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Publié parLaurentine Bouchard Modifié depuis plus de 10 années
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Stratégie collective pour l’implantation de la loi sur les armes à feu au Québec: Projet parrainé par le Centre national de prévention du crime Coalition pour le contrôle des armes
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Présentation La Coalition et le projet
La Loi canadienne sur le contrôle des armes Les tendances La problématique Le rôle de la communauté Bonjour et bienvenue. Aujourd’hui notre présentation se divise en plusieurs étapes. Une petite introduction à la Coalition pour le contrôle des armes, un survol des objectifs du projet CNCP , une explication de la loi canadienne sur les armes à feu, la partie principale qui sera une présentation de la problématique des armes à feu au Québec et Canada et les groupes qui sont particulièrement vulnérable. Finalement, une courte section sur le rôle de la communauté.
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COALITION POUR LE CONTRÔLE DES ARMES
Fondée en 1990 Soutenue par plus de 100 organismes au Québec Mission: réduire les décès, les blessures et la criminalité par armes à feu La Coalition a milité en faveur de l’adoption de lois sur le contrôle des armes et se concentre maintenant sur l’implantation de celles-ci La Coaltion pour le contrôle des armes a été fondée en 1990 à la suite de la tuerie de 14 femmes à la Polytechnique. La Coalition est soutenue par plus de 300 organismes à travers le Canada dont 100 au Québec. A l’origine, la mission de la Coalition était de travailler pour faire passer des lois solides sur les armes à feu. Aujourd’hui nous nous concentrons sur la défense de ses lois et sur leur implantation.
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PROJET CNPC Sensibiliser au problème
Augmenter l’engagement et la participation de la population Réduire la peur Prévenir et réduire les blessures, décès et actes criminels
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Identification et Analyse des problèmes
Suivi et Évaluation Analyse et Facteurs Causals Développement des Interventions Implantation
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Identification et Analyse des problèmes
Suivi et Évaluation Analyse et Facteurs Causals Développement des Interventions Implantation
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Identifier et interrompre le lien causal
Nous visons à briser le lien le plus tôt possible
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Approche La sensibilisation de multiplicateurs par la formation et la remise de documentation pertinente Les secteurs d’intervention ciblés: la prévention du suicide, les jeunes, la violence conjugale, les services policiers, etc. Le projet touche tant les milieux ruraux qu’urbains Le grand objectif est de sensibiliser des multiplicateurs par la formation et par la remise de documentation pertinente. Les secteurs ciblés sont la prévention du suicide, les jeunes, la violence conjugale, et les services policiers. Le projet touche tant les régions périphériques que les centres urbains tout en considérant les facteurs et contextes spécifiques à ces milieux
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Régions ciblées Bas-Saint-Laurent Saguenay-Lac-Saint-Jean Québec
Estrie Montréal Côte-Nord Montérégie Grâce à nos partenariats avec les organismes dans les régions listées ici , notre projet se concentrent sur la recherche et la diffusion d’informations dans ces régions. Eventuellement nos espérons atteindre toutes les régions du Québec, et même le reste du Canada par une propagation de cette information ciblant les intervenants.
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Processus (3 ans) Recherche Mobilisation Évaluation des connaissances
Élaboration de modèles Formation Évaluation Cette présentation est le fruit d’un processus qui s’étale sur trois ans. Donc l’information présentée est basée sur les données et les statistiques les plus récentes, les sondages faits auprès de 500 intervenants à travers le Québec sur leurs connaissances et leurs expériences de la problématique des armes à feu, une recherche des meilleurs modèles et pratiques d’intervention déjà en place dans la province.
