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Publié parAurore Besson Modifié depuis plus de 10 années
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Fractures de l’extrémité proximale du tibia
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Les fractures de l’extrémité proximale du tibia sont parfois complexes et associées à des fractures plus distales ou à des lésions ligamentaires, voire des luxations
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étiologie Accidents de la circulation Chute d’un lieu élévé (travail)
- Compression verticale + composante de valgus ou de varus Sport (torsion) - Association de lésions ligamentaires
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Classification en fonction du mécanisme
Compression axiale Fractures bitubérositaires Fr. spinotubérositaires latérales et médiales Compression latérale ou médiale Fracture-séparation latérale ou médiale Fracture tassement Fractures mixtes
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Fractures spino-tubérositaires
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Fractures unitubérositaires
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Classification de Schatzker (Clinical Orthopaedics 1979)
Type 1 Type 2 Type 3 Type 4 Type 5 Type 6
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Fréquence des types de fractures (classification de Schatzker)
II III IV V VI Brunschweiler Amiens 2006 101 21 23 15 12 19 11 8è j traumato Salpêtrière 2002 29,5 13,5 10 Gaston JBJSB 2005 63 14 36 17 5 8 Schatzker 1979 79 6 25 3 20 Brunschweiler
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Ruptures ligamentaires + fractures unitubérositaires
Il faut faire les manœuvres cliniques classiques, même si elles sont délicates. Diagnostic souvent négligé Utilité de l’IRM pour voir les lésions ligamentaires et méniscales fréquentes
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Fréquence des lésions ligamentaires associées aux fractures
Brunschweiler
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Traitement Traitement orthopédique Traitement chirurgical
- ostéosynthèse : vis, plaques - une voie ou 2 voies - arthroscopie complémentaire - arthroscopie et vissage percutané
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Traitement orthopédique
Gouttière plâtrée ou cruro-pédieux 45 J risque de raideur risque de cal vicieux Traction-mobilisation diminue le risque de raideur Réservé aux fractures peu ou pas déplacées et aux sujets très âgés ou inopérables
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Ostéosynthèse des fractures-séparation
Ostéosynthèse du fragment avec des vis ou une plaque vissée Mobilisation douce et précoce pour récupérer la flexion Vissage percutané possible avec un contrôle arthroscopique
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Fractures séparation + enfoncement
Le traitement est chirurgical Relever le plateau (fragments de spongieux avec le cartilage) Étayer par une greffe osseuse en dessous (± des broches) Faire une ostéosynthèse du fragment séparé avec des vis ou une plaque Intérêt d’une chirurgie mini-invasive avec un contrôle arthroscopique Mobilisation douce et précoce pour récupérer la flexion
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Fractures séparation+enfoncements
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Relèvement des fragments ostéo-cartilagineux greffe, ostéosynthèse de soutien et de rapprochement
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Relèvement des fragments ostéo-cartilagineux greffe,ostéosynthèse de soutien et de rapprochement
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Résultat excellent maintenu 11 ans plus tard
(Apparition de lésions arthrosiques)
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Fracture-enfoncement du plateau latéral
Relèvement réalisé sous contôle arthroscopique de la surface articulaire. Greffe sous chondrale et vissage
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Fractures complexes Dans ce cas ancien, 1 seule voie d’abord antérieure facilitée par la fracture associée de la tubérosité tibiale Ostéosynthèse par 1 ou par 2 plaques Mobilisation précoce
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Plaque AO Plaques de Bousquet
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Abord mini-invasif et ostéosynthèse légère
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Apport de l’arthroscopie
Ostéosynthèse sous contrôle arthroscopique des fractures séparation-enfoncement des plateaux tibiaux X. Kassar, P. Beaufils, JL Blin, P Hardy RCO 1999 Arthroscopic management of tibial plateau fractures - comparison with open reduction method Odhera T, Arch Orthop Trauma Surg, 2003. Arthroscopic Management of Tibial Plateau Fractures James H. Lubowitz, Arthroscopy 2004 Indications : fractures Shatzker I, II, III, IV
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Fractures comminutives fermées : reconstruction par des vis
Fractures ouvertes : utiliser des fixateurs externes avec des broches dans les fragments proximaux
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Fractures ouvertes : utiliser des fixateurs externes avec des broches dans les fragments proximaux
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Complications post-op possibles
- Thromboses veineuses : 10 % - Infections - Algodystrophies Séquelles Raideur articulaire (mob précoce ++) Arthrose 1 2 3 SG
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Conclusion Elles ont la gravité de toutes les fractures articulaires
Réduction chirurgicale la plus anatomique possible Intérêt de la chirurgie mini-invasive sous contrôle arthroscopique mobilisation précoce pour éviter la raideur Risque d’arthrose et de prothèse ultérieurement
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Quel est votre diagnostic ?
