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Publié parPlacide Pinel Modifié depuis plus de 9 années
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Rôle de la gymnastique douce et du toucher dans l'estime de soi
PETIT-FRERE MYRLENE PSYCHOMOTRICIENNE D.E
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Quelques généralités….
Pourquoi la crèche? Evolution sociétale, modernisme, égalité des sexes, plus de femmes qui travaillent. Que signifie la crèche pour l’enfant? déchirement, séparation, frustration, coupure du lien qui devait lui permettre de s'épanouir et d'évoluer en toute sécurité. Que devrait être l’espace crèche pour l’enfant? Climat sécurisant, apaisant, espace de prendre soin, rencontre, espace de jeux, d’expression symbolique, aire de transition entre réalité intérieure et extérieure. Moi professionnel de crèche quel doit-être ou quel devrait-être mon état d’être corporel par rapport à mon travail et aux enfants? Qu’est-ce que je transmets autour de moi?
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L’enfant, un être psychomoteur…
L’Unité corporelle de l’enfant se construit au fil du temps, à la répétition et au croisement de ses expériences sensorimotrices. L’identité se construit et se manifeste par le corps, en particulier la motricité soutenu par le tonus qui va corporéiser l’identité. Holding (porté)et handling (prendre soin, manipuler) Compétences psychomotrices: in utéro (gout, 4ème mois, sensibilité au bruit: 6-7 mois, variations tonico-posturales, schèmes d’extension)
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A la naissance le développement du tonus de l'enfant se fait selon la maturation de son système neurologique en fonction des lois céphalo-caudale et proximo-distale. - hypotonie axiale et une hypertonie distale, - puis petit à petit, avec la myélinisation de ses circuits neuronaux, - tiens sa tête vers 2 mois, -son tronc vers 6 mois - et enfin avec l’intégration du bas du corps, il pourra investir ses jambes avec l’acquisition de la verticalisation
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Tonus et postures… Tonus et posture sont intimement liés…, ont comme substrat commun les émotions et l’activité relationnelle… et fondent le mouvement… Définitions: « Le tonus est l’état de tonicité de la musculature, ou niveau de tension, de « contraction » musculaire ». La posture: « façon de se tenir, façon d’être »… aussi bien corporelle que psychique… Rôles du tonus Le tonus a pour fonction d’assurer : le maintien des positions antigravitaires et de la posture (par le jeu des contractions toniques), la préparation à la contraction phasique (mise en tension de l’élasticité musculaire). la base de la motricité (volontaire ou non), du langage, de la communication non verbale et de l’expressivité ; le soutien (et l’expression) de l’éveil, de la vigilance, de la motivation et de l’intention (en lien avec les facteurs psycho-émotionnels et affectifs).
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Tonus de fond: tension involontaire et permanente, soutient le sentiment d’unité corporelle (hypertonie/hypotonie), lié à l’éveil, la vigilance Tonus d’action: se définit par la contraction musculaire permettant l’action et le mouvement ; est en principe intentionnel, sous commande volontaire. Tonus postural: est sous commande réflexe mais peut aussi être contrôlé: activité tonique permettant la station debout et les différents équilibres statiques et dynamiques auxquels le corps est soumis. Son rôle: lutte contre la gravité, maintient l’équilibre, sert de base au mouvement, permet l’ajustement moteur L’activité posturale s’appuie sur le tonus musculaire dont les variations vont influer sur la qualité de la posture : énergie engagée, optimisation par rapport à l’objectif, charge expressive….
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5 schèmes moteurs à retenir dans le développement de l’enfant….
1er schème moteur: Ouverture/Fermeture, Dépliement/Repliement; 2ème schème moteur: Le retournement dos/ventre; 3ème schème moteur: La coordination des quatre membres, d’abord avec les bras de façon homologue, ensuite au niveau des pieds, puis de façon controlatérale et enfin, pieds/mains de façon alternée; 4ème schème moteur : Les repoussés avec les mains, les pieds, la tête et le bassin ; 5ème schème moteur: Le redressement: la position assise, à genou, à quatre pattes, c’est le début de la verticalisation.