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LA LOI CANADIENNE EN BREF
Armes militaires: bannies en 1977, 1991 et 1995 Armes de poing: armes à autorisation restreinte qui, depuis les années 30, nécessitent un permis spécial et un enregistrement Carabines et fusils de chasse: depuis 1995, les utilisateurs de carabines et de fusils doivent posséder un permis et enregistrer leur arme
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Permis Chaque propriétaire d’arme doit posséder un permis
Le processus de délivrance de permis permet l’identification de facteurs de risque connus (processus de dépistage, notification des conjoints et ex-conjoints, admissibilité continue, etc.) Il existe trois parties importantes de la loi actuelle: le permis, l’enregistrement, et les normes plus strictes d’entreposage. Le Permis: Comme pour une auto, chaque propriétarie d’arme doit posséder un permis. Le processus de délivrance du permis permet de faire un dépistage important. Il identifie des facteurs de risques connus par le biais d’une formule très détaillée (qui doit être signé par 2 personnes qui attestent la véracité de l’information). Il y a des questions sur la santé mentale, les circonstances de la vie, le dossier criminel et le conjoint. La conjointe (ou conjoint) doit signer le permis attestant qu’elle ou il est au courant de cette demande. De même, un ex-conjoint doit être identifié par le nom et numero de téléphone pour que le Centre des Armes à feu peut communiquer avec lui si on le juge nécessaire. Cette partie du permis s’avère très important pour reduire la possibilité de violence conjugale impulsive. D’ailleurs, le delais de 30 jours ou plus est un aspect de prevention de crime ou suicide impulsive. Rappelons que Lepine a eu son permis pour $5.00, signé immediatement à un poste de police. Il l’a achété quelques jours avant le 6 décembre. Il fallait que les policiers fassent le tour de toutes les armureries à Montréal pour trouver celui qui a vendu le Mini Ruger à Marc Lepine . Avant, la nouvelle loi,c’était la seule facon de tracer un arme parce que les vendeurs étaient supposés de garder les documents quelques temps. J’aimerais aussi que vous compreniez la difference avec l’ancien système – que nous trouvions inadequat au niveau de sécurité publique.Avant, 1995 il y avait un permis de procuration. La seule circonstance où il vous fallait un pemis était si vous vouliez acheter une arme. La formule de demande était remplie par la personne, sans signature des réferences. Les questions sur la santé mentale et le dossier criminel n’étaient pas verifiable. Le permis était livré tout de suite. Cependent, vous pouviez posseder des armes à feu sans permis si quelqu’un vous en donnait . Par exemple un ami ou un parent. Dans cette situation il était impossible de savoir qui avaient des armes à feu – en fait, seulement un tiers des proprietaires d’armes à feu avaient des permis. Evidemment, les personnes à risque avaient facilement accès aux armes à feu.
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Enregistrement Chaque arme à feu doit être enregistrée
L’enregistrement contribue à l’application de mesures préventives L’enregistrement prévient, avec la délivrance de permis, la possession non prescrite d’armes et favorise la responsabilisation L’autre élément important et innovateur de notre loi est l’enregistrement de chaque arme à feu. Donc non seulement nous savons qui a des armes à feu, mais nous savons combien il en a. Certains disent que le permis est assez, mais notez bien. Pour eviter qu’une personne se procure plusieurs armes et puis les vende sur le marché noir ou les donner à ceux qui n’ont pas de permis, il faut bien contrôler le nombre d’armes en circulation. Aujourd’hui il y a aucun controle sur le nombre d’armes que vous pouvez posséder . Mais il faut que vous les enregistriez. Une conséquence importante de l’enregistrement qui est moins évident à première vue est qu’il favorise la responsabilité des propriétaires. Avec l’enregistrement des armes, un délit commis avec une arme enregistrée à votre nom devient votre responsabilité . Donc, nous pouvons constater une amelioration dans la conformité aux normes d’entreposage sécuritaire, une arme volée ou perdue va être rapporté plus vite, et une conséquence positive est que les gens se débarrassaient des armes dont ils se servaient pas. 80% des armes au Québec ne sont pas utilisées, même touchées regulìerement. Des fois ils sont oubliées. Ses oubliées ou inutilisées, sont très dangereuses parceque personne en prend responsabilité – ils risquaient plus de se trouver dans les mains de quelqu’un à risque d’un suicide que d’autre chose. (Un tiers de suicide par armes à feu sont commis avec l’arme d’autrui. Brèf, les gens décidaient de se débarrasser des armes inutilisées pour pas avoir à les enregistrer.
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La législation est UN outil
Obliger les propriétaires d’armes à se procurer des permis de possession et à enregistrer leurs armes afin de réduire le risque qu’un individu qui pose une menace pour lui-même ou pour autrui ait accès à une arme à feu Interdiction des armes lorsque l’on considère que le risque l’emporte sur l’utilité Faire la distinction entre les armes légales et illégales La législation est un outil qui nous aide à faire…(lit la diapo) . Le succès du programme dépend sur les acteurs outiller à intervenir et suggérer l’interdiction des armes si des risques sont présents. La loi permet de faire la distinction entre les armes légales et illégales, une distinction qui permet à retracer les armes aux sources. Cette capacité est en soi un contrôle important, mais a aussi l’effet de rendre les propriétaires plus responsables dans l’ensemble: usage, entreposage etc.
