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Question1 – Des cartes pour comprendre le monde

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Présentation au sujet: "Question1 – Des cartes pour comprendre le monde"— Transcription de la présentation:

1 Question1 – Des cartes pour comprendre le monde
Thème 1 (introductif): Clés de lecture d’un monde complexe Programme: Mondialisation et dynamiques géographiques des territoires Philippe NOUVEL lycée Cassin, Bayonne

2 Le programme du B.O. ,

3 … et les fiches Eduscol…
5 – 6 heures de cours pour approcher la complexité du monde et ses dynamiques. Un support privilégié: les représentations cartographiques. À travers 4 grilles de lecture (sans ordre obligatoire) Géopolitique, géoéconomique, géoculturelle, géoenvironnementale => quel sens pour nos élèves ? Rythme « ternaire » d’analyse Critique Comparative (autres cartes, autres échelles) non exhaustive: 2 (parfois 3) cartes pour chaque grille de lecture

4 5 heures de cours pour permettre
Les fiches Eduscol 5 heures de cours pour permettre 1) une introduction pour préparer la question 2: « des cartes pour comprendre la Russie » le thème 2 « Les dynamiques de la mondialisation » le thème 3 « Dynamiques géographiques de grandes aires continentales » 2) la (re)mobilisation de Certaines notions fondamentales de géographie déjà appréhendées par les élèves Etat, territoire, centre, frontière, périphérie, métropole, Nord (triade ?) / Nords… , Sud /Suds Certains éléments du langage cartographique … sans pour autant transformer nos élèves en ingénieurs cartographes

5 Introduire et surprendre (1)
Christian GRATALOUP, La Documentation photographique ,« Représenter le monde », n°8084, 2011. PAGE 61

6 Introduire et surprendre (1)
La paternité de cette carte est attribuée à un Australien, Stuart McArthur, lassé de toujours voir sa patrie « en bas et à droite », en 1979 largement diffusée au cours des années 1980. double coup de force : orienter le planisphère au Sud le centrer sur le méridien 1600 Est. autres éléments = classiques la projection choisie = Mercator. déjà utilisée par le missionnaire jésuite Matteo Ricci (1602) témoigne d'un changement de perception au moment de la prise de conscience de la mondialisation, de l'accélération de l'ouverture des frontières et du début de la déréglementation financière. C'est aussi le moment où les échanges de marchandises à travers le Pacifique rattrapent le volume de ceux qui traversent l'Atlantique.  permet de questionner les notions de centre  et de centralité Cf. planisphères classiques, avec vision « européo centrée » et la pseudo argumentation, développée dans les manuels scolaires du XIXe, voire du XXe siècle , que l'Europe ou plus précisément le pays du manuel était le plus développé parce qu'au centre des terres émergées. La situation s’explique plutôt par la primauté de l'Europe, dominatrice du monde vers 1900, (« Au XVIe siècle, le planisphère européo centré avait été un programme ; au XIXe siècle, il était devenu une réalité »)

7 Introduire et surprendre (2)
Cartogramme des Etats du monde selon leur population en 2005 Christian GRATALOUP, La Documentation photographique ,« Représenter le monde », n°8084, 2011. PAGE 55

8 Introduire et surprendre (2)
Cartogramme des Etats du monde selon leur population en 2005 Une projection peu conventionnelle comme celle de Fuller. Sur la figure, réalisée par le laboratoire Choros de Lausanne, l'Amérique est à droite et l'Ancien Monde à gauche ; La toponymie est ici indispensable pour se repérer. Pourtant, cette carte n'est ni plus ni moins fausse que celles qui nous sont beaucoup plus familières ; elle exprime une autre réalité géographique. Cependant, l'étendue bleue est un leurre puisqu'il ne s'agit pas de la mer qu'on ne peut mesurer en population Christian GRATALOUP, La Documentation photographique ,« Représenter le monde », n°8084, 2011.

9 Peut on dégager une démarche transversale ?
Une thématique commune aux 4 grilles de lecture ? Peut être possible, mais pas adoptée ici

10 grille de lecture géoculturelle:
Ex: les grandes aires linguistiques, religieuses, l’accès à internet, les grands événements sportifs mondiaux, dialectique uniformisation - diversification des cultures à l’échelle du monde .

