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Publié parJuste Loison Modifié depuis plus de 10 années
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ESIT, 27 septembre 2008 L’évaluation de la recherche en lettres et sciences humaines : pratiques actuelles et réflexions prospectives Sophie Moirand Université Sorbonne nouvelle (Cediscor–Syled)
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1. Bref cadrage institutionnel Conseil supérieur de la recherche et de la technologie 1990 : DRED, Direction de la recherche et des études doctorales « politique de financement » : encadrement doctoral, équipes d’accueil, jeunes équipes sur dossiers selon des plans quadriennaux (expertises par les « pairs ») ( + CNU : Centre National des Universités) Actuellement (1er janvier 2007) : « culture de projet » – AERES : évaluation des unités de recherche, des écoles doctorales (financement par établissement ?) – ANR : financement sur projets après expertises ( + CNU : Centre National des Universités)
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2. Les « indicateurs » : des champs d’analyse bilans et projets (plans quadriennaux) : rayonnement international, organisation de colloques, réponses à des appels d’offres, productions (publications, brevets, logiciels…) –> justification du financement nature des productions : (dans les « humanités », essentiellement des publications). revues scientifiques, ouvrages collectifs ou individuels. didactique, diffusion, divulgation, valorisation (???) nature des revues : diffusion nationale/internationale, avec comité de lecture national/international, anonymat et sélection, langue de publication… Questions à débattre : nature des productions ? qui sont les « experts »? les consignes de rédaction ? les consignes d’évaluation ?
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2. Les indicateurs : quantitatif et/ou qualitatif ? Fin 2004 (contrat quadriennal 2005-2008) : « l’enseignant-chercheur publiant » Ce concept (?) s’est peu à peu imposé pour servir à évaluer non pas les chercheurs individuellement mais pour évaluer aussi les équipes de recherche et les financer (EA et UMR) 2007 : des listes de revues « reconnues » au niveau européen par disciplines servent d’outil d’évaluation pour certaines disciplines dites « humanités » (sciences du langage, par exemple) Projet ERIH (European Reference Index of the Humanities) : dans le cadre de l’ESF (European Science Foundation) en collaboration avec l’HERA (Humanities in the European Research Area, 6e programme-cadre européen) ---> quelques commentaires sur « notre » expérience récente
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3. Situation actuelle : des critères à discuter ? – pour les enseignants-chercheurs : nombre X d’articles de revues A ou B des listes de l’ERIH, publications dans des actes de colloques et des éditeurs également recensés dans des listes (4 éditeurs français ! Aucun éditeur suisse…) – pour les projets de l’ANR, par exemple : – notation de 1 à 10 pour chacun des critères d’évaluation + 6 à 10 lignes de commentaire : qualité scientifique et technique du projet, qualité de la construction du projet et de la coordination, impact global du projet, qualité de l’équipe, faisabilité du projet – exemple de « consignes » : rendre compte de l’excellence scientifique en terme de progrès des connaissances vis-à-vis de « l’état de l’art », du caractère novateur et ambitieux, de l’originalité dans le contexte du laboratoire, de l’originalité des objectifs, de la nouveauté de l’approche et de l’intérêt du projet…
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3. Faire des propositions ? L’exemple des publications scientifiques – chiffres de vente vs nombre de lecteurs – indexations bibliographiques (INIST-CNRS, MLA) – présence dans les bibliothèques des universités françaises et étrangères (SUDOC, Copac, Melvyl, etc.) – traductions des ouvrages ou des articles – comptes-rendus (recensions) dans des revues scientifiques nationales et internationales) ? Et pourquoi pas dans les médias ? – présence sur différents sites d’information (scientifiques, professionnels et pourquoi pas grand public) ? – index de citation : Scholar google ? Thomson scientific, ISI web of knowledge ? Etc. Etc.
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4. Discours de recherche… et discours d’évaluation de la recherche Plan IMaMRaD Introduction Material and Methods Results and Discussion [American National Standards Institute] Question : que faire de ce « plan » en lettres et SHS ?
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Comment faire une recherche en SHS ? Étape 1 : définir un objet, poser une question Étape 2 : problématique, hypothèse Étape 3 : observation et techniques Étape 4 : traitement et interprétation des données Sciences humaines n° 11 (1991) Question : quelles sont les traces de cette démarche cognitive dans les écrits scientifiques ?
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Quelques traces d’auto-évaluation… Dans les rapports de certaines équipes : équipe : active, productive, reconnue, visible chercheurs : dynamiques, très motivés, actifs champs de recherche : riches, très riches, attractifs collaborations : fructueuses, solides, suivies formation dispensée : rigoureuse pôle d’attraction, rayonnement, vitalité Question : est-ce donc aux équipes de « se valoriser » ?
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Des consignes pour rédiger ? Rédiger un rapport de recherche : Faut-il se contenter de décrire ce qu’on fait ? Faut-il déjà valoriser ce qu’on fait ? Comment rédiger une évaluation ? Quels sont les critères d’évaluation et de notation ? Quelques observations à discuter ---> débat
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Bibliographie utilisée – Compte rendu des Assises de la Maison de la Recherche et des Sciences humaines de Caen, 28 mars 2008 : L’évaluation des publications en Sciences humaines et Sociales : ouvrages et revues. – Conseil supérieur de la recherche et de la technologie, rapport d’activité 2005-2006 : Vers un nouveau paysage de la recherche. Paris, la Documentation française, 2007. – Moirand, S.: « Qu’est-ce qu’un discours de recherche en lettres et sciences humaines ? », communication au Colloque Les discours universitaires, formes, pratiques, mutations, Bruxelles 24-26 avril 2008, à paraître dans les Actes. – Kyheng, R. : De la sémantique des textes au web sémantique. Texto! Textes et cultures (en ligne), juin 2005, vol.X, n°2.
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