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Le lien neurones - culture
Nos acquis pilotent notre fonctionnement. Parfois il faut se reprogrammer pour monopoliser notre potentiel endormi.
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Que voyez-vous ? Mettre en mots.
Une échelle de mots pour un même fait du rationnel au plus affectif
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Un cerveau multi-couche fruit de notre évolution
Cortex : cognitif, combinaison des idées et images, liberté, et jugement, haut de la pyramide de Maslow Reptilien : réflexes de survie, sécurité (classique ficelle politique), peur, relations viscérales aux autres (sexe), animalité, base de la pyramide de Maslow Limbique : affectif, relationnel, émotions, centre de la pyramide de Maslow
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Une grille gauche droite : deux hémisphères
Le gauche, derrière l’œil gauche, commande la partie droite du corps Le droit, derrière l’œil droit, commande la partie gauche du corps Une spécialisation liée à la naissance du langage Entre les deux : le corps calleux, fait le pont suivant les ordres du cortex
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On pense que c’est la différence d’approche des mots et des réalités qu’ils représentent qui a formaté le fonctionnement du cerveau Mots et symboles dans leur précision Détail Nombres Rationnel : faits et raisonnements Linéaire Calcul Analyse Temps bref Contrôlé Exécution Mots et symboles faisant partie d’un tout Global Image Créativité Synthèse Musique Non verbal Risque Temps long Émotion Stratégie
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Un dressage culturel Depuis notre naissance, par notre culture familiale et par notre formation initiale et continue Nous développons un fonctionnement cérébral type Adapté aux circonstances de notre vie Des cheminements intellectuels autorisé côté perso, interdits côté pro
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Deux lectures de la réalité
Que nous possédons dès la naissance Nous mobilisons l’un et ou l’autre selon ce que notre culture nous a appris (culture passée et présente) L’émetteur suit sa dominante culturelle contextuelle Le récepteur fonctionne en cerveau global…
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Des profils à combiner en team building
Cortical gauche : jugement Logique Déduction Analyse Vision par éléments Court-terme Cortical droit : vision Synthèse Global Conceptualisation Association d’idées Création Passé-présent avenir Limbique gauche : l’ordre Contrôle des émotions, organisation, planification Limbique droit : les sentiments Émotivité, contact humain, spiritualité, innovation, risque
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Une différence sexuée Le droit à la sensibilité et à la séduction
L’obligation d’être rationnel, et de ne pas pleurer
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Affinons : Cort G : Langage précis, syntaxe Chiffres Fond, contenu
Cause à effet, détail Perception auditive Temps court Cort D Analogie, associations d’idées Sensibilité au contexte Psychologie Géométrie, espace, temps long Abstrait Visuel Limb. G Une information traitée de façon organisée, linéaire, séquentielle Les mots servent à définir Retient le concept en soi Limb. Droit Information synthétique, interactionnelle Images, métaphores, calembours Retient la valeur ajoutée par le langage
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Résolution de problèmes Imaginatif Global Artistique
Chiffres Argent Résolution de problèmes Imaginatif Global Artistique Projette l’avenir, préfère les solutions globales Prudent Contrôle Organise Contact humain, émotif, spirituel, verbal Scientifique Technicien Exécutant Juriste Ingénieur Comptable Enseignants (celui qui dit pourquoi et comment) Créatifs Religieux Passionné Charismatique Celui qui dit « parce que » Celui qui cherche à sortir des cadres Stratèges, risque
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En tensions ou crise : replis sur la gauche
Mauvaise gestion de l’affect affect que nous possédons tous, ne pas le nier ! Normal : en situation tendue inter-individuelle ou inter-groupe, il faut effectivement ramener vers la gauche pour désafectiviser le débat Dire les faits Passer un contrat écrit traçant les limites Évaluer sur des objectifs
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En tensions ou crise : replis sur la gauche
Mais lorsqu’il y a totale perte de sens celui qui se fixe en cerveau gauche nie les aspects affectif et émotionnels, bien réels, que nous attendons aussi comme récepteur Ne parle qu’au rationnel, insuffisant pour motiver les cibles.
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En tensions ou crise : replis sur la gauche
Pire : amène des arguments que la réalité dénie : « nous sommes ISO, c’est impossible qu’il y ait un problème étant donné notre organisation », « ou nous respectons les normes », ce qui revient à nier l’évidence du problème… Voire sombre dans le délire : « le nuage de Tchernobyl s’est arrêté sur le Rhin ». En fait, mauvaise gestion de son affect (cerveau droit) qui revient au galop très mal contrôlé
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Gauche et droite : deux visions complémentaires de la crise
Froidement : Analyse des risques un par un, avec chiffrage de leur probabilité Mise en place de procédures pour y pallier. Tuyaux de poêles Crise = rupture des équilibres. Les surveiller par la veille et l’écoute des signaux faibles Approche globale et surveillance déléguée des flux Travail sur le facteur humain Le simple fait de mettre en mot donne plus de pouvoir sur soi et sur l’autre. Permet d’apprivoiser le risque et de baliser les réactions. Mais attention que à ce que cela reste compréhensible, maîtrisable et non bloquant. Sinon lâcher prise en mettant en main les compétences, enjeux, risques et chances.
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Fonctionner en cerveau global
Les femmes sont culturellement autorisées à mobiliser leur sensibilité Moins les hommes Des métiers connotent des réflexes neuronaux D’autres non Le chef doit être en cerveau total Le communicant aussi : analyse + synthèse intéresser + séduire
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Langage et gestion de projet
Une phrase ce sont des mots agencés suivant une finalité C’est une stratégie, une combinaison rigoureuse de mots avec un objectif : faire passer le message La mise en mot répond à deux impératifs : Séduire à droite : association intuitive d’idées avec les mots) Verrouiller à gauche : être fondé sur des données objectives, être précis
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Stratégie verbale et stratégie tout court = même combat
Motiver : côté cœur Convaincre : données certaines Elles existent ? Disons qu’on diminue les risques, c’est tout Une seule certitude : l’incertitude, tant pour la mise en mot que pour la mise en action Le meilleur discours n’est pas « ne t’inquiète pas » mais « allons vers cet objectif, voici pourquoi et comment ».
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La communication est un discours sur l’action
Elle intervient en amont, par la mise en mots du stratégie à partir d’éléments objectifs et subjectifs, travail de synthèse Elle permet de tester des hypothèses, de valider en groupe avec ou sans les parties prenantes Elle permet de décider Elle permet de faire connaître la décision : expliquer, mettre en perspective. Le tout avec cohérence discours/actes
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