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Victor Hugo engagé... ou l’actualité d’un débat…

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1 Victor Hugo engagé... ou l’actualité d’un débat…
1 Victor Hugo engagé... ou l’actualité d’un débat…

2 Victor Hugo, Quatrevingt-treize
2 Victor Hugo, Quatrevingt-treize “Le jour ne tarda pas à poindre à l'horizon. En même temps que le jour, une chose étrange, e, eque t leoiseaimmobisurprenante, lux du ciel ne connaissaient pas, apparut sur le plateau de la Tourgue au-dessus de la forêt de Fougères.s Cela avait été mis là dans la nuit. C'était dressé, plutôt que bâti. De loin sur l'horizon c'était une silhouette faite de lignes droites et dures ayant l'aspect d'une lettre hébraïque ou d'un de ces hiéroglyphes d'Égypte qui faisaient partie de l'alphabet de l'antique énigme. Au premier abord, l'idée que cette chose éveillait était l'idée de l'inutile. Elle était là parmi les bruyères en fleur. On se demandait à quoi cela pouvait servir. Puis on sentait venir un frisson. C'était une sorte de tréteau ayant pour pieds quatre poteaux. À un bout du tréteau, deux hautes solives, debout et droites, reliées à leur sommet par une traverse, élevaient et tenaient suspendu un triangle qui semblait noir sur l'azur du matin. À l'autre bout du tréteau, il y avait une échelle. Entre les deux solives, en bas, au-dessous du triangle, on distinguait une sorte de panneau composé de deux sections mobiles qui, en s'ajustant l'une à l'autre, offraient au regard un trou rond à peu près de la dimension du cou d'un homme. La section supérieure du panneau glissait dans une rainure, de façon à pouvoir se hausser ou s'abaisser. Pour l'instant, les deux croissants qui en se rejoignant formaient le collier étaient écartés. On apercevait au pied des deux piliers portant le triangle une planche pouvant tourner sur charnière et ayant l'aspect d'une bascule. À côté de cette planche il y avait un panier long, et entre les deux piliers, en avant, et à l'extrémité du tréteau, un panier carré. C'était peint en rouge. Tout était en bois, excepté le triangle qui était en fer. On sentait que cela avait été construit par des hommes, tant c'était laid, mesquin et petit ; et cela aurait mérité d'être apporté là par des génies, tant c'était formidable. Cette bâtisse difforme, c'était...”

3 ...“c’était”... 1) De quel type de texte s'agit-il?
3 1) De quel type de texte s'agit-il? 2) Par quels éléments la "chose" est-elle désignée ? ...pour comprendre... ...“c’était”...

4 La guillotine Le manuscrit de Quatrevingt-treize
4 La guillotine Le manuscrit de Quatrevingt-treize - En haut à gauche, Hugo a dessiné à la plume une petite guillotine. Il ne s'agit pas d'une illustration prévue pour la publication. À votre avis, pourquoi ce dessin ici? À votre avis, Victor Hugo est pour ou contre la guillotine? Songez aux éléments du texte qui supportent votre thèse...

5 Victor Hugo et la peine de mort
5 Victor Hugo et la peine de mort “Discours sur la peine de mort” Assemblée Constituante, 15 septembre 1848 “Eh bien, songez-y, qu’est-ce que la peine de mort? La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne. Messieurs, ce sont là des faits incontestables. L’adoucissement de la pénalité est un grand et sérieux progrès. Le dix-huitième siècle, c’est là une partie de sa gloire, a aboli la torture; le dix-neuvième siècle abolira la peine de mort. Vous ne l’abolirez pas peut-être aujourd’hui; mais, n’en doutez pas, demain vous l’abolirez, ou vos successeurs l’aboliront.”

6 La peine de mort que sais-je?
6 La peine de mort que sais-je? Histoire Littérature Actualité Granducato di Toscana Cesare Beccaria Obama Moyen Age Il miglio verde Le débat sur la peine de mort Révolution française Voltaire, Rousseau, Montesquieu Lapidation, peine de mort /femmes Romains Nessuno tocchi Caino Amnesty International Antigone - Libera Les chretiens et la peine de mort

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8 ...et le débat continue au XX ème siècle…
8 ...et le débat continue au XX ème siècle… “J'ai cru longtemps - et je ne sais pas pourquoi - que pour aller à la guillotine, il fallait monter sur un échafaud, gravir des marches. Je crois que c'était à cause de la Révolution de 1789, je veux dire à cause de tout ce qu'on m'avait appris ou fait voir sur ces questions. Mais un matin, je me suis souvenu d'une photographie publiée par les journaux à l'occasion d'une exécution retentissante. En réalité, la machine était posée à même le sol, le plus simplement du monde. Elle était beaucoup plus étroite que je ne le pensais. C'était assez drôle que je ne m'en fusse pas avisé plus tôt. Cette machine sur le cliché m'avait frappé par son aspect d'ouvrage de précision, fini et étincelant. On se fait toujours des idées exagérées de ce qu'on ne connaît pas. Je devais constater au contraire que tout était simple : la machine est au même niveau que l'homme qui marche vers elle. Il la rejoint comme on marche à la rencontre d'une personne. Cela aussi était ennuyeux. La montée vers l'échafaud, l'ascension en plein ciel, l'imagination pouvait s'y raccrocher. Tandis que, là encore, la mécanique écrasait tout : on était tué discrètement, avec un peu de honte, et beaucoup de précision.” Albert CAMUS   L'Étranger, II, V (1942)

9 9 1) La guillotine selon Camus: en quoi elle diffère de la description de Victor Hugo? 2) Cherchez dans le texte les éléments qui la qualifient, et comparez-les avec ceux que vous avez trouvé dans l'extrait de Quatrevingt-treize. Victor Hugo Albert Camus

10 Discours à l'Assemblée Nationale,
1010 ...jusqu'au... … 9 octobre 1981: abolition de la peine de mort en France “Je l'ai déjà dit, mais je le répète volontiers au regard du grand silence antérieur : le seul résultat auquel ont conduit toutes les recherches menées par les criminologues est la constatation de l'absence de lien entre la peine de mort et l'évolution de la criminalité sanglante. […] Que les parents et les proches de la victime souhaitent cette mort, par réaction naturelle de l'être humain blessé, je le comprends, je le conçois. Mais c'est une réaction humaine, naturelle. Or tout le progrès historique de la justice a été de dépasser la vengeance privée. Et comment la dépasser, sinon d'abord en refusant la loi du talion?” Robert Badinter Discours à l'Assemblée Nationale, 17 septembre 1981

11 …et en Italie? ...et dans le monde? Le débat est ouvert!
1111 …et en Italie? ...et dans le monde? Le débat est ouvert!


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