Etat et évolution du système La généralisation de la scolarisation longue, un phénomène récent !

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1 Etat et évolution du système La généralisation de la scolarisation longue, un phénomène récent !

2 Une courbe euphorique

3 Commentaires Il ne s’agit pas ici de discuter de la valeur du bac (le niveau baisse !). La quasi totalité d'une génération passe par le lycée, qu'il soit général, technologique ou professionnel. Ce qui veut dire que le temps de l'adolescence est pour tous également le temps de la scolarisation.

4 Commentaires, suite Les filles et les garçons sont scolarisés dans les mêmes établissements, et les filles, comme les garçons, ont intégré comme une nécessité sociale évidente le projet professionnel.

5 Commentaires, enfin L'obligation scolaire s'est transformée en nécessité de formation professionnelle. La formation initiale (en particulier en France) a « trusté» la production de la qualification et ceci dans la plupart des domaines d'activité, cette qualification étant labellisée par l'Etat. En devenant un passage obligé pour tous, et en ayant sa production (les diplômes) utilisés comme condition d'accès dans le système économique, le système scolaire français a endossé en grande partie la responsabilité de la répartition sociale.

6 Un système bloqué

7 Accès à l’enseignement supérieur des jeunes de 20/21 ans selon leur origine sociale, de 1984 à 2001

8 Cohorte 89, entrés en 6ème

9 Stabilité des non- qualifiés

10 Pour résumer 1960 Généralisation de l’accès de tous les élèves à l’enseignement secondaire. 1989 La loi d’orientation fixe comme objectif d’amener 80% des jeunes au niveau du bac. Aujourd’hui 63% des jeunes atteignent le terme de l’enseignement secondaire, c’est 3 fois plus qu’en 1960. La moitié des jeunes français accède à l’enseignement supérieur, 7 fois plus qu’il y a 30 ans.

11 Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école Loi n° 2005-380 du 23 avril 2005 Maintien les deux objectifs de la loi de 1989 : 80% niveau bac 100% qualifiés Et rajoute un troisième objectif 50% de diplômés de l’enseignement supérieur