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Quelques repères chronologiques d’acquisitions psychomotrices normales
❚Sourire réponse 2 mois ❚Maintien ferme de la tête 3 mois ❚Préhension volontaire (à distance) 5-6 mois ❚Stade du sauteur 6-7 mois ❚Station assise sans soutien 9 mois ❚Notion de permanence de l’objet 9 mois ❚Préhension digitale pouce-index 12 mois ❚Marche mois ❚Jeu d’imitation (faire semblant) 22 mois ❚Association de 2 mots 24 mois
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La peau… Surface d’échange et de communication
Récepteur sensoriel: pression, contact, froid, chaud, douleur. « Notre peau est ce qui nous sépare du monde. Que l’on y pense seulement : rien, en nous, n’est en contact avec autre chose que nous, si ce n’est notre peau. Sans doute nous emprisonne-t-elle, mais elle nous donne aussi notre forme individuelle » (ACKERMAN D. , 1990, p 90).
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Le toucher…et la peau… « bien que le toucher ne soit pas en soi une émotion, ses éléments sensoriels induisent des changements d’ordre nerveux, glandulaire, musculaire, mental qui l’apparentent à une émotion. Pour cette raison, le toucher n’est pas ressenti comme une simple modalité physique, une sensation, mais effectivement comme une émotion » (MONTAGU A. La croissance de la peau, son développement, qui se poursuit tout au long de la vie, l’épanouissement de sa sensibilité et le développement du système nerveux de l’enfant dépendent en grande partie des stimulations tactiles qu’il reçoit de l’environnement. Le toucher est le sens qui fonctionne le mieux à la naissance : 1) plus touché que touchante ; fonction tonique, sécurité, confort, contenance ; 2) limité seulement à la main, actif, favorise la discrimination vers la réalité grâce à la motricité. Pour que l’enfant se perçoive et perçoive l’objet, mobilisé par la motricité ; le toucher aide à situer l’objet dans l’espace et le temps.
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La gymnastique douce pourquoi ?
Méthode d’éveil adaptée au stade de la sensori-motricité et accessible à tous. Stimule l’éveil psychomoteur global. Favorise la prise de conscience du corps et des sensations par des mouvements lents et de légers étirements. Amène à la détente et à la communication. Ne nécessite pas beaucoup de matériel
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Mieux se connaitre pour mieux intervenir.
Etre à l’écoute de son propre corps : émotions/tonus/postures/regard/ voix/ toucher/ergonomie Exercices de détente et de relaxation selon les schèmes moteurs principaux.
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Manipuler: attention à ce terme qui est plutôt de l’apanage des kinésithérapeutes, ostéopathes et autres chiropracteurs Toucher: (fait appel aux sensations, au contact). Il existe toute une gamme de contacts avec la peau du nourrisson : contacts du bout des doigts ou de toute la main par effleurement, frottement, pression modulée en force et en durée ; contacts par le souffle envoyé sur le corps du nourrisson, par les lèvres, les baisers ; maintien enveloppant dans les bras avec ou sans balancement. Pas de pétrissage! IMPORTANT!!! Postures en regroupement plus sécurisant et apaisant La godille L’importance du regard de la voix, des chansons, du toucher
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Tout exercice devrait viser à calmer l’enfant
Tout exercice devrait viser à calmer l’enfant. Ils doivent être lents, a la fois passifs et participatifs (mouvement de motricité provoquée) solliciter le corps et la sensorialité de l’enfant modalités: son bien-être à soi, la luminosité: espace jeux peu fourni(hamac, balançoire, coussin moelleux comme un cocon, couleurs vives), état d'esprit de l'enfant, objectif: endormissement/ éveil, tenir compte du rythme et de la disponibilité de l’enfant, faire avec lui (imitation), tout est par le jeux sensorialité: accrocher le regard: regard voix, chercher un objet poly-sensoriel; on s'attache aux afférences et aux sens, mais aussi à la proprioception. Tenir compte du milieu, de la maturation des mouvements, de la tranche d‘âge…..
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EN RESUME… Gestes lents tout en douceur, en fonction de l’état corporel et émotionnel de l’enfant: Regroupement en plexus, mouvements de regroupement, d’abord en symétrie car rappel la vie intra-utérine Jouer sur les déséquilibres, motricité provoquée Adaptation de sa propre posture, je transmets à l’enfant mon état tonique Adaptation du lieu (luminosité, ambiance, matériel…) Intervenir dans le médico-social, prendre soin d’un individu exige de moi un équilibre
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