11 1er exemple d’activité: le monde de Bond
Serge Bourgeat, Catherine Bras , les cafés géographiques, « Le monde de Bond. Mobilité et pratique des lieux chez James Bond », avril Lien possible : Thème 2 > la mondialisation en fonctionnement -> un produit mondialisé (étude de cas) . Attention cependant à ne pas vouloir tout traiter dans ce thème introductif Axes d’analyse possible « l’influence mondiale des films est patente puisque, à chaque sortie, Bond est regardé par plus de cent millions de personnes. Eon productions, société liée à United Artist, peut ainsi affirmer sans crainte que 10 % de l’humanité connaît Bond. Du point de vue de l’économie du cinéma, Bond est ainsi au centre d’un système de production tout à fait efficace. Quantum of Solace fut projeté en 2008 dans salles et connut le succès dans 60 pays aussi variés que Bahreïn, Trinité et Tobago, la Malaisie et le Nigeria. Et si Skyfall, le millésime 2012 de Bond, se déroule en partie en Inde, c’est pour tenter de rallier un pays quelque peu rétif au phénomène. » la représentation  d’un territoire à travers un film: (espace perçu) : « vision standardisée voire archétypale d’un certain nombre de pays ».

12 2ème exemple d’activité: religions et cartes
Source : Manuel Magnard TL ES, L, S 2008

13 Les Musulmans (en 2006), Cartothèque Sciences Po

14 Cartothèque Sciences Po

15 Voir la carte : B. Dumortier Atlas des religions, Autrement ,2002

16 2ème exemple d’activité: religions et cartes
D’après l’article de Virginie Raisson, « cartographie et religions : des liaisons dangereuses », FIG Saint Dié, 2002 « Religion et géographie »   si utilisation de la carte d’Huntington Que voient les élèves ? Les aires culturelles sont présentées en fait comme des "plaques", -> déduire que c'est à leurs lisières que se génèrent les conflits , comme si ces derniers étaient des séismes ou des phénomènes volcaniques  Quelles critiques ? 2.1) développement des vecteurs de communication, d’information (chaînes satellites, le tourisme, internet, les normes internationales, les produits importés et autres outils de la mondialisation,) les contacts culturels et donc religieux se déroulent beaucoup moins le long de lignes

17 2ème exemple d’activités: religions et cartes (suite)
D’après l’article de Virginie Raisson, « cartographie et religions : des liaisons dangereuses », FIG Saint Dié, 2002 « Religion et géographie »   2) Si utilisation d’une carte sur la religion ou plusieurs religions Axe de réflexion : peut on cartographier les religions ? amalgame des données statistiques et des données spirituelles. Ces cartes devraient donc comporter des données complémentaires quant à l’intensité et à l’évolution de la pratique religieuse, c’est à dire des données difficilement quantifiables, rarement disponibles. Ex: une « carte de l’Islam » est elle une carte des pays où l’Islam est présent ? Où il est majoritaire ? Majoritaire c’est à dire où une majorité d’habitants… sont nés de parents musulmans ? …se disent culturellement Musulmans ? …sont croyants ? …sont croyants et pratiquants ?

18 Fixe dans un même ensemble des régions de densité démographique très variables et des populations qui ne vivent ni sous les mêmes latitudes, ni dans les mêmes cultures ex : Islam, que l’on trouve présent à la fois dans des zones très densément peuplées comme l’île de Java en Indonésie et dans de vastes zones désertiques comme les déserts du Sahara ou d’Asie centrale ex : comparaison Inde-Pakistan Ultra-majoritaire au Pakistan, l’Islam est encore largement minoritaire en Inde. Sur une carte établie sur la base de valeur relative (ex: pourcentage) les deux pays seraient donc classés dans deux catégories distinctes alors que dans les faits, et en valeur absolue, ils comptent approximativement le même nombre de Musulmans (120 millions). Permet de remobiliser des notions transversales, (valeurs absolue et relative) vues depuis la classe de seconde, par exemple en AP Ne prend pas en compte les évolutions dans le temps (Cf. définition d’aire de civilisation) : Islam et christianisme : religions prosélytes , hindouisme et bouddhisme géographiquement stables, ne prend pas en compte les superpositions de religions ex : l’aire islamique est la seule qui, dans sa plus grande partie, se superpose géographiquement aux autres grandes aires religieuses : chrétienne en Europe, en Afrique et en Asie de l’est ; hindoue en Asie du sud ; bouddhiste ou confucéenne en Chine Conclusion : les religions ne sont pas des données géographiques au même titre que le sont les rivières, les frontières ou les reliefs, ni même des objets physiques positionnés dans l’espace.

19 grille de lecture géopolitique :
Ex: les organisations internationales, les puissances nucléaires, les conflits régionaux Les Etats restent à la base de l’organisation du monde d’aujourd’hui. Relations entre Etats, zones d’influence, interférences avec d’autres organisations ou associations d’Etats

