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Anesthésie loco-régionale
Octobre 2005
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Plan Généralités Anesthésies péri-médullaires
Anesthésies loco-régionales périphériques
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Généralités
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Introduction Permet l’anesthésie spécifique d’un membre, segment de membre ou d’une région. Permet de réaliser un geste chirurgical sans AG Peut être associé à l’AG dans un but analgésique
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Introduction Il en existe 2 types : Péri médullaire Périphérique
La péridurale La rachianesthésie Péri-rachi combinée caudale (pédiatrie) Périphérique Bloc plexique Bloc tronculaire
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Les avantages Évite une AG Associé à une AG Dans tous les cas
Évite les risques liés à l’IOT (inhalation, traumatismes, i.o.t difficile voire impossible Les risques allergiques Permet une reprise de l’alimentation plus précoce Associé à une AG AG plus légère opioïdes Réveil précoce Dans tous les cas Excellente analgésie des NVPO
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Les inconvénients Moins fiable qu’une AG
Adaptation du comportement de l’équipe soignante Parfois mal vécue: doit tenir compte de l’état psychologique du patient Parfois impossible du fait de la position sur la table ou de la longueur de la chir. Complications spécifiques parfois gravissimes
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Sécurité en ALR Consultation anesthésie
Surveillance identique à une AG Scope, TA, Sa02 3 produits indispensables pour toute ALR L’oxygène le penthotal l’éphédrine + ou – atropine ALR chez patient conscient avec contact verbal (sauf enfant)
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Comment ça marche? Injection d’anesthésiques locaux autour des structures nerveuses Moëlle Racines Plexus Nerfs périphériques Bloquer la propagation de l’influx nerveux vers les centres de la douleur Bloque le canal sodique empêche la formation du PA
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Potentiel d’action du neurone
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Comment ça marche? Toutes les fibres ne réagissent pas de la même façon (action protectrice de la gaine de myéline) Sensibilité différente des fibres : Fibres sympathiques β préganglionnaires (viscéral) Aδ et C sensibilité douloureuse et thermique Aβ tact Aα motrices Donc chronologiquement installation : Bloc sympathique Bloc sensitif Bloc moteur
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Les différents anesthésiques locaux
AL couramment utilisés : Lidocaïne, Mépivacaïne Ropivacaïne, Bupivacaïne Prilocaïne (crème EMLA®) Puissance, délai, durée d’action et toxicité des AL dépendent de leurs propriétés physico-chimiques connaître la pharmacologie ++
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Toxicité des AL Neurologique : Cardiaque (passage IV):
Directe (périphérique) Centrale (passage IV) : acouphènes, phosphènes, dysarthrie, goût métallique, convulsions Cardiaque (passage IV): élargissement QRS Tbl excitabilité ventriculaire Inotrope - Arrêt cardio-circulatoire Vasoplégie
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Règles d’utilisation des AL
Connaître les doses max de chaque produit Injection lente après réalisation d’un test aspiratif Garder le contact verbal Surveillance scopique et hémodynamique
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Les anesthésies périmédullaires
Moelle épinière Lig jaune Lig inter-épineux Dure-mère Racines nerveuses
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La Rachi-anesthésie C’est le type d’ALR le plus réalisé en France
Injection des produits anesthésiants dans le LCR Ponction de L2-L3 à L5-S1 (abscence de moëlle en regard)
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La Rachi-anesthésie
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Réalisation d’une RA Ponction au niveau lombaire
Injection de produit après avoir obtenu un retour de LCR
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Les Aiguilles
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Les produits de la Rachi-anesthésie
Anesthésiques locaux Action directe sur les racines et la moëlle Morphiniques Effets sur les cordons postérieurs de la moëlle et sur le cerveau (centres respiratoires) Opioïdes de synthèse (potentialisent l’action des AL) Morphine = analgésie post-opératoire de 18h peut être utilisée avrc RA ou AG
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Les avantages Réalisation facile (PL!)
