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Fondements et principes

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1 Fondements et principes
LE MANAGEMENT Fondements et principes Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

2 Introduction Un dirigeant d’entreprise doit posséder plusieurs qualités dont voici les plus essentielles: L’esprit de synthèse L’aptitude à l’arbitrage L’anticipation Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

3 Introduction Une démarche de MANAGEMENT suppose 2 procédures:
Une analyse de l’environnement Concevoir les orientations pour la construction de l’avenir de l’entreprise Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

4 La stratégie La stratégie désigne un choix de critères de décisions dites stratégiques parce qu’elles visent à orienter de façon déterminante et pour le long terme les activités et structures de l’organisation. Les stratégies externes définissent des modes relationnels avec l’environnement et les stratégies internes s’appliquent au mode de relations à l’intérieur. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

5 Les champs d’application du management
Le social La préparation de l’avenir Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

6 Objectifs du cours Les démarches de recherche d’un ordre dans l’entreprise. La notion de structure dans le management. Les structures dans la pratique. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

7 1- L’évolution de la pensée en management
On va retenir trois grandes écoles de management: L’école classique L’école des relations humaines Les écoles contemporaines Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

8 A- L’école classique Les porte-parole de cette école sont: Frederick Taylor et Henri Fayol. L’autorité s’exerce de haut en bas; l’entreprise est un tout; mais plusieurs fonctions doivent être distinguées; chacun est spécialisé dans une tâche précise……. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

9 Frederick Taylor (le taylorisme)
Fondateur de l’OST Ingénieur autodidacte Productivité et prospérité Chronométrage des tâches SélectionFormationCadence Rémunération en fonction du travail fourni La spécialisation Stimulation financière Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

10 Henry Fayol DG d’une entreprise minière en France.
Administration et non pas Organisation. Prévoir, Organiser, Commander, Coordonner et Contrôler. Fonctions: technique, commerciale, financière, de sécurité et comptable. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

11 L’école classique (résumé)
L’homme est un animal qui avance avec une carotte et que l’on sanctionne à l’aide d’un bâton. L’homme souhaite travailler et ne pas penser donc accomplir la tâche la plus simple possible. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

12 B- L’école des relations humaines
Avantage par rapport aux classiques: la dimension humaine. Dirigée par Elton Mayo « Western Electric company » à Hawthorne. Conditions de travail # Productivité Importance des relations humaines, l’ambiance de travail, les liens noués entre les ouvriers. Rapports de confiance et non d’autorité Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

13 C- Les écoles contemporaines
Leur apparition est due au terme « système ». Vision systémique de l’entreprise. Fondateur: Chester Barnard. Flambeau repris par Herbert Simon. Le point de départ était la critique de la théorie micro-économique de la firme. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

14 C- Les écoles contemporaines
Les fondements de cette théorie: L’E/se ne constitue pas un bloc homogène. Face à un problème, les ne cherchent pas « the one best way » Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

15 Nous avons amplement abordé le cadre strict de la question des structures. Nous pouvons, à présent, recentrer notre cours en examinant comment s’établissent les relations entre les tâches et entre les hommes. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

16 2- La notion de structure dans le management.
Au fond, tout problème de structuration d’une entreprise consiste à distribuer les rôles des personnes, à répartir les services et à analyser les relations qui existent entre eux: soit latéralement (relation d’information), soit verticalement (relation hiérarchique) Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

17 2- La notion de structure dans le management.
Les formes fondamentales du commandement: L’unité de commandement L’autorité dans la spécialité L’autorité partagée Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

18 A- L’unité de commandement
Il s’agit d’une répartition classique: chaque subordonné ne dépend que d’un seul chef. On assiste donc à un empilage de responsabilités très cloisonnées. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

19 A- L’unité d commandement
Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

20 A- L’unité de commandement
Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

21 A- L’unité de commandement
Cette structure repose sur le principe d’unité de commandement (H.FAYOL) Chaque salarié ne dépend que d'un seul chef Structure calquée sur celle de la hiérarchie militaire Structure simple Trop rigide pour les grandes entreprises Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

22 B- L’autorité dans la spécialisation
Taylor en fut le défenseur Reprend les principes de l’OST Spécialisation  Efficacité garantie Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

23 B- L’autorité dans la spécialisation
Chef d’atelier Réglage Discipline Qualité entretien Paie Ouvriers Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

24 B- L’autorité dans la spécialisation
Les ouvriers dépendent de l’un des contremaîtres selon le problème posé, Les contremaîtres disposent d’une autorité dans leur spécialité, Disparition de l’unité de commandement, Par contre il y a une certaine autorité dans la spécialité. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

