La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Marx & Co Première session, 7 octobre 2014. Aujourd’hui : MARX, d’hier à aujourd’hui. Comment le capitalisme a commencé ? Comment le capitalisme a transformé.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Marx & Co Première session, 7 octobre 2014. Aujourd’hui : MARX, d’hier à aujourd’hui. Comment le capitalisme a commencé ? Comment le capitalisme a transformé."— Transcription de la présentation:

1 Marx & Co Première session, 7 octobre 2014

2 Aujourd’hui : MARX, d’hier à aujourd’hui. Comment le capitalisme a commencé ? Comment le capitalisme a transformé le monde ? Que peut-on retenir du Manifeste du parti communiste ? Et du Capital ? Pourquoi Marx disait-il qu’il n’est pas « marxiste » ? Qu’est-ce que Marx a « oublié » ? Est-ce utile (et possible) aujourd’hui de relire Marx !

3 Trois autres sessions (si vous pouvez encore m’endurer après ce soir) 15 octobre : Les luttes d’émancipation 22 octobre : Du Capital au capitalisme contemporain 29 octobre : La société après le capitalisme

4 Qu’est-ce que la théorie ? Juste avant de se lancer dans l’« aventure », souvenons- nous que dans l’équation théorie/pratique, c’est la pratique qui a l’ascendant, bien qu’elle soit éclairée par la théorie, qui est une accumulation de savoirs basés sur les pratiques passés. Dans l’étude des sociétés, Marx et tous les autres, hier et aujourd’hui, développent des hypothèses, des concepts, des théories qui viennent de la pratique et qui sont testées par la pratique. Mao dans son style laconique disait, « le marxisme comporte de multiples principes, mais ils peuvent tous se ramener en dernière analyse à une seule phrase : « on a raison de se révolter contre les réactionnaires ».

5 Marx a ouvert un « continent » histoire » On a dit que Marx était un économiste (il étudiait l’économie). On le qualifie parfois de philosophe (héritier des grands philosophes des Lumières). Au bout de la ligne, il documente des processus qui se construisent dans et par l’histoire, et en particulier par l’histoire des luttes sociales. Pour Marx, toutes les théories, y compris les siennes, sont des « construits », elles ne sont pas « naturelles » ou « éternelles », elles proviennent des contradictions de sociétés toujours en changement.

6 Vous connaissez le grand inspirateur de Marx ?

7 Le point de vue matérialiste À l’encontre de la philosophie allemande qui descend du ciel sur la terre, c’est de la terre au ciel que l’on monte ici. On ne part pas de ce que les hommes disent, s’imaginent, se représentent (…) on part des hommes dans leur activité réelle (… Ce sont les hommes qui développant leur production matérielle et leurs rapports matériels, transforment avec cette réalité qui leur est propre, leur pensée et les produits de leur pensée. Ce n’est pas conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience. (L’idéologie allemande)

8 La genèse genèse Au début c’est l’expropriation des paysans… C’est bien raconté dans le chapitre 16 du Capital… Ça continue jusqu’à aujourd’hui … aujourd’hui

9 « Le premier rôle est tenu par la conquête, l’asservissement, le crime et le pillage, en un mot par la violence (…) Le procès qui crée le rapport capitaliste ne peut être autre chose que le procès de séparation entre le travailleur et la propriété de ses conditions de travail, un procès qui transforme les moyens sociaux de subsistence et de production du capital, et d’autre part, les producteurs immédiats en ouvriers salariés (…) C’est la séparation du producteur d’avec les moyens de production ». (Capital, Chap.16)

10 Il y aussi l’essor d’une nouvelle classe de marchands qui deviennent peu à peu des « bourgeois »

11 « La grande industrie a créé le marché mondial, préparé par la découverte de l'Amérique. Le marché mondial accéléra prodigieusement le développement du commerce, de la navigation, des voies de communication (…) Par le rapide perfectionnement des instruments de production et l'amélioration infinie des moyens de communication, la bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation jusqu'aux nations les plus barbares (…) Sous peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode bourgeois de production ; elle les force à introduire chez elle la prétendue civilisation, c'est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image. (Le Manifeste du parti communiste)Manifeste du parti communiste

12 Londres Londres cœur battant du capitalisme et capitale de la misère Au départ, le capitalisme appauvrit les masses qui affluent dans les (bidon)villes. Des populations sont en « surplus » et vouées à la misère, la surexploitation et l’exil.

