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Conduit à Tenir En Parasitologie devant un prélèvement : de selles , urogénitale et cutanée

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Présentation au sujet: "Conduit à Tenir En Parasitologie devant un prélèvement : de selles , urogénitale et cutanée"— Transcription de la présentation:

1 Conduit à Tenir En Parasitologie
Réalisé par: Sigaa Maria Sabrine Elkebtia

2 Plan : - Selles - Cutanées – Urogénitaux Conclusion - Signes Cliniques
Introduction Examens Parasitologique du prélèvements: - Selles - Cutanées – Urogénitaux - Phase pré-Analytique : - Répartition Géographique - Signes Cliniques - Causes - Phase Analytique : - Diagnostic et prélèvements ( Selles - Cutanées - Urogénitaux ) - Techniques - Examens supplémentaires - Traitement Conclusion

3 Introduction : Les parasitoses sont responsable de morbidité et de mortalité considérables dans le monde entier et parfois ils ont des signes et des symptômes non spécifiques . Plusieurs des parasitoses ne sont pas diagnostiqués par l’examen physique seul et les investigations laboratoires sont nécessaires pour détecter si le patient est infecté ou non , si oui ; quel espèce parasitaire est présent ? Donc le laboratoire jeu un rôle très important dans le diagnostic parasitologie , c’est un clé pour la sélection du bon traitement

4 Les Parasitoses : Protozoaires Digestives: ils résultent de l’infestation de l’intestin ou du foie par un ver ou un amibe , s’il est difficile à établir une liste exhaustive ,les plus diagnostiqué sont les suivantes : Ce sont des organismes microscopiques, unicellulaires dont certains sont adaptés au parasitisme. Systématique L’appareil locomoteur représente le critère principal de classification des Protozoaires. Ils sont subdivisés en quatre embranchements auxquels appartiennent les espèces parasites du tube digestif.

5 Caractéristiques Le tableau suivant regroupe quelques caractéristiques des principales espèces de Protozoaires parasites de l’intestin humain.

6 1- Amibes : Les amibes parasites appartiennent à 4 genres qui se distinguent par la structure de leurs noyaux. Caractères morphologiques: Les amibes se caractérisent par la formation de pseudopodes pour leur déplacement et se présentent sous deux formes distinctes : forme végétative ou trophozoite (forme mobile) forme kystique (forme de résistance). Les caractères morphologiques de ces formes sont rapportés dans les tableaux suivants.

7 Cycle biologique d’Entamoeba histolytica : Parmi les amibes, seul le cycle d’Entamoeba histolytica, élucidé par Dobell, 1925, est traité dans la littérature par de nombreux auteurs (Guillaume, 2007;Mehlhorn, 2008 ; Satoskar et al, 2009) car il s’agit de l’espèce la plus pathogène Pathogénie l’infestation colique est toujours la première manifestation de l’amibiase, asymptomatique dans 10% des cas, mais elle peut provoquer une amibiase intestinale avec des atteintes viscérales (foie essentiellement, poumon ou autres organes). La phase d’incubation est de durée très variable. Les trophozoites qui s’insinuent dans la sous muqueuse forment des abcès plus étendus en profondeur qu’en surface, dits en « bouton de chemise ». Ces abcès stimulent le péristaltisme intestinal et l’hypersécrétion des cellules à mucus, érodent les capillaires sanguins (provoquant un saignement) et irritent le plexus nerveux intrinsèque, d’où un syndrome dysentérique avec douleurs coliques et selles glairosanglantes. -Dysenterie amibienne aigue : elle fait suite à une diarrhée banale (durant 24 à 48 heures) avec l’apparition brutale de symptômes évocateurs : - diarrhées abondantes, 5 à 20 selles/J, afécales, avec des glaires et du sang; - douleurs coliques se terminant par une envie impérieuse d’exonérer; - ténesme provoquant une contracture douloureuse du sphincter anal. IL y a absence de fièvre et l’état général est conservé

8 Complications : la complication de l’amibiase colique est l’appendicite amibienne (assez rare) évoluant parfois vers la péritonite. Une perforation colique peut être le symptôme révélateur de l’affection. Des hémorragies importantes, des abcès péricoliques et des ulcérations, provoquant des sténoses, peuvent survenir. Amibiase colique maligne : cette forme dont le pronostic est assez sombre, se manifeste par une dysenterie sévère, avec ballonnement abdominal et émission de fragments de muqueuse colique. Une nécrose colique est parfois importante. L’état de choc toxi-infectieux est marquée avec fièvre élevée, yeux cernés, extrémités cyanosées, hypotension, oligurie, subictère, dyspnée, sueur. Localisations extra-intestinales: les amibes, formes histolytica, peuvent passer dans la circulation mésentérique et gagner le foie par la veine porte, déterminant une amibiase hépatique, de petits abcès confluents forment un gros abcès, en particulier chez les sidéens. Une migration vers les poumons est également possible par diffusion directe à partir du foie (atteinte du poumon droit) ou par voie sanguine (poumon gauche). Les autres localisations : sont plus rares : rate, cœur, cerveau, peau, y compris chez l’enfant et chez le sujet VIH positif

9 2 _Blastocytose : Morphologie
Un petit protozoaire Opportuniste dont la pathogénécité est toujours largement controversée. Morphologie La forme vacuolaire : est la forme typique de Blastocystis hominis et la plus fréquemment retrouvée. De forme ronde mesurant 4-15 μm, dispose d’une grande vacuole entouré d’une mince bande de cytoplasme contenant un noyau et d’autres organites (tels que mitochondrie, appareil de golgi ...etc) La forme granuleuse : relativement semblable à la précédente par rapport à la taille et la forme excepté pour la vacuole qui comporte de nombreux granules La forme amiboide: c’est la forme intermédiaire entre les deux précédentes et la plus rarement retrouvée, elle est de petite taille mesurant 2,6 -7,8μm, possède un noyau et des extensions périphériques appelés pseudopodes Le kyste de forme sphérique à ovoïde est de petite taille 3-6 μm à paroi épaisse contenant 1 à 4 noyaux selon le stade de développement

10 Orientation clinique Clinique : Symptômes non spécifiques
Portage asymptomatique: Fréquent Des critères de pathogénicité ont été déterminés (BOUREE, 2007) : Nombre↗de B. hominis, supérieur à 5/champ microscopique (GX 40 ) Présence de signes cliniques Absence d’autre étiologie connue de diarrhée et de troubles digestifs (virale, bactérienne, parasitaire…). Réunion de ces trois critères –-» Diagnostic de blastocystose --»TRT Symptômes: Fonction du nombre de parasite : Signes cliniques non spécifiques mais le plus souvent d’expression digestive. B. hominis semble être limitée au colon et en particulier au niveau du cᴂcum et de l’appendice Clinique : Symptômes non spécifiques Amplification du génome: Plus sensible pour détecter la présence de blastocyste. Différencier les différents sous-types de B. hominis Etudes épidémiologiques Diagnostic sérologique indirect: peu utilisé en pratique

