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II. Le Fonctionnement Mental
II.1.Première Topique II.1.1. Le Conscient II.1.2. Le Préconscient II.1.3. L’Inconscient II.2.Deuxième Topique II.2.1. Le CA II.2.2. Le MOI II.2.3. Le SURMOI
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Introduction Topique = élaboration géographique des constituants psychiques Il s’agit de : Les représenter matériellement, concrètement Étudier leurs fonctions et leurs interactions 1ère topique = 1900, FREUD : Conscient / Préconscient / Inconscient 2ème topique = 1920, en complément : Ca / Moi / Surmoi
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II.1. Première topique Schéma symbolique = pas de correspondances anatomiques Existe des séparations (= censures) entre les différents systèmes et entre le psychisme et la réalité 3 zones mentales : Le Conscient Le Préconscient L’Inconscient
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II.1.1. Le Conscient La Conscience , l’esprit.
Système perception–conscience = ce qui perçoit dans le mental. Met le sujet en relation avec le monde = reçoit les infos, les enregistre et les interprète. (Infos du monde extérieur et de l’intérieur) Situé en périphérie de l’appareil psychique = Entre Préconscient-Inconscient et réalité extérieure. Siège des processus de pensée, de réflexion. Couche la + superficielle et la + accessible.
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Le Pare-Excitations Frontière entre Conscient et monde extérieur = le pare-excitations Défendre le conscient contre des réalités trop brutales, trop dangereuses pour l'équilibre psychique. Relation de l'individu au monde = perceptions tout comme la relation avec lui-même. variabilité des impressions. Pour une même réalité, les réactions, ( le traitement psychique), seront différentes d'un sujet à l'autre.
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Le Conscient (suite) contient toutes les formes psychiques : pensées, idées, désirs, peurs, angoisses. = tout ce que ns connaissons, reconnaissons en ns. = ce qui peut-être ouvertement et clairement pensé, extériorisé et surtout dit. La capacité de dire (verbaliser) = révélatrice de la qualité consciente des contenus mentaux. Conscient et Processus Secondaire : pulsion sous contrôle et soumise au principe de réalité. L’énergie = liée = pas libre de se décharger mais doit composer avec les exigences intérieures et extérieures.
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II.1.2. Le Préconscient
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Entre Cst et Incst, partage des propriétés ac les 2
Ses contenus = inconscients mais accessibles Zone intermédiaire, passage des contenus inconscients vers le conscient Séparé de l’Inconscient par la censure = interdire le passage vers le préconscient Passage du préconscient au conscient soumis à une autre censure qui sélectionne pr éviter l’émergence de représentations troublantes dans la conscience.
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II.1.3. L’Inconscient Hors de la raison et de la réflexion
Instinctif, primaire, insensé, irréfléchi = inconscient Contenus de l’Incst = contenus refoulés: pensées, émotions, désirs etc. Schématiquement : Le Conscient = le connu L’Inconscient = l’inconnu
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Le Refoulement Opération psy incste et automatique.
Sans que le sujet s’en rende compte. Pourquoi refouler ? Pour protéger l’équilibre psychique de l’individu. Permet d’enfouir tout ce qui constitue une menace pour son bien-être intérieur. Permet ainsi d’éviter les tensions trop fortes et donc trop dangereuses.
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Refoulement (suite) L'oubli, qui porte soit sur toute la réalité soit sur une partie de la réalité n'est qu'une illusion. Les affects négatifs sont simplement mis à l'écart. Le refoulement ne porte pas seulement sur les affects pénibles et désagréables Il porte aussi sur les pensées, les désirs ou les actes non réalisables ou interdits.
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Refoulement (suite) tout désir = augmentation d'énergie psychique = tension. En cas de frustration pour permettre la diminution de la tension, le refoulement va opérer en drainant cette énergie vers l'inconscient. La tension sera apaisée de manière illusoire, car quantité d'énergie = pas épuisée au-dehors, par un passage à l'acte, mais reste en dedans. Par contre sur le plan de la conscience = disparition de la tension. Le désir non réalisé sera ainsi devenu inconscient.
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L’Inconscient (suite)
Ce qui ne peut pas être dit = inconscient. Siège des pulsions. Les contenus refoulés = actifs et « poussifs » = cherchent à s’exprimer au dehors. L’énergie pulsionnelle libre = soumise au processus primaire et au principe de plaisir. Nb : Processus Primaire = concept rattaché à l’inconscient, il exprime la nature poussive, irrépressible de la pulsion et l’absence de mentalisation.
