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faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale :

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1 La coopération, un modèle de développement transversal et de nouveaux savoir-faire
faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux « Le plus gros brin de chanvre ne saurait faire un cordage à lui tout seul. » proverbe saintongeais Michel Adam – AG du PRMA Poitou-Charentes – Marennes, le 12 juin 14

2 La coopération est dans l’air du temps

3 toujours relier. » Edgar Morin
La coopération concerne toutes les sciences un tour d’horizon multidisciplinaire pédagogie sociologie, ethnologie, anthropologie écologie, biologie, éthologie psychologie cognitive et génétique, sociale ergonomie, didactique professionnelle théorie de l’évaluation, axiologie économie et sciences de gestion droit et sciences juridiques politique théorie des jeux, informatique entre les sciences, transdisciplinarité éthique, philosophie etc. « Relier, toujours relier. » Edgar Morin

4 Renouveau coopératif...

5 Quelques éclairages 1 – ce que les mots veulent dire
2 - « faire système » à plusieurs 3 – la théorie du comportement coopératif 4 – co-évaluer l’action collective 5 – coopérer dans l’ESS : les PTCE Quelques idées pour la route

6 1 Définir le sens des mots
Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. Albert Camus

7 Partenariat et coopération : ce que les mots veulent dire
Pour le temps court dont nous disposons, je ne distinguerai pas partenariat et coopération Avec plus de temps, on pourrait préciser que la coopération est une des formes du partenariat dans laquelle les deux partenaires agissent ensemble dans le même temps ; les ergonomes parlent de co-action. Alors que dans l’action partenariale, les apports du partenaire peuvent aussi avoir lieu en aval et/ou en amont de l’action elle-même.

8 De deux à beaucoup Distinguons le partenariat dual entre deux acteurs, personnes physiques ou personnes morales. Puis le partenariat à plus de deux, le multipartenariat. Au sein d’une même organisation, ce multipartenariat s’appelle : une équipe, un groupe de projet, en équilibre instable entre cohérence et cohésion... Entre plusieurs organisations, on l’appelle : collectif, groupement, cartel, comité, union, coordination, pôle alliance, fédération, inter-association, etc. ou simplement réseau et travail en réseau.

9 Partenariat et coopération : ce que les mots veulent dire
Le mot partenaire vient de parçonier, ceux qui se partagent le butin ; mot issu du latin partitio comme le sont les mots partie et partage. Et le partage a deux logiques ! Le partenaire est celui qui participe avec vous à certaines choses : le jeu, la danse, le sport, l’amour, les affaires. (dictionnaire Quillet) Le contraire est ? L’adversaire, mais on peut être les deux à la fois ! Un autre contraire est ? Le non partenaire qui ne veut pas jouer avec moi.

10 Partenariat et coopération : ce que les mots veulent dire
Dans le partenariat on est toujours trois : moi, l’autre et la chose qui nous rend partenaire ! Cette chose est une affaire, une « à faire », une action, donc la réalisation d’un projet. Cette action nous rend partenaires, elle est le tiers fondateur du partenariat, elle nous relie et nous sépare à la fois ! Dans le partenariat, il y a donc de l’union et de la séparation, soit un paradoxe, comme dans la vie.

11 Partenariat et coopération : ce que les mots veulent dire
Le partenariat est un mode d’action collective Il relève des sciences de l’action, de l’écologie de l’action (Edgar Morin) et de son imprévisibilité à terme. Il n’est pas une relation de sympathie, comme on le croit souvent, ce qui empêche d’apprendre à le faire évoluer et nous décourage souvent ! cf Dico Action Sociale Mais il nécessite des relations... de plusieurs types, J ’appelle partenaire, tout acteur dont j’ai besoin pour mon action et qui peut me refuser son apport, donc empêcher mon action.

