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Crucifixion Gavari Raphaël
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Raphaël 6 avril 1483 à Urbino en Italie Raphaël est un peintre de l’époque de la Renaissance. C’est dans la tradition humaniste que se retrouve les fondements de son œuvre. Raphaël est non seulement un peintre, mais aussi un architecte. Il a été inspiré par Léonard de Vinci que par Michel-Ange.
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Madone du grand-duc 1504-1505 Huile sur bois Palais Pitti Florence
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Principaux événements de l’époque
Guerres du roi de France Louis XII en Italie 1501 Michel-Ange commence son David 1503 Election du pape Jules II 1504 Léonard de Vinci peint la Joconde. Le David de Michel-Ande est mis en place sur la place de la Seigneurie de Florence. 1506 Pose de la première pierre de la nouvelle basilique Saint-Pierre Michel-Ange travaille au plafond de la chapelle Sixtine 1509 Raphaël commence à travailler aux Chambres (Stanze) du Vatican
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Principaux événements de l’époque
1512 Chute de la république de Florence. Premier retour des Médicis ( ) 1515 Fin de la construction du palais des Doges à Venise. Conquête de l'Italie par François 1er 1517 Début de la Réforme en Allemagne 1519 Charles Quint, roi d'Espagne, devient empereur germanique Tour du monde de Magellan 1520 Luther est excommunié par Léon X (Jean de Médicis devient le pape Léon X en 1513)
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Crucifixion Gavari
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Crucifixion Gavari Cette œuvre fait référence à la crucifixion de Jésus (Jean 19, 25-26) Jésus a été condamné à mort par Pilate, préfet de la Judée à cette époque. Il fut crucifié sur le Golgotha selon la tradition romaine. Près de la croix se trouvait debout Marie, sa mère, Marie femme de Clopas et Marie de Magdala. C’est en voyant sa mère près de lui que Jésus la confia à Jean, son disciple préféré : il dit à sa mère « Femme voici ton fils » et son disciple « Voici ta mère ». (Jn 19, 25-26)
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Crucifixion Gavari Quelles traditions religieuses reconnaît ce récit? Christianisme Islam, sauf que pour les musulmans, Jésus n’est pas mort sur la croix.
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Crucifixion Gavari Que signifie ce récit pour ceux qui y adhèrent (croyants)? Pour les chrétiens, la crucifixion a une signification importante, puisque par sa mort Jésus scelle la nouvelle alliance avec Dieu. La passion et la mort de Jésus sur la croix contiennent aussi une forme d’espérance, celle de la résurrection : fondement de la foi chrétienne. De plus, notons que la croix est le symbole des chrétiens, ce qui démontre toute l’importance de cet événement dans cette tradition.
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Crucifixion Gavari Les personnages principaux de ce récit. Jésus
Jésus : Né à Bethléem d’une vierge, il est aujourd’hui le fondement de la foi chrétienne. Les Évangiles relatent des événements de sa vie publique. Pour être chrétien, il faut croire aux enseignements de Jésus (Évangiles), en sa résurrection et qu’il est le fils de Dieu, le Messie tant attendu. Dans la tradition chrétienne, Jésus est considéré comme le fils de Dieu et il est prié et vénéré.
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Crucifixion Gavari Les personnages principaux de ce récit. Marie
Marie : Elle est la mère de Jésus. Selon la tradition, c’est l’Esprit Saint qui a enfanté son fils. De plus, selon les catholiques, elle serait restée vierge toute sa vie et elle n’aurait jamais eu d’autres enfants, même si elle était mariée à Joseph. Selon les Évangiles, elle aurait suivi Jésus lors de sa vie publique (voir les femmes). Elle est surtout priée et glorifiée dans la tradition catholique où elle a reçu le titre de Théotokos « mère de Dieu ». Sa vénération a donné lieu à une réflexion théologique : la mariologie.
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Crucifixion Gavari Les personnages principaux de ce récit. Jean
Jean : Il est l’un des 12 apôtres de Jésus et selon l’Évangile de Jean et selon la tradition, « le disciple que Jésus aimait ». Selon la tradition, Jésus lui aurait confié sa mère.
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Crucifixion Gavari Les personnages principaux de ce récit. Les femmes
Femmes : les Évangiles mentionnent souvent un groupe de femmes qui accompagnaient Jésus, mais dont l’identité n’est pas claire, sauf en ce qui concerne Marie de Magdala, la seule qui est citée partout. Ces femmes, que les évangélistes ne mentionnent qu’ici et là dans les textes, sont présentes auprès de Jésus au moment de sa crucifixion (Mt 27, 55-56 ; Mc 15, 40-41 ; Lc 23, 49.55), tandis que les disciples masculins, qui ont fui suite à l’arrestation de Jésus, en sont absents. Quant à la Résurrection, elles en sont les premiers témoins. Les évangélistes ne s’entendent peut-être pas sur leur nombre, mais le sexe des témoins fait l’unanimité. En voici quelques exemples : « parmi elles se trouvaient Marie de Magdala, Marie mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée » (Mt 27, 56) ; « des femmes qui regardaient à distance, et parmi elles Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé (…) et plusieurs autres » (Mc 17, 40) ; « C’étaient Marie de Magdala et Jeanne et Marie de Jacques ; leurs autres compagnes » (Lc 24, 10) ; « se tenaient debout sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala » (Jn 19, 25). Chez Mt 28, 1-10, ce sont Marie de Magdala et l’autre Marie. Chez Mc 16, 1-8 ce sont Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et Salomé, mais en Mc 16, 9-11 Jésus ressuscité apparaît seulement à Marie de Magdala. Chez Lc 24, 1-12 ce sont Marie de Magdala, Jeanne, Marie de Jacques et leurs autres compagnes. Enfin, Jn 20, ne mentionne que Marie de Magdala.
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