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En confiant aux Professeurs Hubert Montagner et François Testu en 1995 une étude sur les Rythmes de Vie de l’enfant à la Martinique, Le CCEE souhaitait.

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1 En confiant aux Professeurs Hubert Montagner et François Testu en 1995 une étude sur les Rythmes de Vie de l’enfant à la Martinique, Le CCEE souhaitait connaître les élèves des cycles Maternelle et Primaire de la Martinique,déterminer leurs niveaux de vigilance, de performances intellectuelles et leur comportements en classe; établir les fluctuations journalières et hebdomadaires de l’activité intellectuelle,étudier le sommeil de plus âgés et analyser leurs activités extra scolaires.

2 Evolution et Régulation du sommeil Nocturne
Le sommeil constitue l’une des fonctions essentielle de la vie des humains et plus particulièrement des enfants et des adolescents.De son respect vont dépendre des comportements adaptés des élèves et par voie de conséquence leurs performances physiques ou psychologiques.

3 La durée nécessaire de sommeil varie selon les individus.
Le temps de sommeil est aussi influencé par des synchroniseurs externe,c’est ainsi que les variations de durée de l’obscurité et de la lumière et celles de la température extérieure agissent sur notre propre rythme biologique veille sommeil. A conditions égales on a moins besoin de sommeil quand il fait chaud .

4 Chez l’homme adulte le sommeil de nuit comporte selon les individus de 4 à 6 cycles de 90 mn chacun.
Chaque cycle comprend plusieurs phases: -endormissement -phase de sommeil profond ou sommeil lent - phase de sommeil paradoxal Le sommeil lent est le sommeil de récupération physiologique,il répare la fatigue accumulée la veille et c’est pendant le sommeil profond surtout celui du 1°cycle de

5 de 90 mn qu’est sécrétée l’hormone de croissance aussi bien la nuit que pendant la sieste.Il paraît donc essentiel de protéger le sommeil de sieste au moins lorsque l’enfant le présente spontanément. Le sommeil paradoxal pendant lequel se déroule la plus forte proportion de rêves joue un rôle important dans la mémorisation et sur l’ensemble du psychisme;

6 On note que les sujets manquants de sommeil paradoxal sont tendus, irritables et éprouvent des difficultés de concentration. On observe que les taux de SP observés chez des enfants précoces sont > à ceux observés chez des enfants normaux.Ces enfants sont donc à même de reconstituer de nombreuses informations de l’environnement et de les organiser avec pertinence.

7 Des études réalisées par Montagner en 1968 montrent
qu’un déficit de sommeil nocturne peut être compensé au moins partiellement par un allongement de la sieste au cours de la journée suivante. que la durée de la sieste est très variable d’un enfant à l’autre. que les jeunes montrent des capacités importantes d’autorégulation dans la durée de leur sommeil nocturne.

8 Lorsqu’ils accumulent des déficit dans la durée de leur sommeil, la plupart tendent à s’endormir plus tôt et se réveiller plus tard, à condition que les habitudes familiales et les horaires scolaires le leur permettent. Quand le mercredi n’est pas un jour scolaire on observe une augmentation significative de la durée de sommeil du mardi au mercredi, augmentation proportionnelle à la diminution de la durée du sommeil au cours de la ou des nuits précédentes. D’où la nécessité de maintenir le mercredi comme jour non scolaire

9 La nuit la plus longue est celle du samedi au dimanche au collège et au Lycée.
Les nuits les plus courtes:lundi à mardi et vendredi à samedi. Toutes les études confirment l’existence de grandes différences entre les jeunes quant à la durée de leur sommeil.

10 Evolution des alternances Veille-Sommeil à partir de la 2°année de vie
Les auteurs Allemands et notamment Hellbruge( )Rutenfranz(1979) ont montré que plus de 80% des enfants de 3 à 5 ans et 80% de 6 à 11 ans apparaissent endormis ou somnolent à 14h. Montagner et coll confirment ce fait en montrant que 68% des enfants baillent à14h30 au CP, et que la fréquence des bâillements est la plus élevée du temps scolaire avec celle observée entre 9h-9h30.