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La Loi aujourd’hui Tous les propriétaires d’armes doivent détenir un permis (95 %) Toutes les armes doivent être enregistrées (90 %) Toutes les armes doivent être entreposées de façon sécuritaire (i.e. selon les normes) Pour résumer les éléments de la loi aujourd’hui: Tous les propriétaires doivent détenir un permis. Toutes les armes doivent être enregistreés, et toutes les armes doivent être entreposées de facon sécuritaire.
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la Cour Suprême du Canada
« Les clauses concernant l’enregistrement ne peuvent être dissociées du reste de la Loi. Les clauses concernant les permis obligent tout individu qui possède une arme à feu à se procurer un permis; les clauses concernant l’enregistrement rendent obligatoire l’enregistrement de toutes les armes à feu. Ces parties de la Loi sur les armes à feu sont toutes deux fermement liées à l’objectif du Parlement de promouvoir la sécurité par la réduction des mauvais usages de n’importe laquelle et de toutes les armes à feu. Les deux portions sont partie intégrante du système et sont nécessaires à son opération. »
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Fortement en désaccord
Soutien à la législation sur le contrôle des armes par région Janvier 2003 46-reg Total Québec Ontario Atlantique Manitoba C.-B. Alberta Nous voyons ici que le soutien du contrôle des armes reste en moyenne de 75% à travers le Canada – avec le Québec à 86%.Le faible appuie dans les provinces, comme Alberta et Saskatchewan sont à la fois les provinces avec le plus grand taux d’armes par personne et le plus grand taux de déces par arme feu. Une statistique importante qui n’est pas répresenté ici est que si moins de 50% des propriétaires d’armes dans ces provinces appuient la legislation actuelle, 75% des leurs femmes l’appuient. Saskatchewan Fortement en accord Plutôt en désaccord Plutôt en accord Fortement en désaccord
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LES TENDANCES Décès par arme à feu: 1991 – 1444 2002 – 816
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Taux de mortalité liée à une blessure causée par une arme à feu selon le sexe
Source: Décès par armes à feu. Wilkins, K. Statistiques Canada. Rapports sur la santé. Vol. 16 No. 4. Juin 2005
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Taux de mortalité liée à une blessure causée par une arme à feu, selon la manière ou l’intention
Source: Décès par armes à feu. Wilkins, K. Statistiques Canada. Rapports sur la santé. Vol. 16 No. 4. Juin 2005
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Taux homicide commis avec une arme à feu au Canada 1974-2004
Source: L’homicide au Canada. Dauvergne, M. Statistiques Canada. Juristat. Vol. 25 No. 6. Octobre 2005
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Décès par armes à feu de 1991 à aujourd’hui
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Taux de tous les décès reliés aux armes à feu (par 100 000)
Source: Statistiques sur les armes à feu. Hung, K. Recherche et statistiques Département de Justice
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Taux d’homicides par arme à feu
Depuis 1989 nous pouvons constater une baisse importante dans le taux d’homicides par arme à feu. Source: Statistiques sur les armes à feu. Hung, K. Recherche et statistiques Département de Justice
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Taux de vols à main armée
Source: Statistiques sur les armes à feu. Hung, K. Recherche et statistiques Département de Justice
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La Loi est un point de départ et non une fin en soi
Sans une implantation efficace, les lois ne sont que des mots sur papier Une grande partie de l’information essentielle pour implanter la loi se retrouve dans la communauté Comprendre les risques, la Loi, les interventions possibles Émission, renouvellement des permis Enlèvement temporaire ou permanent des armes des gens à risque élevé Motivation à intervenir: les rôles, les responsabilités Pour une implantation efficace il faut avoir accès à l’information sur les personnes qui posent un risque. Pour que cette information soit disponible il faut que les intervenants, l’entourage de n’importe qui qui possede un arme comprennent les risques et les interventions possibles. Il faut que ces acteurs soient motivés à intervenir, il faut qu’on sache quoi faire et à qui s’adresser si nous avons des inquiétudes sur une personne.