12 Quelques exemples La « courte échelle » des enfants La cordée en montagne avec un guide Chez les animaux, le test des 2 cordes avec les babouins, les chimpanzés et les éléphants Chacun/e donne un exemple en interne dans son institution d’un partenaire selon la définition

13 Partenariat et coopération : ce que les mots veulent dire
Deux définitions du Dictionnaire de l’Action Sociale : définition 1 : rapport complémentaire et équitable entre deux parties différant par leur nature, leurs missions, leurs activités, leurs ressources et leur mode de fonctionnement. définition 2 : rapport d’interdépendance dans lequel les deux parties ont des contributions différentes mais jugées essentielles. Il laisse place à des espaces de négociation où les parties peuvent définir leur projet commun. qu’en pensez-vous ?

14 Partenariat et coopération : ce que les mots veulent dire
Tout projet et toute action à deux (ou plus) est un partenariat, une co-opération (co-operari) Inversement, tout partenariat implique un projet et le travail finalisé qui lui est nécessaire Comme pour tout projet, l’action en coopération s ’apprend, (ce sont les apprentissages croisés de A.Hatchuel) se co-construit, se co-évalue et s’améliore.

15 Coopérer c’est composer
Composer au sens musical : créer Mais aussi au sens relationnel : tenir compte de l’autre, négocier avec lui ou elle. Les 2 dimensions sont toujours présentes comme les 2 visages de Janus... Un système est en effet plus que la somme de ses parties : effet de synergie. Parce qu’il est aussi moins : effet de contrainte pour chacune des parties. « On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. »

16 Faire à plusieurs COOPÉRATION
Évitons les oppositions sommaires pour mieux penser la réalité dans sa complexité Faire contre COMPÉTITION dure ou douce Match en Vision globale et fond de jeu Match en Vision locale Duel, dribble, tacle Faire seul OPÉRATION Faire à plusieurs COOPÉRATION Un jeu collectif Coopérer avec la Nature soit un réel travail Qu’il soit industriel, sportif, culinaire, social, politique, intellectuel, amoureux, artistique, etc. Coopérer avec soi-même Ne pas Faire ABSTENTION Match en Vision stratégique Sortie de but Le terrain, pluie, vent, etc.

17 Coopérer avec la Nature
d’après la Rose des Vents du Projet de JP Boutinet et M. Adam Finalités et perspectives FINALITÉS Vouloir coopérer Éthique de la N Intégrer la coopération Contexte éthique Coopérer, c’est composer, soit concevoir et négocier Les humains, leur histoire et leurs représentations La Nature à plusieurs niveaux Axe objectal (JPB) projectal (JLM) Rapports au projet et au contexte Axe psycho social (JPB) Rapports à soi et aux autres SOCIETES ET BIOSPHERE Pouvoir coopérer Droit & politique Savoir coopérer écologie Coopérations Concrètes et abstraites ET SA COMPLEXITE

18 2 Coopérer c’est « faire système » à partir de Roland Fonteneau

19 Coopérer, c’est faire système
Projet de A Projet de B Objectif commun ? E N J U 2 C O N T E X T E D E A C O N T E X T E D E B Place Statut Fonctions Représentation de l’action Partenaire A Personne physique ou morale A Partenaire B Personne B ? Place Statut Fonctions Représentation de l’action Communications Confiance ENJ EU 1 Confiance 1 + 1 La Contribution de A est insuffisante Rétribution attendue par A : les résultats voulus Contribution de B Rétribution attendue par B L ’action à faire = 3 Économie à somme non nulle Comme l’économie de la vie

20 J’ai besoin de l’autre pour MON projet
Partenaire B Partenaire B ? Partenaire A Communications Confiance(s) Contribution de A insuffisante Contribution de B Rétribution Attendue par A : les résultats voulus Rétribution attendue de B L ’action à faire C O N T E X T E Le projet de A

21 L’autre accepte pour SON projet
Partenaire B Partenaire B ? Partenaire A Communications Confiance(s) Contribution de A insuffisante Contribution de B Rétribution Attendue par A Rétribution attendue de B L ’action à faire C O N T E X T E Le projet de B