11 CRYPTOSPORIDIOSE Techniques spécifiques
Orientation clinique: Nécessaire pour Un bon examen parasitologique de selle Techniques spécifiques Coccidiose intestinale cosmopolite (zones urbaine et rurales) Opportuniste Protozoaire intestinal du genre Cryptosporidium.sp : Connue depuis longtemps par vétérinaires Récemment découvert chez l’homme (Sida+++) : Cryptosporidium hominis (Homme), Cryptosporidium parvum (Zoonotique →Zoonose) Peut être responsable d’épidémies (d’origine hydrique++) Fréquence↗: Pays à bas niveau socio-économique: Hygiène défectueuse: Liée au péril fécal. Particulièrement chez les personnes ID : VIH++. Diarrhée chroniques graves, rebelles chez les ID (Sida+++) Coloration de Ziehl-Neelsen modifié par Henriksen et Pohlenz = Méthode de référence Plus utilisée Principe: MEE du caractère acido-résistant de la paroi 3 Etapes: Coloration: fuschine phéniquée Différenciation: acide sulfurique 2% Contre coloration : vert malachite 5% Mais cette technique est relativement lente et par conséquent difficile à utiliser dans les laboratoires pour des analyses de routine VIH ++: Cryptosporidiose est inaugurale dans ≈50% des cas Symptomatologie varie en fonction du nombre CD4:  > 150/mm3  Comme IC  < 100/mm³  Infection chronique grave Moins de 50/mm³ - » Localisations extra-intestinales (biliaires,..) Autres ID: cancers ; transplantation d’organe ; hémopathies ; IS, déficits immunitaires congénitaux Décès Oocyste de C. parvum à l’état frais : (flèche) Réfringents dans les matières fécales. Noter la vacuole et le caractère granuleux (G × 100).

12 Réactifs Méthode _Solution A : Fuchsine basique : 15gr
Ethanol à 95%.:100ml (qsp) _Fuchsine phéniquée: Solution A:10 ml Eau phéniquée à 5%: 90 ml _Acide sulfurique à 2% : Acide sulfurique: 2 ml Eau distillée: .98 ml Ajouter goutte à goutte l’acide dans l’eau _Vert malachite à 5% : Vert malachite: 5gr Eau distillée: .100 ml Technique _Lame dégraissée, un étalement de selles à partir d’un culot de centrifugation d’1 méthode de concentration Ritchie simplifiée. _Sécher par agitation _Fixer dans un bain de méthanol à 96% pendant 5 mn Colorer dans de la Fuchsine phéniquée pendant 1 heure _Après rinçage à l’eau du robinet, on passe la lame dans un bain d’acide sulfurique à 2% (différenciation) pendant 20 secondes _Puis après un nouveau rinçage, on pratique une contre coloration pendant 5 mn par du vert malachite à 5% ou de bleu de méthylène à 3% _Les préparations rincées à l’eau et séchées à l’air sont lues à l’immersion G x 100

13 Diagnostic biologique
Détection des coproantigènes: ELISA double sandwich par immunocapture Test immunochromatographique: Recherche des antigènes des oocystes du C.parvum à l’aide d’anticorps spécifiques Fluorescence jaune verte intense

14 CYCLOSPOROSE Coccidiose digestive: Cyclospora cayetanensis
Existence dans selles -» Notion de voyage, et VIH IC Plus sévère ID : (-) chronique et cachexiant que cryptosporidiose ou microsporidioses. Epidémies d’origine alimentaire : Framboise, fraise, salades et basilic

15 Orientation Clinique Isosporose  Isospora belli :
Coccidiose intestinale due à Isospora belli Exclusivement: Homme Peu pathogène chez IC Plus fréquente et plus sévère chez l’ID et chez l’enfant Zone tropicale: Amérique centrale et du Sud, Afrique et Sud-est asiatique  Isospora belli : Eliminés avec selles S/F d’oocyste non sporulé (immature), de forme elliptique Orientation Clinique Souvent asymptomatique -»Découverte à l’occasion d’examens systématiques IC: Diarrhée Guérison spontanée Mais plusieurs rechutes retentissent sur l’état général Diarrhée grave chez le sujet atteint de Sida: Durer plusieurs mois avec une déshydratation Troubles ioniques et un amaigrissement de plus en plus important Souvent chronique, avec émission des parasites dans les selles pendant plusieurs mois ou années. Rechutes sont fréquentes.

16 Microsporidioses Communes à l’homme et l’animal : Anthropozoonoses
Cosmopolite Opportunistes : Sida+++: CD4 ˂ 50 /mm³ Connus dans le monde animal depuis longtemps Retrouvés en pathologie humaine que depuis peu Quatre espèces de microsporidies sont importantes en pathologie humaine: Enterocytozoon bieneusi +++ : (spore de petite taille) •Intestin grêle et l’épithélium des voies biliaires +++ •Diarrhées chroniques apyrétiques chez les VIH (+) •IC peut être infecté après avoir fait un voyage en zone tropicale ou subtropicale (Caraïbes, Afrique, Asie, Moyen-Orient) Encephalitozoon intestinalis: (spore de grande taille) • Intestin grêle, l’arbre urinaire ou des voies aériennes supérieures+++. •Même symptomatologie avec dissémination possible à l’appareil urinaire Encephalitozoon cuniculi Encephalitozoon hellem: kératoconjonctivite +++

17 Mise en évidence (MEE) des spores de microsporidies
Deux méthodes (techniques) de coloration classique: Trichrome de Weber et le Trichrome de Gomori modifié par Deluol et Mahoun Peuvent être associées à une technique utilisant un fluorochrome (à affinité sélective pour la chitine des spores): l’Uvitex 2B (Coloration par Uvitex 2B : Fluorescence directe) → MEE les Microsporidies dans les selles (Lecture à l’objectif x 100 au microscope à fluorescence) Fluorescence bleue pâle sur fond noir : Il faudra toujours confirmer par une technique de coloration Réactifs Méthode de Trichrome de Gomori modifiée par Deluol et Mahoun Le Trichrome de Weber Chromotrope 2R: 2,6gr Acide acétique cristallisé: 1ml Après 30 mn, on ajoute Acide phosphotungstique : 2,6gr Eau distillée: 100ml Chromotrope 2R : 6 g Fast green (Aldrich) : 0,15 g Acide phosphotungstique : 0,7 g Ajouter 3 ml d'acide acétique glacial, laisser reposer pendant trente minutes et mélanger à 100 ml d'eau distillée.