11 L’électrocardiogramme enregistré en continue montre qu’au CP, le rythme cardiaque est à son maximum à 14h et à un niveau plus élevé que celui des enfants de la grande section de maternelle. Parallèlement, on note que 68% des enfants du CP baillent à 14h30 contre 35% de la grande section de maternelle.

12 Toutes choses étant égale par ailleurs, on note que la seule différence entre ces 2 âges était d’ordre pédagogique et liée aux exigences scolaires; Les enfants de la grande section de maternelle vivent à cette heure là un temps sujet à leur rythme propre et en se déplaçant à leur seule initiative.

13 Quelques mois plus tard au CP, ils doivent tous fixer leur attention au même moment et au même rythme sur une tâche préparée d’avance par le pédagogue sans possibilités de se déplacer. Or on sait qu’une augmentation du rythme cardiaque est liée à des réactions de rejet de l’information.

14 Par conséquent le début de l’après-midi se caractérise chez la plupart des enfants du CP et du CE par une diminution des capacités d’attention ou une augmentation de la probabilité qu’ils aient des réactions de défense et de rejet de l’information. Observation faite aussi chez l’enfant plus grand et l’adolescent en situation scolaire.

15 Nous voyons donc que s’il existe un rythme de la vigilance, son amplitude et ses effets peuvent être atténués de façon significative lorsque les enfants peuvent vivre un temps sujet qui leur permet de développer leurs alternance à leur propre rythme et de compenser au moins partiellement leur déficit de sommeil nocturne.

16 Fluctuations des comportements et variables psychologiques tout au long de la semaine et de l’année chez l’enfant

17 Fluctuations des comportements et variables psychologiques tout au long de la semaine et de l’année chez l’enfant Il est possible aujourd’hui, grâce aux travaux de chronopsychologie scolaire de considérer que l’activité intellectuelle des élèves ainsi que les comportements d’adaptation à la situation scolaire fluctuent au cours de l’année de la semaine et de la journée.

18 Variations au cours de l’année
L’observation des enfants tout au long de l’année ainsi que les remarques des enseignants nous indiquent qu’il existe 2 périodes de moindre résistance physique et mentale;la période de Toussaint et fin Février début Mars. Des études réalisées dans les centres de vacances montrent que la première semaine est caractérisée par une durée de sommeil faible, fluctuante,une plus grande fréquence de comportements freinants les interactions entre les enfants et une plus grande fréquence d’accidents musculaires et infectieux. Toutes ces variables se stabilisent la 2ème semaine.

19 Nous constatons donc qu’un enfant ajuste son rythme veille -sommeil en 2 à 4 jours, voire une semaine. C’est pourquoi il paraît souhaitable que la durée minimale de vacances soit de 2 semaines. Un module de 2 semaines à la Toussaint,un à Noël, et un entre le 25 avril et le 15 mai permettrait d’obtenir une alternance régulière des plages d’activité scolaire d’une durée de 7 sems et de vacances d’une durée de 2 sems.

20 Fluctuations hebdomadaires
Les études réalisées chez les enfants de crèches,d’écoles maternelle et élémentaires, montrent que le Lundi est le jour marqué par les modifications les plus nette du comportement. C’est pour Testu non seulement un jour de faibles résultats, mais en plus il se produit un phénomène de désynchronisation: le niveau de performance reste faible, s’élève très lentement et ne présente pas le creux post prandial habituel.

21 Notons que ce phénomène dure plus longtemps jusqu’au Mardi matin quand le Samedi est libéré, notamment chez les enfants livrés à eux-mêmes (Testu,1982,1983). Les élèves réalisent dans leur ensemble, leur meilleurs performances le jeudi ou le vendredi matin. La désynchronisation ne s’observe pas le Jeudi qui suit également un jour de congé.Cela est du au fait que les enfants dépendent moins le mercredi du rythme des parents et ne sont donc pas obligés de se réadapter le jeudi à la vie scolaire comme ils le font le lundi.

22 Il apparaît donc que selon les jours de la semaine scolaire, les élèves sont plus ou moins performants et leurs résultats fluctuent différemment au cours de la journée. Les travaux de Testu ont prouvé que le choix du moment de la journée, de la semaine est non seulement important pour l’apprentissage d’une tâche, d’une habilité, mais également pour l’utilisation de ce qui a été appris.

