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Publié parSévérine Antoine Modifié depuis plus de 9 années
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L’entrepreneuriat collectif: une autre manière de faire des affaires
Lynn o’cain conseillère en transfert-TIESS L’entrepreneuriat collectif: une autre manière de faire des affaires Rencontre entrepreneuriat jeunesse 2014
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Contenu de l’atelier Bref tour de table: qu’elle est votre attente?
Vos connaissances en économie sociale: jeu-questionnaire mythes et réalités L’économie sociale en images (Pecha Kuncha) Pourquoi choisir l’économie sociale? Qui sont les entrepreneurs collectifs? Témoignage M. Claude Poirier, président Magnus Poirier Comment mettre sur pied une entreprise d’ÉS?
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Mythes et réalités sur l’économie sociale
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1. Les entreprises d’économie sociale ont toutes comme mission de lutter contre la pauvreté.
Réponse : b Explications : Pour certaines entreprises d’économie sociale, la lutte à la pauvreté et l’insertion à l’emploi font partie de leur mission. Toutefois, ce n’est pas le cas de toutes les entreprises et ce n’est pas un critère pour faire partie de l’économie sociale. La mission d’une entreprise d’économie sociale peut être aussi variée que les besoins des communautés. Les entreprises d’économie sociale peuvent créer des emplois pour des personnes vivant des problèmes d’insertion, mais aussi pour des personnes scolarisées et ce, dans de nombreux secteurs d’emploi. L’économie sociale, c’est pour tout le monde. Vrai Faux
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2. Les entreprises d’économie sociale ont toujours besoin de l’État pour survivre.
2. Réponse : b Explications : Les entreprises d’économie sociale ont souvent plusieurs sources de financement. Selon une étude réalisée en 2009 en Mauricie[1], 34 % des revenus des entreprises d’économie sociale proviennent de subventions et 66 % de la vente des produits ou services. Dans plusieurs cas, les subventions reçues par les entreprises d’économie sociale sont versées une seule fois ; elles ne reviennent pas chaque année et souvent ce sont de petits montants qui les aident à mettre un nouveau projet sur pied. Dans certains cas, le soutien financier est lié à l’intégration en emploi de personnes marginalisées. Dans d’autres cas, il y a un financement récurrent, mais il ne s’agit pas de subventions, il s’agit plutôt d’achats de services. Il existe des secteurs d’activités où l’État paie, année après année, une partie des services offerts par les entreprises. Par exemple, l’État paie une partie des services offerts par les Centres de la petite enfance (CPE), pour que la population ait accès à des services de garde. Mais il ne faut pas oublier que l’État achète aussi des services de garde offerts par certaines garderies privées. De la même façon, l’État achète les services des entreprises qui font l’entretient des routes. Donc, l’État passe des contrats avec des entreprises parfois privées, parfois collectives. Ces contrats font en sorte qu’il paye pour des services offerts à la population, mais les montants payés ne correspondent pas à des subventions versées aux entreprises. Pour en savoir plus à ce sujet, voir le Guide de référence à la section IX. [1] Lequin, Morissette et O’Cain. (2009). Portrait des entreprises en économie sociale de la Mauricie. Trois- Rivières. Université du Québec à Trois-Rivières. Vrai Faux
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3. Les entreprises d’économie sociale survivent moins facilement que les entreprises privées.