13 La grande transformation « La bourgeoisie a soumis la campagne à la ville. Elle a créé d'énormes cités; elle a prodigieusement augmenté la population des villes par rapport à celles des campagnes, et par là, elle a arraché une grande partie de la population à l'abrutissement de la vie des champs. De même qu'elle a soumis la campagne à la ville, les pays barbares ou demi- barbares aux pays civilisés, elle a subordonné les peuples de paysans aux peuples de bourgeois, l'Orient à l'Occident ». (le Manifeste)

14 Derrière Marx La bataille des idées Les luttes et résistances populaires comme la révolution française et les socialistes dit « utopiques ». Les idées de libertés et d’égalité, héritées de philosophes comme Rousseau, Hegel, etc. Le travail des premiers « économistes » qu’ont décrypté le capitalisme, tel Ricardo.

15 Le « secret » du capitalisme Acte 0 : Derrière la marchandise, il y a la valeur et derrière elle, il y a le temps de travail. Acte 1 : Transformer la marchandise comme valeur d’usage en valeur d’échange. Acte 2 : Transformer le travail en marchandise et permettre la plus-value. Acte 3 : Transformer le procès de production par le machinisme.Transformer

16 Le « fétichisme » de la marchandise Dans le développement du capitalisme, l’achat et la vente de marchandises (y compris la force de travail) prend toute la place. À la longue, les humains commencent à penser que la richesse individuelle et collective résulte de l’accumulation de marchandises médiée par l’argent. Un « riche » est celui qui possède de l’argent. Ne pas avoir d’argent, c’est ne pas exister.

17 Les capitalistes achètent une marchandise particulière, la force de travail. Ils n’achètent pas le produit du travail (la marchandise), mais la capacité du travailler, de produire, et d’alimenter le cercle vertueux A-M-A. C’est le principe de l’« accumulation pour l’accumulation » ou de la production pour la production ». « Le cercle A-M-A a pour point de départ l’argent et y revient; son motif, son but déterminant est la valeur d’échange » (Le Capital, chapitre 4).

18 L’« aliénation » du travail Conçu au départ comme instrument de transformation de la nature et de communication entre les humains, le travail en devenant une marchandise devient une chose extérieure, une sorte de punition, dont le but n’est plus l’épanouissement, mais l’échange entre cette marchandise particulière et d’autres marchandises. Le travail émietté, fragmenté dépossède le producteur et en fait une annexe de la machine. (voir « Les temps modernes » de C. Chaplin )Chaplin

19 « L’industrie moderne, par la machinerie, les processus chimiques et dMautres méthodes bouleverse constamment en même temps que la base technique de la production les fonctions des ouvriers et les combinaisons sociales du procès de travail. Elle révolutionne la division du travail à l’intérieur de la société et précipite sans arrêt d’une branche de production à une autre des masses de capital et d’ouvriers (…) Elle fait du travailleur du unfirme en cultivant son savoir-faire de détail tout en étouffant un mode de pulsions et de talents productifs (…) L’individu est transforé en mécanisme automatique d’un travail partiel. » (Le Capital).

20 Le Capital (et donc le capitalisme) n’est ni un objet, ni un compte en banque, mais un rapport social. Ce rapport est basé sur des forces, des luttes.

21 Le pouvoir social de cette nouvelle classe qui émerge (la bourgeoisie) est associé à cette accumulation sans fin, à la production pour la production générant des profits. Le point de départ n’est plus la marchandise M(archandise)– A(rgent)–M(archandise), mais plutôt A(rgent)–M(archandise)– A(rgent). Le profit tiré de la vente sert à produire d’autres marchandises qui généreront d’autres argents.

22 Mais il y a aussi un autre côté D’hier à aujourd’huiaujourd’hui

23 Alors’ouvre une page d’histoire A mesure que grandit la bourgeoisie, c'est-à-dire le capital, se développe aussi le prolétariat, la classe des ouvriers modernes qui ne vivent qu'à la condition de trouver du travail et qui n'en trouvent que si leur travail accroît le capital. Ces ouvriers, contraints de se vendre au jour le jour, sont une marchandise, un article de commerce comme un autre (…) Ainsi, le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d'appropriation. Avant tout, la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables. (Le manifeste du parti communiste)

24 La grande lutte commence On se bat pour des salaires, la semaine de 8 heures, le respect. On gagne, on perd, on continue. Entre-temps surgit une autre idée …

25 L’Internationale sera-t-elle le genre humain?genre humain (…) Les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde (…) Elles ne sont que l'expression générale des conditions réelles d'une lutte de classes existante, d'un mouvement historique qui s'opère sous nos yeux (… ) A la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous.

