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SOMMAIRE DE L’EXPOSE SUR LA DIDACTIQUE (Med KOCHKAR, doctorant en didactique de la biologie, 2001)
DIAPO 2 : IMPORTANCE DE LA THEORIE DIAPO 3 : LA REFORME DU SYSTEME EDUCATIF DIAPO 4 : DEFINITION DE LA DIDACTIQUE DIAPO 5 : DEFINITION DE L’EPISTEMOLOGIE DIAPO 6 : DIFFERENCES ENTRE DIDACTICIEN ET PEDAGOGUE DIAPO 7 : TRIANGLE DIDACTIQUE DIAPO 8 : DIFFERENCES ENTRE DIDACTICIEN ET PSYCHOLOGUE DIAPO 9 : CONCEPTS DE LA DIDACTIQUE ET DE LA PEDAGOGIE DIAPO 10 : DEFINITION DE LA TRANSPOSITION DIDACTIQUE DIAPO 11 : TRANSPOSITION DIDACTIQUE DIAPO 12 : CONCEPTIONS DES ELEVES DIAPO 13 : DEFINITION DE l’OBSTACLE DIAPO 14 : OBSTACLES DIAPO 15 : OBJECTIF-OBSTACLE DIAPO 16 : CONTRAT DIDACTIQUE DIAPO 17 : MEMOIRE DIDACTIQUE DIAPO 18 : SITUATION DIDACTIQUE DIAPO 19 : DEVOLUTION
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IMPORTANCE DE LA THEORIE
“RIEN N’EST AUSSI PRATIQUE QU’UNE BONNE THEORIE” KURT Lewin : l’un des fondateurs de la psychologie sociale
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LA REFORME DU SYSTEME EDUCATIF
“UNE REFORME DU SYSTEME EDUCATIF N’EST UN ENJEU MAJEUR QUE SI ELLE PROFITE, EN PRIORITE, AUX ELEVES QUI NE REUSSISSENT PAS A L’ECOLE” PERRENOUD Philippe, 1997
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DEFINITION DE LA DIDACTIQUE
“LA DIDACTIQUE EST L’ETUDE DES PROCESSUS D’ENSEIGNEMENT/APPRENTISSAGE SPECIFIQUES A DES CONTENUS DE SAVOIR DONNES” G. VERGANAUD didacticien des mathématiques LA DIDACTIQUE A FAILLI S’APPELER L’EPISTEMOLOGIE DE L’ENSEIGNEMENT.
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DEFINITION DE L’EPISTEMOLOGIE G. BACHELARD ET J. PIAGET
C’EST UNE REFLEXION SUR LA SCIENCE, SON HISTOIRE (HISTOIRE DES IDEES ET NON HISTOIRE BIOGRAPHIQUE OU DESCRIPTIVE : GENESE, EVOLUTION, RUPTURES,…), SES METHODES (PRATIQUES, TECHNIQUES,…), SON OBJET (CONCRET, ABSTRAIT), SES IMPACTS (SOCIAL, CULTUREL,…). C’EST UN SAVOIR DE HAUT NIVEAU QUI PERMET DE REGARDER AVEC HAUTEUR LES SAVOIRS ENSEIGNES.