18 Immunofluorescence directe (IFD) :
Récemment grâce à l’obtention d’Ac monoclonaux spécifiques le test d’IFD est devenu possible pour établir le diagnostic des microsporidioses suspectées cliniquement. Dg spécifique des espèces de microsporidies sans avoir recours à la microscopie électronique

19 Caractères morphologiques
Flagellés Ils forment un vaste groupe parmi les protozoaires et sont constitués d’espèces libres et parasites. Caractères morphologiques Ce sont des protozoaires pourvus d’un ou de plusieurs flagelles permettant le mouvement ; ils se caractérisent, comme les amibes, par deux aspects morphologiques différents : le trophozoite flagellé, forme mobile et le kyste, forme de résistance ; les caractères morphologiques sont donnés dans les tableaux suivants

20 Les manifestations cliniques de la giardiase sont polymorphes et le plus souvent asymptomatique.
En phase aiguë, les signes apparaissent entre 3 et 20 jours après la contamination et durent environ 2 à 4 semaines. Il s’agit d’une diarrhée sous forme de selles pâteuses et glaireuses, accompagnées fréquemment de nausées et de douleurs abdominales. Cette parasitose peut se compliquer d’un syndrome de mal absorption chez l’enfant, avec un amaigrissement important. Une malabsorption lipidique et /ou protéique est observée dans prés de 90% des cas chez l’enfant, et dans 30 % des cas environ chez l’adulte. Des cas de malabsorption des vitamines A, B12 et de l’acide folique sont également rapportés Des localisations gastriques de Giardia ont été décrites. Elles sont associées à une gastrite atrophique avec le plus souvent une infection concomitante par Helicobacter pylori. La colonisation de l’estomac semble être due à une diminution de l’acidité gastrique

21 Ciliés Caractères morphologiques Pathogénie
La forme asymptomatique est fréquente mais à l’occasion d’une diminution de l’immunité, les trophozoites peuvent traverser la muqueuse colique, déterminant des troubles digestifs. Il s’agit alors d’une colite chronique avec une alternance de diarrhée, avec douleurs abdominales, et de constipation. Parfois la symptomatologie s’aggrave, provoquant une dysenterie balantidienne avec selles afécales ou mucopurulentes et parfois sanglantes. Des perforations et des hémorragies coliques et des abcès hépatiques ont été décrits dans les formes sévères Comme d’autres espèces de ciliés, Balantidium coli se présente sous forme de trophozoite et de kyste. Le trophozoite, pourvu de cils vibratiles, a une taille comprise entre x 20-70μm. La partie antérieure est plus effilée avec une fente oblique bordée de cils volumineux. Cette partie forme le cytostome (sorte de bouche primitive) qui se prolonge par une dépression, le péristome. Le macronucleus est un gros noyau en forme d’haricot. Le micronucleus est un petit noyau arrondi, disposé en face du macronucleus. Le cytoplasme est rempli de vacuoles digestives et pulsatiles et de débris alimentaires. Le kyste est de forme arrondie avec un diamètre de μm, comportant une paroi épaisse et transparente avec persistance des cils. La visibilité des deux noyaux est très claire Ces protozoaires possédant une structure complexe et sont caractérisés par la présence de nombreux cils vibratiles à la surface cellulaire et de deux noyaux : un micronucléus, responsable de la reproduction et un macronucléus chargé de la vie végétative. La plupart des espèces parasites se rencontrent chez les poissons, seule Balantidium coli présente un intérêt en pathologie humaine et animale.

22 Helminthes intestinaux
Les Helminthes sont des Métazoaires qui se répartissent en deux embranchements : - Les Plathelminthes comprenant la classe des Trématodes et Cestodes - Les Némathelminthes avec principalement la classe des Nématodes.

23 Caractères morphologiques et biologiques Les Helminthes sont des vers pluricellulaires ,macroscopiquement visibles et à sexes séparés. Les vers adultes sont dépourvus d’organes locomoteurs et se déplacent grâce à leur plasticité. Les Plathelminthes se caractérisent par un corps aplati rubané ou foliacé Némathelminthes présentant un corps cylindrique. L’Homme peut héberger le ver adulte ou une forme larvaire, ou quelquefois les deux. Leur cycle biologique comprend plusieurs stades évolutifs qui se succèdent : œuf, larve et adulte impliquant des hôtes spécifiques définitifs et intermédiaires . Trématodes Ces vers sont responsables de distomatoses intestinales chez l’animal et accidentellement chez l’Homme en relation avec les habitudes culinaires Caractères morphologiques Vers au corps non segmenté avec un tégument syncitial portant des épines. Ils sont munis d’un moyen de fixation : les ventouses buccales et ventrales, un tube digestif incomplet, un appareil génital complexe et un système excréteur. Plusieurs formes larvaires sont observées au cours du cycle évolutif avec une forme adulte.

24 Cestodes Ce sont des parasites connus depuis l’Antiquité, décrits par Hippocrate. Leur grande taille les rend en effet facilement reconnaissables. Caractères morphologiques Vers plats à corps segmenté pouvant atteindre plusieurs mètres de long, leur tégument syncitial à microvillosité assure la nutrition ce qui explique l’absence du tube digestif. Ils se caractérisent par la possession d’une tête ou scolex où siège ,les organes de fixation (ventouses et crochets), un appareil génital hermaphrodite, un système excréteur et nerveux

25 Pathogénie L’infestation par les différents Cestodes humains est à l’origine de la même symptomatologie avec quelques particularités selon les espèces. Troubles digestifs : anorexie, boulimie, douleurs épigastriques, nausées, vomissements, pyrosis, douleurs abdominales, alternance de diarrhée et de constipation. Appendicite, occlusion intestinale, surinfection bactérienne et pancréatite peuvent apparaitre en cas de complication. Troubles généraux : Palpitations, dyspnée, prurit, bourdonnements d’oreille, diplopie. En cas d'infestation prolongée par le bothriocéphale, qui se nourrit de vitamine B12, survient une anémie, qui se manifeste par une pâleur, des œdèmes, une glossite et une asthénie. En cas d’infestation par Taenia saginata ou T. solium les troubles neurologiques suivants peuvent être engendré : céphalées, insomnie, cauchemars, voire crises convulsives. Une complication assez grave du T. solium est observée lors du passage du cysticerque dans le muscle, l’œil ou le cerveau induisant une cysticercose

26 Nématodes Vers ronds à corps non segmenté, possédant une cavité générale libre. Ils se caractérisent par la présence d’un appareil digestif complet : bouche, œsophage, intestin, et rectum, un appareil génital, un système excréteur et un système nerveux. Leur paroi externe est faite d’une cuticule très résistante aux secrétions enzymatiques de leur hôte et dont la rigidité nécessite des mues successives du parasite au cours de sa croissance. L’Homme héberge au niveau intestinal un nombre important de nématodes ovipares

27 Diagnostic Le diagnostic parasitologique des Helminthes est basé sur la découverte du stade infestant dans les selles après usage de techniques spécifiques directes et complémentaires. Concernant la classe des Trématodes, c’est la présence des œufs qui permet de donner le diagnostic de certitude. Ce dernier est posé chez les Cestodes après découverte des segments gravides ou des embryophores. Pour les Nématodes, c’est l’ensemble des différents stades parasitaires (œuf, larves et vers adultes) qui sont observés permettant de confirmer l’Helminthiase.