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PROBLÉMATIQUE Le crime, la peur Décès (suicides, homicides, accidents)
Blessures Violence conjugale L’impact sur certaines populations (femmes, enfants, régions, communautés) Marchés illégaux
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Nombre de décès par armes à feu au Québec, 1990-2003
Légende: S- Suicides H- Homicides A- Accidents I-Indéterminés T- Total
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Coûts engendrés par la violence attribuable aux armes à feu
On évalue à 6,6 milliards de dollars les coûts engendrés annuellement par les décès et les accidents attribuables aux armes à feu au Canada La crainte de la violence par armes à feu peut nuire au développement économique Ceci est un calcul qui inclut les couts médicaux, policiers, judiciaires, les coûts associés aux journées de travail perdues par les victimes, familles etc. Quand il y a une perception de danger et violence dans une ville, (comme l’été dernier à Toronto) nous pouvons anticiper une décroissance économique – comme on a pu le constater dans les grandes villes americaines, qui se vidaient pour les banlieues dans les années 70 et 80.
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Décès attribuables aux armes à feu
Selon les experts en santé publique, les décès attribuables aux armes à feu sont un phénomène pathologique La cause commune des décès attribuables aux armes à feu est… l’accès aux armes à feu et leur utilisation
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Le problème? L’accès aux armes à feu
Le taux de décès par armes à feu est en corrélation directe avec la disponibilité des armes à feu et avec leur facilité d’accès
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Taux de décès par province 2000-2002 selon la manière ou l’intention
Source: Décès par armes à feu. Wilkins, K. Statistiques Canada. Rapports sur la santé. Vol. 16 No. 4. Juin 2005
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Les fausses conceptions posent un problème
Quelques fausses conceptions : Seuls les criminels et les gangs utilisent les armes à feu Seules les armes de poing (non pas les fusils ou les carabines) sont en cause Les homicides sont la cause principale de décès attribuables aux armes à feu (non pas le suicide) Les fausses conceptions mentionnées contribuent à détourner l’attention de la possibilité de prevention, dans le cas des armes de chasse, des suicides. La plupart des gens à cette image, vehiculée par les médias populaires, que les armes à feu c’est une affaire de gangs et criminels. 80% des dècès au Canada par arme à feu pourtant sont des suicides avec des armes de chasse.
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Scénarios au Québec Grandes variations dans les taux d’actes criminels, de violence et de blessures par armes à feu La perception des augmentations (surtout en ville) est incorrecte Le besoin de sensibilisation à propos des risques de suicide par arme à feu Différences importantes entre les zones urbaines, semi-urbaines et rurales Preuves qu’un meilleur contrôle fonctionne
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Facteurs de risque du crime
Les milieux défavorisés L’insécurité (réelle ou perçue) L’âge et le sexe La consommation d’alcool ou de drogues La perte d’emploi et les problèmes financiers Le divorce ou la séparation Le contexte ou les circonstances défavorables Comme vous savez, la prevention implique une connaissance des facteurs de risques. Comme intervenant, c’est important de se poser les questions sur la présence des armes à feu, en combinaison avec d’autres facteurs de risques.
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Diverses sources d’approvisionnement
Plus de la moitié des armes de poing (pistolets) sont importées illégalement des États-Unis Les armes, la drogue et la criminalité financière sont interreliées On relate que des armes de chasses volées ou illégalement vendues sont utilisées dans 40 % des crimes à Montréal, Toronto et Vancouver. Dans toutes les autres villes et régions, elles représentent 60 % à 70 % des armes utilisées dans les crimes
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Armes à feu récupérées à la suite d’un crime
Ici nous voyons que les armes de chasse sont impliquées dans le moitié des crimes et les armes de poing seulement 22% Le nombre de carabines et de fusils de chasse retrouvrés est beaucoup plus élevé en région rurale Source: Smuggling work groups; Illegal Movement of Firearms (avril, 1995)
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Armes à feu: régions périphériques
Le taux de décès augmente avec le taux de foyers avec armes à feu Les armes sont en général plus utilisées et plus disponibles dans les milieux ruraux La culture des armes est plus diffusée En régions, les crimes et les suicides sont le plus souvent commis à l’aide de carabines ou de fusils La disponibilité des armes, et une certaine banalisation des armes de chasse dans les milieux ruraux, expliquent pourquoi ces armes (fusils et carabines) sont si presentes dans les crimes et les suicides dans les régions.
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Presque chaque arme illégale est au départ légale
Les armes légales sont parfois mal utilisées par leur propriétaire (civils ou représentants de l’autorité) Les armes légales sont volées ou vendues illégalement par des civils et des revendeurs ou proviennent des réserves de l’État Les armes illégales sont introduites au pays par le biais d’activités de contrebande Ici nous voulons souligner pourquoi les arguments habituels du gun lobby contre le contrôle des armes sont sans fond. Ils insistent que c’est une question de propriétaire d’arme à feu honnête contre le criminel. Mais en réalité, toutes les armes à feu qui finissent à être utilisé dans les délits ou des suicides sont d’abord les armes qui sont fabriquées et vendues dans les contextes disons honnêtes et légales. Mais sans nos lois actuelles, les armes sont plus faciles à être detournées vers les contextes criminels.