23 Une de ses expérience (Testu1982) montre que si l’on fait apprendre à des enfants, âgés de 9 ans, une liste de 14 noms,le jeudi à 11h et les réciter une semaine plus tard à 11h,le nombre de noms restitués est de 52% plus élevé que celui d’un autre groupe équivalent et qui a appris la même liste, un lundi à 11h et qui le récite 7j plus tard à 11h. Les travaux de chrono psychologie de Folkard (1977)permettent de noter que selon le registre de mémoire sollicité, les variations journalières de performance diffèrent.

24 Il démontre que ce que l’on apprend le matin est mieux restitué, que ce que l’on apprend l’après-midi, lorsque le rappel s’effectue immédiatement après la présentation du matériel(mémoire à court terme) et inversement, ce qui est appris le matin est moins bien restitué que ce qui est appris l’après-midi, lorsque le rappel s’effectue après un délais important (mémoire à long terme)

25 Fluctuations journalières
Les fluctuations journalières des performances intellectuelles se manifestent tant au plan quantitatif qu’au plan qualitatif. En effet, non seulement les scores bruts aux tests psychotechniques, les comportements d’écoute en classe mais également les stratégies de traitement de l’information fluctuent au cours de la journée.

26 La fluctuation généralement observée est la suivante:
après un « creux » de la 1° heure de classe (entre 8h et 9h), il s’élève jusqu’en fin de matinée où se situe un pic(11h et 12h), s’abaisse après le déjeuner puis s’élève à nouveau plus ou moins en fonction de l’âge. Il existe donc indépendamment de l’origine des enfants et des modes de vie scolaire, 2 moments reconnus comme « difficiles »les débuts de matinée et d’après-midi.

27 Ainsi pour une très forte majorité d’élèves du cycle primaire en France(6-11 ans)leurs performances intellectuelles fluctuent selon un profil dégagé dès 1916 par Gates aux USA. Rythmicité mise en évidence non seulement en France, mais également en Gde Btagne, en Espagne, en Colombie, en Israel, en Martinique,Testu 1994,1995; Andrade et Menna-baretto,1996;Hederich et coll,2002; klein,2004; témoigne d’une relative synchronisation des variations diurnes de l’activité intellectuelle avec leur emploi du temps journalier et hebdomadaire.

28 Age et Rythmes Psychologiques de l’élève.
L’étude comparative par Testu des résultats de recherches entreprises à l’école maternelle (3-6ans) Laude,1974;Janvier et Testu,2005, à l’école élémentaire (Testu,1982; Batejat et coll. 1999), au collège et lycée (Jean-Guillaume, 1974; Erwein et coll, 1988;Klein,2004) permet de constater qu’au cours de la journée plus l’élève est Jeune (6 ans) plus longs et plus marqués sont les moments de moindre attention et résistance physique,moins nette est la reprise d’activité l’après-midi.

29 Testu (1982) en étudiant 3 niveaux d’âges:6-7 ans (CP);8-9 ans(CE2); 10-11ans CM2 a constaté que tout en présentant des similitudes, les profils journaliers, hebdomadaires évoluent avec l’âge des élèves. Au cours de la journée, le niveau de performance s’élève pour les 3 population d’enfants.L’après-midi, les plus jeunes réalisent de faibles performances.Par contre le élèves plus âgés CM2(10-11 ans) obtiennent des résultats égaux à ceux du matin.

30 L’âge influe donc sur la rythmicité de même que les conditions d’exécution de la tâche, la nature de la tâche, sa difficulté, le stade d’apprentissage. Les recherches en chrono psychologie scolaires permettent donc de constater que ce sont principalement les élèves confrontés aux difficultés scolaires, ne maîtrisant pas la tâche qui présentent des fluctuations les plus marquées, l’aménagement du temps peut alors constituer l’un des moyens de lutte contre l’échec scolaire

31 Conclusion générale de l’Etude par François TESTU
« En conduisant cette étude, nous voulions d’abord connaître les élèves des cycles Maternelle et Primaire de la Martinique,déterminer leurs niveau de vigilance, de performances intellectuelles et leurs comportement en classe, établir les fluctuations journalières et hebdomadaires de l’activité intellectuelle et des comportements, étudier le sommeil des plus âgés et analyser leurs activités extra scolaires.

