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EXPLOITANT DE SALLE DE CINEMA

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Présentation au sujet: "EXPLOITANT DE SALLE DE CINEMA"— Transcription de la présentation:

1 EXPLOITANT DE SALLE DE CINEMA
DAOUD MOHAMED CHEF DE BUREAU FDATIC CONSERVATEUR EN CHEF

2 L’exploitant de salle(s) de cinéma est la personne responsable de l'exploitation cinématographique dans une salle de cinéma. Tout au bout de la filière cinématographique, il gère la programmation de ses salles, la promotion locale, la relation avec ses spectateurs et l'encaissement des recettes. DEFINITION

3 L'exploitant peut être indépendant ou salarié d’un groupe (CGR, UGC, MK2, EuroPalaces...). Certains exploitants sont des bénévoles d’association à but non-lucratif. De plus, aucune formation n’est officiellement demandée pour devenir exploitant d’une salle de cinéma, même si, en pratique, les grands groupes cherchent plutôt des personnes ayant une formation commerciale.

4 L’AUTORISATION ADMINISTRATIVE
En revanche, devenir exploitant nécessite une autorisation administrative préalable. Cette autorisation est délivrée par le Centre national du cinéma (CNC). Il doit s’assurer que la salle de cinéma respecte le règlement de sécurité et les normes techniques imposées par la Commission supérieure technique de l'image et du son (CST). Après cette vérification, le CNC peut délivrer l’autorisation au propriétaire de la salle, ou à la personne disposant de l’autorité pour exploiter.

5 RESPONSABILITES La fonction de l’exploitant est plus ou moins large suivant son statut. Ainsi, s’il s’agit d’un exploitant indépendant, celui-ci est chargé non seulement de gérer la salle de cinéma et ses salariés (projectionnistes, caissiers...), mais il a également une fonction commerciale qui est de négocier les droits avec un distributeur, pour mettre en place la programmation des films dans la salle de cinéma. En revanche, si l’exploitant est le salarié d’un grand groupe, sa fonction se limite à la gestion de la salle.

6 ACQUISITION DES DROITS DU FILM
L’exploitant est, dans un premier temps, tenu de négocier les droits d’un film avec une société de distribution. Les relations entres les distributeurs et les exploitants de cinéma sont réglementés par des usages professionnels. L’exploitant « achète » les droits sur un film dont dispose le distributeur, et en échange, peut représenter publiquement l’œuvre cinématographique acquise .

7 REMUNERATION La rémunération peut se faire de deux façons :
- Elle peut être soit forfaitaire, soit proportionnelle aux recettes. Cette dernière solution est la plus courante: pour un film en sortie nationale, la norme en France est que l'exploitant reverse 50% des recettes hors taxe au distributeur. Lors de la représentation publique de l’œuvre, il faut tenir compte de la musique dont les droits ne sont pas cédés automatiquement. Par conséquent, l’exploitant, s’il décide de représenter l’œuvre publiquement, a l’obligation de payer une rémunération à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM).

8 VISA D’EXPLOITATION La représentation publique de l’œuvre est illicite si un visa d'exploitation n’a pas été accordé par leMinistère de la Culture et de la Communication. Ce dernier se fonde sur l’avis d’une commission qui regroupe les pouvoirs publics, des professionnels et des associations de consommateurs ou de protection de la jeunesse. Un visa d’exploitation est une autorisation donnée pour qu’une œuvre soit diffusée publiquement, et permettant de placer ces œuvres dans des catégories basée sur l’âge. Les exploitants savent ainsi à quelle catégorie de public le film est réservé.

9 LA PROGRAMMATION Ensuite et chaque lundi matin, l’exploitant valide avec les différents distributeurs sa programmation de la semaine suivante (du mercredi au mardi) sur la base de ses entrées effectuées. Il négocie l’arrêt d’un film faible et la prolongation d’un film qui fait beaucoup d’entrées. Pour accéder plus vite aux meilleurs films, certains de ces professionnels se sont regroupés autour d’un programmateur ou d’un circuit pour négocier de façon unique avec les distributeurs. On dit qu’ils sont « programmés ». La programmation a une incidence sur la classification de la salle de cinéma elle-même, qui peut entrer dans la catégorie Art et Essai si elle promeut le cinéma indépendant.

10 GESTION DES RECETTES l’exploitant de la salle de cinéma est chargé d’une mission envers le public. Il doit d’abord délivrer les billets de cinéma, dont la recette participe au financement de l’industrie du cinéma. En effet, la Taxe spéciale additionnelle (TSA) est indexée au prix du billet. Cette dernière est versée au soutien financier de l’Etat aux industries cinématographiques, permettant de financer les activités de production, distribution, de l’exploitation et de l’industrie technique du cinéma.

11 CONTRÔLE DES BILLETS Le CNC exerce un contrôle sur les billets mis en vente, puisque c’est lui qui les édite. De plus, chaque année et grâce à un bordereau, l’exploitant devra envoyer ses recettes au CNC. Ensuite, il est tenu, sous peine d’une amende, d’informer son public des visas accompagnant les œuvres cinématographiques. Ainsi, une personne pourra savoir quel film est interdit à quelle catégorie de personnes (-12 ans, -16 ans, -18 ans ou X). Si l’exploitant ne respecte pas cette obligation ou s’il permet l’entrée à une personne qui est visée par le visa d’exploitation, il peut être puni d’une amende.

12 PROMOTION L’EXPLOITANT a le devoir de promouvoir le cinéma à travers des évènements, la programmation elle seule ne suffisant pas. Il y a ainsi la Fête du cinéma au mois de juin qui permet aux spectateurs d’acheter des places à prix réduit pendant quelques jours. Ce festival est organisé par la Fédération nationale des cinémas français. Il s’agit de la principale organisation défendant les intérêts des exploitants des salles de cinéma.


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