Diffuser des informations : un risque ou un droit ? 6 e mardi de l’Orme 12 mai 2011 Développer une approche stratégique de l’identité numérique Intervention.

Présentation au sujet: "Diffuser des informations : un risque ou un droit ? 6 e mardi de l’Orme 12 mai 2011 Développer une approche stratégique de l’identité numérique Intervention."— Transcription de la présentation:

1 Diffuser des informations : un risque ou un droit ? 6 e mardi de l’Orme 12 mai 2011 Développer une approche stratégique de l’identité numérique Intervention de Odile Chenevez Chargée de mission à l’Orme (Observatoire des ressources multimédias en éducation) au CRDP Clemi Aix-Marseille Formatrice à l’IUFM de l’Université de Provence

2 Diffuser des informations : un risque ou un droit ? 1.Diffuser des informations ? 2. Gérer son identité - et son autorité- numérique 3. Quel rôle pour l’école ? 6 e mardi de l’Orme 12 mai 2011 Développer une approche stratégique de l’identité numérique

3 1 – Diffuser des informations ? Une réalité accessible aujourd’hui à tous les citoyens (et pas seulement aux professionnels) par l’usage de médias Média : «moyen», «intermédiaire», «qui se trouve au milieu», réduction de l'anglais mass media qui désigne les moyens de communication de masse. Support, type ou source. Chacun peut non seulement recevoir mais également diffuser des informations

4 Article 19 (DUDH) « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » L’ONU en 1948 n’avait pas prévu que cet article aurait un tel succès ! Les supports sont partout, les compétences … s’apprennent ! 1 suite – Diffuser des informations ?

5  Qu’est-ce qu’il y a à apprendre ?  Précautions et risques  L’identité inclut aussi l’autorité : savoir répondre de ce que l’on publie.  Autorité vs popularité : un grand problème pour l’école.  Faut-il utiliser les mêmes supports et les mêmes lieux à l’école que dans les loisirs ? La page Facebook du collège peut-elle devenir un lieu d’apprentissage ? 2 – Gérer son identité – et son autorité – numérique

6 Les outils pour apprendre « les précautions et les risques » se multiplient : Guide CNIL – Mémotice - Internet sans crainte (2025, Vinz et Lou) Plaquettes diverses pour les enseignants et les parents : « Attention danger » vs « Soyez malins ». Gérer son autorité n’est pas seulement « citer ses sources ». Savoir « répondre de ce que l’on publie » est un vaste programme ! Les médias scolaires sont une réponse. Autorité suppose responsabilité et cadre juridique (Facebook n’est pas Skyblog) 2 suite – Gérer son identité – et son autorité

7 - La fracture numérique n’est plus une fracture d’accès mais une fracture cognitive. L'apprentissage de la publication en ligne. - Que doivent apprendre les élèves sur les plans juridique, rédactionnel, informationnel, sociétal et technique pour qu'ils deviennent des citoyens capables de répondre de ce qu'ils publient ? Comment donner de l'importance à "l'autorité" d'un propos publié ? - Dans quelle mesure et avec quels objectifs un média (toute production rendue publique) scolaire doit-il se préoccuper de « popularité » ? 3 – Quel rôle pour l’école ?

8 La gestion de l'identité numérique et des traces -Faut-il apprendre aux élèves à soigner leur image sur internet ? Si oui, comment faut-il l'enseigner ? -Ainsi, faut-il leur apprendre à gérer leur réputation ? A être conscients de leur identité active et leur identité passive et à évaluer les croisements entre les sphères publiques et privées et les sphères personnelles et professionnelles, etc. - Le "personal branding" est-il un savoir qui doit s'apprendre à l'école ? Avec quelle distanciation ? 3suite – Quel rôle pour l’école ?

9 - Faut-il leur apprendre à gérer leurs traces et leur relatif effacement ? - Comment apprendre aux adultes à apaiser leurs craintes et aux élèves à se montrer responsables (cf JM Manach) car "aucune loi ne pourra protéger les gens contre leur propre stupidité". - Les jeunes objet de toutes les attentions comme cibles - ou acteurs consentants - de marketing sur les réseaux sociaux : est-ce une préoccupation de l’école ? Si oui, pourquoi et comment ? 3suite – Quel rôle pour l’école ?

10 Les transferts entre pratiques sociales et pratiques scolaires - Quelle prise en compte des pratiques sociales des jeunes doit exister dans les pratiques scolaires ? Faut-il reproduire ou imiter ces pratiques sociales ? La collaboration et l’échange dans les réseaux sociaux, les jeux comme dans les plateformes a-t-elle quelque chose à voir avec la démocratie ? Vie scolaire Comment organiser une gestion harmonieuse des téléphones et autres outils numériques dans l’enceinte de l’établissement ? Lieux réservés, filtres, utilisations personnelles ou scolaires, formulation des règlements, gestion des droits, gestion des bandes passantes etc. 3suite – Quel rôle pour l’école ?

11  Des questions professionnelles essentielles - A qui s’adresse-t-on en sortant les travaux d’élèves de leur confidentialité, et pourquoi ? - Quels sont les risques que l’on fait prendre aux élèves, à leur image de soi et à la protection leurs apprentissages quand leurs travaux deviennent des médias ? - Quelles sont les conditions qui permettent de contrôler ces risques ? - Dans quelles conditions la publication facilite-t-elle certains apprentissages, et lesquels ? 4 suite – EAM et pratiques scolaires

12  Le microjournalisme : une culture médiatique en plein essor - Un angle particulier d’une culture du Web. - Chacun se fait l’écho dans ses pratiques culturelles de proximité d’assertions à propos de l’actualité. Ces assertions deviennent publiques sur le Web. Voir les formes du microjournalismeles formes du microjournalisme - On fait du microjournalisme sans le savoir. - Quelle maîtrise du rapport à la vérité dans les médias cette pratique suppose-t-elle ?

13 « De tous temps l’homme a cherché à développer sa mémoire, aujourd’hui il risque de manque d’oubli. » D’après Antoinette Rouvroy, Orme 2.11 microjournalisme