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DIFFERENCES ENTRE DIDACTICIEN ET PEDAGOGUE
PEDAGOGUE DIDACTICIEN GENERALISTE SPECIALISTE PRIVILEGIE LA PRIVILEGIE LA RELATION MAITRE-ELEVE RELATION ELEVE –SAVOIR QUI A SON TRIANGLE QUI A SON TRIANGLE PEDAGOGIQUE DIDACTIQUE QUI A LA BONNE METHODE APPORTE UNE DIMENSION QUI SAIT FAIRE REUSSIR SCIENTIFIQUE DILUE L’OBJET RECENTRE SUR LE CULTUREL A ENSEIGNER CONTENU QUESTIONNE LES FINS QUESTIONNE LES MOYENS PENSE LA LOGIQUE DES PENSE LA LOGIQUE DES APPRENTISSAGES A PARTIR APPRENTISSAGES A PARTIR DE LA LOGIQUE DE CLASSE DE LA LOGIQUE DU SAVOIR
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TRIANGLE DIDACTIQUE Y. CHEVALLARD didacticien des mathématiques
ELEVE CONCEPTIONS CONTRAT DIDACTIQUE SAVOIR ENSEIGNANT TRANSPOSITION DIDACTIQUE
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DIFFERENCES ENTRE DIDACTICIEN ET PSYCHOLOGUE
LE PSYCHOLOGUE ETUDIE LE COMPORTEMENT DU RAT DANS LE LABIRINTHE ; MAIS IL CONNAIT LA STRUCTURE DU LABIRINTHE, QU’IL A LUI MEME CONCU. LE DIDACTICIEN, EN REVANCHE NE CONNAIT PAS LA STRUCTURE DU LABIRINTHE DANS LEQUEL L’ELEVE EST LANCE. IL DEVRA DONC D’ABORD, LOGIQUEMENT, CHERCHER A L’EXPLORER. POUR CELA RENVERSANT LA PERSPECTIVE DU PSYCHOLOGUE, IL POURRA MEME OBSERVER LE COMPORTEMENT DE L’ELEVE A L’INTERIEUR DU LABIRINTHE POUR EN DEDUIRE LA STRUCTURE DU LABIRINTHE. Y. CHEVALLARD didacticien des mathematiques
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CONCEPTS DE LA DIDACTIQUE ET DE LA PEDAGOGIE
DDACTIQUE PEDAGOGIE TRANS-DIDAC EVALUATION CONCEPTIONS DOCIMOLOGIE OBJECTIF-OBS COMPETENCES CONTRAT DID OBJECTIFS MEMOIRE DID etc. SITUATION DI DEVOLUTION etc.
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DEFINITION DE LA TRNSPOSITION DIDACTIQUE
C’EST LA SUCCESSION DE TRANSFORMATIONS QUI FONT PASSER DE LA CULTURE EN VIGUEUR DANS UNE SOCIETE (SAVOIR SAVANT, PRATIQUES SOCIALES, VALEURS, etc.) A CE QU’ON EN RETIENT DANS LES OBJECTIFS ET LES PROGRAMMES DE L’ECOLE, PUIS A CE QU’IL EN RESTE DANS LES CONTENUS EFFECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT ET DU TRAVAIL SCOLAIRE, ET ENFIN- DANS LE MEILLEUR DES CAS- A CE QUI SE CONSTRUIT DANS LA TETE D’UNE PARTIE DES ELEVES. [VERRET, 1965 ; CHEVALLARD, 1991 ; DEVELAY, 1992 ; ARSAC ET al ; RAISKY ET CAILLOT, 1996].
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TRANSPOSITION DIDACTIQUE Y. CHEVALLARD didacticien des mathématiques
SAVOIR SAVANT, PRATIQUES SOCIALES (pleines de savoirs savants ou communs), VALEURS, etc. NOOS PHERE1 SAVOIR A ENSEIGNER ENSE IGNANT SAVOIR ENSEIGNÉ APPRE NANT SAVOIR ACQUIS PAR LES ELEVES 1-CRITIQUE DE LA NOOSPHERE : LES PROGRAMMES SCOLAIRES SE NOURRISSENT-ILS D’UNE CONNAISSANCE DE LA SOCIETE ? ON PEUT EN DOUTER. COMMENT FABRIQUE-T-ON UN PROGRAMME SCOLAIRE ? ON REUNIT DES EXPERTS (PROFESSEURS UNIVERSITAIRES, INSPECTEURS, RESPONSABLES DES MINISTERES, etc.) AUTOUR D’UNE TABLE, ILS DISCUTENT ET NEGOCIENT DES TEXTES. OU VONT-ILS CHERCHER LEURS IDEES ? ILS LES TROUVENT DANS LEUR TETE, DANS LEUR EXPERIENCE DE L’ECOLE, DES SAVOIRS, DU TRAVAIL, MAIS PAS DANS UNE PRISE EN COMPTE METHODIQUE DE LA VIE DES GENS, DANS SA DIVERSITE. MIEUX VAUT ADOPTER UNE DEMARCHE D’ENQUETE, POUR AVOIR UNE IDEE DES SITUATIONS AUXQUELLES LES GENS SONT ET SERONT CONFRONTEES DANS LEUR VIE, AU TRAVAIL, HORS DU TRAVAIL OU ENTRE DEUX JOBS. QUI OSERAIT PROPOSER DE FORMER LES ELEVES A LA COMPREHENSION ACTIVE DES ENJEUX ET DES DANGERS DU NUCLEAIRE ? LES LOBBIES, QUI SENTIRAIENT LEURS INTERETS MENACES, FERAIENT PRESSION EN FAVEUR D’UNE FORMULE PLUS PRUDENTE, PAR EXEMPLE “COMPRENDRE LES ENJEUX, LES CHANCES ET LES DANGERS DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE”.
