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Publié parDanièle Marc Modifié depuis plus de 9 années
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Etude de cas, une recherche participative au pays des écovillages Quand l’anthropologie s’invite à l’ENITA, ouverture vers l’interdisciplinarité
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Introduction Les sciences humaines et sociales
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Les sciences humaines : Ethnologie, anthropologie et sociologie, kezako ? Sociologie : deux « pères » fondateurs, XIXè Durkheim : L’objet social Tarde : l’acteur réseau Anthropologie, terme générique, étude de l’homme, des groupes humains Ethnologie = anthropologie sociale et culturelle
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Présentation du contexte de recherche et de la question traitée Le travail de l’anthropologue et l’étude de terrain
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Contexte de recherche Etude sur deux ans (2005-2007), dans le cadre du master d’ethnologie. Trois lieux choisis : Le village Troglobal à Grézillé L’Association Autrement à Beuzec La Coopérative Longo Maï à Forcalquier Suivi d’un projet en cours dans le Finistère
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Thèmes de la recherche Définir le sujet : qu’est-ce qu’un écovillage ? Comprendre les logiques internes et externes qui ont cours dans un collectif alternatif à visée écologique. Quels sont les rapports au réel/Réel ? Comment s’organise le groupe ? Quel est son degré d’insertion dans le glocal (local/global) ?
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Qu’est-ce qu’un écovillage ? Définition complexe, car les réalisations sont multiples Communauté de personnes ayant comme objectif commun de vivre au plus près de la « nature » et qui souhaitent avoir un mode de vie le plus durable et écologique possible, pour prouver qu’il est possible de vivre « autrement » sur une longue période. C’est une « vraie alternative », mais en qui capote souvent par l’incapacité de l’humain à « vivre ensemble ».
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Pourquoi faire de la recherche participative ? L’anthropologue comme interprète, recherche de la « bonne méthode »
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« Le terrain » Pour tous, il s’agit de concilier approche conceptuelle, problématique de travail et discours des acteurs sociaux. L’anthropologue cherche à comprendre les points de vues des acteurs sociaux. Juxtaposer les discours aux structures inconscientes, pour une lecture d’ensemble
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Méthodes et approche Existence d’un large panel de méthodes: Aujourd’hui, l’anthropologie interprétative et l’anthropologie symbolique ou symétrique sont très usitées. Existence de plusieurs approches : entretiens directifs ou semi-directifs, démarche participative (observation participante). Le « terrain » nourrit le questionnement, et permet une approche plus précise de l’étude.
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Comment et pourquoi sont choisis les partenaires ? Comment participent-ils ? Une anthropologue au pays de l’utopie, rencontre complexe
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2005-2006 : Troglobal Première étude, difficultés et angoisses du débutant Choix d’un lieu reconnu dans le milieu des écovillages Affinités électives
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Village Troglobal
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2006-2007 : Autrement et Longo Maï Choix d’élargissement pour une étude comparative Choix d’un étalement géographique Travail sur le terrain : observation participante, entretiens semi-directifs, conversations dirigées, insertion de questions lors des discussions collectives, organisation de petites réunions sur des thèmes précis, … Confronter l’individu et sa logique face à la logique du collectif.
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Association Autrement
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Coopérative Longo Maï
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Constat et remise en question Problème du choix de la méthode Création d’outils adaptés à la recherche, bricolage de l’étude Remise en cause des acquis des sciences humaines Question de la place de l’observateur au sein d’un groupe Comment déjouer la « capture » du terrain ?
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Résultats et argumentation sur l’intérêt de la démarche participative dans la recherche Quels sont les connaissances spécifiques produites ? Trouver une méthodologie adaptée aux attentes des l’observateur
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Constat général Participation à la vie des habitants du lieu d’étude incontournable pour comprendre le fonctionnement global et les interactions complexes qui y ont lieu Enrichissement de la démarche conceptuelle Création de méthodes et d’outils expérimentaux que le « terrain » permet de tester et de valider
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Quand l’étude révèle de nouvelles potentialités, naissance d’un outil d’analyse Lacune des outils traditionnels inaptes pour l’étude d’un lieu déjà porteur d’une auto- réflexion Création d’un outil d’analyse inspiré de « la théorie des cinq peaux » de Hundertwasser, de « la théorie de la déviance » de Becker et de « la théorie de l’acteur réseau » de Tarde
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Ouverture vers le projet actuel Quand l’anthropologie s’invite à l’ENITA, les campagnols n’ont qu’à bien se tenir
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Binômie pour l’étude en cours Etude sur la perception que les agriculteurs auvergnats ont de l’invasion des campagnols terrestres Partenariat avec une agronome en stage de fin d’étude, qui étudie la marge de manœuvre des exploitants dans la lutte contre le campagnol terrestre.
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Conclusion De la pertinence de l’interdisciplinarité
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Souplesse et créativité, de la nécessité de bricoler avec la recherche participative De nombreux outils à la disposition des enquêteurs : vidéo, photo, … Souplesse dans l’interprétation, capacité d’adaptation et de créativité Importance de l’interdisciplinarité
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Le réel en question Toute réalité est une « chose » négociée entre les divers acteurs sociaux. Le réel est une « chose » multiple, insaisissable, demandant pour qui veut le saisir une approche globale. Mais est-ce à l’anthropologue de « faire dire » pour en rendre compte aux autres disciplines ou aux autres filières de s’ouvrir à une nouvelle approche de leurs études ?
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Merci de votre attention
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