ECOLINE, première approche pour la mise en place de Trames boisées Le cas de la Réserve de Biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais (RBFG) Cassandre.

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1 ECOLINE, première approche pour la mise en place de Trames boisées Le cas de la Réserve de Biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais (RBFG) Cassandre Brun (Université Paris – Sorbonne, RBFG); Vincent Godard (Université Paris 8 – CNRS – UMR7533/Ladyss) Présentation de la RBFG (programme M&B); programme de l’UNESCO visant à établir une base scientifique afin d’améliorer les relations Hommes-Nature au niveau mondiale (1974); RBFG reconnue en 1998 cherche a montrer que le développement économique et le maintien de l’équilibre des ressources naturelles sont compatibles 2) du programme du Muséum National d’Histoire Naturelle et son département de Conservation des Espèces, Restauration et Suivi des Populations (CERSP) à fait une étude des connectivités des milieux ouverts en milieux urbains en Seine-Saint-Denis. Il a chercher à valider sa méthode de travail à un milieu périurbain : collaboration avec la RBFG. 3) des trames vertes et bleues ; un outil d’aménagement du territoire ayant pour principal but le maintien de la connectivité entre les habitats naturels pour la sauvegarde des flux d’espèces favorisant la biodiversité. 4) de votre mission : J’ai effectué un stage au sein de la RBFG afin d’évaluer la fragmentation et l’isolement des habitats boisés sur son territoire, afin de déterminer la connectivité potentielle des habitats boisés d’un point de vue structurel.

2 L’Ile-de-France et la Réserve de Biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais.
Présentation du territoire d’étude. Au sud de l’IDF. La RBFG est à 60km de Paris à cheval sur les départements de Seine et Marne et Essonne ; ha, la RBFG représente 12.5% de la superficie de l’IDF. À l’ouest de la RBFG, il y a le PNR du Gâtinais et pays de Fontainebleau. Quelle est la superficie moyenne d’un PNR ? ha en métropole, mais en ÎdF ils sont plus petits , les 3 tournent autour de ha

3 L’Ile-de-France et la Réserve de Biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, CLC 2006
Etalement urbain le long de la Seine. Un territoire péri-urbain. A cette échelle, on peut estimer que l’espace boisé et rural sont majoritaires. IDF est composée (CLC06) 21 % espace urbain, 54,4% territoire agricole, 23.6% territoire boisé ou semi-naturel et 1% milieu aquatique Je ne sais pas si cela apporte qlq chose mais, en contrepoint avec les PNR (quid des RdesB ?) : La surface totale des PNR (quid des RdesB ?) est constituée à 37 % de forêts (26 % en France métropolitaine), à 40 % de surfaces agricoles (la moitié de cette surface étant constituée de pâturages) et à 1,9 % de zones construites. On note cependant des variations importantes suivant les régions2 in

4 Pour une première approche nous avons choisit de travailler avec CLC06 à l’échelle de la RBFG.
Composition territoires artificialisés 10.2% ; Territoires agricoles 48.5% ; Territoires milieux forestiers et semi-naturels 40.2 % ; milieux aquatiques 1.1 % Une urbanisation et un étalement urbain croissant

5 Si nous avons utilisé CLC pour la RBFG, à l’échelle des communes nous avons choisit le Mos et Ecomos qui sont plus précis, notamment en ce qui concerne les habitats boisés qui permet un détail des formations végétales. Nous avons étudié deux secteurs principaux afin de déterminer dans quelles mesures Ecoline peut être un outil pour la mis en place d’une Trame boisée d’un point de vu structurel

6 Ainsi à partir de l’étude l’isolement présenté par la carte suivante nous avons pu déterminer qu’une distance de 500 m permettait d’agréger la majorité des habitats boisés entre eux. C’est sur cet espace issu d’une dilatation puis d’une érosion que l’on va tester les continuités écologiques. Nous allons voir plus en détails deux territoires. Il reste quelques archipels ou îlots en bleu qui sont des isolats plus lointain (théorie de Wilson et McArthur mais ne pas évoquer si vous ne connaissez pas

7 Etude de la connectivité des habitats boisés, Ecomos 2000, Dilatation/Erosion
Méthodes de la morphologie mathématique (Dilatation/érosion) connectivités potentielles fortes sur la majorité du territoire. Etude sur deux territoires Données : IAU-IDF : Ecomos 2000, IGN BD TOPO 2008 Cassandre Brun, RBFG 2012

8 Etude de cas 1- Connectivités potentielles sur le territoire de quatre communes entre espace rural et espace boisé Etude de quatre communes (Boissy-aux-Cailles/ Buthiers/ Nanteaux-sur-Essonnes/Tousson) description de la carte. Les espaces en blanc représentent les milieux ruraux et urbains

9 Etude de cas 1 – La connectivité potentielle et les éléments singulier ruraux
Ajout d’Ecoline afin de voir les connexions entre les habitats boisés et la mise en perspective avec les connectivités potentielles. Tout cela d’un point de vu structurel, ajout des données biologiques et indice de perméabilité nécessaire. Nous avons prit le partie de dire que les éléments singuliers ruraux seraient dans tous les cas plus facilement utilisable que les espaces agricoles ou urbains. Ainsi, nous n’avons pas fait de différence entre les types d’éléments singuliers. ON peut voir que la majorité des éléments singuliers ruraux relies les habitats boisés entre eux. Un fort intérêt pour les éléments linéaires dans ce cas là

10 Etude de cas 2 – Connectivité potentielle en milieu rural
La méthode de la morphologie mathématique n’est pas d’une grande aide en revanche dans le second cas. Un réel isolement des habitats boisés. Le choix : abandonner ces espaces où voir leur intérêt comme « pas japonais »

11 Etude de cas 2 – Connectivité potentielle et éléments singulier ruraux
Les éléments linéaires peuvent servir à l’étude de trames boisées potentielles. Nous avons donc choisit une autre approche pour évaluer l’intérêt des éléments singuliers ruraux dans les espaces à dominance rurales. Question, que proposer aux gestionnaires à partir d’Ecoline ? S’appuyer sur Ecoline pour connecter les taches ?

12 Etude de cas 2 – Les éléments singuliers ruraux, un outil pour le calcul de la connectivité ?
Peut servir à calculer des chemins de moindre coût ou des indices de connectivités avec des distanciers, des SIG Raster ou des Fragstat...

13 Etude de cas 3 – Le massif forestier de Fontainebleau
Les éléments singuliers ruraux sont donc un atout dans la mise en place de trames boisées. Cette base de données est complémentaire des BD Mos et Ecomos. L’intérêt de la base de données Ecoline est réelle dans un contexte agricole. Mais dans au sein d’un espace boisé celle-ci est d’une utilité moindre.

14 Merci pour votre attention
Remerciements : IAU-IDF et en particulier madame M. Milles pour les données Ecolines