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CONCEPTIONS DES ELEVES G. BROUSSEAU didacticien des mathématiques
PARTIE EMERGEE ( CONCEPTIONS SITUEES) PARTIE IMMERGEE METAPHORE DE L’ICEBERG (OBSTACLES SOUS-JACENTS)
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DEFINITION DE L’OBSTACLE
“ …C’EST UNE CONVICTION ERRONEE, FORTEMENT STRUCTUREE, QUI A UN STATUT DE VERITE DANS L’ESPRIT DE L’ELEVE ET QUI BLOQUE L’APPRENTISSAGE. UN OBSTACLE EST DIFFERENT D’UNE “DIFFUCULTE” AU SENS OU UNE DIFFICULTE RELEVE D’UN MANQUE DE CONNAISSANCES OU DE TECHNIQUE NON STRUCTURE A PRIORI EN CONVICTION DE VERITE. LE TRAITEMENT D’UN OBSTACLE NECESSITE GENERALEMENT LA MISE EN OEUVRE D’UNE SITUATION-PROBLEME”. (Etienne et Le rouge, 1997, p.65)
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OBSTACLES OBSTACLES ONTOGENETIQUES : LIES AU DEVELOPPEMENT PSYCHO1-GENETIQUE2 DE L’ELEVE.. OBSTACLES DIDACTIQUES 3 : LIES A LA TRANSPOSITION DIDACTIQUE : C’EST UN OBSTACLE QUI PEUT ETRE EVITE SANS CONSEQUENCE POUR LA CONSTRUCTION DE LA CONNAISSANCE, QUI PEUT DISPARAITRE EN AGISSANT SUR LES SITUATIONS DIDACTIQUES D’ENSEIGNEMNET. OBSTACLES EPISTEMOLOGIQUES 4 : LIES AU DEVELOPPEMENT HISTORIQUE DU CONCEPT. OBSTACLES CREES PAR L’ARTICULATION DIFFICILE ENTRE CONNAISSANCES - OPINIONS - COMPETENCES . 1-OBSTCLES ONTOGENETIQUES : DUS AUX LIMITATIONS PSYCHOLOGIQUES ET/OU NEUROPHYSIOLOGIQUES DE L’ELEVE. 2-OBSTACLES PSYCHOLOGIQUES : LES ELEVES ONT UNE CONCEPTION PSYCHOLOGIQUE DE LA PEAU COMME BARRIERE IMPERMEABLE PROTEGEANT L’INTEGRITE DU CORPS, CETTE CONCEPTION FAIT OBSTACLE A L’ACQUISITION DU SAVOIR SUR LA PEAU COMME BARRIERE PERMEABLE DANS LES DEUX SENS (CLEMENT? 1994). 3-OBSTACLES DIDACTIQUES : LES CHOIX ERRONES DE LA NOOSPHERE INDUISENT LES ELEVES EN ERREUR COMME LES CHOIX HEREDITARISTES DANS L’ENSEIGNEMENT DE LA GENETIQUE (ABROUGUI, 1997). 4-OBSTACLES EPISTEMOLOGIQUES : CE NE SONT PAS DE SIMPLES ERREURS D’APPRENANTS QUI PEUVENT ETRE CORRIGEES PAR LE PROFESSEUR. CE SONT DES SYSTEMES D’EXPLICATION INSTALLES QUE L’ELEVE MOBILISE FACILEMENT SANS REFLECHIR. ILS SONT DEJA LA ? BIEN CONSTRUITS?, RESISTANTS A LA REFUTATION. EXEPLE : LES GAZ NE PEUVENT PAS ETRE DE LA MATIERE CAR LA MATIERE EST UNE CHOSE VISIBLE, LOURDE, RESISTANTE ET LES GAZ NE PEUVENT PAS ETRE ENVISAGES COMME LA SOURCE NUTRITIVE DES VEGETAUX VERTS, CAR ILS SONT DANGEREUX ET TOXIQUES. (ASTLFI, 1999).