Petites doses suffisantes (pas de toxicité systémique) Réalisation et installation rapides Bloc moteur (confort chirurgical)
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Les inconvénients de la RA
Injection unique=impossibilité de prolonger l’anesthésie Bloc sympathique intense > bloc sensitif et moteur Vasodilatation, bradycardie si T1-T4 Nécessite surveillance TA, remplissage + éphédrine CI si hypovolémie, chir hémorragique, cardiopathie (RAC, RM IC) Bloc moteur Muscles respiratoires accessoires (abdo, intercostaux) Muscles urinaires (! Globe)
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Les complications de la RA
ACR (mauvaise gestion du blocΣ) Hématome => compression =>laminectomie en urgence (vérifier la coagulation+++) (rare) Céphalées post-ponctions (rare) Infection Lésions nerveuses par l’aiguille Toxicité locale des AL
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La Péridurale Injection de produits dans l’espace péri-dural (avant dure-mère) Introduction d’un cathéter Ponctions lombaire, thoracique ou cervical (en regard de la moëlle)
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Espace péridural Espace péridural
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Matériel Set à péridurale Aiguille de Tuohy
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Réalisation
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Les différentes APD
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La Péridurale lombaire
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La Péridurale thoracique
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Les produits de l’APD Les anesthésiques locaux
Diffusion et action sur les racines Doses importantes (7 à 10x plus que RA !!) Les morphiniques (action localisée car lipophiles)
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Les avantages de l’APD Entretien analgésie par KT :
Bolus itératifs administration continue PCEA (Même principe que PCA, Sécuritaire et efficace Période réfractaire et dose max déterminées par le médecin) Bloc Σ moins marqué Bloc moteur moins marqué (obstétrique) Titration possible = détermination précise du niveau
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Les inconvénients de l’APD
Réalisation plus délicate que la RA Installation lente Bloc moteur moins efficace Soumis à la bonne position du cathéter Latéralisation déplacement
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Les complications de l’ APD
Bloc Σ (< à RA) Brèches dure-mèriennes RA totale si passée inapperçue Céphalées Passage systémique des AL Injection directe Résorption (20 min après)
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Les complications de l’APD
Hématomes => laminectomie en urgence !!! APD thoracique Diamètre de l’aiguille Nécessite une coagulation parfaite Infection Toxicité locale des AL Lésions nerveuses par l’aiguille Irritation épidurale
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La Péri-rachi combinée
Une seule ponction => RA et APD Installation rapide Bloc moteur chirurgical Analgésie post-opératoire Complications des RA et des APD
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L’Anesthésie caudale Chez l’enfant jusqu’à 6 ans.
Injection péridurale. Abord par hiatus sacré. Franchissement membrane sacro-coccygienne. ALR réalisée chez un patient endormi
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Repères pour caudale
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Caudale
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ALR périphérique
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ALR périphérique Injection d’AL en périphérie de nerfs (plexus, troncs) innervant le territoire prévu comme algogène en per et post opératoire. Repérage basé sur anatomie (rapport/muscles et vaisseaux)et par stimulation électrique des contingents nerveux. Possibilité d’introduction d’un cathéter périnerveux pour l’anagésie post-opératoire
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Neurostimulation - principe
Guider l’aiguille pour s’approcher du nerf SANS LE TOUCHER Aiguille isolée sauf à son extrémité Courant électrique de faible intensité, intermittent (impulsions carrées) Déclenchement potentiel d’action Recrute fibres motrices et sensitives. Réponse observées attribuées à un nerf donné.
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Aiguille de neurostimulation
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Neurostimulateur
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NEURONE 0,1 ms et 2 mA
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+++++NEURONE+++++ 0,2 ms et 2 mA
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NEURONE 0,1 ms et 1,5 mA
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0,1 ms et 1,5 mA ++++NEURONE
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NEURONE 0,1 ms et 0,5 mA
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0,1 ms et 0,5 mA ++++NEURONE ++++
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!!!! Risque d’injection intraneurale
++++NEURONE ++++ 0,1 ms et 0,1 mA !!!! Risque d’injection intraneurale
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Avantages de l’ ALR périphérique
Anesthésie précise et fine Bloc Σ limité au territoire anesthésié donc sans répercussion hémodynamique Analgésie post-opératoire possible (KT périneural) Début de rééducation précoce Permet d’anesthésier toutes les parties du corps
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Les inconvénients Réalisation délicate avec courbe d’apprentissage
Réalisation peut être difficile et mal vécue par le patient Nécessite une connaissance précise des dermatomes, myotomes, sclérotomes et du geste chirurgical
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Innervation du membre supérieur
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Les inconvénients Réalisation délicate avec courbe d’apprentissage
Réalisation peut être difficile et mal vécue par le patient Nécessite une connaissance précise des dermatomes, myotomes, sclérotomes et du geste chirurgical Taux d’échec > RA ou APD => être prêt à convertir en AG
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Les complications Fortes doses d’AL=> risques de passage systémique
Injection directe Résorption (20 min après) Toxicité neurologique Toxicité cardiaque Lésions neurales AL Aiguille =/- injection intraneurale hématome Infections sur KT
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Évolution des complications
1997 2002 nb blocs périph 21278 43946 X 2 Convulsions 7,5/10000 1,36/10000 / 5,5 ACC 1,4/10000 0,2/10000 / 7
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Les complications spécifiques
Paralysie diaphragmatique :BIS Pneumothorax (infra-claviculaire) Injection péridurale ou en RA (bloc lombaire Lésion de prothèse vasculaire (fémoral) Perforation du globe occulaire …ETC
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Exemples d’ALR périphérique
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Bloc du plexus brachial
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Bloc interscalénique
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voie axillaire
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voie humérale
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Bloc nerf radial au coude
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Bloc nerf médian au poignet
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Plexus lombo-sacré
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Bloc lombaire voie post
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Bloc fémoral
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Bloc nerf sciatique à la fesse voie postérolatérale
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Bloc nerf sciatique à la cuisse voie latérale
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Bloc nerf sciatique creux poplité
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Anesthésie péribulbaire
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Conclusion Techniques variées permettant de faire face à de nombreuses situation Remplace ou s’associe à une AG Risques différents de ceux d’une AG mais pas moindres => règles de sécurité très strictes
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