28 Examen macroscopique Il comporte deux aspects : organoleptique et parasitologique Caractères organoleptiques : Forme Dans le cas normal, elle est moulée mais pathologiquement elle est soit en bouse ou liquide dans le cas de diarrhée, soit dure souvent en billes (scybales) dans les cas de constipation. Consistance Elle est sous différents aspects : ferme, pâteuse et liquide. Elle dépend de l’hydratation, donc de la rapidité du transit colique et des sécrétions intestinales ou coliques. Couleur Elle est fonction des pigments biliaires et de leurs produits de transformation :  Marron : couleur normale  Brun foncé : dans le cas de putréfaction,  Jaune ou verte : parfois signe de transit accéléré Aspect Normalement homogène, il peut être hétérogène ou grumeleux. S’attacher surtout à repérer l’existence de placards glaireux, muco-membranes et sang en plages ou plus ou moins mélangé aux selles. Viscosité Elle dépend de la nature de l’alimentation et elle peut être augmentée par la présence de fortes proportions de matières albuminoïdes

29 Prélèvement Transport Matériel et conditions de prélèvement
Absence d’antibiothérapie ¨ Conditions de prélèvement · Renseignements cliniques indispensables (notions de voyage, de toxi-infection collective, contrôle après traitement, médecine du travail...) ¨ Matériel · Pot stérile à vis à bouchon rouge avec ou sans spatule Recherches particulières sur prescription explicite : Clostridium difficile, Vibrion, E.coli O157, coliformes entérotoxiques, Bacillus cereus, BK, parasites Prélèvement ¨ Biopsie colique · Mettre la biopsie dans un flacon stérile type ECBU sans fixateur avec quelques gouttes d’eau physiologique · Bien identifier le flacon avec l’heure de l’acte opératoire Ne jamais récupérer les selles dans la cuvette des toilettes ¨ Patient continent · Recueillir les selles dès leur émission dans un récipient propre, nettoyer à l’eau savonneuse ou à la Javel et bien essuyer. Choisir un fragment de selle du volume d’une noix avec la spatule (ou cuillère propre à défaut) et le transférer dans le pot stérile. Bien refermer le pot. · Eviter le recueil direct dans le pot (risque contamination) ¨ Nouveau-né, bébé et petit enfant · Apporter la couche bien fermée au laboratoire dans un sac plastique. Un écouvillonnage rectal est possible · Chez l’enfant allant au pot, procéder comme pour l’adulte continent ¨ Patient incontinent · Procéder comme pour l’adulte en recueillant les selles dans la protection jetable. Si impossibilité, fermer hermétiquement la protection jetable, la mettre dans un sac plastique et la transmettre au laboratoire. ¨ Porteur d’une stomie · Mettre des gants. Recueillir avec la spatule (ou cuillère propre à défaut) les matières fécales dans la poche de stomie. Si trop liquide, verser directement dans le pot · Bien fermer le pot et le transmettre au laboratoire en signalant qu’il s’agit d’une stomie Transport · Fermer correctement le flacon · Conservation à température ambiante et délai d’acheminement < 4 h · Conservation avant analyse ~ 4 °C et délai d’acheminement < 24 heures

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31 Le diagnostic parasitologique n’est pas toujours simple , la mise en évidence du parasites dans les selles sous ses différentes formes : œufs , larves , kystes et adultes fait appel à une variété de techniques spécifiques et nécessite parfois plusieurs échantillons L’irrégularité de la ponte chez les helminthes ,l’enkystement discontinu chez les protozoaires et l’apparition des périodes négatives rend ce diagnostic souvent difficile

32 Traitement Cas particuliers :
recherche de formes végétatives d’amibes : émission des selles au laboratoire préconisée, conservation avant analyse température ambiante, délai d’acheminement < 1 heure Recherche de larves d’anguillule ou ankylostomes : conservation avant analyse température ambiante, délai d’acheminement < 4 heure (ne pas réfrigérer les selles) Identification de vers (ex. : ascaris) : conservation avant analyse température ambiante, délai d’acheminement < 24 heures Recherche de rotavirus et adénovirus : Transfert de l’échantillon au laboratoire dans les 6 heures qui suivent le prélèvement. Les échantillons seront ensuite conservés à 2-8°C. Le test devra être effectué dans les 72 heures qui suivent le prélèvement. Si ce délai ne peut pas être respecté, les échantillons devront être congelés à -25°C.

33 Cutanées : Facteurs favorisants : Transmission :
Répartition Géographique: Cutanées : Monde entier ( Pays sous développés +++ ) On parle d’un dermatose parasitaire ou parasitose cutanée lorsque des parasites se glissent dans ou sous la peau . Ils sont généralement des infections cosmopolites dues à un ectoparasite , vivant à la surface du corps . Les ectoparasites sont généralement des insectes . La contamination s’effectue par un contact direct entre deux individus . Populations a risque : 1/ Activités exposantes: Personnel de soins, entretiens,… etc. 2/ Terrains a risque: Promiscuité avec les porteurs : IST +++ Immunodépression 3/ Sujets a risque de formes graves: Sujets âgés, grabataires, cachectiques Facteurs favorisants : Pauvreté, manque d’hygiène Promiscuité Véritable IST= Infection sexuellement transmissible Transmission : Interhumaine +++  Contact direct: rapproché, sexuel contagion familiale .  Contact indirect: linge, literie .

34 On peut classer ces parasitoses en fonction de l’agent en cause :
Les parasitoses cutanées dues à des ectoparasites (arthropodes) : A. o La gale due au Sarcoptes scabiei. B. o La pédiculose :  Due au pou de la tête Pediculus Capitas  Due au pou du corps Pediculus Corporis. Le parasite pond ses œufs au niveau de l’épiderme . Pour se faire , la femelle va creuser des sillons dans la peau . La pédiculose est une infestation de la peau par les poux. Elle est contagieuse et désagréable en raison du prurit qui en découle. Il s’agit d’une infestation habituellement bénigne. Les collectivités d’enfants en âge scolaire sont les plus touchées. La maladie y évolue parfois sur un mode épidémique. Les adultes peuvent être touchés plus sporadiquement.

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36 Pediculus humanus capitis est un insecte de 2 à 2,5 mm de long qui ne vit que sur le cuir chevelu
Il prend la couleur de la chevelure dans laquelle il vit : il est noir sur une tête brune et blond sur une tête blonde. Grâce aux puissantes pinces qui terminent chacune de ses 6 pattes, le pou s’accroche solidement aux cheveux, le long desquels il se déplace rapidement, ce qu’il ne peut faire sur aucun autre support. Mâles, femelles et larves sont hématophages stricts : ils ne se nourrissent que de sang humain, en piquant le cuir chevelu 2 à 4 fois par jour. Les cheveux donnent à la femelle le support idéal pour fixer les 5 à 10 oeufs, appelés lentes, qu’elle pond chaque jour. Lors de la ponte, la lente, qui mesure 0,8 mm, est fixée au cheveu près de sa racine à l’aide d’une sécrétion “adhésive” de la femelle appelée cément. La chaleur de la peau permet le développement rapide de l’embryon. L’œuf éclot au bout de 8 jours pour donner naissance à une larve qui ressemble à l’adulte en plus petit, d’environ 1 mm. Celle-ci subit 4 mues avant de devenir un insecte adulte, en 12 à 15 jours. Le cuir chevelu constitue ainsi une formidable niche écologique où les poux peuvent vivre au chaud, se cacher, se nourrir et se reproduire ; ils ne le quittent que s’ils en sont arrachés par un peigne ou lorsque leur population devient trop importante. En effet . lorsque la colonie de poux atteints plusieurs centaines d’individus sur le même hôte, de nombreux insectes cherchent un autre hôte ; ils profitent alors du moindre contact .