26 Le « code génétique » du capitalisme L’optimisme de Marx est basé sur une analyse. Dans le capitalisme, il y a une maladie qui provoque des métastases qui finissent par faire le basculer. L’accumulation pour l’accumulation est basée sur une compétition incessante qui conduit à des dysfonctionnements structurels, qu’on appelle des crises économiques. Plus tard, on s’aperçoit que cette bataille darwinienne se transpose à l’échelle internationale (les contradictions « inter-impérialistes » et donc vers la guerre.

27 « Les rapports bourgeois de production et d'échange, de propriété, la société bourgeoise moderne, qui a fait surgir de si puissants moyens de production et d'échange, ressemble au sorcier qui ne sait plus dominer les puissances infernales qu'il a évoquées (...). Les forces productives (…) sont devenues trop puissantes pour ces formes qui leur font alors obstacle; et dès que les forces productives triomphent de cet obstacle, elles précipitent dans le désordre la société bourgeoise tout entière et menacent l'existence de la propriété bourgeoise ». (le Manifeste)

28 Et c’est ainsi que les crises continuent !crises continuent

29 Les angles morts Le gigantesque travail de Marx est un chantier ouvert, plein de pistes inexplorées, de questions sans réponse. C’est pourquoi Marx disait, « je ne suis pas marxiste » (il n’y a pas une méta Théorie définitive). Il y a dans le travail de Marx un aspect prophétique, à long terme, qui explique mal l’histoire courante, à court terme.

30 Par exemple, la « crise inévitable » du capitalisme et la « marche irrésistible » du prolétariat Jusqu’à date, le capitalisme a surmonté ses crises. Il s’est réorganisé, entre autres par Keynes. La « victoire » du prolétariat s’est avérée + difficile que prévue !

31 Le socialisme, une affaire d’hommes blancs ? Le prolétariat dans le prolétariat ? prolétariat Il y en a qui avaient des idées différentes …

32 Et que dire des « non-civilisés » ? Marx et Engels ont mis du temps à comprendre que le capitalisme colonisateur n’apportait pas le progrès et la « civilisation » et que les « barbares » avaient le droit de se révolter.

33 Lire Marx aujourd’hui? « En vérité, ce que Marx recherche dans Le Capital, c’est un appareil conceptuel, une structure profonde qui expliquerait le mouvement tel qu’il se déploie concrètement au sein du mode de production capitaliste. En conséquence, pour saisir l’activité et la transformation, nombre de ses concepts se fondent sur des relations plutôt que sur des principes isolés et indépendants. (Harvey, Pour lire le Capital)

34 Quoi d’autres ? Un parti pris pour le peuple et une analyse décapante des classes et des mouvements populaires Un chantier à continuer par l’enquête et la lutte.

35 Les « incontournables » 1844 Manuscrits de 1844Essais philosophiques où Marx dégage une perspective matérialiste 1845 L’idéologie allemande« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde. Il faut le changer ». 1847 Manifeste du parti communiste 150 ans avant tout le monde 1850 Les luttes de classes en France Puissante analyse de l’État et des luttes sociales en France 1857 Grundrisse (manuscrits)Esquisses et travaux préparatoires au Capital 1864 Adresse de l’Association internationale des travailleurs Le socialisme prend forme 1865 Salaires, prix et profitsLes principales thèses de Marx 1867 Le capital livre 1Opus optima 1871 La guerre civile en FranceSur la Commune 1875 Critique du programme de Gotha Sur l’essor du socialisme

36 La semaine prochaine Marx voit venir le grand mouvement d’émancipation qui s’en vient à partir de la Commune. Pour autant, l’évolution des luttes sociales prend un tournant inattendu, notamment en Russie, puis plus tard dans ce qui devient le « tiers- monde ». De nouvelles générations prennent le relais autour d’intellectualités comme Lénine, Trotski, Gramsci, Mao et des millions d’autres dont le nom a été effacé par l’histoire…Des Soviets aux luttes de libération nationale en passant par les grandes révoltes populaires au Québec, aux USA et en France, la question est posée : Est-ce que le monde va enfin « changer de base » ?

37 Qu’est-ce qu’on fait en attendant ? Vous connaissez l’effet « papillon » ? Parfois (mais pas toujours), le papillon sort du cocon… On continue.continue Qui est sur cette photo ?

38 Pour me contacter : pbeaudet@uottawa.ca


Télécharger ppt "Marx & Co Première session, 7 octobre 2014. Aujourd’hui : MARX, d’hier à aujourd’hui. Comment le capitalisme a commencé ? Comment le capitalisme a transformé."

Présentations similaires


Annonces Google