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Rôle du temps et de l’expérience
L'inconscient s'établit graduellement en fonction de l'histoire de chacun La mémoire opère des sélections et réorganise les choses par couches : ce qui est nécessaire, utilisable reste à la surface, à la périphérie (dans le conscient), accessibles à la connaissance directe et ce qui ne présente pas d'intérêts immédiats va se ranger dans des couches psychiques plus profondes.
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Relation entre Conscient et Inconscient
Un accès à l’inconscient fréquemment utilisé est l’hypnose. L’hypnose permet de voir la puissance de l’inconscient. Les comportements induits par l'hypnotiseur ne peuvent être adoptés que s’ils ne menacent pas, ne perturbent pas l'équilibre du sujet. Sinon, le sujet sera en mesure de s'y opposer. Son activité consciente fera obstacle à son activité inconsciente. Donc le Conscient = grand pouvoir. Aidé par la censure, il parvient à contenir les représentations inconscientes dans l’Inconscient. A l’état de veille, c’est lui qui règne en maître sur le sujet.
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II.2. Deuxième topique 1920, seconde topique pour compléter la première. Freud désire souligner l’aspect dynamique et conflictuel du mental. Pour simplifier : Les systèmes Conscient – Préconscient – Inconscient comme correspondant à des contenants Les instances Ça – Moi – Surmoi comme correspondant à des contenus.
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II.2.1. Le Ça Le Ça correspond au réservoir pulsionnel.
En lui sont contenus les instincts, les besoins vitaux, les désirs, les tendances agressives sadiques ou masochistes. Le Ça contient donc l'ensemble des pulsions de vie et de mort.
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Au commencement, il y a le Ça
A la naissance, il n'y a qu'un « Ça », dit Freud. A la première frustration, le Moi se constitue. Le Surmoi se fait plus tard (vers 3/5 ans), au moment de la résolution du complexe d'Œdipe. Le Ça = présent dès l'origine = instance la + archaïque, primitive et originelle. Au départ il n’existe que des besoins vitaux, les désirs liés à la recherche de plaisir s'associent par la suite. à la satisfaction des besoins vitaux va s'associer du plaisir. la naissance des désirs. La demande devient en partie affective.
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FREUD et le CA Freud insiste sur trois points fondamentaux :
Le Ça est le réservoir pulsionnel. Il existe dès les origines de la vie. Il est inconscient. Si le Ça est inconscient, il n'est pas l'inconscient. On ne peut réduire l'inconscient au Ça. L'inconscient = une partie du Moi + la quasi-totalité du Surmoi. Le Ça = le + proche de l'inconscient car partage : processus primaire, énergie libre, principe de plaisir.
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Le Ça et le plaisir Le Ça se fonde sur le principe de plaisir.
Le sujet ressent cette pression, qui le motive et qui le pousse à agir, à se développer, à réaliser. Le Ça = souvent à l'origine des conflits, de notre difficulté d'adaptation à la réalité. Sans lui, nous serions des « morts-vivants », êtres inanimés sans désir, ni passion.
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« Ça » : le choix du mot « ça » = nommer de manière générale et grossière. = impersonnel (= ni moi, ni toi). = lorsque l'on ne parvient pas à nommer, à identifier, à reconnaître le sujet ou l'objet dont on parle. La relation du terme avec l'inconnu, sa négation implicite de la personne (Ça = qui n'est pas moi) = conforme avec les propriétés de l'instance. « ça » = fréquent aussi, lorsqu’on ne sait pas situer la raison, la cause, la nature d'une perception quand la « chose » nous dépasse, qu'elle est plus forte que nous.
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« Ça » : le choix du mot (suite)
Donc 2 aspects dans cette instance : la difficulté à identifier ce qui agit, La nature pulsionnelle, poussive. Dire « ça », = « c'est plus fort que moi ». Relations Ça-Moi, source de leurs conflits, présence de 2 forces antagonistes et la supériorité énergétique du Ça. « ça » = aussi révéler la confusion de l'objet, ( ni dedans, ni dehors ou plutôt les 2 à la fois). difficulté à identifier, à repérer.
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II.2.2. Le Moi A la première frustration s'ébauche le Moi.
L'état paradisiaque, c'est-à-dire la satisfaction systématique des besoins et des désirs, ne peut être réalisé. Le Moi se construit donc sur la frustration, c'est-à-dire sur l'épreuve de réalité.
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Le Moi et la réalité Construction et édification du Moi (son existence et sa solidité) = indispensables à l'équilibre psychique. Prise de conscience des réalités = garantit la solidité psychique. L'individu n'est pas tout-puissant, donc tous ses désirs ne peuvent pas être satisfaits. Désillusion. Le Moi, naît consécutivement à l'épreuve de réalité. court laps de temps, pendant lequel, le Ça est tout-puissant car tout seul. Le besoin est automatiquement satisfait.