4. Réponse : b Explications : Les entreprises collectives ont une durée de vie beaucoup plus longue que les entreprises privées. Des études effectuées par le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec démontrent que les coopératives ont un taux de survie deux fois plus élevé que celui des entreprises privées après 10 ans (44,3% pour les coopératives et 19,5% pour les entreprises privées). Cela signifie donc qu’après 10 ans d’existence, il y a 25% plus de coopératives que d’entreprises privées qui existent encore. Ainsi, les entreprises d’économie sociale, davantage ancrées dans leur milieu, survivent même mieux que les entreprises privées Vrai Faux
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Par son statut juridique Par sa certification
4. Comment distingue-t-on une entreprise d’économie sociale d’un organisme communautaire ? 5. Réponse : b Explications : Les organismes communautaires vendent peu ou ne vendent pas de produits et services. Ils ont peu d’activités marchandes, ce qui signifie qu’ils offrent leurs services gratuitement ou à faible coût. Les entreprises d’économie sociale répondent à des besoins par la vente de produits ou de services et doivent être rentables. Ces produits et services peuvent aussi être offerts à faible coût, mais les entreprises doivent atteindre la rentabilité. Les clients des entreprises d’économie sociale peuvent être des individus, des organismes, des entreprises et même des gouvernements et des municipalités. Pour en savoir plus, consultez le Guide de référence à la section II. Par sa popularité Par ses activités marchandes (parce qu’elle vend des produits ou services) Par son statut juridique Par sa certification
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5. La consommation responsable repose notamment sur :
Ne pas boire et conduire Épargner en achetant dans les magasins à 1$ Réduire sa consommation Acheter des produits et des services d’entreprise d’économie sociale 7. Réponses c et d Explications : Comme consommateur, on peut choisir des biens et des services qui ont le plus d’impacts positifs sur la qualité de vie de ceux qui ont travaillé à les produire, sur l’environnement et sur le bien-être général de la population. Voilà ce qu’est la consommation responsable. Consommer moins en fait aussi partie. Consommer des produits ou des services provenant d’entreprises d’économie sociale en fait également partie puisque ces entreprises priorisent le développement d’une économie plus juste et favorisent le développement local durable. Pour en savoir plus, consultez le Guide de référence à la section X.
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Non, puisque l’entreprise est une propriété collective
6. Un membre fondateur d’une entreprise d’économie sociale veut s’acheter un chalet pour ses loisirs personnels. Pour trouver l’argent, peut-il vendre l’entreprise d’économie sociale? 9. Réponse : b Explications : Les entreprises d’économie sociale ne peuvent jamais être vendues. En fait, on dit qu’elles sont inaliénables. De plus, elles ne peuvent être délocalisées, c’est donc dire que les propriétaires ne peuvent pas décider de fermer une entreprise pour aller l’installer ailleurs parce que la main- d’œuvre y serait moins chère, par exemple. Pour en savoir plus, consultez le Guide de référence à la section VII. Oui, puisqu’il fait partie des membres fondateurs, il a la possibilité de vendre l’entreprise Non, puisque l’entreprise est une propriété collective Oui, puisque le chalet qu’il veut s’acheter est une habitation écoénergétique
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7. Identifier les entreprises d’économie sociale parmi ces choix.
Communauto Centre de la petite enfance les petits amis Le Cirque du Soleil Coopérative d’habitation Au bon temps La Tohu Bibliothèque et Archives nationales du Québec 11. Réponse : b, d et e Explications : Au Québec, nous avons plus de entreprises d’économie sociale présentes dans plus de 17 secteurs d’activités, comme le secteur manufacturier, les arts et la culture, la communication, les services aux personnes et les loisirs et tourisme. Ces entreprises peuvent avoir différents statuts juridiques : mutuelles, organismes à but non lucratif (OBNL) ou coopératives. Pour en savoir plus, consultez le Guide de référence à la section V. Les choix a et c sont des entreprises privées tandis que le choix f est une entreprise publique. Le fait que «a» ne soit pas une entreprise d’économie sociale montre qu’il est possible qu’une entreprise privée remplisse aussi une mission sociale puisque Communauto a un impact environnemental positif en permettant à des citoyens de partager une auto plutôt que d’en posséder une.
