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Le Code Génétique 1952 : Dounce Premier concept vrai

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Présentation au sujet: "Le Code Génétique 1952 : Dounce Premier concept vrai"— Transcription de la présentation:

1 Le Code Génétique 1952 : Dounce Premier concept vrai
Le problème ( ) 4 nucléotides  20 AA ? Les acides aminés viennent-ils s'assembler sur l'ADN ? Le cytoplasme contient de l'ARN

2 Les acides aminés s'assemblent-ils sur l'ARN(m) ?
Non car les AA hydrophobes ne peuvent interagir avec les nucléotides Donc il existe un intermédiaire ARN et AA Théorie adaptateur F. Crick ARN de transfert ARN ribosomal = ARN messager ? Polycopié page 4 et 5

3 Correspondance entre AN et AA : les ≠ hypothèses
4 nucléotides 20 AA 1 NUCL ≠ (41 = 4) 2 NUCL ≠ (42 = 16) 3 NUCL  (43 = 64)

4 GAMOW ATG CTG ACT AGC AAA CCC GGG TTT AAT AAG AAC CCT CCG CCA GGT GGC
GGA TTG TTC TTA 20 possibilités pour combiner 4 nucléotides pris 3 par 3 dans lesquelles l'ordre n'intervient pas  pas de codon stop  pas de codon d'initiation

5 Pour la solution proposée, ATG par exemple, code un acide aminé quelque soit l'ordre des 3 nucléotides (ATG, TAG, AGT, GAT, GTA, TGA codent le même acide aminé ou bien les permutations ne sont pas codantes) Cette idée de correspondance entre les 20 possibilités et les 20 acides aminés différents retint l'attention des scientifiques pendant quelque temps. Toutefois cette solution n'était étayée par aucune expérience permettant d'attribuer tel codon à tel acide aminé, et surtout on n'avait pas, dans ce modèle, de codons pour la fin et le début du message.

6 Le code est-il chevauchant ?
ATG GCC CCC 3 AA ATG TGG 4 AA GGC CCC On a pensé que la 2ème solution était la bonne  Liaisons entre AA plus facile car plus proches

7 Si GCA ALA CAA GLN ou CAG GLN ou CAC ASP ou CAU HIS 1 AA ne peut être suivi que par un autre choisi parmi 4 au maximum  Faux

8 Preuve d'un code à 3 nucléotides Crick
Sauvage ACT ACT ACT ACT ACT ACT ACT ACT Mutant (-) ACT ACA CTA CTA CTA CTA CTA CT Mutant (--) ACT ACA CAC TAC TAC TAC TAC 3 Délétions Mutant(---)  sauvage ACT ACA CAC ACT ACT ACT ACT Protéine non fonctionnelle Protéine non fonctionnelle Partie mutée Partie normale restaurée  : perte d'un AA pour 3 nucléotides délétés La fonction de la protéine était restituée

9 Expérience de Nirenberg
Ochoa et M. Grunberg-Manago nNDP (NMP)n + Pi Polynucléotide phosphorylase NDP = 5' Nucléotide Di Nirenberg n(UDP) (UMP)n + n pp U U U U U U U U U = Poly U P P

10 U U U U U U U U U + extrait cellulaire chauffé  Destruction des mARN endogènes par Rnases + 20 expériences avec 1 nouvel AA radioactif dans chaque cas Incubation 37°C quelques minutes TCA Filtre Précipité sur le filtre Radioactivité sur le filtre pour PHE

11 Donc U U U = PHE P. Leder et Nirenberg ARNt + AA radioactif Anticodon
On remplace le mRNA par un trinucléotide codon artificiel + ribosomes Si liaison sur le filtre

12 Khorana (U U A C)n  UUA CUU ACU UAC... UUA CUU ACU UAC LEU LEU THR TYR Le code est dégénéré

13 Codon d'initiation AUG Eucaryotes Chez E. Coli AUG GUG (aussi valine)

14 Codons terminaison UAG UAA UGA pas de tRNA spécifique
+ de tRNA que d'acides aminés Mais 45 tRNA Pour 61 combinaisons  20 AA Conclusion : Chaque acide aminé peut être chargé par plusieurs tRNA

15 tRNA (cystéine) + cystéine
Expérience de Chapeville tRNA (cystéine) + cystéine cys – t RNA cyst Anticodon GCG UGU ARNm

16 ALA cyst réduction G C G G G ALA C Ala – tRNA cys G C G U G U

17 5' '  G C U  mRNA C G I RNAt ALA  G C C  C G I ALA

18 Un tRNA chargé se comporte selon la nature de son codon Théorie du Wobble 1966 Crick
Il n'existe pas 61 tRNA Mise en évidence inosine Flexibilité sur la 3ème lettre du codon permet de se lier à plusieurs anticodons

19 3ème lettre codon (3') Anticodon Correspondant 5' A G U C I

20 Protéines ribosomales
Tous les codons ne sont pas utilisés à la même fréquence pour un même AA Protéines ribosomales 13 AUU ILE 51 AUC 0 AUA taux d'utilisation des codons

21 Aucune explication de nature stéréochimique / physico-chimique n'est à l'heure actuelle satisfaisante pour rendre compte de la reconnaissance d'un acide aminé par l'anticodon (codon) correspondant Interactions AA - a.nucléiques sont indiscutables Cl. Hélène : AA peut se fixer sur un acide nucléique sans autre molécule pour l'y aider  critique de la conception "clef-serrure"

22 Théorie du choix arbitraire L. Orgel
ARN : Pu Py Pu Py Pu Py... Ce type d'ADN est mieux répliqué que : Pu Pu Pu Pu Py Py Py code actuel (Pu Py Pu)n  AA hydrophobes (Py Pu Py) n  AA hydrophiles  feuillet plissé b  "vieilles protéines"

23 Les théories de l'origine du code génétique
Théorie (s) stéréochimique(s) Affinité entre codon – AA anticodon - AA GAA  GLU ? Bouche anticodon  AA ? On ne connaît pas la structure des tRNA primitifs

24 Utilisation du code Si un mRNA est UUC CGG UGG CCG GCU CUU 5' 3'
Le code peut être utilisé avec le code ARN Si on a le code sous forme d'ADN il suffit de remplacer U par T Démonstration : Faire le brin 3' vers 5'  Puis le brin 5' vers 3'    mRNA (U est remplacé par T)

25 5' TTC CGG TGG CCG GCT CTT 3' 3' AAG GCC ACC GGC CGA GAA 5‘ 5' UUC CGG UGG CCG GCU CUU 3'
UUC = TTC  PHE


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