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OBJECTIF-OBSTACLE TRAVAIL DE L’OBSTACLE OBJECTIF-OBSTACLE
J.P. ASTOLFI SVT MARTINAND Physique DESTABILISATION IL CARACTERISE PARMI LES OBSTACLES PRESENTS DANS LA CLASSE CELUI QUI DEVIENT ALORS UN RECONSTRUCTION OBJECTIF A ESSAYER ALTERNATIVE, DE FRANCHIR POUR LE RECTIFICATION ET PROFESSEUR. RUPTURE PERMANENTE AVEC SOI-MEME IDENTIFICATION PAR L’APPRENANT
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CONTRAT DIDACTIQUE G. BROUSSEAU didacticien des mathematiques
IL EST SPECIFIQUE A UNE DISCIPLINE DONNEE. “IL EST D’ABORD EPISTEMOLOGIQUE : IL RESULTE NOTAMMENT DES OBSTACLES AUXQUELS S’AFFRONTENT LES ELEVES POUR APPRENDRE, ET DE LA SITUATION DIDACTIQUE ELLE-MEME.CELLE-CI DOIT EFFECTIVEMENT METTRE LES ELEVES AUX PRISES AVEC DES OBSTACLES, SANS QU’ON SE SUBSTITUE A EUX POUR LES FRANCHIR.” (Jean Pierre ASTOLFI) <<NOUS APPELONS “CONTRAT DIDACTIQUE” L’ENSEMBLE DES COMPORTEMENTS (SPECIFIQUES) DU MAITRE QUI SONT ATTENDUS DE L’ELEVE ET L’ENSEMBLE DES COMPORTEMENTS DE L’ELEVE QUI SONT ATTENDUS DU MAITRE.>> (ORL, 1980)
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MEMOIRE DIDACTIQUE “ LE MAITRE EST LA MEMOIRE DE REFERENCE DE LA CLASSE. IL SE SOUVIENT DES CONVENTIONS, DES ACCORDS ET DES FAITS PERTINENTS. IL LES RAPPELLE A BON ESCIENT. C’EST PAR CE ROLE QU’IL COMMANDE ET CONTROLE LES APPRENTISSAGES.” (G. BROUSSEAU, 1981) CE QUI CONDUIT LE PROFESSEUR “ A MODIFIER SES DECISIONS EN FONCTION DE SON PASSE SCOLAIRE AVEC SES ELEVES” (J. Centeno et G. Brousseau, 1991)
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SITUATION DIDACTIQUE G. BROUSSEAU didacticien des mathematiques
SUJET( RESOUDRE UN PROBLEME DONT IL A LA RESPONSABILITE) CONNAISSANCES ACTION MILIEU1 ANTICIPATION INFORMATION RETROACTION2 1- MILIEU : QU’EST CE QUI DANS UN MILIEU, PEUT PROVOQUER (A PRIORI) LA MODIFICATION DES ETETS DE CONNAISSANCES DE L’ELEVE ? OU LES EXPLIQUER (APOSTERIORI)? 2-RETORACTION : EXEMPLE LES MORCEAUX DU PUZZLE A FABRIQUER PAR LES ELEVES NE SE RACCORDENT PAS. 3- ANTICIPATION : UNE IDEE ANTICIPE SUR L’EXPERIENCE, ET ELLE PERMET D’ALLER AU-DELA DES FAITS. (CLAUDE BERNARD, 1865). IMAGINER A L'AVANCE LA DEMARCHE EXPERIMENTALE, LES RESULTATS ET LEUR IMPACT SUR LA RESOLUTION DU PROBLEME SCIENTIFIQUE POSE DANS LA PROBLEMATIQUE. C’EST LA METACOGNITION, APPRENDRE L’ANTICIPATION, LA PLANIFICATION ET LES REGULATIONS (QUAND ET COMMENT). SE PLACER A COTE DE LEURS ACTIVITES COGNITIVES AFIN D’EXPLORER LEURS CHEMINEMENTS INTELLECTUELLES (META-ATTENTION, MET-MEMOIRE).