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Occasions de prévention pour les enquêtes policières
Augmenter la sensibilisation au problème des armes à feu : données et analyses des tendances (décisions basées sur les faits et intervention) Faire une priorité du problème des armes et de l’intégration avec la police communautaire afin de créer une « appartenance » communautaire Prendre des mesures préventives – procédures précises: « en cas de doute, dire non » Penser armes à feu lors de toute enquête: crime, suicide, violence conjugale
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Suicides au Québec 20 % des suicides sont commis à l’aide d’une arme à feu – l’arme la plus utilisée est la carabine de calibre 22 Le tiers des suicides par arme à feu est commis avec l’arme d’une tierce personne Le taux de suicides au Québec (18,4) est supérieur à la moyenne canadienne (12,2) Des efforts de sensibilisation sont déjà en cours C’est évident que réduire l’accès aux armes à feu est important dans le contexte de suicide. Le fait que les personnes suicidaires ont accès aux armes d’autrui soulignent l’importance de sensibilisation et de l’entreposage sécuritaire.
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Suicides au Québec (suite)
Taux de suicide par arme à feu plus élevé dans les régions périphériques et où se trouve le plus grand nombre de permis de chasse Lien – 50 % des homicides en milieu familial se soldent par un suicide La simple présence d’une arme à feu dans un foyer multiplie par cinq le risque de suicide La simple présence d’une arme à feu dans un foyer multiplie par trois le risque d’homicide Ceux qui critiquent le contrôle des armes et la prévention prônent souvent les peines augmentées pour les crimes violents etc. Mais dans le contexte de violence familale, 50% de ces homicides se terminent avec le suicide du meutrier. Les peines plus lourdes n’auront pas beaucoup d’utilité dans ces cas là.
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Variations régionales québécoise, taux de décès par armes par 100 000
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Les facteurs de risque sont connus
Antécédents (comportement de violence familiale ou suicide) Les hommes sont plus à risque Abus de substances et/ou d’alcool Maladie mentale Perte récente Antécédents familiaux, etc. Les gens sont conscients des problèmes Pour le suicide, les facteurs de risque sont connus – l’accès à une arme à feu, comme nous avons vu sur la diapo précédente, augmente le risque
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Occasions de prévention
Sensibiliser le public et les intervenants au sujet des risques associés aux armes et au suicide S’informer systématiquement de l’accès à une arme au moment d’intervenir auprès des personnes suicidaires et de leur famille. Leur demander : Avez-vous accès à une arme? Améliorer la surveillance continue et le signalement des personnes à risque susceptibles de demander un permis Le succès de la loi actuelle dépend de plusieurs facteurs. Le registre et le permis renouvellable tous les cinq ans permettent une surveillance continue et le signalement des personnes à risque. Il y a une forte possibilité que le gouvernement actuel affaiblira la loi actuelle en changeant les critères de renouvellement. Donc une fois que vous avez votre permis, vous ne serez plus obligé de refaire la demande et fournir les informations sur les changements dans votre vie qui vous mettraient à risque – comme une dépression, une perte d’emploi, un problème d’alcool etc..
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Problème: la violence conjugale
Femmes tuées par conjoint: le tiers à l’aide d’une arme à feu – 88 % des fusils Problèmes particuliers dans les régions semi-urbaines et rurales (accès aux armes) Facteurs de risque: alcool, problèmes financiers, rupture, maladie mentale Pour chaque décès, plusieurs sont menacées La présence d’une arme à feu est une menace en soi Les femmes sont plus souvent des victimes (30 %) que des utilisatrices (15 %) L’arme à feu pose des dangers particuliers pour la femme et les enfants. D’abord, en majorité ce sont les hommes qui s’en servent, et elles sont entreposées à la maison. Dès qu’il y a des conflits majeurs avec possibilité de violence l’arme à feu est extremement dangereuses. Pour une femme menacée, la connaissance qu’il y a une arme à feu peut augmenter son sentiment de danger et d’impuissance. Partout au monde, et il faut comprendre que les armes à feu sont très présentes dans les foyers des pays où il y a une histoire de conflit armé recent, les femmes sont menacées par leur conjoint avec les armes. On nous raconte des gestes d’intimidation comme après une dispute, le conjoint sort son arme pour la nettoyer devant sa femme, ou il la pointe à un chien bien aimé de sa femme, ou il menace les enfants etc. La peur de cette arme, peut empêcher la femme de quitter et justement, plus que la moitié des femicides ont lieu à cause d’une rupture initiée par la femme. Même si il y a des progrès, nous constatons trop souvent les cas ou les policiers ou les judiciaires ne semblent comprendre les dangers particuliers des armes à feu. Par exemple, le cas d’un juge qui a permis à un homme qui a menacé de tuer sa femme accès aux armes durant la saison de chasse parce qu‘il ne l’a pas menacé avec une arme à feu. Ou malgré les plaintes faites par une femme concernant les menaces de son ex-conjoint, les policiers ont refusé d’enlever ses armes, et il l’a tuée.