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Le sens des réalités n'est pas inné donc le Moi est acquis
Bien souvent, le bébé n'a même pas à formuler ses besoins ou ses désirs pour qu'ils soient satisfaits. ce don gratuit = toute-puissance. Il est capable de ressentir du plaisir, lié à la satisfaction de ses besoins et désirs, mais aussi de la souffrance liée à l'insatisfaction. C'est, au départ, dans cette souffrance que se fait la prise de conscience de la réalité.
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Le Moi en perpétuelle évolution
Le Moi s'ébauche et ne cessera plus de se construire. Le Moi ne se forme donc pas une fois pour toutes. Il se forme progressivement. La relation à la réalité ne peut pas s'établir de manière définitive. Il y a donc un travail constant d'adaptation de l'un à l'autre.
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Moi et raison Le Moi fait référence à la raison.
Enfants = pas raisonnables leur Moi est encore fragile. Conflit entre désir de manger un gâteau (exigences du Ça) et impossibilité de le satisfaire (réalité extérieure). Prise en compte de cette réalité = au travers du Moi. Son Moi, encore fragile, ne parvient pas à assumer cette acceptation de la réalité.
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Moi et raison (suite) Exemple explique les caprices des enfants, en partie liés à l'immaturité de leur structure psychique. La mère de Benjamin peut lui dire : « Tu n'es pas raisonnable ! » ; Incomplétude du Moi de l'enfant. Donc le MOI se forme progressivement. L’adaptation et l’acceptation de la réalité s’apprennent, s’acquièrent à travers les différentes situations de la vie.
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Vers un Moi fort Puis plus le sujet grandit et plus son Moi se renforce. La réalité fait souffrir aussi les adultes. Plus son Moi est fort, plus le sujet est capable de tolérer, d'accepter, c'est-à-dire de bien vivre les oppositions ou difficultés. L'équilibre psychologique et la socialisation de l'individu dépendent de la solidité de son Moi.
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Vers un Moi fort (suite)
La souffrance est fonction de la force et de la solidité de notre Moi = elle dépend de l'aptitude ou de l'inaptitude individuelle de composer avec la réalité. De la force et de la solidité du Moi dépend la capacité à tolérer la réalité et à ne pas être systématiquement l'objet de nos désirs ou de nos émotions. Si son Moi est faible, le sujet prendra ses désirs pour des réalités cherchera à obtenir coûte que coûte, par la contrainte, ce qu'il souhaite. (illusion précaire de la toute-puissance). Un Moi fort et solide garantit une adaptation positive à la vie et donc aux autres également. De la fiabilité du Moi dépend également la capacité à vivre en société, à tolérer les différences, à accepter les divergences.
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Le Moi et l'identité Le nouveau-né ne fait pas nettement la distinction entre lui-même et le monde extérieur. Il considère sa mère comme une partie de lui-même, le sein comme une continuité de son propre corps. Il ne dissocie pas le Moi du non-Moi. Autre dimension du MOI qui est en relation avec la constitution de l'identité.
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Le Moi médiateur, le Moi et ses défenses
Principale tâche du Moi = gérer les échanges entre les instances psychiques et la réalité extérieure. Position difficile entre Ça et Surmoi et entre monde intérieur (l'esprit) et monde extérieur. Pour se protéger contre les pressions constantes qui s'exercent sur lui, le Moi dispose de défenses. Ces mécanismes de défenses, plus ou moins élaborés, sont révélés par la dimension inconsciente du MOI. Le Moi est conscient mais les défenses du Moi, elles, sont inconscientes.
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II.2.3. Le Surmoi Il se fonde en dernier lieu.
Il correspond aux principes moraux et culturels. C’est lui qui empêche parfois la satisfaction d’un désir en raison de ces principes moraux. Pour simplifier il s’agit de la définition générale de ce qui est permis et de ce qui est interdit. (la loi)
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Formation du Surmoi Freud : « Le Surmoi est l'héritier du complexe d'Œdipe », = phrase significative de l'instauration du Surmoi : De manière temporelle = contemporaine de la résolution du conflit œdipien, de manière causale : elle intervient comme conséquence du vécu ce complexe. Complexe d'Oedipe = désir éprouvé pour un des parents et opposition qui en résulte pour l'autre (rival). C’est l'interdit fondamental s'articule autour du tabou de la relation incestueuse et autour de l'interdit du parricide ou du matricide. La force de cet interdit, son importance capitale, entraîne la formation chez l'enfant de la Conscience morale.