22 En cherchant un équilibre !
Quelle reconnaissance mutuelle ? Qui sont les acteurs ? Privés, de l’ ESS, publics ? Partenaire B ? Partenaire B Partenaire A Communications Les 4 Confiances La règle des 4 flux va jouer un rôle évaluatif Le SAE de l’action à faire a t il une culture de l’action commune ? L ’action à faire C O N T E X T E Un tiers s’interpose entre le projet et son auteur : Ai-je vraiment besoin de lui ? Et lui de moi ? Comment partager un projet sans le perdre ? Le projet de A et de B

23 Projet contre projet ou tout contre ?
Force du Projet de A « Marcheur, il n’y a pas de chemin... » Projet peu important pour B ou domination de A : B n’est qu’une ressource. Projet important pour A et pour B Équilibre à refonder régulièrement par les regards croisés Projet peu important pour A et pour B mais alors pour qui ? Projet peu important pour A ou domination de B : A n’est qu’une ressource Force du Projet de B

24 Les apports dans le partenariat
Tout peut être l’objet d ’une contribution ou d ’une rétribution : - des moyens matériels - des informations - des compétences, des connaissances - des finances - des relations, des contacts - des stimulations, des idées - de la valorisation, de la notoriété - de la légitimité - de la décision, du consentement - de la satisfaction (y compris éthique) - etc.

25 La communication non-violente : éthique, outils
est un baromètre de la coopération La communication non-violente : éthique, outils Chez la plupart des êtres vivants la reproduction de la vie est sexuée : elle fait appel à une coopé-ration... plus ou moins consentie. La discorde La lutte LA GUERRE La haine Réconciliation comme un saut quantique L’entente L’harmonie LA PAIX L’amour La polémologie L’irénologie

26 Des atouts pour le partenariat
La confiance, cause et/ou conséquence L’empathie, la capacité de décentration (a contrario de l’autocentration (ex.) et de l’autisme cf. théorie de l’esprit) L’assertivité, la capacité à être authentique ni hérisson, ni paillasson La méta-communication, pour améliorer la communication (si je parle trop vite, dites le moi) La réflexivité, capacité à se connaître avec ses propres limites (compétence méta-cognitive). En zoulou, « ubuntu » signifie les autres sont en moi... je reconnais l’autre comme mon semblable.

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28 A propos de la confiance
Elle présente au moins quatre visages : confiance en soi de chacun (causalité interne), confiance en l’autre et confiance qu’on inspire à l’autre. Sa construction est une gestion réussie du risque dans la relation à l’autre. (J. Miermont) Elle a besoin d’empathie et de métacognition. La méfiance engendre la méfiance. (J.C Ameisen) Selon Joe Teffo « ubuntu » pointe une version africaine de l’humanisme : ouverture à l’autre, justice et recherche du consensus

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30 Quelques pièges La non prise en compte de l’altérité, la confusion des identités : du « je » au « nous » sans le « tu » L’angélisme Le macchiavélisme La peur de la récupération L’opportunisme Les objectifs cachés Etc.

31 Quelques sources de conflit selon J
Quelques sources de conflit selon J.M Cornu, La coopération nouvelles approches Attirer l’attention : chercher le prestige plus que l’estime Le désir mimétique : avoir ce que l’autre a ; risque du bouc émissaire Le conflit d’intérêt : le ‘pour soi’ se sert du ‘pour nous’ Le changement de statut : primus inter pares mal vécu. Etc.