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Violence conjugale: facteurs de risque
Familles où l’homme domine, emplois peu gratifiants Femmes jeunes, à risque Dépendance économique de la femme Isolement Revenus plus faibles
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Occasions de prévention en violence conjugale
Sensibiliser le public et les intervenants au sujet des risques associés aux armes et à la violence domestique S’informer systématiquement de l’accès à une arme au moment d’intervenir auprès des personnes susceptibles d’être victimes ou coupables de violence domestique Améliorer la surveillance continue et le signalement des personnes à risque susceptibles de demander un permis Les groupes de femmes on travaillé fort pour que la demande du permis exige une signature de la conjointe ou coordonnées de l’ex-conjointe. Mais les deux facteurs à risques les plus importants pour la violence conjugale, la dépression et la séparation, ne sont pas connus par les policiers. Cela prend une communauté et des intervenants informés et outillés à signaler les personnes concernées des risques.
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Occasions de prévention en violence conjugale (suite)
Les policiers doivent systématiquement s’informer de la présence d’armes à feu lorsqu’ils interviennent dans des situations de violence domestique Ils doivent comprendre les choix qui s’offrent à eux – la saisie temporaire ou la révocation En 2004 nous avons eu cette tragédie en Montéregie ou une femme a été tuée par son ex-conjoint qui s’était caché dans la garde-robe quand elle est retournée chercher ses affaires avec une intervenante d`une maison de transition. On savait qu’il avait accès aux armes à feu, mais les policiers ne lui les avaient pas enlevées.
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Problème: les jeunes et les armes à feu
Suicide par arme à feu - 50 jeunes au Québec chaque année ( , ) Homicides familiaux: 40 % des jeunes sont tués avec une arme à feu Jeunes contrevenants: les gangs et s’armer pour se protéger
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Le suicide chez les jeunes : facteurs de risque
Prédisposition (mésadaptation, problèmes d’apprentissage, impulsivité, comportement suicidaire antérieur, troubles mentaux, orientation sexuelle mal vécue, difficulté chronique à établir une relation avec les pairs) Environnement social (absence de réseau social, troubles mentaux dans la famille, chômage, abus physique ou sexuel, négligence) Événements vécus (décès, divorce, rejet des parents, toxicomanie, échec scolaire, stress, problèmes interpersonnels)
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Victimisation des jeunes
Parmi les victimes de crimes violents, 23 % sont âgées entre 15 et 24 ans. Or, ce groupe d’âge ne représente que 11 % de la population. On retrouve à Montréal le plus grand nombre de victimes de crimes violents. La victimisation engendre l’agression (les victimes deviennent les agresseurs; voir Taber, Colombine et Montréal). Les armes à feu sont des symboles de pouvoir pour les jeunes dans les gangs, même s’ils n’ont pas l’intention de s’en servir.
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La violence chez les jeunes : facteurs de risque
Abus de drogues et d’alcool Agression, comportement antisocial Violence familiale Incompétence des parents : absence d’interaction chaleureuse, absence de supervision parentale, discipline sévère et incohérente Impulsivité, soif de pouvoir, comportement imitatif Encore une fois, nous trouvons que les intervenants peuvent poser des questions sur l’accès aux armes à feu avec les jeunes à risques soit à eux ou à leurs parents.
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Jeunes contrevenants Les armes à feu jouent un rôle clé dans les tactiques d’intimidation et la violence Les vraies armes et les imitations Les fausses armes se trouvent de plus en plus chez les jeunes . La présence des imitations, qui ont l’air très réel augmente le risque que des vraies armes vont être utilisées pour se défendre.
