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Novembre 2013. 2 Agir ensemble contre l’illettrisme 3 novembre 2014 Catherine Tabaraud, chargée de mission régionale lutte contre l'illettrisme.

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1 Novembre 2013

2 2 Agir ensemble contre l’illettrisme 3 novembre 2014 Catherine Tabaraud, chargée de mission régionale lutte contre l'illettrisme

3 3 Catherine Tabaraud Chargée de mission régionale pour la Lutte contre l’Illettrisme au sein de PRISME-LIMOUSIN Centre ressources emploi formation/Cité des métiers catherine.tabaraud@prisme-limousin.fr

4 Pour un adulte qui a été scolarisé en France et qui n’a pas acquis une maîtrise suffisante des compétences de base pour être autonome dans les situations simples de la vie courante : il s’agit de réapprentissage, de renouer avec les compétences de base. C’est la lutte contre l’illettrisme. Pour un adulte qui n’a jamais (ou très peu) été scolarisé en France ou ailleurs : il s’agit d’apprendre. C’est l’alphabétisation. Pour un nouvel arrivant en France : il s’agit d’apprendre le Français. C’est le Français langue étrangère. Pour une personne qui découvre le français à l'école et qui l'apprend dans un second temps on parle de Français Langue de Scolarisation ou de Français Langue Seconde Illettrisme : de quoi parle-t-on ?

5 2,5 millions de personnes au niveau national Résultats enquête IVQ – INSEE – 2012 4,1 % des jeunes de 17 ans au niveau national (métropole et DOM), soit 32 267 jeunes Journée Défense et Citoyenneté 2013 Pour la première fois depuis 2006, nous disposons de chiffres fiables Combien de personnes concernées?

6 Avec le renouvellement de l’enquête Information et Vie Quotidienne en 2011-2012 nous disposons pour la première fois de chiffres fiables sur l’évolution de l’illettrisme en France depuis 2004 : en 2011 le taux d’illettrisme est moins élevé qu’en 2004 (7 % en 2011, contre 9 % en 2004). L’enquête IVQ 2011-2012 a porté sur la population âgée de 18 à 65 ans en France métropolitaine (37 millions de personnes) (Echantillon de 13750 personnes) 90 % des personnes interrogées ont été scolarisées en France 2 500 000 personnes âgées de 18 à 65 ans et scolarisées en France sont en situation d’illettrisme (3 100 000 personnes en 2004)

7 Journées défense citoyenneté JDC

8 Pourcentage de jeunes en très grande difficulté de lecture

9 Journées défense citoyenneté JDC

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11  Plus de 50% ont plus de 45 ans  Sur les 2,5 millions de personnes concernées les femmes représentent 39,5 %, les hommes 60,5 %  50 % vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées  10% vivent dans les zones urbaines sensibles (ZUS) mais le pourcentage d’illettrés est de 14% dans les ZUS  Plus de 50 % travaillent 20 % des allocataires du RSA sont en situation d’illettrisme  71 % parlaient uniquement le Français à la maison à l’âge de 5 ans En savoir plus sur les personnes illettrées : quel est leur âge ? où vivent-elles ? que font-elles ? quelle langue utilisaient-elles dans leur enfance ?

12 Des chiffres qui vont à l’encontre des idées reçues L’illettrisme n’est pas le problème exclusif des jeunes mais il touche toutes les classes d’âges et surtout les plus de 45 ans L’illettrisme n’est pas le problème exclusif des quartiers urbains, il concerne tous les territoires : seulement 10 % des illettrés vivent dans les ZUS L’illettrisme ne concerne pas que les exclus. La moitié des personnes confrontées à l’illettrisme ont un emploi Illettrisme et immigration ne se confondent pas : les ¾ des illettrés parlaient uniquement le français à la maison à 5 ans La lutte contre l’illettrisme, ne doit pas être confondue avec la politique linguistique en faveur des migrants

13 Définition de l’illettrisme – ANLCI 2003 « L’illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans, qui, bien qu’ayant été scolarisées, ne parviennent pas à lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne, et/ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations simples »

14 Définition de l’illettrisme – ANLCI 2003 P our certaines personnes, ces difficultés en lecture et écriture peuvent se combiner, à des degrés divers, avec une insuffisante maîtrise d’autres compétences de base comme la communication orale, le raisonnement logique, la compréhension et l’utilisation des nombres et des opérations, la prise de repères dans l’espace et le temps, etc. Malgré ces déficits, les personnes en situation d’illettrisme ont acquis de l’expérience, une culture et un capital de compétences en ne s’appuyant pas ou peu sur la capacité à lire et à écrire. Certaines ont pu ainsi s’intégrer à la vie sociale et professionnelle, mais l’équilibre est fragile, et le risque de marginalisation permanent. D’autres se trouvent dans des situations d’exclusion où l’illettrisme se conjugue avec d’autres facteurs ».