37 Traitement Traitement par insecticide spinosad ◆Les organochlorés
◆Les organophosphorés ◆Le spinosad Traitement par l’alcool benzylique Épouillage manuel Traitement par ivermectine Traitement par les produits huileux Traitement par insecticide ◆Le pyrèthre

38 Lorsque le sujet est fortement parasité, le diagnostic
Pediculus humanus corporis très redouté par le passé en raison des épidémies de typhus exanthématique, de fièvre des tranchées ou de fièvre récurrente à poux dont il était responsable, le pou de corps est aujourd’hui rarement retrouvé dans la population générale. Ce pou reste encore très présent dans de nombreux pays où les guerres et la pauvreté favorisent son développement et la persistance des maladies qu’il transmet . L’insecte est morphologiquement semblable au pou de tête. Il est à peine plus grand (2,5 à 3 mm). Il effectue tout son cycle de développement sur les vêtements, s’y accroche et pond ses œufs, qu’il colle aux fibres textiles. Il se nourrit sur son hôte en restant accroché aux vêtements. Le diagnostic est facile lorsque les parasites sont nombreux. Le sujet se gratte sous ses vêtements, il présente des lésions de grattage et parfois de la fièvre ainsi qu’une éruption cutanée pouvant être dues à une des maladies transmissibles par les poux. Le diagnostic de certitude de l’infestation parasitaire est permis par l’examen des vêtements, sur lesquels sont retrouvés de nombreux poux. Lorsque le sujet est peu parasité, les poux ou leurs œufs sont à chercher au niveau des plis des vêtements. Lorsque le sujet est fortement parasité, le diagnostic est évident La manipulation de ces vêtements doit se faire avec la plus grande prudence pour éviter la contagion au personnel médical et non médical. Le traitement est relativement simple : Les poux ne vivant que sur les vêtements et éventuellement sur d’autres tissus appartenant au sujet, il suffit de laver ces textiles à 60 °C ou de les sécher au sèche-linge pendant 1 heure pour éliminer tous les parasites et leurs œufs .

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40 c. o La phtiriase due au Phtirius pubis.
 Les myiases dues à des larves de mouches.  La tungose due à la puce de chine . c. o La phtiriase due au Phtirius pubis. La phtiriase est devenue rare en raison de l’élévation générale du niveau d’hygiène depuis quelques décennies. Le parasite, Phtirius pubis, communément appelé morpion, est trapu et petit (1 à 1,5 mm de long) . Il vit accroché aux poils du pubis, sur lesquels il colle ses oeufs. Sa transmission par contact direct, peau contre peau, est essentiellement sexuelle. Dans certains cas, les morpions se retrouvent au niveau des cils et des sourcils, chez les enfants, et de la barbe, chez les hommes, voire, en cas d’infestation massive, sur tout le corps, y compris le cuir chevelu, posant alors un problème de diagnostic différentiel avec les 2 autres formes de pédiculose. Le diagnostic de la phtiriase pubienne est soupçonné devant un prurit localisé. Il est établi par la mise en évidence des parasites accrochés aux poils. Dans tous les cas, la notion de contage doit être recherchée. Le traitement est relativement aisé, car les morpions sont sensibles aux insecticides. Un produit à base de pyrèthre concentré à 25 % (Spray Pax®) est commercialisé pour le traitement de la phtiriase. En cas d’infestation généralisée, l’ivermectine peut être utilisée en 2 prises de 200 μg/kg à un intervalle de 10 jours. Pour les infestations limitées au pubis, certains se contentent du rasage localisé pour éliminer les Parasites . Les myiases résultent de l’infestation des tissus sous-cutanés par des larves de diptères : Cordylobia anthropophaga (ver de Cayor) en Afrique noire Dermatobia hominis (ver macaque) en Amérique latine La durée d’incubation est : courte : de 7 à 10 jours pour le ver de Cayor, de 15 à 45 jours pour le ver macaque. La tungose ou puce-chique, est l’infestation par une puce Tunga penetrans Elle est acquise en Amérique latine, en Afrique et en Asie, jusqu’à la côte Est de l’Inde. La durée d’incubation est : courte (7 à 15 jours), et la puce peut survivre jusqu’à un mois en grossissant progressivement.

41 Zones intertropicales :
 Les parasitoses cutanées dues à des helminthes : o La dracunculose due à Dracunculus medinensis (filaire de Médine ou ver de Guinée).  Les parasitoses cutanées dues à des protozoaires :  Les leishmanioses : sont des parasitoses communes à l’homme et à certains animaux  Dues à des parasites flagellés du genre: Leishmania  Transmises par des insectes vecteurs: « les phlébotomes ». La contamination s’effectue par ingestion d’eau contenant des crustacés copépodes d’eau douce du genre Cyclops infestés par les larves filariennes Fréquence : Selon OMS : 1Million de nouveau cas/ an Algérie : 2004 : cas 2005 : cas Age: survenant à Tout âge Répartition géographique : A l’état endémique dans 88 pays Zones intertropicales : Asie (Inde,chine) Afrique Oriental Bassin méditerranéen (Italie, Espagne, France, Afrique du Nord) o La leishmaniose cutanée localisée due à Leishmania sp. o L’acantamoebose cutanée due à Acantamoeba sp. « Problème de santé publique » - En Algérie : Longtemps confinée dans le foyer historique de Biskra, Puis il y a eu une extension vers « Abadla, Mssila puis vers le nord : Reghaia, Boumerdes ***Actuellement +++ tout le pays est endémique Ulcération Bouton d’orient

42 Données parasitologiques :
Promastigote Agent : Leishmania +++, protozoaire flagellé Deux stades 1-Stade promastigote : chez le vecteur: tube digestif cellule fusiforme flagelle antérieur = mobile++++ 2-stade amastigote : chez l’hôte (homme + animal réservoir) ***forme ovale immobile Intra cellulaire (système réticulo-endothélial stades morphologiques ) Amastigote

43 Le Vecteur : Phlébotome  Seule la femelle est hématophage
 Elle pond les œufs dans le sol  Les larves exigent Chaleur, humidité , obscurité pour se développer  Pique la nuit  Été +++

