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Publié parJacqui Walter Modifié depuis plus de 10 années
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Relations entre situations professionnelles et situations d’apprentissage
Martine Deconinck
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les sciences de gestion le concept « d’entreprise apprenante » au sein d’un environnement complexe (Argyris et Schön) une entreprise est une « entreprise apprenante » si elle réduit les routines qui font obstacle au changement, elle met à disposition des ses membres des informations valides et contrôlées (« valeurs directrices ») qui leur permettent de faire des choix réfléchis, l’apprentissage se fait dans le changement et conduit à surmonter ses erreurs, chacun des membres peut apprendre en modifiant la logique de ses actions, et l’entreprise apprend aussi collectivement
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les sciences de gestion le knowledge management le management de la connaissance (Nonaka et Takeuchi) une entreprise se crée un avantage concurrentiel sur la base de son intelligence collective la création et la capitalisation des connaissances se jouent dans la circulation entre l’individuel et le collectif le partage, la socialisation, la codification des connaissances déjà existantes permettent de créer des connaissances nouvelles le savoir devient transmissible quand il est explicite et codifié
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La psychologie du travail et l’ergonomie cognitive la tâche et l’activité (Clot, Leplat…)
celui qui travaille doit connaître son activité s’il veut, grâce aux résultats de son analyse, pouvoir influer sur celle-ci, la tâche est le « ce que je dois faire », ce qui est prescrit, les consignes, l’activité est le « ce que je fais », le réel, l’adaptation des consignes à la réalité, le travail réalisé n’est qu’une part du travail réel et il n’est donné en lecture directe ni à celui qui a réalisé l’activité, ni à celui qui l’observe, Si le prescrit se trouve dans les documents, ce n’est pas le cas du réel qu’il faut donc chercher ailleurs.
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La psychologie du travail et l’ergonomie cognitive l’analyse du prescrit et du réel (Delbos et Jorion…) le métier c’est ce qu’on fait mais c’est aussi ce qu’on ne fait pas : les activités empêchées obligent à s’ajuster à la situation et donnent un sens aux activités, la manière de surmonter les obstacles, de trouver des détours, contribue à constituer la professionnalité du praticien qui « fait pour que ça marche », le réel est aussi constitué des relations avec l’environnement : avec qui travaille-t-on ? les instruments sont psychologiques (contrôle, régulation, vérifications…) et techniques (outils). Si les outils changent, la façon de travailler change aussi.
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la didactique professionnelle une action singulière un environnement dynamique (Pastré, Mayen…)
chaque situation est unique et un environnement dynamique exige de s’adapter : on traite le même problème (activité productive) mais on ne traite pas le même problème (activité constructive), on ne peut pas agir sans apprendre (l’activité productive et l’activité constructive sont liées), en entreprise, l’activité constructive est subordonnée à l’activité productive au lycée, l’activité productive est subordonnée à l’activité constructive
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la didactique professionnelle transformer son expérience en savoir
La didactique professionnelle regarde l’apprentissage du point de vue de l’activité (qui permet d’apprendre à agir de façon durablement efficace) et du point de vue du développement du sujet (dans la dynamique de ses compétences), la compétence est ce qui permet de s’adapter aux situations, sans se laisser dépasser par les événements, de « résoudre des problèmes que les machines ou les pratiques conventionnelles ne permettent pas de traiter », organiser son activité pour l’adapter aux caractéristiques de la situation permet de transformer cette expérience en savoir énonçable et transmissible
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la didactique professionnelle « Passer […] du stade de la cueillette au stade du jardinage, apprendre par l’activité, mais apprendre méthodiquement par l’activité » tout ne s’apprend pas sur le tas ou par immersion, on trouve du sens aux événements singuliers en passant du vécu au récit, du récit à l’intrigue, de l’intrigue à un essai de généralisation, on a un apprentissage par l’action puis un apprentissage par l’analyse réflexive et rétrospective de son action, et c’est ainsi que se construit l’expérience, l’apprentissage ne peut avoir lieu que lorsque les invariants opératoires ont été acquis, il est pratiquement impossible de procéder seul à l’auto-analyse de son activité et il faut l’aide d’un médiateur, formateur ou pair.
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la théorie des situations didactiques (Brousseau)
situation non didactique ou écologique : situation qui requiert une connaissance comme moyen de résolution en dehors de tout processus d’enseignement (ex : le maître de maison place une fourchette à côté de chaque assiette), situation didactique : situation établie en vue de faire acquérir à l’élève un certain savoir (ex : numération – compter les objets d’une collection), situation a didactique : situation organisée dans un système didactique pour faire acquérir à l’élève un savoir en lui dévoluant un problème (ex : les élèves doivent prendre autant de cuillers qu’il y a de gobelets). une situation a didactique peut être ainsi caractérisée : le professeur reste en retrait, il n’enseigne pas explicitement, Il existe une situation écologique où l’élève devra mettre en œuvre cette connaissance en dehors de l’école, la situation est en rapport à une situation fondamentale qui préserve la signification du domaine, le sens de la connaissance découle pour l’élève de la nécessité de s’adapter à la situation complexe dans laquelle il est placé
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Pour conclure… si le professeur ne peut pas tout enseigner, tout montrer… …l’élève peut tout apprendre. situation a didactique : l’élève apprend non pour répondre au désir du professeur mais à cause des exigences de la situation.
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