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Education prioritaire... Une relance, vraiment ?

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1 Education prioritaire... Une relance, vraiment ?
1 L’idée est de pouvoir avoir une présentation des annonces du ministère sur l’éducation prioritaire pour que nous puissions réfléchir ensemble aux besoins et faire remonter Education prioritaire... Une relance, vraiment ? Nice

2 Une école inégalitaire
2 les annonces du ministre sur l'éducation prioritaire se font à moyens constants : « pas un euro de plus » selon ses propres termes. Cela signifie que les créations de postes d’enseignants prévues sur la durée du quinquennat, les pour le premier degré, déjà largement en dessous des suppressions d'emplois de l’aire Sarkozy, vont être en grande partie utilisées pour l'éducation prioritaire.    La volonté de relancer l'éducation prioritaire doit se faire avec un budget ambitieux, Cela ne peut se faire par redéploiement mais par des créations d'emplois à la hauteur des besoins. On ne peut pas construire de politique d’éducation prioritaire ambitieuse sans rompre avec la logique libérale qui veut encore baisser la dépense publique de 50 Milliards Une école inégalitaire Nouvelle carte : pour la rentrée 2015. La France est encore l'un des pays où l'origine sociale influe le plus les résultats scolaires, et ce alors que la crise continue d'aggraver les conditions de vie de nombreuses familles. Le SNUipp-FSU avait clairement demandé au gouvernement de donner un vrai coup d’accélérateur sans attendre pour l'éducation prioritaire

3 Historique de l’éducation prioritaire
3 Historique de l’éducation prioritaire 1982 : début de l’éducation prioritaire : 3730 écoles 1990 : Première relance de l’ éducation prioritaire. Mise en place des coordonnateurs et fonctionnement en réseau : 5503 écoles 1999 – 2000 : Mise en place des REP et contrats d’objectifs : 7329 écoles : RRS et RAR basés sur des bassins de collèges : 6969 écoles 2012 : Eclair : management et « innovation » : 6770 écoles

4 4 La réforme actuelle Un nombre de réseau constant avec un découpage en REP et REP+ Des dotations annoncées comme progressives Pas de nombre maximum d’élèves par classe L’avis du SNUipp : la réforme doit se faire en fonction des besoins et pas en fonction des moyens. On ne peut pas déterminer un nombre de réseaux avant d’avoir établis les besoins et le niveau –en fonction de l’indice unique- auquel doit se faire la classification

5 Un critère social unique
5 Un critère social unique  Pour le SNUipp-FSU, le profilage n’est pas une bonne réponse. le pourcentage de boursiers le pourcentage de catégories socio-professionnelles défavorisées le pourcentage d’enfants relevant de ZUS le pourcentage d’élèves arrivant avec du retard en 6ème. L’avis du SNUipp :  Le Ministère ne veut pas afficher les critères partout sur le territoire. Cette opacité n’est pas acceptable !

6 Un fonctionnement en réseau : les écoles oubliées ?
6  Pour les écoles « isolées », le ministère n’envisage pas pour l’instant que ces écoles puissent être labélisées. Les DASEN pourraient apporter des réponses en terme de conditions de travail (effectifs, plus de maîtres que de classes, etc…) mais il n’y aurait pas d’indemnité pour les collègues de ces écoles. La nouvelle cartographie se fait donc principalement en fonction des collèges, ce que nous dénonçons depuis le début. Il faut maintenant s’assurer de la place des écoles (élémentaires et maternelles) dans la nouvelle carte. Un fonctionnement en réseau : les écoles oubliées ? Pour les écoles « isolées », le ministère n’envisage pas pour l’instant que ces écoles puissent être labélisées. Les DASEN pourraient apporter des réponses en terme de conditions de travail (effectifs, plus de maîtres que de classes, etc…) mais il n’y aurait pas d’indemnité pour les collègues de ces écoles.  Besoin de précision ! L’avis du SNUipp : es écoles ne relevant pas de collège éducation prioritaire doivent pouvoir être classées !

7 La préfiguration des REP +
7 La préfiguration des REP +  Un décrochage temps maitre /temps élève Un temps laissé aux équipes : les premiers retours sont très différents d’une académie, d’un département, d’une circonscription à une autre. Une gestion des moyens sans transparence Pour le SNUipp c’est un premier pas mais nous exigeons un alignement sur le second degré avec une pondération identique qui doublerait le temps libéré Pour le SNUipp ce temps doit être pour les équipes : le management et l’autoritarisme rendent ce temps mal vécu par les personnels.