44 Clinique 3. Lésions non spécifiques : V- EVOLUTION :
1-papules : Tète d’épingle 2- stries de grattage 3- taches érythémateuses et urticariennes 1. Prurit :  Motif de consultation le plus fréquent+++  Nocturne  Familial et ou conjugal.  Partie antérieure du corps (épargnant la face, cou, dos)  Résistant 2- Lésions spécifiques:  sillons scabieux  vésicules perlées  nodules scabieux 1_Le Sillon scabieux : o Pathognomonique ++ o Pas systématique o Trait fin, sinueux, filiforme o Extrémité : élevure en tète d’épingle, éminence acarienne : héberge la femelle o Gris noirâtres de 3-15 mm de long Topographie : Espaces interdigitaux, paumes, face ant des poignts, plis axillaires, les organes génitaux 3_Nodules scabieux :  Lésions papulo-nodulaire  Rouges ou violacées  Prurigineux  Parfois excoriés  Topographie : aisselles, régions génitales++ V- EVOLUTION : Chronique persistante et stable -Guérison spontanée tardive ( 1 an) -Cicatrice inesthétique déprimée parfois rétractile 2_Vésicules perlées : transparentes, peu saillantes Reposant sur une base érythémateuse isolées les unes des autres ,n’héberge pas l’acarien même topographie que les sillons

45  Les mycoses cutanées dues aux champignons :
o Lésions squameuses :  L’herpès circiné du aux dermatophytes.  L’eczéma marginé d’Hebra du aux dermatophytes.  L’interdigito-plantaire à dermatophytes «pied d'athlète ». o Lésions suintantes :  L’intertrigo à Candida sp. o Le Pityriasis versicolor due au Malassezia furfur. o Les mycoses des phanères :  Les teignes dues à des dermatophytes.  Les onyxis à dermatophytes et le périonyxis à Candida sp.

46 Origines et modalités (modes) de la contamination :
Origine humaine (espèces anthropophiles) : La plus fréquente, la contamination est interhumaine se fait habituellement par contact interhumain (lutteurs, judokas, ..) ou l’intermédiaire de sols souillés par des squames issues de la peau parasitée (salle de bains, ou douches collectives, salles de sport, piscines…), mais aussi par des objets divers (peignes, brosses, doudous, peluches, tondeuses, vêtements, chaussettes…) pouvant véhiculer les squames contenant les spores ou des filaments infectants. Les dermatophytes humains ou anthropophiles donnent des lésions discrètes bien tolérées. Origine animale (espèces zoophiles) : La contamination se fait de l’animal à l’homme, par le contact direct (caresses) ou indirect (poils virulents laissés sur un fauteuil par exemple) avec un animal de compagnie (chien, chat) ou d’élevages (chevaux, bovins…). Ces animaux peuvent être porteurs de lésions (épidermophyties chez le chat, le chien) ou porteurs sains sans lésions apparentes (chiens, chats). Les petits rongeurs sauvages peuvent aussi véhiculer des spores jusqu'à l'environnement humain par l'intermédiaire des animaux domestiques. Les espèces zoophiles, sont peu adaptées à l’homme et donnent des lésions inflammatoires mal supportées. Les éleveurs et vétérinaires sont plus exposés.  Origine tellurique « du sol » (espèces telluriques ou géophiles) : rarement impliquées en pathologie humaine, occasionnent des manifestations intenses. La contamination peut se produire à la suite d’un traumatisme d'origine tellurique, plaies souillées de terre contenant le champignon. Certains sujets sont exposés : les agriculteurs.

47 Diagnostic : 1_ pour les parasitoses

48 2_ pour les mycoses Les types du parasitisme pilaire

49 Biopsie cutanée exsangue :
a. Prélèvement :  Retirer un petit copeau de la peau à l’aide d’une pince à sclérotomie, sans anesthésie.  Le prélèvement n’est pas douloureux car il est superficiel.  Il ne doit pas être hémorragique (contamination par les filaires sanguicoles).  Il se réalise au niveau des crêtes iliaques ou au niveau des omoplates. b. Technique : Hyperéosinophilie : constante et reste élevée. Le sérodiagnostic : IFI, Elisa, électrosynérèse, Western blot. Culture sur milieu NNN PCR Coloration MGG (May Grunwald Giemsa) Résultats : corps de leishmania: corpuscule ovoïde à cytoplasme clair En intra cellulaire histiocytaire ou macrophagique

50 Traitement La gale Triple: +++  Le malade  Son entourage
 La literie et les vêtements portés depuis 01 semaine plusieurs traitement sont disponibles : TRT local : Benzoate de Benzyle (Ascabiol) 10%, 25% Lindane (Scabécid) Crotamiton – Eurax SPREGAL Mesures générales désinfection du linge et de literie (Aphtiria) A.T.B si surinfection TRT général : Ivermectine ***Le benzoate de benzyl « Ascabiol » est le traitement de choix La leishmaniose cutanée est une affection bénigne dans sa forme commune. Cependant, de nombreuses formes nécessitent l’application d’un traitement. Voie générale : 1- Antimoniate de N-méthyl glucamine:glucantime* +++  Sol inj IM  Posologie: 5-10cg/kg/j durant 15j à répéter en cas de besoin  Toxicité cardiaque, névritique, rénale et hépatique  Traitements les plus utilisés Les autres : Pentamidine, Amphotéricine B, Métronidazole, fluconazole, Rifampicine Voie locale :  Cryothérapie +++  Électrocoagulation  Chirurgie  Infiltrations intra- lésionnelles: 1 à 2 fois/semaine ;Glucantime 1 à 2ml  Paromomycine

51 Dermatophytes 1) Teignes : Le traitement local est insuffisant. Un traitement systémique est donc indispensable, en association au traitement local. Le traitement s'effectue :  Par voie locale, application biquotidienne d’un antifongique imidazolé (pommade, gel, lotion). Il est souvent nécessaire de raser les cheveux autour des lésions et de défaire les nattes.  Par voie générale griséofulvine (Griséfuline®) per os 15 à 20 mg/kg/j, 6 à 8 semaines. La Griséofulvine est contre-indiquée en cas de grossesse, de porphyrie, de lupus, de prise d’anticoagulant, d’oestrogènes et de barbituriques, il faut surveiller la numération (FNS) tous les mois. Ses effets secondaires, assez rares (éruptions, troubles digestifs), sont réversibles. En cas de teignes inflammatoires et suppurées une antibiothérapie et des corticoïdes peuvent être associés. Il est souvent nécessaire de raser les cheveux autour des lésions ou un rasage complet lors des teignes trichophytiques. Pour les teignes anthropophiles il faut rechercher un contact infestant dans l’entourage familial ou scolaire et le traiter, et en cas de teigne zoophile, l’animal contaminateur. 2) Lésions de la peau glabre (épidermophyties et intertrigos) : Le traitement peut être effectué :  Par voie locale : topique antifongique (crème, lotion ou gel) azolés (kétoconazole, éconazole,...) ou terbinafine ou cyclopiroxolamine ou tolnaftate ... ; le choix de la galénique se fera en fonction du caractère suintant ou non de la lésion.  Par voie générale si les lésions sont très étendues : Griséofulvine. 3) Onyxis : Le traitement est fonction de l’intégrité de la matrice :  Onyxis simple sans atteinte matricielle: Le traitement peut rester local sur l’ongle atteint; avec une préparation antifongique en vernis: l'amorolfine (Locéryl®) ou Ciclopirox (ciclopiroxalamine) (Mycoster® solution filmogène) une fois par semaine pour le premier, tous les jours pour le second pendant 3 à 6 mois. L’avulsion chimique peut être utile avec une association azolé (bifonazole) et urée (Amycor-Onychoset®, Onyset®). Un traitement concomitant des espaces interdigito-plantaires (ou palmaires) est nécessaire pour éviter toute réinfection.  Onyxis avec atteinte matricielle : Au traitement local précédemment cité, il est nécessaire d’y associer un traitement par voie générale. La terbinafine (Lamisil®) est la molécule de choix, à raison chez l’adulte, de 1 cp/j pendant 3 mois pour les onyxis de mains, à 6 mois pour les onyxis des pieds. Une surveillance hépatique et hématologique est nécessaire. En cas d’intolérance (urticaire, troubles digestifs et perte du goût) et de contre-indication (grossesse, allaitement), le fluconazole, du fait de sa bonne tolérance, peut être utilisé. Dans tous les cas une surveillance hépatique et hématologique s'impose.