32 Apprenons à penser en ‘ET’ plutôt qu’en ‘OU’
Objets semblables OU différents ? Semblables ET différents !

33 Apprenons à penser en ‘ET’ plutôt qu’en ‘OU’
convergence en 3 dimensions : un seul objet ceci est un carré ceci est un cercle divergences dans l’espace à 2 dimensions... 33

34 Pause, vos questions vos remarques

35 3 La théorie du comportement coopératif de Robert Axelrod

36 Le travail de Robert Axelrod Donnant, donnant, Odile Jacob, 1994
Le « système Vivre et laisser vivre » de 1914 à 1918, fut étudié par Tony Ashworth en 1980. L’action partenariale était la production commune d’une trêve, interdite… et tacite. Robert Axelrod en a conclu : « On n’a pas besoin de s’aimer pour coopérer, un seul intérêt commun suffit ». Jean Monnet a dit la même chose.

37 Le travail de Robert Axelrod
La théorie des jeux montre que les stratégies de coopération sont gagnantes à long terme… ... dès lors que les acteurs sont amenés à se revoir et appartiennent au même contexte. Ce qui est notre situation planétaire actuelle gravissime avec les crises climatique, écologique, sociale, financière. « Nous n’avons qu’une seule Terre-Patrie », Edgar Morin.

38 4 règles qui favorisent la coopération (selon R. Axelrod)
A L’ECHELLE DES PERSONNES ET DES GROUPES 4 règles qui favorisent la coopération (selon R. Axelrod) La règle de bienveillance : faire confiance a priori La règle de susceptibilité : réagir dès la première défection de l’autre La règle d’indulgence * : pas de vengeance inutile, accepter le retour à la coopération La règle de transparence ou de lisibilité : être lisible pour l’autre, ne pas paraître trop malin… pour lui/elle. Le développement du jeune enfant explore ces 4 règles vis-à-vis de ses parents et proches. Ce sont aussi les règles que découvrent tous les couples qui réussissent à s’accorder. Indulgent : du latin indulgere = être favorable à

39 2 principes pour agir ensemble
Le principe de pro-activité : « augmenter l’ombre portée du futur sur le présent » (Robert Axelrod) Le principe de légitimité plurielle ou reconnais-sance en acte de la légitimité réelle mais partielle de chacun des acteurs.

40 Les conseils de R. Axelrod
Augmenter l’ombre portée du futur sur le présent En rendant l’action plus durable, par engagement : pacte, contrat, convention, etc. Et par des rencontres plus fréquentes. Augmenter les gains possibles (incitations, synergies déjà vues ailleurs, etc.) Éduquer à la coopération, par l’action coopérative et la co-évaluation.

41 Le principe de légitimité plurielle pour mieux vivre ensemble
Chacun a le droit de cité, mais nul ne peut se prendre à lui tout seul pour la Cité : les élus ou les associations, les dirigeants bénévoles ou les techniciens salariés, le Medef ou le CEGES, les experts et les citoyens, l’État ou les collectivités, etc. Tous ont à construire ensemble l’ intérêt commun, dans un contexte précis.

42 Relire Jean Monnet « Le meilleur moyen (pour la modernisation de la France) n’était-il pas d’associer toutes les forces du pays à la recherche de cet intérêt général dont personne n’avait la recette en propre, mais dont chacun détenait une partie ? » Mémoires, p. 280

43 4 Évaluer une action collective pour la réussir
APPROCHE LOCALE 4 Évaluer une action collective pour la réussir

44 ETAPE 1 : sur une feuille blanche,
EXERCICE Quels sont, selon vous, les facteurs qui rendent l’action partenariale positive ? Selon le temps disponible ETAPE 1 : sur une feuille blanche, Écrivez un maximum de facteurs qui jouent un rôle positif, selon vous Avant l’action, pendant et après ETAPE 2 : affichage au tableau Regroupement Et étude des proportions par facteur

45 Les 9 conditions de fertilité d ’une action de coopération
Se connaître et se reconnaître... et vice versa Fixer un objectif commun, l’écrire, y adhérer Préparer l ’action et ses modalités Communiquer : savoir, vouloir, pouvoir Régler les problèmes, réguler chemin faisant... Établir et cultiver des relations de qualité Co-évaluer soigneusement l ’action et ses retombées Valoriser ensemble les résultats, pour rebondir Repérer l’évolution du partenaire et de son contexte A V N T Selon les définitions du poste, la coordination se déploie sur tous les objectifs (version large et politique) ou seulement sur les objectifs 3 à 7 (version technicienne). D U R A N T A P R È S