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Surmoi et conscience morale
L'interdit de l'inceste est symbolique de tous les autres interdits. Il est surtout significatif de l'intégration de la morale : ce qui est permis et ce qui est interdit. Cette conscience morale est extérieure, lui vient du dehors. L'élaboration du Surmoi caractérise justement le passage du dehors vers le dedans, de l'extérieur vers l'intérieur. Le postulat du Surmoi repose sur le fait que la conscience morale n'est pas innée mais acquise. Le sujet ne naît pas en sachant ce qui est autorisé ou non.
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Surmoi collectif et Surmoi individuel
La partie universelle du Surmoi est liée aux interdits universels comme l'inceste, le vol et le meurtre. D'autres dépendent étroitement de la société dans laquelle le sujet évolue. Le Surmoi a donc, de ce fait, une dimension collective, gage de la socialisation de l'individu. Les interdits individuels sont eux principalement rattachés l'autorité parentale. Il peut y avoir des tabous personnels non partagés par la collectivité.
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Acquisition d'une conscience morale
L'instauration du Surmoi permet de rendre compte de l'importance et de l'impact de l'éducation dans la formation psychologique de l'enfant et donc du futur adulte. L'enfant de lui-même ne peut établir les limites, distinguer le bien et le mal, savoir jusqu'où il peut aller c'est-à-dire ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. C'est à l'adulte d'établir les repères, d'expliquer à l'enfant la légitimité ou l'illégitimité d'une de ses réactions.
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Surmoi et identification
Le Surmoi se nourrit d'identifications. Il intègre les modèles environnants. Processus d'identification conscient ou inconscient Double construction du Surmoi : sur des identifications conscientes = lois, recommandations, permissions ou interdictions explicitement exprimées. sur des identifications inconscientes : de manière + souterraine, à l'insu du sujet.
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La fonction d'auto-observation
Comme un œil (le Surmoi) qui nous surveille et juge nos actes. Provoque surtout sentiment de culpabilité. Le Surmoi permet également le nécessaire travail d'introspection ou de remise en cause. Fonction d’idéal.
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Le Surmoi et les instances idéales
Les instances idéales = l'Idéal du Moi et le Moi Idéal. Le Surmoi est également à l'origine du système de valeurs, il n’est pas que l’interdicteur. Le Surmoi devient essentiellement le censeur, le représentant de la loi, l'interdicteur. Les instances idéales se développent autour des valeurs morales.
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Les instances idéales se construisent suite à des identifications et revêtent deux formes :
Le Moi Idéal : identification inconsciente à une figure toute-puissante; survivance inconsciente d'un sentiment de toute-puissance. L'Idéal du Moi : modèles auxquels le sujet cherche à se conformer. Il est, ce qui motive, visant à changer, s'améliorer, selon des modèles individuels et sélectifs. L'Idéal du Moi est en grande partie inconscient
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Résumé des 3 instances de la seconde topique
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Les instances de la seconde topique
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Les contenus des instances
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Le Refoulement
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Symptôme
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« Résolution » du symptôme
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II.3. ECHANGES ET CONFLITS ENTRE LES INSTANCES
Les 3 instances psychiques n’ayant pas les mêmes objectifs et buts, elles donnent lieu à des conflits, entraînant tension, déséquilibre, douleur et mal-être. L’individu souhaiterait faire quelque chose (expression du ça) mais la réalité ne permet pas la réalisation de ses désirs (Moi) ou ses principes moraux lui interdisent de maintenir un tel projet (Surmoi). Conflit
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Répartition des pulsions selon les instances.
Au départ, toutes les pulsions émanent du Ca. Le Moi = protecteur et défenseur, assimile les pulsions vitales = pulsions de conservation pour assurer la survie du sujet. Le Ca produit d’autres pulsions (sexuelles ou libido) peut mettre en danger le sujet en faisant passer la satisfaction du désir avant celle du besoin. Le Surmoi reprend aussi à son compte une partie de l’énergie pulsionnelle.
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Les conflits intérieurs
Le Ça émet des besoins, des demandes ou des désirs. production d'énergie = tension Sans cesse de nouvelles exigences se font sentir. Au fur à mesure qu'un besoin ou un désir est satisfait, un autre besoin ou un autre désir se manifeste. Pas toujours possible de satisfaire ses désirs pour des raisons pratiques et réelles (Moi) ou pour des raisons morales ou culturelles (Surmoi). le Ça, le Moi et le Surmoi sont perpétuellement en conflit = responsable de la souffrance intérieure.
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Le Moi assume le rôle difficile de médiateur = Il cherche à unifier la personne et lutte, contre les conflits intérieurs. Il doit défendre les intérêts, du Ça, de la réalité et du Surmoi.
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Pour assumer cette médiation et résister aux pressions du Ca et du Surmoi, le Moi utilise des mécanismes de défense, qui lui permettent de régler partiellement ou totalement les conflits.
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