52 Urine Urogénitaux : 1 _ Urinaire Liquide biologique
•Composé des déchets de l’organisme. •Filtration du sang par les reins •Expulsée par système urinaire • Stérile •Presque inodore

53 BILHARZIOSE UROGÉNITALE Schistosoma hæmatobium
La bilharziose est une maladie parasitaire qui sévit dans les régions tropicales et subtropicales , principalement en Afrique . Elle est provoquée par des vers parasites et peut causer une infection sévère et de lourd handicaps Elle constitue un enjeu de santé publique d’envergure mondiale , puisqu’il s’git de la 2ème endémie parasitaire après le paludisme

54 Diagnostic Conditions de prélèvement :
Miction complète matinale après effort pré mictionnel (montée, descente des escaliers, sautillement, flexion-extension du tronc, marche à pied, massage pelvien) pour décrocher les oeufs de la muqueuse et les avoir dans les urines → améliore la sensibilité de l’examen Urines des 24 h récoltées dans des flacons propres, on examine la totalité des urines. Examen macroscopique des urines : Aspect des urines→ Révéler la présence ou l’absence d’une hématurie macroscopique. Examen microscopique des urines :  Centrifugation à 2500 tr/mn pendant 5-10 mn  On garde le surnageant et on prélève le culot  Lecture au microscope au GX10 et GX40 Permet de visualiser les œufs de S. hæmatobium entre GR et PN Œuf ovale, possède un éperon terminal et mesure 120 à 160 microns sur 40 à 60 microns Diagnostic

55 œuf mort → Pas éclosion → Bilharziose chronique

56 Examens complémentaires: Biopsies :
Evaluer l’extension des lésions Bilharziose urinaire : Cystoscopie: nombreux granulomes bilharziens Radiographie simple (ASP): « vessie porcelaine ». Echographie, UIV  Bilan des lésions vésicales et évaluer le retentissement rénal: Apprécier degré des stases, rétrécissements et dilatations des uretères, hydronéphrose uni ou bilatérale et calcifications vésicales et urétérales Numération des œufs (Numération ovulaire):(par litre d’urine) 1_Technique de filtration des urines sur membrane : Prélever 10cc d’urines à l’aide d’une seringue Adapter un support filtre à la seringue Vider doucement le contenant de la seringue, pour procéder à la filtration des urines Récupérer le filtre, à l’aide d’une pince Placer ce filtre sur une lame porte-objet et ajouter quelques gouttes de Lugol Effectuer la numération des œufs au microscope →le nombre d’œufs / 10cc d’urines C’est un résultat qualitatif et quantitatif: 2_Apprécier la charge parasitaire Biopsies : Biopsies rectales et vésicales : Rectosigmoïdoscopie ou de la cystoscopie. Pratiquées : En cas d’examens d’urines négatifs Biopsies performantes Coloration Ziehl Neelsen modifiée selon Brygoo et al: Permet de MEE sur des coupes histologiques les oeufs Utile pour différencier les oeufs de S. hæmatobium de ceux de S. intercalatum sur biopsie rectale: OEufs de S.hæmatobium sont Ziehl Neelsen négatif, leur coque n’est pas colorée en rose  ils sont non acido-alcoolo-résistants. OEufs S. intercalatum qui sont Ziehl Neelsen positif, coque ovulaire est colorée en rose  Donc ils sont acido-alcoolo-résistants

57 TRICHOMONOSE Trichomonas vaginalis:
Flagellé urogénital Proche de Trichomonas intestinalis mais : Trichomonas intestinalis Trichomonas vaginalis

58 Etat frais Pour la recherche dans les urines :
On prend la totalité du 1er jet→ Centrifugation à 2000 tr/mn pendant 5 mn Sur le culot: Examen direct à l’état frais →observer le parasite et sa mobilité: •Ovoïde ou rond de 15 à 30 μ / 7 à 10 μ. •Mobile avec un déplacement sur place (en tourniquet) grâce à 4 flagelles antérieurs libres, et une membrane ondulante adhérant au 2/3 du corps, soulevée par un autre flagelle . Après coloration : •MGG ou Giemsa sur un frottis réalisé par étalement de culot urinaire •Cet examen permet de préciser la structure de Trichomonas vaginalis: Cytoplasme en bleu, le noyau, ainsi que les flagelles en rouge vif. Etat frais

59 Filarioses

60 Onchocercose Microsporidiose

61 CRYPTOCOCCOSE Candidose

62 Prélèvement vaginal (PV): Leucorrhées
2_ Génital : Prélèvement vaginal (PV): Leucorrhées Leucorrhées physiologiques: Desquamation vaginale Leucorrhées pathologiques: Modification d’écosystème vaginal Trichomonas vaginalis Candida.sp

63 TRICHOMONOSE: Trichomonas vaginalis
N’existe que sous forme végétative et meurt rapidement dans le milieu extérieur. Ovoïde ou rond de 15 à 30 μ / 7 à 10 μ 5 flagelles dont 4 sont libres antérieurs et un flagelle post accolé au 2/3 du corps dessinant une membrane ondulante Membrane ondulante plus courte que pour T.intestinalis ne dépassant pas les 2/3 du corps. Un noyau ovalaire et un axostyle qui ne dépasse pas le corps (≠ T.intestinalis). Mobile avec un déplacement sur place (en tourniquet) Parasite strictement humain, cosmopolite, fréquent Flagellé uro-génital→ protozoaire des voies génito-urinaires. Responsable de la trichomonose (trichomonase) uro-génitale parasitose uro-génitale bénigne => IST (Infection Sexuellement Transmissible), Ne peut passer d’un sujet à un autre que dans un milieu humide Peut survivre 1 à 2 h sur une surface humide et jusqu'à 24 heures dans les urines ou le sperme => Transmission : Vénérienne++++ Linge de toilette humide, sièges et eaux des WC ou du bains Souvent associé à Candida et autres agents de IST. Ménopause et la période suivant les règles favorisent la trichomonose: (PH vaginal alcalin )