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DEVOLUTION Y. CHEVALLARD didacticien des mathématiques
FAIRE LA DEVOLUTION A L’ELEVE DE LA RESPONSABILITE DE RESOUDRE LE PROBLEME. LE PROFESSEUR SE RETIRE, LAISSE L’ELEVE CHERCHER ET TROUVER, CA NE VEUT PAS DIRE L’ABANDONNER MAIS LE RESPONSABILISER. LE PROFESSEUR SE DECHARGE DE L’ACTE D’ENSEIGNER ET CONFIE A L’ELEVE LA CHARGE D’APPRENDRE. LA RELATION MAITRE-ELEVE S’EFFACE DEVANT LES RELATIONS ELEVE-SAVOIR, ELEVE-MILIEU-SAVOIR ET ELEVE-AUTRUI-SAVOIR.(Marie-jeanne Perrin-Glorian) “LA DEVOLUTION CONSISTE A ARTICULER L’INTENTION D’ENSEIGNER SUR L’AUTONOMIE COGNITIVE DE L’ELEVE. L’ACTIVITE DE L’ELEVE RESSEMBLE PAR MOMENT A L’ACTIVITE DU CHERCHEUR”. (CONNE, 1992) UN ENTRAINEUR RESTE EN PRINCIPE SUR LA TOUCHE ET NE DONNE PAS BEAUCOUP DE COURS. IL PLACE L’APPRENANT DANS DES SITUATIONS QUI L’OBLIGENT A ATTEINDRE UN BUT, RESOUDRE UN PROBLEME, PRENDRE DES DECISIONS.
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L’APPRENTISSAGE : une déstabilisation cognitive et affective
registre émotionnel agréable je sais et je sais que je sais je ne sais pas et je sais et je ne sais pas que je ne sais plus je ne sais pas ! Que je sais temps (sauf quand je ne sais pas et je rencontre je sais que je ne sais pas à nouveau le registre émotionnel désagréable même type de problème)
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LE BEHAVIORISME (le comportement) Watson, 1925 ; Skinner, 1954 ; Bandura.
C’est une théorie psychologique fondée par J. B. Watson et qui ne travaille que sur les comportements observables et mesurables des individus en faisant abstraction de la “boîte noire” (que l’on nomme habituellement la “conscience”). Du point de vue pédagogique, Watson se faisait ainsi fort d’enseigner n’importe quoi, à n’importe qui, sous une certaine forme. Il réduit l’action éducative au couple stimulis/réponse.
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LE CONSTRUCTIVISME Bachelard,1962 ; Piaget, 1980 ; Vygotsky, 1934
Bachelard : “rien ne va de soi, rien n’est donné. Tout est construit.” Piaget : - “tout savoir est une construction du sujet en réponse aux sollicitations de l’environnement.” - L’apprentissage ne peut avoir lieu que s’il advient suite à la maturation des capacités mentales de l’enfant. Vygotsky : - “tout apprentissage résulte d’interaction sociale et dépend de la culture dans laquelle un individu se développe.” - Il critique la théorie maturationniste de piaget et propose la ZPD (zone proximale de développement).
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INVENTAIRE DES METHODES DE RECUEIL DES CONCEPTIONS
LES ENTRETIENS. OBSERVATION DE CLASSE. LES QUESTIONNAIRES.
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LES ENTRETIENS INDIVIDUELS. EN PETITS GROUPES.
AVEC UN SUPPORT VERBAL UNIQUEMENT. AVEC MANIPULATION DE MATERIEL. AVEC UN SUPPORT SCRIPTO-VISUEL (film + dialogues).
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CINQ CATEGORIES DE REACTIONS DES ENFANTS (approche clinique de Piaget)
LE N’IMPORTE-QUISME : il répond n’importe quoi, n’importe comment, sans même s’amuser. LA FABULATION : sans réfléchir il invente une histoire à laquelle il ne croit pas particulièrement. LA REPONSE SUGGEREE : il cherche à contenter l’adulte considéré comme examinateur. LA CROYANCE DECLENCHEE : il répond à une question nouvelle pour lui avec réflexion en tirant la réponse de son propre fond. Ce type de réponse révèle réellement, selon Piaget, le niveau cognitif de l’enfant. LA CROYANCE SPONTANEE : il n’a pas besoin de raisonner pour répondre car la question n’est pas nouvelle pour lui. Il a déjà une réponse formulable qui est le fruit d’une réflexion antérieure originale.
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OBSERVATION DE CLASSE DIRECTE. ARMEE : - avec magnétophone.
- avec magnétoscope. VERBALE (dialogues). GESTUELLE. PRODUCTIONS ECRITES SPONTANEES OU DEMANDEES.
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LES QUESTIONNAIRES SEMI-DIRECTIFS : QUESTION OUVERTE.
DIRECTIFS : QUESTION FERMEE, QCM. QUESTIONS UNIQUEMENT. QUESTIONS AVEC SUPPORT (photo, schéma, film). QUESTIONS AVEC INCITATIONS : remplir des bulles de bandes dessinées.