20 CARTE : Nouveaux Etats, nouvelles frontières : un monde en mouvement depuis 1990
M. Foucher, ,« Les nouveaux (dés)équilibres mondiaux », La Documentation photographique, n°8072, Page 34 CARTE : du G6 au G20 M. Foucher, La Bataille des cartes, François Bourin, 2011 Page 30 Le ministère des Affaires étrangères et européennes, via le Centre de crise, entretient un partenariat étroit avec les Organisations Non Gouvernementales (ONG) françaises, appelées également Organisations de Solidarité Internationale (OSI). Ce partenariat peut prendre différentes formes, que ce soit un appui à l’action des ONG sur le théâtre d’opérations, ou le versement de subventions qui permettent aux acteurs humanitaires de mettre en œuvre des réponses urgentes en cas de crise. Des rencontres sont également organisées régulièrement, afin de développer la réflexion sur les questions humanitaires. 22 ONG partenaires ont été financées en 2010, afin de mettre en œuvre 47 projets à travers le monde. Elles protègent les plus faibles et leurs apportent une assistance de plus en plus significative, en matière de santé, de nutrition, d’abris d’urgence, d’accès à l’eau et d’assainissement.

21 Possibilité d’activités des élèves sur ces 3 cartes,
Objectif : développer l’AUTONOMIE Carte 1 : Nouveaux Etats, nouvelles frontières depuis 1990 : M. Foucher, La Documentation photographique ,« Les nouveaux (dés)équilibres mondiaux », n°8072, 2009. Nombre d’États ? Où la création de nouveaux États a –t-elle été particulièrement nombreuse ? Formulation d’hypothèses explicatives par les élèves en utilisant leurs connaissances et réflexions personnelles Permet la remobilisation du programme histoire de 1ère : la guerre au XXe, la fin des totalitarismes Amorce la réflexion sur le cas de l’Afrique développé dans le thème 3 Notions possibles : Etat, frontière, fragmentation, territoire, ZEE 2) Carte 2: du G6 au G20 : M. Foucher, La Bataille des cartes, François Bourin, 2011 Etats membres du G8? Comment les caractériser ? Etats membres du G20 ? Comment les caractériser ? Caractéristiques des lieux de réunion ? Notions possibles : association, centre, métropole, état émergent, Triade , Brics Permet de réfléchir à l’origine et l’utilisation de ces dernières 3) Carte 3: Présence des ONG françaises dans le monde + texte associé Permet de s’interroger : sur le type de cartographie (en surface plutôt qu’en ponctuel = choroplèthe ) la source de la carte, = liens entre Etat et ONG Notions possibles : ONG

22 grille de lecture géoéconomique:
Ex: l’IDH, l’IPH, le PIB par habitant, les échanges mondiaux de marchandises ; organisation et d’importance des échanges, de contrôle de ces flux, d’ouverture des territoires et en termes d’inégalités de développement et d’accès aux marchés mondiaux.

23 1er exemple d’activité Comparaison tableau statistique – représentations graphiques le trafic de containers en 2009 Christian GRATALOUP, « Représenter le monde », La Documentation photographique, n°8084, 2011. PAGE 63

24 Voir les trois cartes du trafic mondial de conteneurs :
Comparaison tableau statistique – représentations graphiques le trafic de containers en 2009 Voir les trois cartes du trafic mondial de conteneurs : Projection de Berlin Projection polaire Projection Atlantis Source : idem PAGE 63

25 Comparaison tableau statistique – représentations graphiques
Pistes d’analyse des phénomènes identiques, des représentations cartographiques différentes « 1) une projection de Bertin, qui semble la plus classique, mais est en fait une combinaison de conique et de cylindrique qui devrait donner une impression de rotondité ; le trafic de containers Pb1: La couleur bleue semble évidente : il s'agit de l'océan. Ici l'étendue marine est trop restreinte Pb2 : : faire passer les routes maritimes dans les terres. En particulier les échanges entre Asie de l'Est et Amérique du Nord donnent l'impression de passer "au-dessus" de l'Europe, ce qui amène des lecteurs naïfs à des contresens. => La représentation la plus réaliste serait de faire sortir et rentrer les routes transpacifiques par la gauche et la droite de la figure ; 2) une projection polaire (donc azimutale), devenue très courante également; Pb1: La couleur bleue semble évidente: il s'agit de l'océan. Ici l'étendue marine est trop étendue Pb2: fait passer les routes dans du vide sans le montrer. La difficulté à parler d'est et d'ouest dans une telle carte peut aussi entraîner des difficultés 3) une projection de type Atlantis qui montre les deux pôles, certainement la moins familière.  Pb1. il devrait y avoir des discontinuités entre les terres de l'hémisphère austral. Par exemple, entre l'Amérique latine et l'Afrique, l'étendue bleue n'a pas de valeur, elle est beaucoup trop grande. C'est inévitable, puisqu'il s'agit de représenter des liens qui, additionnés, font le tour de la terre. Or, un planisphère ne peut pas vraiment montrer la continuité de la surface terrestre ... Pb2: les distances s'étirent considérablement au sud de l'équateur. Par exemple, le trajet de l'Asie orientale vers l'Amérique latine est trois fois plus long sur la carte que vers l'Amérique du Nord, alors que l'écart est bien moindre dans la réalité Conclusion: chaque carte présente des avantages, aucune n'est vraiment satisfaisante » VOIR TEXTE INTEGRAL IN : Christian GRATALOUP, La Documentation photographique ,« Représenter le monde », n°8084, PAGE 62