64 Clinique: Trichomonose urogénitale (IST)
Chez la femme : Vulvo-vaginite aigue+++ ou chronique est la forme la plus fréquente avec : Leucorrhées abondantes ++, spumeuses, aérées, jaune verdâtre souvent malodorantes. Prurit vulvaire, brûlures, dyspareunie ,dysurie, pollakiurie… Peut être asymptomatique. À l’examen : Vagin rouge et œdématié. Muqueuse vaginale est rouge écarlate (rouge très vif)avec un piqueté hémorragique plus foncé. Introduction spéculum très douloureuse Peut atteindre les annexes. Leucorrhées , muqueuse vaginale est rouge avec un piqueté hémorragique

65 Chez l’homme: Absence de signes cliniques→ Dissémination de la maladie (souvent porteur asymptomatique) Diagnostic : Orienté par clinique et interrogatoire Confirmé par: MEE du parasite dans les secrétions vaginales (femme) ou urétrales (homme) Conditions de prélèvement : Il doit être fait: Avant toute thérapeutique locale ou générale et avant toute toilette Pas de rapport sexuel 24-48h avant Le prélèvement doit être fait le matin avant la 1ere miction Et doit être transporté rapidement au laboratoire (fragilité) Souvent seulement une goutte de sérosité matinale au niveau du méat urétral Accompagnée rarement de brûlures du méat et brûlures à la miction

66 Prélèvement Chez la femme: PV Chez l’homme:
Prélèvement de la glaire cervicale et des secrétions vaginales, se fait par écouvillonnage (écouvillon stérile + sérum physio), sous spéculum à différents niveaux, paroi vaginale, cul-de-sac vaginaux postérieur et du col. Chez l’homme: Première sérosité (goutte) matinale au niveau du méat avant toute miction matinale et les urines du 1er jet Prélèvement du pus en cas d’urétrite et de prostatite (après massage), par écouvillonnage ou à la pipette. Le massage de la prostate augmente la sensibilité du prélèvement En dehors du labo, utiliser un écouvillon humide

67 Diagnostic Après coloration : Culture:
MGG ou Giemsa sur un frottis réalisé par étalement des secrétions vaginales →Ne donne pas de bons résultats (car faible fixation) Meilleur fixateur est l’acide osmique mais il est très toxique , d’où la nécessité de porter des lunettes → Non utilisé On associe à la suspension du sérum : pour qu’il adhère à la lame (sérum d’un prélèvement sanguin → pour alourdir la suspension Cet examen permet de préciser la structure de Trichomonas vaginalis, le cytoplasme se colore en bleu, le noyau ainsi que les flagelles se colorent en rouge Examen parasitologique direct: Repérer parasites mobiles (Facilement reconnaissable par sa mobilité), réfringents de forme ovalaire ou arrondie. Culture: Culture n’est pas faite de façon systématique, elle ne se fait qu’en cas de résultats négatifs en présence de signes cliniques et pour l’entretien de la souche A partir de la suspension, on inonde le tube de ½ de culture à l’aide d’une pipette Pasteur, soit on dépose l’écouvillon, on ferme le tube, incubation a 37°C, le résultat demande un délai de 24 a 48 heures. Plusieurs milieux : •Milieu Roiron (commerce) •Milieu diphasique de Dobell et Laidlaw •Milieu monophasique : LMS, Diamond… Diagnostic Recherche du parasite dans les sécrétions ++ : Examen direct: Etat frais le plus rapide possible (eau physiologique) Frottis colorés (MGG, Giemsa). Culture : récupère les faux négatifs de l’examen direct (24-48h). T.vaginalis, Peut être rencontré dans les urines: recherche dans le culot de centrifugation. Peut être rencontré au niveau de la bouche, des amygdales, du rectum, en fonction des pratiques sexuelles. Rechercher autres agents de IST (++ Dépistage). Prélèvement doit être transporté rapidement au laboratoire (fragilité)

68 Candidoses génitales Clinique: Ex gynécologique:
Chez la femme : Candidoses vulvo-vaginales (CVV): Une des plus fréquentes infections gynécologiques de la femme en période de l’activité génitale Est la conséquence: D’un dysfonctionnement hormonal (rôle prépondérant de progestérone et pas des œstrogènes) ou immunitaire (déficit de l’immunité a médiation cellulaire). CVV→ Hormonodépendantes: surviennent dans la 2eme partie de cycle menstruel et pendant la grossesse (3eme trimestre) Après la ménopause, la prévalence des CVV décroit. Prise d’antibiotiques à large spectre et le diabète mal contrôlé sont des facteurs favorisants Candida albicans est le plus souvent incriminée (80%) suivie de Candida glabrata (20%) Clinique: Leucorrhées d’abondance variable, classiquement blanchâtres, grumeleuses « en lait caillé». Prurit, brûlures vulvaires. Dysurie et dyspareunie sont souvent signalées Ex gynécologique: Érythème et un œdème de la vulve Parfois fissures ou des excoriations Diffusion de l’érythème à l’aine et aux plis inter fessier est en faveur de l’étiologie candidosique. Candidose vaginale récidivante peut être la première manifestation clinique de l’infection à VIH chez une femme séropositive.

69 Diagnostic Chez l’homme, candidose génitale se manifeste par:
 Une balanite: Début dans le sillon balanoprépucial par un érythème qui intéresse le gland et le prépuce. Petites vésicules blanc-jaunâtre présentes à sa surface ainsi des plaques souvent blanchâtres, sur une muqueuse érythémateuse Prurit, inflammation, douleurs de la verge Éruption peut s’étendre au pénis, au scrotum et à l’aine chez l’obèse. Formes sévères doivent faire rechercher un diabète. Candidose génitale chez l’homme → Rechercher une partenaire porteuse de candidose génitale (une vaginite à Candida) Diagnostic Orienté par interrogatoire et clinique Confirmé par MEE de levure dans le PV Deux écouvillons stériles humidifiés : 1 pour l’ED, l'autre pour la culture

70 Culture Démarche diagnostic d’une levure PV (produit pathologique) ↓
Examen direct La présence + abondance des levures bourgeonnantes et filaments , mycéliens, pseudomycélums généralement une signification pathologique levures 2 à 4 μ avec ou sans FM, PM Isolement sur Sabouraud + ATB 24 à 48h Noter l’abondance des colonies (blanches crémeuses) Candida Colonies blanches à crèmes luisantes ou mates lisses ou plissées Culture Candida Blastospores ovoïdes à bourgeonnement unipolaire de 2 à 10 Um de long avec mycélium et pseudomycélium ( sauf C. Glabarta ) Vérifier la présence de levure par l’examen direct Test de filamentation 3h-4h ( 37°C) (+) Repiquage sur PCB ou Rice Cream 24 à 72h( 27°C) (+) C.albicans Pseudo filaments + Chlamydospores Terminales C.albicans Absence de pseudofilaments (C.glabrata) Pseudomycélium Blastospores Réduction du chlorure triphényl tétrazolium (C.T.T ) Fermentation des sucres Assimilation des sucres Résistance à l’actidione C. tropicalis sensible Recherche de la réductase C.albicans : Blanc crème C.tropicalis : Rouge foncé à violet

71 Le bon prélèvement garantie une résultat fiable
Conclusion : Le bon prélèvement garantie une résultat fiable


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