46 co-évoluer se connaître A P R È S A V A N T valoriser rebondir
se donner un objectif co-évaluer planifier l’action P E N D A N T commu- niquer cultiver la relation réguler chemin faisant 9 conditions pour bien coopérer (référentiel ECARTS)

47 Un Référentiel de la qualité d ’une action en coopération

48 Un Référentiel de la qualité d ’une action en coopération
Une utilisation coopérative efficace (en co-évaluation) nécessite l’usage de 2 outils complémentaires : un lexique d’exemples parlants positifs et négatifs une feuille d’observation qualitative avant utilisation chiffrée.

49 On peut co-évaluer la coopération pour les commentaires, voir le Cahier 8 du CREAHI

50 • Cela permet de l’améliorer ensemble
Co-évaluer la coopération • Cela permet de l’améliorer ensemble • donc de la rendre plus féconde (efficacité) • Cela développe notre connaissance mutuelle • Cela responsabilise les acteurs (empowerment) • Cela permet de rebondir (durabilité) • Cela développe nos compétences évaluatives. En Poitou-Charentes certaines SIAE pratiquent la co-évaluation triangulaire avec des résultats positifs.

51 Attention : complexité
Entre institutions, le partenariat est toujours multicanal, « en stéréo », par les interactions entre praticiens (terrain) et celles entre décideurs (stratégie). et ces différents canaux peuvent se fortifier ou s’inhiber mutuellement ! Cf le schéma de JRL C’est le poids du facteur humain et les aléas dûs au(x) changement(s) de personnes. Avec les pouvoirs publics il faut tenir compte du ’fonctionnement en silos’ cloisonnés.

52 Charte de la S.F.E 7 principes d’évaluation des politiques publiques
Pluralité (3 logiques : citoyens, sciences et décideurs) Indépendance ou distanciation (conflits d’intérêt) Compétence (actualisation régulière et veille) Respect des personnes (droits, intégrité, sécurité) Transparence (règles de diffusion préalables) Opportunité (citoyenne, technique et pédagogique) Responsabilité (organisation préalable)

53 5 Coopérer et mutualiser entre organisations de l’ESS
APPROCHE GLOBALE 5 Coopérer et mutualiser entre organisations de l’ESS « On ne prend pas une cuillère avec un seul doigt. » proverbe chinois

54 Ce que les mots veulent dire
• Coopérer, faire ensemble (du latin cum operari) à distinguer de collaborer, « peiner » ensemble (du latin labor, peine) ; a engendré ‘coopérative’ • Mutualiser, mettre en commun (du latin mutare, changer, (muter), et plus tard échanger ; => mutuelle On s’associe pour coopérer (dimension fonctionnelle) ou pour mutualiser (dimension structurelle) : - la coop appelle de la mutualisation, celle du temps et des ressources notamment, mais aussi du don, beaucoup de don qui engendre du contre-don - la mutualisation est un tremplin pour la coopération, elle ne la génère pas automatiquement ; exemple : la copropriété. faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

55 L’approche juridique de l’Economie Sociale
chiffres 2002 Coopératives classification de Vienney - de consommation - d’habitation HLM - copropriétés coop. - scolaires - agricoles et CUMA - d’artisans - de transporteurs - maritimes - de commerçants - de production - d’intérêt collectif - de crédit : banques Mutuelles - de prévoyance pour la santé - d’assurance - agricoles Associations (employeurs) - social - santé - éducation - sport - culture - loisirs - environnement - emploi-insertion - formation 5000 mutuelles 16 M de bénéficiaires salariés Attention : il y a des ass. et des mut. qui ne sont pas dans l’ES ! faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux associations 20 M adhérents 3+7 M bénévoles salariés Fondations dont la F. de France coopératives 8 M d’utilisateurs salariés 2800 fondations env 3500 salariés

