Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parManon Faucher Modifié depuis plus de 9 années
1
LA FRANCOPHONIE Décembre 2011Katerine Lebrun
2
Qu'est ce que la Francophonie?
3
La francophonie (avec un petit 'f') renvoie à la langue française elle- même Cela désigne le fait de parler français La Francophonie (avec un 'F' majuscule) est plus difficile à définir Cela désigne l'ensemble des personnes qui parlent le français comme langue maternelle, langue d'usage, langue administrative, langue d'enseignement ou langue choisie Dans un contexte politique peut aussi renvoyer à une communauté constituée de pays francophones mais aussi quelquefois à l'ensemble des pays ou régions membres de l'Organisation internationale de la francophonie. L'expression « espace francophone » est aussi employé pour désigner l'espace où l'on parle le français.
4
Une définition Francophonie, subst. fém. (dans l'article FRANCOPHONE, adj. et subst.) [En parlant d'une collectivité] Dont la langue officielle ou dominante est le français. Les pays francophones d'Europe et d'Afrique (Agences presse, 1962, p. 4). Prononc. : []. Étymol. et Hist. [Av. 1900 trad. J. Deniker's Races of Man, iii, 508 ds NED Suppl.2 : In Canada 2/3 of the white population are Anglophones, and the rest Francophones]; 1932 (Lar. 20e). Composé des élém. franco-* et -phone*. Fréq. abs. littér. : 5. DÉR. Francophonie, subst. fém. Ensemble de ceux qui parlent français; plus partic., ensemble des pays de langue française. Gabriel (...) pérorait devant une assemblée dont l'attention semblait d'autant plus grande que la francophonie y était plus dispersée (QUENEAU, Zazie, 1959, p. 155). L. V., unanimement apprécié dans toute la francophonie par l'originalité et la valeur de ses reportages (VR, 7 sept. 1969 ds GILB. 1971). []. 1re attest. 1959 (QUENEAU, loc. cit.); du rad. de francophone, suff. -ie*. BBG. DUB. Dér. 1962, p. 70. HENRY (A.). Francophonie et francité autrefois... aujourd'hui. In : H. (A.). Automne. Paris-Gembloux, 1977, pp. 331-353 (s.v. francophonie). PIRON (M.). Francophonie et francité. B. de l'Ac. royale de lang. et de litt. fr. 1970, t. 48, pp. 136-151 (s.v. francophonie).
5
Une autre définition Définition : La francophonie est l'ensemble des Etats utilisant le français et se reconnaissant membres de cette communauté de culture et d'histoire. Le mot " francophonie " a été inventé en 1880 par un géographe, Onésime Reclus. Dans le contexte de la fin du XIXe siècle, il prône l'expansion coloniale de la France et dans ce cadre s'intéresse au facteur linguistique..
6
Quelques chiffres Combien d'Etats font partie de la francophonie? Combien ya a-t-il de francophones dans le monde?
7
La francophonie couvre aujourd’hui un ensemble de près de soixante- quinze états et gouvernements. Le nombre de francophones varie de 200 à 210 millions de personnes.
8
Un peu de géographie http://www.world-territories.com/ttfr/images/dossiers/francophonie/pays_fr.gif
9
Un peu d'histoire 21 juillet 1883 L' "Association nationale pour la propagation de la langue française dans les colonies et à l'étranger" ("Alliance française") est créée sous l'égide de l'ambassadeur Paul Cambon. L'année suivante est fondée l' "Alliance française" de Paris, au conseil d'administration de laquelle siègent notamment Ferdinand de Lesseps, Louis Pasteur, Ernest Renan ou Jules Verne. De nombreuses autres "Alliances françaises" vont rapidement voir le jour à travers le monde. L' "Alliance française" est reconnue d'utilité publique en France en 1886.
10
C'est après la Seconde Guerre Mondiale qu'une „conscience francophone“ s'est développée. C'est dès lors dans ce sens qu'il convient de comprendre la francophonie : il s'agit plus de la conscience d'avoir en commun une langue et une culture francophones que de décisions officielles ou de données objectives. Ce terme a abondamment été utilisé par Léopold Sédar Senghor (homme politique sénégalais). Les locuteurs français se sont sentis menacés par l'omniprésence de l'anglais et l'influence de la culture anglo-saxonne. Les pays qui utilisent la langue française sentaient qu'ils avaient des intérêts politiques, économiques et culturels en commun.