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UNE GRILLE D’ANALYSE DES CONCEPTIONS
Quelle est l’origine possible ? B Dans quelle situation s’est-elle exprimée ? A Une production (énoncé, dessin, action…) donnant lieu à une hypothèse de conception faite par l’observateur. D Dans quel champ conceptuel de référence se situe-t-elle ? E Comment fonctionne-t-elle ? Aide ? Obstacle ?
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Relations, biotope, nature, homme.
UTILISATION DE LA GRILLE après une visite d’exposition sur les rapaces. Pression sociale, média, intervention de l’affectif, confusion du tout et de la partie. En classe et hors de la classe. Idée associée : la nature est bonne, l’homme est mauvais. Formulation de la conception à propos du concept de milieu “Dans un milieu naturel, on voit moins la trace des hommes.” Relations, biotope, nature, homme. Comme obstacle : le problème sera d’intégrer l’intervention humaine dans un écosystème.
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ORIGINES POSSIBLES DE CONCEPTIONS
DUALISME : la matière et l’esprit, le corps et l’âme, le bien et le mal. ADUALISME : - Projection de ses propres sentiments. - Antropomorphisme. - Animisme (attribuer aux choses une âme). - Finalisme. EGOCENTRISME. CROYANCE-SYNCRETISME (fondre plusieurs doctrines différentes). PENSEE ABSTRAITE.
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GRILLE POUR LA CARACTERISATION D’UN OBJECTIF-OBSTACLE.
Choix d’un contenu d’apprentissage à partir de L’analyse a priori de la matière enseignée L’identification d’une conception et/ou erreur fréquente des élèves. Caractérisation de l’objectif-obstacle dont le franchissement constituera un progrès intellectuel pour les élèves.
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IDENTIFICATION DES OBSTACLES à partir des conceptions
Expression des conceptions relatives à la notion d’adaptation : L’espèce se plie à son milieu. Changement, développement de nouveaux caractères lors d’une modification du milieu. Mutation des êtres vivants pour être plus conformes au milieu. Changement génétique survenant dans une espèce lors d’une modification du milieu. Identification des obstacles : Le milieu est tout- puissant, l’être vivant le subit, il est passif (lamarkisme). Le milieu est considéré en terme “d’objet” sans interactions. Pas de mise en relation entre génétique et évolution. Le terme mutation n’est pas compris. Idées que le milieu transforme les gènes. Croyance en l’hérédité des caractères acquis.
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TRAME CONCEPTUELLE Elle a pour fonction de montrer les relations ou liens (liens logiques et non chronologiques) internes et externes à un concept central, qui en permettent progressivement l’émergence et la construction. Les concepts scientifiques ne sont pas ordonnées en une suite linéaire mais chaque concept se trouve au noeud d’un réseau complexe qui chevauche plusieurs disciplines.
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LE CONFLIT SOCIO-COGNITIF P. Clermont,1985 ; W. Doise, 1991 ; et G
LE CONFLIT SOCIO-COGNITIF P. Clermont,1985 ; W. Doise, 1991 ; et G. Mugny, 1985. La prise de conscience par l’enfant de réponses autres que la sienne. Il s’inscrit dans une relation conflictuelle. C’est bien le conflit qui est productif et non la seule interaction. Ne pas confondre un effectif conflit avec une situation où l’acquiescement d’un des protagonistes peut être de simple complaisance ou de soumission.
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TROIS TYPES DE CONFLIT Conflit entre les hypothèses émises et les constatations qui les infirment. Conflit opératoire où les schèmes différents sont conjointement sollicités et entrent en contradiction. La contradiction à la stratégie d’un individu trouve explicitement sa source dans la stratégie d’un autrui.
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REMERCIEMENTS “POUR LE FORMATEUR, IL NE S’AGIT PAS DE CONVAINCRE PAR DES ARGUMENTS OU DES FAITS, MAIS, PLUS MODESTEMENT, D’INVITER A ESSAYER AUTRE CHOSE” (Michel FABRE et Christian ORANGE, 1997) JE REMERCIE LES COLLEGUES DE M ’AVOIR PRETE ATTENTION . “MIEUX VAUT ENSEIGNER A PECHER QUE DE DONNER UN POISSON” “L’ENSEIGNEMENT DE LA SCIENCE EST CELUI DE L’INCERTITUDE”
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