26 2ème exemple d’activité: utilisation de Géoclip pour favoriser l’autonomie
Géoclip est un Système d’information géographique (SIG) en ligne, accessible en ligne et mettant à disposition gratuitement, à diverses échelles territoriales, des données variées et actualisées. L’interface est aisée à manipuler et donc utilisable largement avec des élèves de l’enseignement secondaire pour créer des cartes statistiques avec un ou deux phénomènes. On pourra consulter avec profit le blog de Daniel Letouzey Un des modules de Géoclip, Géomonde, permet de travailler à l’échelle mondiale sur des données de la population, de l’économie et du développement. plusieurs options peuvent être proposées aux élèves en fonction de l’activité proposée (en cours/ hors cours) : faire réfléchir autour d’un critère simple (IDH) sur la discrétisation (créer des seuils statistiques, moyenne, médiane, etc..) en proposant aux élèves, par exemple, de se mettre en situation de décideur, ce qui peut donner le questionnement suivant: Quelle discrétisation adopteriez vous si, cartographe au service de la République Populaire de Chine, vous souhaitez montrer que cet Etat est développé ? Quelle discrétisation adopteriez vous si, cartographe au service de la République Populaire de Chine, vous souhaitez montrer que cet Etat a besoin d’aide au développement faire réfléchir à d’autres indices : indice de Gini (indicateur synthétique d'inégalités) , indice d’inégalité des genres, Happy planet index (« indice de la planète heureuse »)

27 Exemple de réalisations possible s :
un phénomène identique, des représentations cartographiques différentes: réfléchir à la discrétisation

28 grille de lecture géoenvironementale:
Ex: les émissions de gaz carbonique, les ressources en eau, deux planisphères mis en parallèle représentant la localisation d’une ressource naturelle et la croissance démographique. + gestion des ressources de la planète, augmentation des besoins des populations, interdépendance et solidarité des territoires (émissions de GES, pollutions…) => perspective du DD Indice de performance environnementale.

29 Emissions de CO2 et dynamiques des puissances
(en 1990) Créé avec Géoclip.

30 PIB en 2007 (milliards de dollars)
Créé avec Géoclip. … manque sur cette carte l’aspect dynamique (évolution du PIB )

31 Emissions de CO2 et dynamiques des puissances
Voir la carte : CO2 : les principaux émetteurs en 2007 et l’évolution des émissions entre 2005 et 2007 In M. Foucher, « Les nouveaux (dés)équilibres mondiaux », La Documentation photographique, n°8072, 2009. PAGE 23

32 Pistes d’activités pour les élèves
Propositions d’activités Reprise de Géoclip: (travail hors cours/en cours) Consigne: créer une ou deux cartes corrélant la richesse économique et le protocole de Kyoto 2) Analyse hors cours de type bac (version juin 2013 )avec consigne large (sans questions) : 1-2 cartes Consigne: montrez que les émissions de Co2 ont territorialement évolué et expliquez quels peuvent en être les facteurs 3) Questionnement classique. Voici celui proposé dans La Documentation photographique ,« Les nouveaux (dés)équilibres mondiaux », n°8072, 2009 - Quels sont les principaux pays pollueurs dans le monde? Pour chacun de ces pays, expliquer les raisons principales de ces émissions de CO2 - Quels sont les pays qui ont accepté de soumettre leurs émissions de CO2 à réduction dans le cadre du protocole de Kyoto ? - Quelle est la part des pays émergents (dont les BRIC) dans ces émissions de CO2 ? Comment expliquer cette part? - Quels sont les BRIC qui sont dans une situation intermédiaire? Pourquoi? - Quels sont les pays qui ont réduit ou peu augmenté leurs émissions? Comment peut-on expliquer cela? - En quoi la carte illustre-t-elle les inégalités de développement dans le monde?

33 Voici celui proposé par Géoconfluence
Comparaison, à différentes époques, de la répartition des producteurs et des consommateurs. Noter les évolutions et les mettre en relation avec la géopolitique des énergies des dernières décennies. - Zoom sur une année : consommation totale, consommation par habitant. - Réflexion sur les relations entre les rejets de dioxyde de carbone et les consommations énergétiques de pays ou groupes de pays. On rappellera que différents facteurs expliquent ces rejets : modes de consommation énergétique domestique, niveau de vie général, modes d'industrialisation, vétusté des établissements industriels, etc. - Croisement avec d'autres documents tels que la répartition de la population mondiale, les rythmes de croissance économique et les niveaux de développement.

34 FIN


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