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8. Les entreprises d’économie sociale occupent seulement des marchés délaissés par les entreprises privées : 12. Réponse: b Explications: Les entreprises d’économie sociale peuvent être actives dans des marchés qui intéressent aussi les entreprises privées. Elles n’ont pas à s’effacer pour laisser les occasions d’affaires alléchantes au privé en se contentant des secteurs délaissés. Il n’y a pas de secteurs d’activité économique déterminés où se retrouvent les entreprises d’économie sociale. Elles sont très présentes dans le secteur des services, mais peuvent aussi se retrouver dans le secteur manufacturier, dans l’industrie primaire ou autre. Pour en savoir plus, consultez le Guide de référence à la section IX. Vrai Faux
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L’économie sociale en images Pecha kucha
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L’économie sociale fait partie de notre vie, souvent sans qu’on le sache.
L’économie sociale fait partie de notre vie quotidienne. Le saviez-vous ? Vous avez peut-être entendu parlez de … Nommer des entreprises connues par les jeunes dans votre région, comme une coopérative en milieu scolaire, un commerce de détail, une entreprise du secteur du loisir, du tourisme ou de la culture, etc. L’idée est de parler aux jeunes de ce qu’ils connaissent pour qu’ils comprennent les explications. Concrètement, les entreprises d’économie sociale sont des entreprises collectives qui vendent un produit ou un service.
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Les trois types d’entreprises
Il y a trois types d’entreprises. Les entreprises privées. Nommez-en une ou deux. (Walmart, Couche-tard, Salon de coiffure chez Ginette, Garage Tremblay et frères). Les entreprises publiques. (Postes Canada, SAQ, Loto-Québec). Les entreprises collectives. (Zoo de Granby, Moutain Equipement Coop, les coops scolaires) Les exemples qui se trouvent ici sont des propositions. Essayez de choisir les exemples les plus connus sur votre territoire. Vous pouvez choisir des exemples assez commerciaux, comme une coop de taxi, un cinéma, une base de plein-air, un festival, un magasin pour permettre aux participants de bien comprendre de quelles entreprises on parle. Il serait bien d’inclure également un ou deux exemples d’entreprises qui intéressent les jeunes. Pour plus de détails sur le concept d’économie plurielle, voir le Guide de référence à la section III. Vous y trouverez aussi des exemples de collaboration entre les différents types d’entreprises.
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L’entreprise privée L’entreprise privée vise à faire de l’argent pour enrichir ses propriétaires. Elle exploite un besoin. On pense à Microsoft, Facebook, BMW, St-Hubert BBQ, Canadian Tire, Bijouterie Desbiens, Crèmerie Au délice gourmand. Inclure le plus d’exemples possible provenant de votre milieu.
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L’entreprise publique
Parfois, un gouvernement décide de s’occuper lui-même de certaines entreprises. Il crée une entreprise publique qui lui appartient. Si elle fait des surplus, il les gère lui-même. Les surplus servent à payer des services à la population, comme les routes, les écoles ou les hôpitaux. Hydro-Québec est un exemple. En gardant le contrôle sur l’hydroélectricité, le gouvernement s’assure de gérer lui-même ses profits. Il s’assure aussi que toute la population ait accès à l’électricité au même prix.
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L’entreprise collective ou d’économie sociale
Pour l’entreprise d’économie sociale, le but est de répondre à un besoin, de régler un problème ou d’aider les citoyens. Pour y arriver, une telle entreprise doit être rentable. Ajouter des exemples tels que décrits plus haut, que les jeunes peuvent connaître. 7000 entreprises d’économie sociale au Québec. Pour en savoir plus sur les différentes formes d’entreprises d’économie sociale, voir le Guide de référence à la section II.