25 C- L’autorité partagée
C’est un mix entre les deux schémas précédents, Il adopte les bienfaits et écarte les critiques, Fonctionne selon le principe de la double ligne: staff and ligne. Pouvoir de commandement et pouvoir de conseil. ( MIX) Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

26 C- L’autorité partagée
Unité de commandement et autorité dans la spécialité ne sont pas antinomiques, 1ère ligne: ligne hiérarchique ou ligne des décideurs. 2ème ligne: ligne de conseil qui est formée par des fonctionnels qui ne décident pas. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

27 C- L’autorité partagée
P.D.G. Directions des branches Embrayages Électronique Sécurité habitacle Distribution Systèmes électriques Éclairages Directions du siège Technique Affaires financières Ressources humaines Juridique Contrôle financier Affaires internationales Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

28 C- L’autorité partagée
Une fois la taille de l’E/se dépasse un certain seuil, l’unité de commandement n’assure pas la bonne connaissance de certains problèmes, Des spécialistes sont mis en place mais leur autorité se restreint à un pouvoir de conseil. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

29 C- L’autorité partagée
Cependant, il peut y avoir certains conflits entre les deux parties compte tenu du fait que le pouvoir de décision est monopolisé par une seule entité. Mintzberg a élaboré le schéma suivant: Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

30 C- L’autorité partagée
Sommet stratégique Ligne hiérarchique Centre opérationnel Technostructure Fonctions de support logistique Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

31 C- L’autorité partagée
Cette schématisation est (presque) parfaite, Elle précise la notion d’organisation qui est la somme totale de la façon dont on divise le travail et dont on coordonne les tâches. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

32 C- L’autorité partagée
Les vrais problèmes de cette schématisation sont les suivants: Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

33 C- L’autorité partagée
Le sommet stratégique est davantage guidé par des considérations d’ordre entrepreneurial, La ligne hiérarchique souhaite davantage la construction d’une bureaucratie divisionnalisée, Le centre opérationnel défend des intérêts en terme de professionnalisation, La logistique préfère l’adhocratie, La technostructure milite pour une bureaucratie mécaniste. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

34 3- Les structures dans la pratique
En fonction de la répartition de l’autorité qu’elles jugent efficaces et de toute une série de déterminants (taille, stratégie,…), les E/ses mettent en place à un moment donné une structure. Quatre familles peuvent être distinguées, mettant en avant des degrés variables de centralisation/décentralisation. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

35 3- Les structures dans la pratique
A- La structure personnalisée B- La structure fonctionnelle centralisée C- La structure divisionnelle décentralisée D- La structure matricielle E- L’organigramme Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

36 A- La structure personnalisée
Structure simple La direction joue le rôle capital Procédures et liaisons peu formalisées La coordination n’est pas nécessaire Le champ d’intervention est imprécis Tous les problèmes sont réglés par le directeur et on privilégie les relations personnelles Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

37 A- La structure personnalisée
Avantage double: flexibilité et motivation L’E/se a la possibilité de s’adapter à tous les changements ou menaces, Le personnel est motivé par un climat confiant et personnalisé, Les problèmes rencontrés sont ceux que toute institution connaît parce qu’elle est animée par un « homme-orchestre », celui-ci désire tout faire et inévitablement; il commet des erreurs. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

38 B- La structure fonctionnelle centralisée
La fonction est une activité homogène particulière qui contribue à la vie totale de la firme, Les diverses fonctions de l’E/se vont être utilisées comme critère de découpage structurel, Chacun occupe une position précise. Les conseillers et les contrôleurs jouent un rôle important. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

39 B- La structure fonctionnelle centralisée
Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

40 C- La structure divisionnelle décentralisée
La répartition des tâches se fait en fonction des marchés, des produits ou même des couples produits-marchés et la direction générale gère l’ensemble. Les divisions disposent de margent d’une marge de manœuvre étendue. A partir d’une certaine taille la complexité s’accroît  insourcing. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

41 D- La structure matricielle
Efface les inconvénients des structures fonctionnelle et divisionnelle pour n’en conserver que les points positifs. Le principe consiste à maintenir des départements par fonction et d’y adjoindre, d’y superposer des groupes ad hoc. Structure parfaitement adaptée au changement. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

42 D- La structure matricielle
Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

43 E- L’organigramme Souvent utilisé comme outil d’analyse.
Révèle maintes anomalies et permet de rectifier des structures peu cohérentes. C’est aussi un moyen d’information vers l’extérieur. Retrace une structure formelle à un instant donné. La vie effective de l’E/se se trouve derrière cette structure informelle. Octobre 2006 Tarik OUIHMAN

44 Document mis à disposition par Marketing Etudiant


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