11
1950 L' "Union internationale des journalistes de la presse de langue française" (UIJPLF) est créée à Limoges à l'initiative d'un journaliste canadien Dostaler O'Leary. L'UIJPLF est devenue l'"Union internationale de la presse francophone" (UPF) en octobre 2001. 1960 La Conférence des ministres de l'Education nationale des pays francophones (CONFEMEN) est la première institution officielle francophone à être créée. 1961 L' "Association des universités partiellement ou entièrement de langue française" (AUPELF) est créée à Montréal par des universitaires, dans le but de développer les échanges et la solidarité entre les universités. Elle est devenue l' "Agence universitaire de la Francophonie" (AUF).
12
1962 Un numéro de la revue "Esprit" sur "le français dans le monde" marque la résurgence du mot et de l'idée de francophonie, lancés par Onésime Reclus plus de quatre-vingt ans plus tôt et depuis lors tombés dans l'oubli. Sous des plumes diverses et prestigieuses, dont celles de Léopold Sédar Senghor ou Norodom Sihanouk, les possibilités d'avenir de la francophonie y sont analysées. L'article signé par le grammairien, poète et chef d'Etat sénégalais L.S. Senghor est considéré comme le texte fondateur de la francophonie. La Francophonie selon Senghor Au moment que, par totalisation et socialisation, se construit la Civilisation de l'Universel, il est, d'un mot, question de nous servir de ce merveilleux outil, trouvé dans les décombres du Régime colonial. De cet outil qu'est la langue française. La Francophonie, c'est cet Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre : cette symbiose des "énergies dormantes" de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire. "La France, me disait un délégué du F.L.N., c'est vous, c'est moi : c'est la Culture française". Renversons la proposition pour être complets : la Négritude, l'Arabisme, c'est aussi vous, Français de l'Hexagone. Nos valeurs font battre, maintenant, les livres que vous lisez, la langue que vous parlez : le français, Soleil qui brille hors de l'Hexagone". Léopold Sédar Senghor, "Le français, langue de culture", in "Esprit" n°311, novembre 1962, p. 844 (extrait).
13
1965 Deux "Ententes" sont conclues par la France et le Québec, l'une sur "un programme d'échanges et de coopération dans le domaine de l'éducation" (27 février 1965), l'autre sur "la coopération culturelle" (24 novembre 1965). Cette dernière, dont le titre Ier est consacré à "la langue française", est considérée comme le premier accord international dans lequel Paris reconnaît en partager la responsabilité : "conscients des liens historiques que leur communauté d'origine, de langue et de culture a créés entre la France et le Québec" et "désireux de promouvoir la langue française et de développer leurs relations culturelles" (préambule), les gouvernements français et québécois s'engagent à "coopérer étroitement à la promotion et à la diffusion de la langue française" (article 1er). Juin 1966 Sous l'impulsion du Président Senghor, la Conférence des chefs d'État de l'Organisation commune africaine et malgache (OCAM) réunie à Tananarive propose la constitution d'une communauté francophone, définie comme "une communauté spirituelle de nations qui emploient le français, que celui-ci soit langue nationale, langue officielle ou bien langue d'usage".
14
1967 L' "Association internationale des parlementaires de langue française" (AIPLF) est créée à Luxembourg. Elle est devenue en 1998 l' "Assemblée parlementaire de la Francophonie" (APF). 1969 La Conférence des ministres francophones de la Jeunesse et des Sports (CONFEJES) est créée. 17-20 février 1969 La première conférence intergouvernementale des Etats francophones se réunit à Niamey (Niger). Dans le prolongement de l'action des présidents Senghor du Sénégal, Diori du Niger et Bourguiba de Tunisie, il s'agit de trouver les moyens de maintenir et renouveler les liens unissant la France à ses anciennes colonies nouvellement indépendantes et au-delà à l'ensemble des pays parlant français. La Conférence est placée sous le patronage du ministre français des Affaires culturelles André Malraux.
15
16-20 mars 1970 La deuxième conférence intergouvernementale des Etats francophones aboutit, à Niamey le 20 mars 1970, à la signature par 21 pays de la Charte créant l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT). Elle donne ainsi naissance à la première organisation intergouvernementale de la Francophonie, devenue "Agence de la Francophonie". Cette date du 20 mars deviendra en 1988 celle de la Journée internationale de la Francophonie. 31 décembre 1975 En France, est adoptée la loi n° 75-1349 du 31 décembre 1975 relative à l'emploi de la langue française, dite "loi Bas-Auriol", qui en impose notamment l'usage dans les domaines du commerce, du travail et de l'audiovisuel. Elle sera abrogée par la "loi Toubon" du 4 août 1994. 26 août 1977 Au Québec, est adoptée la loi 101, établissant une "Charte de la langue française", qui renforce notamment le statut du français dans la Province.