56 Approche structurelle par les liaisons verticale et horizontale une dialogique fertile
faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

57 Les organisations s’associent
1 - Par le « mariage » : fusion, absorption, etc. ex : coop agr., ADSEA 17 La Protectrice, mut. santé, BGE Talents, gdes écoles 2 - En mode vertical : affiliation à un mouvement, création de filiales (AI-ETTI), d’antennes (AI, ML, ...) Mais la multi-appartenance se développe : exemple, dans les coordinations de la CPCA, de 1 à 4 implications par ass. 3 - En mode horizontal : pour des services ou un projet commun, une entité nouvelle apparaît, occasionnelle ou permanente => page suivante 4 - En mode mixte : exemple plus rare des UDAF (1945) et des CREAI (1965) tous deux créés par l’État. faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

58 Agir ensemble en mode horizontal du plus « simple » au plus complexe
1 - par et dans une simple coordination éphémère de projet ex : Téléthon, groupe handicap du Conseil de dév. Pays du Cognac 2 - en constituant un groupement solidaire ponctuel (appel d’offres) ex : les Coordinations CPCA Poitou-Charentes pour former les bénévoles 3 - en constituant une inter-association permanente ex : les MDA, le LABO-ESS, la CAFIPP, le réseau INPACT, le réseau RIC, etc. 4 - en constituant un groupement d’employeur (objet centré sur l’emploi) ex : OMEGA à Angoulême, entre les collectivités Ce GE peut être mono ou multisectoriel, ce qui favorise l’emploi 5 - en constituant un GIE, ou une SCIC (à objet large) ex : un FJT et une MECS en Languedoc pour un restaurant 6 - par convention : le groupement médico-social, GSMS = statut variable et objet large ; et le groupement d’économie solidaire (GES) du COORACE faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux Le mode 3 se qualifie assez souvent de réseau et parfois même d’inter-réseaux.

59 Approche géo-économique par les territoires et l’emploi
faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

60 Mutualiser et Coopérer dans de multiples formes
poids économique : nombre d’emplois et chiffre d’affaires Mutualiser et Coopérer dans de multiples formes MCC Mondragon 83000 salariés Sécurité Emploi Mobilité travail PTCE de type Filières (producteurs, intermédiaires, et consommateurs) Eclis, SMAC 07, Culture & Coop, Fontaine O’Livres SARL Bio Terroir PTCE de type « cluster » (grappe d’entreprises), SPL solidaires: Pole Sud Archer (Romans), Initiatives et Cité (Lille) Pole Sud Aquitaine, Les Articulteurs Un groupement permanent d’entreprises : GE-ms, GIE, ensemblier, GES, GSMS : GEAI 86, GREEN PC Une entreprise multi-parties prenantes : SCIC, CAE, coop. artisans REVI+, Coopaction de qq Kilos euros et peu de salariés à des millions d‘euros et des centaines de salariés Unions professionnelles d’acteurs : UN..., UR... , CPCA, CNCRESS, CEGES Agrobio, INPACT, BGE, IRIS et coll. de SIAE fonctions de liant et de soutien Mutualisations - d’un lieu hotel d’activités, pépinière solidaire : Phare, Ecossolies Ecopya, etc. de compétences de matériels faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux stimulation des échanges : foires, conventions, réseaux d’affaires, réseaux sociaux, mois de l’ESS, etc. dimension territoriale : taille géographique groupes de travail : groupes métiers de SIAE - IRIS du local au pays puis département région nation Europe et l’international

61 Le temps des PTCE Pôles Territoriaux de Coopération Économique
faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

62 faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale :
pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

63 Localisation des 21 PTCE témoins de 2011
Grappe d’entreprises Filière culture Filière écologie Lieu mutualisé urbain ou rural faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