15 Un socle fonctionnel qui regroupe les compétences de base : lecture, écriture, calcul nécessaires pour faire face, de manière autonome à des situations simples de la vie courante Il s’agit donc de permettre à tous, à tous les âges de la vie d’acquérir, de consolider la base de la base …

16 Il s’agit donc de permettre à tous, à tous les âges de la vie d’acquérir, de consolider la base de la base …pour circuler, faire ses courses, prendre un médicament, utiliser un appareil, suivre la scolarité de son enfant, entrer dans la lecture d’un livre, retirer de l’argent d’un distributeur automatique, lire un schéma, une consigne de travail ou de sécurité, un planning des horaires de travail, calculer des quantités, communiquer avec son entourage au travail (clients, collègues, etc.) …

17 Les actions éducatives familiales : pourquoi ?

18 Parmi les 2,5 millions de personnes confrontées à l’illettrisme en France, on compte de nombreux parents et grands-parents : qui ont beaucoup de difficultés à accompagner la scolarité de leurs enfants (et petits-enfants), à leur transmettre le goût de la lecture, l’appétit d’apprendre, le plaisir des livres qui sont gênés dans le contact, la communication et les relations avec les institutions qui rencontrent des difficultés pour s’insérer socialement et professionnellement 18

19 Les actions éducatives familiales : quels enjeux au service de la réussite éducative ? Sensibiliser les professionnels intervenant en milieu « populaire » à la problématique de l’illettrisme et à ses conséquences en matière de parentalité Amener les professionnels à ajuster leurs pratiques pour travailler avec ces parents Mettre les parents en confiance et les mobiliser sur les apprentissages « de base » pour : – faciliter leur autonomie et leur propre développement personnel – contribuer à la prévention des difficultés de leurs enfants 19

20 On distingue trois « paliers » constitutifs de la démarche AEF : – Premier palier : une action de sensibilisation / formation des acteurs professionnels aux thématiques liées à l’illettrisme et particulièrement à la parentalité en situation d’illettrisme – Deuxième palier : une action de remobilisation + une orientation vers une réponse de formation dite de « droit commun » – Troisième palier : une action de remobilisation + une réponse spécifique de formation à visée parentale S’inscrire dans la démarche AEF: c’est possible quel que soit le point de départ, ça se construit étape après étape 20

21 Les actions éducatives familiales : quelles modalités de mise en œuvre ? Un exemple : « La démarche familles » de l’AFEV Nanterre Action = remobilisation + orientation vers une réponse de formation dite de « droit commun» (réponse de palier 2) Mobilisation des parents dont les enfants participent au dispositif « Accompagnement vers la lecture » 5 manifestations durant l’année scolaire : Noël + 3 ateliers contes + 1 spectacle de contes avec une compagnie de théâtre Rencontres entre les acteurs de l’AFEV des Hauts de Seine et les parents, à l’occasion de la distribution en porte-à-porte, chaque mois, du Journal des Familles (Les parents potentiellement en situation d’illettrisme peuvent ensuite être accompagnés dans une démarche de formation) 21

22 Les actions éducatives familiales : quelles modalités de mise en œuvre ? Un exemple : l’action du GRETA de Châlons-sur-Saône Action = remobilisation + réponse spécifique de formation à visée parentale (réponse de palier 3), autour de trois dimensions : Une action de prévention de l’illettrisme dès l’enfance Un accompagnement social et culturel des parents (place de chacun des parents, confiance dans leur capacité éducative, relation parents/enfants, éducation) Le développement des compétences clés des adultes parents Voir le film réalisé au GRETA 22

23 www.anlci.gouv.fr Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI)Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI) et les chargés de mission en Région Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) Association pour favoriser l'égalité des chances à l'école (APFEE) La ligue de l'enseignement L’UDAF Les partenaires de l’école pour agir contre l’illettrisme

24 www.anlci.gouv.fr Les partenaires de l’école pour agir contre l’illettrisme La Fondation SNCF Lire et faire lire Syndical national de l'édition (SNE) En savoir plus sur les partenaires pour agir contre l'illettrisme, sur Éduscol

25 www.anlci.gouv.fr Pour retrouver des informations, des pratiques réussies, des outils et des productions: www.anlci.gouv.fr Retrouvez aussi les informations régionales sur le site de Prisme-Limousin www.prisme-limousin.fr

26 www.anlci.gouv.fr

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