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Accès aux armes La plupart des accidents et des homicides avec arme à feu surviennent au foyer 20 % des foyers québécois possèdent une arme à feu Armes à feu longues: chasseurs dans les familles Armes de poing: contrebande ou armes mal entreposées Nous voulons insister encore une fois sur l’importance de débanaliser l’arme à feu de chasse au foyer. Les armes à feu sont déconseillées dans les maisons où habitent les enfants ou les jeunes. L’arme à feu est trop fascinante, surtout pour les garçons. Les Associations Pediatrique Americaines et Canadiennes, suggèrent aux propriétaires de tout simplement entreposer les armes ailleurs. Combien de parents vont dire qu’ils sont sûrs que leurs enfants n’y toucheront pas, qu’ils ne savent pas comment ouvrir le coffre à arme, qu’ils ne savent pas où se trouvent les cléfs pour la chambre à arme à feu? Les études aux EU, ont montré que les très jeunes enfants sont très doués pour déjouer leurs parents, et qu’en plus, des fois nous ne savons pas la pression que peuvent exercer les pairs sur un copain dont le père a des armes.
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Imitations Les fausses armes, à air comprimé ou répliques, sont recupérées dans les crimes autant que les armes de poings Chaque année, plus de 50 enfants de moins de 18 ans sont hospitalisés pour les blessures causées par des armes à air comprimé. Elles sont la première cause de la perte d’un oeil et une cause de traumatisme chez les enfants et les jeunes adultes Le problème des fausses armes et des armes à air comprimé ou les pistolets ‘starter’ sont signifiants chez les jeunes. Les fausses armes ou les répliques augmentent le risque que les vraies armes seront procurées, et les armes à air comprimé sont tout simplement mal utilisées et une cause de blessure importante.
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Opportunités de prévention : les jeunes
Sensibiliser les familles, les intervenants en milieu scolaire, les centres de protection de la jeunesse et les services sociaux au sujet des risques associés aux armes à feu et aux jeunes S’informer systématiquement sur l’accès à une arme à feu lors d’interventions auprès de jeunes suicidaires ou victimes de violence
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Entreposage sécuritaire
Mesure de prévention essentielle en région Arme entreposée non chargée Arme inopérante: dispositif de verrouillage sécuritaire ou retrait de la glissière Arme entreposée dans un contenant ou une pièce verrouillée Munitions gardées dans un endroit distinct Voici les normes d’entreposage sécuritaires
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Transport sécuritaire
Arme non chargée Arme dans le coffre du véhicule Véhicule sans coffre: l’arme doit être cachée, véhicule verrouillé
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Implications pour la loi
L’octroi de permis doit être utilisé comme un outil afin d’évaluer le risque Vérification continuelle de l’admissibilité Importance des questions relatives à l’évaluation des risques, aux références, à la notification des conjoints et ex-conjoints Favoriser la diffusion de l’information à la communauté Pour résumer les implications pour la loi…
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RÔLE DE LA COMMUNAUTÉ Les armes à feu relèvent de la sécurité publique
Améliorer la conformité en ce qui concerne l’entreposage sécuritaire Accroître la sensibilisation sur les risques d’avoir une arme à feu à la maison Motiver l’action préventive
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Clientèles ciblées Parents et familles: comprendre les risques et prendre les mesures appropriées Professionnels de la santé: reconnaître les signes, fournir des conseils, intervenir Conseillers, psychologues en milieu scolaire et enseignants: reconnaître les signes, fournir des conseils, intervenir Travailleurs sociaux: comprendre les risques et les actions, faire rapport au sujet des problèmes potentiels Dans la dernière étude de l’Association Pediatrique Canadienne elle recommende que leurs membres demandent à leurs patients systématiquement s’il y a des armes à feu dans la maison, leur informent des risques, et de l’importance de l’entreposage sécuritaire. Aux EU, les YMCA donnent des cours de Gardienne Avertie, recommende aux jeunes de ne pas accepter de garder dans les maisons où il y a des armes à feu – 50% des foyers Americains ont des armes à feu donc…..