64 Le Référentiel d’action des PTCE le social et l’environnement
3 OBJECTIFS GÉNÉRAUX et 9 OBJECTIFS PRINCIPAUX développer l’ancrage territorial et l’utilité du PTCE CULTIVER ET SERVIR LE TERRITOIRE contribuer à un développement local durable tenir compte des autres acteurs du territoire s’appuyer sur une éthique et des valeurs CONDUIRE UN PROJET GLOBAL BASé SUR LA COOPérATION mettre en oeuvre une gouvernance partagée pratiquer des coopérations et des mutualisations variées faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux contribuer au dynamisme économique S’APPUYER SUR UNE ÉCONOMIE INTÉGRÉE A LA VIE DU TERRITOIRE mener une R/D innovante pour un développement durable conjuguer l’économique avec le social et l’environnement

65 avec des outils associés : - L’autodiagnostic
La version 3.7 du Référentiel d’action permet un regard transversal entre PTCE Mais aussi en interne avec des outils associés : - L’autodiagnostic - La formation des nouveaux - L’actualisation du projet - La prospective - La régulation Etc. faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale : pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

66 faire un lien avec les trois niveaux d’ingénierie sociale :
pour aider à se situer, sur un ou plusieurs niveaux pour repérer où se situent nos interlocuteurs et les tensions entre les niveaux

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68 Quelques idées pour la route

69 Une illustration de la relation (dialogique) employeurs - producteurs dans les SCOP : pour un/e même salarié/e sociétaire, deux fonctions complémentaires et opposées à la fois.

70 Des enjeux essentiels pour l’ESS marier l’éthique et la technique
On ne naît pas coopérateur, on le devient. Retrouver le sens du temps et du long terme. Savoir coopérer, cela s’apprend avec des outils, cela se co-évalue et cela nous fait grandir en humanité. Les statuts sont moins importants que les actions de reliance, le faire ensemble (Edgar Morin). Ce sont des facilitateurs et pas des garanties. Les clés du futur de l’ESS : confiance, créativité, anticipation pour un développement durable orienté emplois du territoire, coopération avec la nature... ... ouverture et métissage : GE, SCIC, CAE, etc.

71 Un des enjeux du partenariat
• Dans la pensée binaire, tout est noir ou blanc Cela engendre la compétition : si je gagne, tu perds. Elle engendre des catastrophes. • La coopération et le partenariat ont besoin d'une pensée plus complexe, « en couleurs », ouverte, une pensée qu'ils nourrissent en retour : je donne, tu donnes et nous créons personne n’est réductible à une étiquette - toute personne est en devenir... imprévisible. Rencontres MCX - Futuroscope - novembre Pour une ingénierie des actions collectives.

72 Pour aller plus loin à votre rythme

73 Merci de votre attention
place aux échanges

74 BREVE BiblioGRAPHIe Michel ADAM, Les valeurs coopératives face à la crise abyssale de nos sociétés, Revue Projectique n° , De Boeck, 2012 - Jean Monnet citoyen du monde – la pensée d’un précurseur, L’Harmattan, 2011 Marie-José AVENIER (sous la dir.), L'ingénierie des pratiques collectives – la cordée et le quatuor, L'Harmattan, 2000 Robert AXELROD, Donnant, donnant – Théorie du comportement coopératif, Odile Jacob, 1992 Hervé GOUIL, Réapprendre à coopérer - Abécédaire, Editions Yves Michel, 2010 Pierre KROPOTKINE, L’Entraide, Ecosociété, Montréal, 2001 (1902) Gabriel LIICEANU, De la limite – petit traité à l’usage des orgueilleux, Michalon, 1997 Nelson MANDELA, Un long chemin vers la liberté – Livre de Poche, 1996 Jean MONNET, Mémoires, Fayard, 1976 Mathieu RICARD, Plaidoyer pour l’altruisme – la force de la bienveillance, Nil, 2013, 928 p. Michel SEGUIER, Construire des actions collectives, Chronique Sociale, 1990


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