16
10 novembre 1978 L'Assemblée générale des Nations unies reconnaît à l'Agence de coopération culturelle et technique le statut d'observateur (résolution 33/18). 1er mai 1979 L' "Association internationale des maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones" (AIMF) est créée à l'initiative du maire de Paris Jacques Chirac. 17-19 février 1986 Sommet de Versailles et Paris. A l'invitation du Président François Mitterrand, une Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement ayant en commun l'usage du français se réunit en France. Placée sous le signe de la solidarité, la Conférence retient quatre domaines essentiels de coopération multilatérale : le développement (agriculture et énergie) ; les industries de la culture et de la communication ; les industries de la langue ; l'information scientifique ; le développement technologique, y compris la recherche.
17
2-4 septembre 1987 Sommet de Québec. A l'occasion de ce deuxième sommet francophone, les chefs d'Etat et de gouvernement définissent cinq secteurs d'activité prioritaires : l'agriculture ; l'énergie ; la culture et les communications ; l'information scientifique et le développement technologique ; les industries de la langue. La création d'un Institut de l'énergie est décidée (IEPF). Une "Déclaration de solidarité francophone" est en outre adoptée, qui rappelle les principes de solidarité et les défis que les francophones entendent relever. Par ailleurs, les chefs d'Etat et de gouvernement décident d'un rythme bisannuel pour leurs rencontres et adoptent le logo du Sommet de Québec comme couleurs officielles des sommets francophones. Enfin, le Sommet décide d'instituer des "Jeux de la Francophonie", événement à la fois sportif et culturel. Juillet 1989 Les premiers "Jeux de la Francophonie", organisés à Casablanca et Rabat (Maroc), réunissent 1 800 participants venus de 30 pays.
18
24-26 mai 1989 Sommet de Dakar (Sénégal). Il s'agit du premier sommet francophone à se dérouler en terre africaine et notamment dans le pays natal de l'ancien président sénégalais Léopold Sédar Senghor, à l'origine de l'idée d'une communauté francophone. La Conférence consacre l'essentiel de ses travaux aux questions d'éducation et de formation, qualifiées de "domaine stratégique d'intervention" (Déclaration de Dakar). La création de l'Université internationale francophone Senghor d'Alexandrie est décidée. La capitale sénégalaise accueille du 24 au 26 mai 1989 la IIIe Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement "ayant en commun l'usage du français". Pour sa part, la France annonce qu'elle efface la dette publique qui lui est due par les pays d'Afrique les plus pauvres, en renonçant au remboursement de ses créances sur 35 Etats africains, soit environ 16 milliards de francs.
19
La Francophonie était rattachée entre 1993 et 1995 au ministre de la Culture et de la Francophonie (Jacques Toubon), avant de relever d'un secrétaire d'État ou d'un ministre délégué auprès du ministre chargé des Affaires étrangères, chargé de la Coopération et de la Francophonie : Charles Josselin (1997-2002), Pierre-André Wiltzer (2002-2004), Xavier Darcos (2004-2005), Brigitte Girardin (2005-2007), Jean-Marie Bockel (2007-2008), Alain Joyandet (2008-2010) Aujourd'hui, il existe une cellule de réflexion stratégique de la francophonie au ministère des Affaires étrangères et européennes. Depuis le 13 juillet 2010, il n'existe plus de secrétariat d'État à la Coopération et à la Francophonie : le décret n° 2010-1500 du 7 décembre 2010 relatif aux attributions du ministre auprès de la ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération, n'évoque plus la Francophonie25.
20
Les institutions, leurs rôles L'académie Française http://www.academie-francaise.fr/ L'organisation internationale de la Francophonie http://www.francophonie.org/ L'agence Universitaire de la Francophonie http://www.auf.org/ La chaîne internationale de télévision TV5 http://www.tv5.org/ L’Association internationale des maires francophones (AIMF) http://www.aimf.asso.fr/ L’Université Senghor http://www.usenghor-francophonie.org/
21
Accents Bande-annonce: Bienvenue chez les ch'tis http://www.youtube.com/watch?v=Ypl0qgdAt2c http://www.youtube.com/watch?v=IIPqUF-CqYc&feature=related C.R.A.Z.Y http://www.youtube.com/watch?v=1SJWdJs6ZiM Rien à déclarer http://www.youtube.com/watch?v=85vGQwen4vk Abdou Diouf (Ancien président de la République du Sénégal) http://www.youtube.com/watch?v=zwe9VcH6Lss
22
Dialectes Dialectes en France: http://www.lexilogos.com/france_carte_dialectes.htm
23
Dialectes dans le reste du monde Le créole http://creoles.free.fr/Cours/intervi.htm Le cajun http://appl003.lsu.edu/artsci/frenchweb.nsf/$Content/Cajun+French+by+Themes?Op enDocument#almanaque
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.