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Police Chefs Gestionnaires Enquêteurs Premiers répondants
Spécialistes – programmes d’aide, police communautaire, violence familiale Associations Cela peut vous sembler surprenant, mais certains services de Polices sont moins informés ou moins motivés que d’autres sur la nécessité de prévention. Sans vouloir pointer du doigt tous les policiers, parce que nous connaissons plus les incidents dramatiques qui révèlent les erreurs du système que le succès, il y a quand même des anecdotes qui illustrent la problématique de pas apprécier les risques. Un homme qui a confié à un ami son plan d’assassiner un collègue de travail a été denoncé par cet ami, qui prenait ça au sérieux. Un détective a interrogé l’homme en question et a décidé que les menaces n’étaient pas réelles. Quelques jours plus tard, l’homme, bien respecté dans sa communauté, a utilisé une de ses armes de chasse pour tuer son collègue de travail, son beau-père, sa propre femme et ses deux fils, avant de se suicider. C`était à Beaconsfield en Il y a aussi plusieurs exemples d’hommes qui menacent leur conjointe ou leur ex, et les juges ou les policiers leur permettent de garder leurs armes parce que ‘c’est la saison de chasse’, ou parce que ‘Il ne l’a pas menacé avec une arme à feu’. Oui ce sont de vrais exemples.
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Santé Infirmières Pédiatres Médecins d’urgence Traumatologistes
Intervenants en prévention du suicide Psychiatres Santé publique Associations Evidemment, tous les intervenants du système de santé peuvent dépister l’accès aux armes à feu des patients à risque.
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Services sociaux Travailleurs en violence familiale
Protection de la jeunesse Psychologues Travailleurs sociaux Organismes communautaires Groupes pour la prévention du crime Organismes de la foi Organismes d’aide juridique Public Et ainsi ceux qui travaillent dans les domaines connexes.
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Éducation Commissions scolaires Associations d’enseignants Directeurs
Conseillers en orientation Services psychoéducatifs Enseignants Travailleurs sociaux Parents Nous croyons que les personnes qui travaillent auprès des jeunes à risques pourraient s’informer sur l’accès aux armes à feu d’un jeune en difficulté.
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Intervenants Tous les intervenants devraient s’informer des recommandations de leur service policier: - Est-ce que ceux-ci entreposent des armes dans le cas d’un retrait d’arme préventif? - - Est-ce qu’il y a des armureries où on peut entreposer une arme? C’est important de prendre des démarches appropriées pour votre communauté, donc, c’est important de s’informer auprès des SP dans votre secteur pour savoir leur niveau d’engagement et comment ils fonctionnent –car il y a beaucoup de variation. Qu’est-ce que les policiers vont faire si une femme arrive au poste de police avec une arme à feu de son mari qui la menace. Ou si d’autre membres de l’entourage interviennent, pour prendre temporairement les armes d’une famille en crise, avec un jeune suicidaire, est-ce que votre Service policier s’en occupe? Selon la loi, ces gens doivent avoir des permis pour manier une arme à feu, mais dans le contexte d’une crise, est-ce que les gens sans permis peuvent agir pour transporter l’arme à un lieu sûr et eloigné de la personne à risque?
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Posez une question.. Avez-vous accès à une arme?
Votre enfant (suicidaire) a-t-il accès à une arme? La personne qui vous maltraite a-t-elle accès à une arme? La personne qui maltraite votre mère a-t-elle accès à une arme?
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Intervenir Recommander à la personne ou à un membre de la famille que les armes soient retirées ou rendues inaccessibles durant la période de crise La ligne téléphonique de signalement à l’unité des permis Risque imminent pour lui-même ou pour autrui: communiquer avec les services policiers
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Pratiques exemplaires
Les Centres de prévention du suicide proposent des guides d’intervention sur les risques associés aux armes à feu dans les régions Les services de la famille Batshaw enquêtent sur la présence d’armes à feu au cours des interventions pour des cas de violence domestique ou de comportement suicidaire chez les jeunes Le guide d’intervention de la Fédération des ressources d’hébergement… recommande le dépistage systématique d’armes à feu
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PROCHAINES ÉTAPES Suggestions et évaluation
Exemples d’outils et de programmes Recrutement de bénévoles pour réévaluer les outils et les programmes Recrutement de bénévoles pouvant sensibiliser leurs collègues dans les organismes Recrutement de bénévoles pour faire de la sensibilisation sur une base continue
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Discussion Recommandations pour disséminer de l’information aux organismes et aux intervenants: matériaux, formation Connaissez-vous des pratiques en prévention du suicide ou en prévention de la violence où on peut insérer un message sur les armes à feu? Mesures concrètes à adopter au sein de votre organisme pour: 1) augmenter la sensibilisation 2) changer les pratiques Suggestions finales
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