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Le scanner permet de voir des lésions invisibles à la radio simple
Fracture séparation externe complexe détachant plusieurs pavés articulaires jusqu’au plateau interne
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Fractures avec ruptures ligamentaires
Il faut réparer les fractures et les ligaments
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Fractures avec ruptures ligamentaires
Il faut réparer les fractures et les ligaments Ici, arrachement de l’insertion tibiale du LCA
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Fractures de l’extrémité Supérieure du tibia chez l’enfant
(voir chapitre spécial fractures de l’enfant) Concernant ces fractures, il y a deux particularités pédiatriques à signaler:la première concerne le type suivant de fracture: Photo F. Chotel
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Fracture isolée du tibia peu déplacée, fermée
Photo F. Chotel
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Encoche corticale interne Hypertrophie corticale externe
Photo F. Chotel
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Déviation secondaire En 10 mois Genu valgum important asymétrique
Photo F. Chotel
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Evolution spontanée Recul 5 ans Allongement du tibia Photo F. Chotel
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Théorie de Weber : Incarcération périostée
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Genu valgum post traumatique
Connaître ce risque évolutif Informer les parents Réduction non anatomique levée chirurgicale de l’interposition Guérison spontanée le plus souvent Très rarement (< 20° valgus tibial ou gène ++) ostéotomie tibia et péroné diaphysaire, non fixée (syndrome de loge ++) épiphysiodèse asymétrique en fin de croissance si déformation résiduelle
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Fractures décollements épiphysaires de l’extrémité supérieure du tibia
Fractures rares : 0,8 % des fractures décol-ep Salter I : 25% et Salter II : 45 % Risque d’être méconnues ES du Tibia = 55 % de la croissance tibiale
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6 ans Type I : Trauma en hyperextension Photo F. Chotel
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Type II : Trauma en valgus forcé
Photo F. Chotel
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Manœuvres de réduction
Photo F. Chotel
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Type III : Trauma en valgus forcé
Photo F. Chotel
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A ans Photo F. Chotel
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Clichés dynamiques pré-opératoires en valgus forcé
Rupture LLI Salter III spino-tubérositaire interne Photo F. Chotel
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Ostéosynthèse respectant la physe
Photo F. Chotel
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Complications possibles
Précoces Syndrome de loge Complic vasculaires : 10 % Complic nerveuses : % Tardives Instabilité et lésion dégénératives : 20 % troubles de croissance : 10 %
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Troubles vasculaires : CAT
Bilan vasculaire pré-op précis = médico-légal Réduction urgente - Simple abolition de pouls après réduction => ostéosynthèse et surveillance (réapparition du pouls dans les 24 à 48 heures) - Pied ischémique avant réduction. Non revascularisation après réduction => Artériographie : Ostéosynthèse puis Réparation vasculaire par voie postérieure.
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Troubles nerveux : CAT Neurapraxie d’étirement
Manœuvres de réduction douces (surtout en traction varus ) Pas d’implication chirurgicale immédiate Exploration chir ± réparation si EMG entre 3 et 6 mois avec vitesse de conduction faible ou activité de dénervation des muscles distaux)
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Conséquence de l’épiphysiodèse
Epiphysiodèse totale ou partielle centrale Inégalité tibiale sans désaxation Puis Varus par croissance du péroné Epiphysiodèse Périphérique Le plus souvent interne => Désaxation en varus Exceptionnellement en recurvatum En flexum ou valgus si épiphysiodèse péroné isolée (Voir diaporama spécialement consacré aux épiphysiodèses)
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Fin
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