8 Une seule éducation prioritaire ?
8 Une seule éducation prioritaire ? REP /REP + : un seul label mais de grosses différence : Le temps de travail sera allégé en REP + et pas en REP Le régime indemnitaire sera doublé en REP+ et multiplié par 1,5 en REP La formation continue sera priorisée en REP+ A l’inverse tous les réseaux auront un projet de réseau et un coordonnateur. Le référentiel est le même

9 Des nouveaux dispositifs pour l’éducation prioritaire
9 Des nouveaux dispositifs pour l’éducation prioritaire Moins de 3 ans Plus de maitres que de classe Décharges horaires Qu’est ce qu’il restera pour les écoles hors Zep ?

10 Référentiel pour l’éducation prioritaire
10 Certaines priorités de ce référentiel vont dans le bon sens et correspondent à des attentes des personnels (travail en équipe, évaluations diagnostiques et non sanction, formation, travail sur les implicites...) mais nécessitent des moyens pour être mises en œuvre. Ils ne doivent pas être pris au détriment des écoles hors Education Prioritaire. Le SNUipp dénonce en revanche l'objectif du socle commun : l'objectif doit être le même pour tous les élèves sur l'ensemble du territoire : l'acquisition des programmes nationaux et une culture commune élevée De même, il sera vigilant à ce qu'il y ait une rupture avec les logiques de pilotage qui ont guidé les ECLAIR : ce sont les équipes qui doivent être à l'initiative des projets, et il faut arrêter la multiplication des outils de contrôle (tableaux de bords ...). De ce point de vue les lignes forces de la réforme des Eclair (socle commun, profilage de postes, pilotage renforcé avec multiplication des exigences descendantes) semblent maintenues. Référentiel pour l’éducation prioritaire 1- Garantir l’acquisition du "Lire, écrire, parler" et enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun, expliciter les démarches d’apprentissage pour que les élèves comprennent le sens des enseignements, mettre en œuvre des stratégies éprouvées dans les enseignements. 2- Conforter une école bienveillante et exigeante : Projets et organisations pédagogiques et éducatives, évaluation des élèves, suivi des élèves 3- Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire : Coopération avec les parents, Coopération avec les partenaires 4- Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative 5- Accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels : Accueillir et soutenir les nouveaux personnels, formation continue, accompagnement 6- Renforcer le pilotage et l’animation des réseaux : Pilotage et fonctionnement du réseau, évaluation, valorisation du travail et communication

11 Impact de la réforme sur l’emploi
11 Impact de la réforme sur l’emploi REP + les 350 collèges ciblés représenteraient environ écoles et emplois du premier degré. Si, comme dans le second degré, on considère une pondération de 1,1 concernant l'allègement de service, il faudrait créer dans le premier degré emplois (un douzième en plus). On compterait alors emplois en tout dans les écoles REP plus. L'annonce, dans le premier degré, de 9 jours d’allègement par an sur 180 jours de classe ne représentent qu'un vingtième. Cela correspond à 1190 postes, proportion moindre donc pour le premier degré. Il y aurait alors postes en REP plus. Avec un « plus de maître » par école, il faudrait postes en plus, ce qui porterait le nombre d'emplois à en tout. Comparé aux Eclair actuels, il y aurait donc 350 écoles et 6200 emplois de plus classés REP plus.

12 Impact de la réforme sur l’indemnitaire
12 Impact de la réforme sur l’indemnitaire L’indemnité Zep actuelle majorée de 50% pour les REP engendrerait une dépense de 20,8M. L’indemnité Zep actuelle doublée pour REP plus et les 800 emplois supplémentaires labellisés REP plus engendreraient une dépense de 42M Moins les 8,8 M en moins de la part variable supprimée un coût de 54 M pour la hausse des indemnités éducation prioritaire. Au total, ces dépenses de 230M pour l’éducation prioritaire ne représenteraient que 1,3% du budget actuel du premier degré.

13 Des points à éclaircir :
13 Des points à éclaircir : L’allocation progressive de moyens La valorisation des années passées en EP sur le parcours professionnels : mutation, Asa, hors classe … Les sorties pour l’école et pour les personnels


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