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Tableau 1: Evolution du DAS28 sous AZA
Place de l’Azathioprine dans le traitement de la Polyarthrite Rhumatoïde Alia Fazaa, Olfa Saidane, Ines Mahmoud, Hana Sahli, Raoudha Tekaya, Leila Abdelmoula, Rafik Zouari Service de Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis-Tunisie INTRODUCTION CONCLUSION L’azathioprine (AZA) est un DMARD cytotoxique et anti-métabolique, anciennement connu et utilisé au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR). Nous rapportons notre expérience avec cette molécule dans le traitement de la PR. Notre étude suggère un bénéfice à court terme du traitement par AZA sur l’activité de la PR et sur l’épargne cortisonique et rejoint les résultats globalement favorables rapportés avec ce médicament dans la littérature. De nouvelles études sont nécessaires pour comparer son bénéfice à celui d’autres immunosuppresseurs et pour évaluer son effet à long terme et à différents stades évolutifs de la maladie. MALADES ET METHODES Etude rétrospective ( ) des dossiers de patients ayant une PR (critères ACR) et traités par AZA. L’efficacité a été jugée sur la réponse EULAR et l’effet d’épargne cortisonique à 3 mois, 6 mois, 9 mois et à 12 mois. DISCUSSION En raison de sa toxicité, l’AZA était initialement réservé aux PR réfractaires ou avec des atteintes systémiques mettant en jeux le pronostic vital. Depuis une décennie, l’approche thérapeutique a évolué et l’AZA est plus couramment utilisé, le plus souvent dans un but d’épargne cortisonique. Selon notre étude, il existe un bénéfice à court terme d’un traitement par AZA au cours de la PR. Cependant, il s’agit d’une étude rétrospective, basée sur un faible nombre de patients. De plus, les effets à long terme sur le statut fonctionnel et la progression radiologique n’ont pas été évalués. Selon les données de la littérature, l’efficacité clinique de l’AZA a été démontrée à l’occasion d’études ouvertes et contrôlées au cours de la PR,. Suarez-Almazor et al. (1) ont réalisé une revue de la littérature incluant tous les essais contrôlés randomisés comparant l’AZA à un placebo chez des patients ayant une PR. Un bénéfice statistiquement significatif a été observé pour l’AZA. Cependant, l’arrêt du traitement en raison d’effets secondaires était significativement plus élevé dans le groupe AZA. Jeurissen et al. (2), ont démontré à l’occasion d’une étude randomisée la supériorité du MTX par rapport à l’AZA. Willkens et al. (3),ont de plus démontré que la combinaison MTX et AZA ne montre pas une meilleure efficacité qu’une monothérapie. RESULTATS (1) Il s’agit de 4 patients, 2 femmes et 2 hommes, âgés en moyenne de 39,5 ans (27-52 ans), suivis pour une PR séropositive (n=3) et érosive (n=4). Les patients avaient reçus au préalable de la prednisone (7,5 à 20 mg/j) et du méthotrexate (10 à 20 mg/semaine), en association au plaquenil dans un cas et à la salazopyrine dans un autre cas. L’AZA a été introduite en moyenne après 12 ans d’évolution de la PR (5-21 ans), à la dose de 125mg/j ( mg). La durée du suivi après la mise sous AZA était de 24,75 mois (9mois-5ans). L’évolution du DAS28 sous AZA est illustré dans le tableau 1. Une diminution de la dose des corticoïdes a été possible chez 3 patients à 3 mois, chez 2 patients à 6 mois, et chez 1 patient à 9 mois. A 12 mois, il n’y avait plus d’effet d’épargne cortisonique. Aucun effet indésirable grave n’a été à l’origine d’un arrêt de l’AZA. Patient 1 Patient 2 Patient 3 Patient 4 J0 6,51 3,77 4,97 6,26 3 mois 2,91** NE 1,6** 4,62* 6 mois 2,8* 1,9** 5,24 9 mois 3,7* 4,3 3,08* 5,3 12 mois 5,92 5,8 24 mois 2,4** Tableau 1: Evolution du DAS28 sous AZA Réponse EULAR: NE: non évaluée *modérée **Bonne Références Suarez-Almazor et al. Cochrane Database Syst Rev 2000;4:CD001461 Jeurissen ME. Arthritis Rheum 1991;34:961-72 (3) Willkens RF et al. Arthritis Rheum 1995;38:
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