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Réponse à un besoin Les entreprises d’économie sociale répondent à un besoin, règlent un problème ou aident les gens. Par exemple : Quand ma grand-mère doit déménager parce qu’elle ne peut plus s’occuper de sa maison toute seule. Quand tout le monde met ses vieux pneus dans le ruisseau parce que les services de collecte de la ville ne les prennent pas en charge. Quand il n’y a plus d’épicerie et de dépanneur dans le village. Quand mon oncle Marcel ne peut plus conserver le même emploi parce qu’il a été amputé d’un bras. Quand on ne veut pas laisser une grande entreprise faire de l’argent avec nos proches qui sont décédés. Pour d’autres exemples de missions remplies par des entreprises d’économie sociale, voir le Guide de référence à la section VI. Il est important de montrer que les entreprises d’économie sociale ne sont pas là seulement pour répondre à des besoins que les autres formes d’entreprises écartent. Elles peuvent aussi être actives dans des marchés lucratifs, comme le secteur funéraire par exemple.
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Autonomie Les entreprises d’économie sociale sont autonomes, c’est-à-dire qu’elles sont libres de prendre leurs propres décisions, même si le gouvernement, le maire ou le conseil municipal leur apportent de l’aide. Par exemple, l’appui du gouvernement peut être sous diverses formes : donner de l’argent ou un terrain, prêter des locaux ou encore, fournir des employés. Pour en savoir plus sur les principes illustrés dans les diapos 13 à 16, voir le Guide de référence à la section I.
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Prise en charge individuelle et collective
Une entreprise d'économie sociale permet aux citoyens d’avoir le pouvoir sur et le pouvoir de : • Passer à l’action, mettre la main à la pâte, avoir son mot à dire, proposer des solutions, se responsabiliser. • Agir concernant une situation qui leur tient à cœur. • Décider de garder la station-service du village ouverte. • Décider de rendre Internet haute vitesse accessible partout dans le village. • Revoir les heures d’ouverture du cinéma pour présenter un film auquel les parents peuvent assister avec un bébé. • Etc.
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Gestion démocratique Une entreprise d’économie sociale, c’est : une personne = un vote. Une entreprise sans gestion démocratique, c’est plutôt : une part de l’entreprise (action) = un vote. Exemple : Sans gestion démocratique, si Réjean a acheté 80% des actions de l’entreprise et que Julie en a acheté 20%. Réjean aura donc 8 droits de vote et Julie en aura 2. Avec la gestion démocratique, Réjean et Julie ne peuvent pas acheter une partie de l'entreprise et ils ont un droit de vote chacun.
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Primauté des personnes
Dans une entreprise collective, on peut vouloir faire de l’argent, mais les surplus ne seront pas répartis de la même manière que dans les autres formes d’entreprises. Les surplus peuvent être réinvestis dans l'entreprise ou servir à à offrir un meilleur salaire aux employés, à permettre plus de flexibilité dans les horaires, à soutenir un projet ou une cause à caractère social, etc. Par exemple, les employés d’une auberge gérée par une entreprise d’économie sociale pourraient être mieux traités que ceux d’un hôtel privé. C’est mettre l’argent au service de l’être humain.
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Les principes Gestion démocratique Réponse à un besoin Autonomie
Primauté des personnes Prise en charge collective & individuelle
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POURQUOI choisir l’ÉS? 1. Diversité des formes d’entreprises OBNL
Mutuelle Coopérative (5 types) Hybride
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POURQUOI choisir l’ÉS? 2. Possibilité de financement Prêts Subvention
Capital de risque Financement participatif Capitalisation part sociale Obligation communautaire Etc.
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POURQUOI choisir l’ÉS? 3. Propriété collective Partage des risques
Encrage dans la communauté Pérennité Enrichissement collectif Mission adaptée Participation citoyenne Répondre à un besoin socioéconomique Relève d’entreprise
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QUI sont les entrepreneurs collectifs?
Goût d’entreprendre pour répondre à un besoin collectif Vision sociale de l’économie (rentabilité sociale) Envie de partager les pouvoirs et responsabilités (gestion démocratique) Désir d’innover, de faire les choses différemment Vouloir mobiliser des ressources pour partager son projet
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COMMENT mettre sur pied une EÉS?
Les outils disponibles Les organismes de soutien Guide d’analyse des EÉS du RISQ
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