32 Ce,d’abord à Fort de France,pour pouvoir établir des comparaisons avec la France, puis à Saint-Pierre, Rivière-Pilote,Terre-Sainville afin de déterminer l’influence de l’origine géographique et de l’appartenance à une ZEP sur ces données.

33 Les Principaux résultats sont les suivants:
L’origine socio professionnelle des parents influent sur les performances des élèves.Les élèves de ZEP sont les moins performants au test du Raven adapté et, inversement,ceuxdes autres écoles obtiennent des scores plus élévés qui, toutefois, au CP, demeurent faibles par rapport aux performances réalisées en Métropole(Terre Sainville).Au CM2 en revanche, les scores de Raven sont plus élevés à la Martinique.Pour les épreuves de vigilance et de logique, nous notons une évolution des performances selon l’âge et la classe testée.

34 EN Maternelle, les enfants de la Martinique, quelle que soit leur classe sont moins vigilants.
Au CP, les performances de vigilance des élèves de Saint-Pierre sont les plus faibles,alors qu’au CM2 elles sont les plus élevées.Toujours au CP, les scores réalisés à l’épreuve de logique sont soient supérieurs (Terresainville), soit équivalents au scores des élèves métropolitains. Au CM2, pour les épreuves de structuration spatiales et de logique, les niveaux de élèves martiniquais peuvent être considérés comme équivalents.

35 les performances fluctuent journalièrement et hebdomadairement d’une manière identique à la Martinique et en Métropole. Le développement de la rythmicité journalière est le même. Selon l’origine géographique et socioprofessionnelle des élèves, les comportements observés en classe diffèrent.Les enfants les plus calmes (tous niveaux confondus)habitent Rivière Pilote, alors que les plus agités vivent à Saint-Pierre.De plus, seuls les élèves de Saint-Pierre présentent des comportement fluctuants dans la journée et dans la semaine.

36 les élèves des CM2 de la Martinique dorment moins que les enfants de Métropole.
La nuit du mardi au mercredi ne correspond pas à une nuit de récupération, comme nous l’observons en métropole.

37 On observe une grande homogénéité dans la répartition des activités extra-scolaires, dont les principales sont:la lecture, le sport,l’écoute musicale et le jeu. Nous pouvons être surpris de ne pas voir figurer la télévision dans la mesure où, à Rivière-Pilote et à Saint-Pierre, plus de 50% des enfants regardent la télévision plus de 2 heures par jour de classe. Ce taux d’écoute télévisuelles s’élève considérablement à Rivière-Pilote(57% plus de 6 heures) et à Saint-Pierre (44% plus de 6h) les jours sans classe.Dans l’ensemble les enfants sont satisfaits de leurs activités extra-scolaires.

38 Trois principaux constats peuvent être établis
Les enfants de la Martinique sont les mêmes que ceux de Métropole.Leurs performances intellectuelles,leur rythmicité, leur comportements en classe,leur taux d’écoute télévisuelle sont identiques. Les facteurs susceptibles d’influer sur les performances et la rythmicité sont les mêmes.Les enfants de ZEP sont issus des mêmes milieux socio-professionnels et présentent les mêmes caractéristiques.Les problèmes pédagogiques, psychologiques, rythmiques sont identiques.

39 Des différences sont notées seulement pour les durées de sommeil.
Elles semblent liées à la photopériode et à l’application d’un emploi du temps plus adapté pour les enfants de Métropole que ceux de la Martinique.

40 Malgré l’éloignement géographique entre la Martinique et la France, nous observons une forte unicité dans les rythmes de vie scolaire et extra-scolaire des élèves vivants dans les 2 sites.

41 « Aussi à la Martinique comme en Métropole, devons nous tenir compte prioritairement des facteurs qui risquent de générer l’échec scolaire, et en conséquence, proposer des aménagements du temps adaptés. »

42 Je remercie le Professeur François Testu qui m’a autorisé à utiliser tous ses documents pour faire cette présentation.

43 Durée moyenne de sommeil des élèves de CM2 de Martinique et de Tours
Rivière Pilote : 559mn Terre St Ville : 576 mn Saint Pierre : mn Fort de France : 581 mn Tours: mn

44 Merci de votre attention


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