Réussir la conciliation entre les recherches sur et pour le développement territorial en recherche multi-partenariale Bruno Jean Marie-Joëlle Brassard.

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1 Réussir la conciliation entre les recherches sur et pour le développement territorial en recherche multi-partenariale Bruno Jean Marie-Joëlle Brassard Codirecteurs ARUC DTC Partenariat de recherche, Une alliance contre-nature ?

2 Plan de présentation 1.Mise en contexte 2.ARUC DTC 3.Les dangers 4.Les acquis 5.Pourquoi la recherche partenariale ? Bilan sommaire 6. Conclusion

3 Mise en contexte  Demande sociale nouvelle : recherche « sur » vs recherche « pour » (utilité)  Nouvelle régulation des processus d’allocation des fonds de la recherche  Aussi chez les agences publiques  La recherche concertée : FQRSC (Comité de suivi) aux « alliances de recherche » (ARUC) et aux « partenariats de recherche du CRSH DES QUESTIONS SE POSENT  Recherche militante ou conscientisante ?  Recherche fondamentale ou recherche appliquée ?  Les recherches finalisées : le propre de la recherche multi-partenariales ?  La recherche partenariale est-elle plus que le transfert ou le partage des connaissances ? la vulgarisation, la valorisation, la « mobilisation des connaissances » ?

4 Les partenaires

5 Comité exécutif Bruno JEAN codirecteur UQAR Marie-J. BRASSARD codirectrice CQCM Louis FAVREAU UQO Structure de gouvernance  Comité coordination: adopte projets + partage + suivi + mise en commun  AXES: travail en équipes – admissibilité – recommande.  ALLER-RETOUR: coordination et axes de travail

6 Les dangers Points de vue chercheur  Instrumentaliser les chercheurs et la recherche à des fins de défense corporative  Perte d’objectivité des chercheurs qui se transforment en intellectuels organiques de l’organisme  Règles éthiques modèle classique de la relation entre un chercheur abordant un acteur, développé pour encadrer la recherche dans le respect des sujets humains.  Les chercheurs sont formés à faire de la recherche, mais pas à faire de la recherche en partenariat.  Le chercheur « coincé » entre des positions politiques et corporatistes: est-il véritablement naïf ? Points de vue terrain  Le« libre-penseur » universitaire inquiète – son jugement pourrait créer une fissure sur l’image de l’organisation.  Les prises de positions corporatistes sont légitimes et, souvent, « au dessus » de l’objectivité  Compréhension du rôle du chercheur.  Compréhension du processus de recherche (faits et croyances).  L’utilité de la recherche n’est pas là où l’acteur le croit - court vs long terme  Négation de ses propres expertises au profit du chercheur  Les mots, les maux.  Décalage d’avec son organisation – l’opérationnel, la hiérarchie, la cutlure.

7 Des acquis … …vus du chercheur  Éviter de penser que les chercheurs peuvent devenir des acteurs-terrain et que ces derniers peuvent devenir des chercheurs.  Les acteurs-terrains demandent une recherche « scientifique » crédible sur laquelle ils pourront s’appuyer.  Certaines règles fondamentales (le libre consentement en contrepartie d’une garantie de protection de la vie privée) ne doit pas voler en éclat en contexte de recherche partenariale.  Les chercheurs devraient être vigilants dans les rapports qu’ils tissent avec les organismes avec lesquelles ils font de la recherche partenariale. …vus de l’acteur  Préciser aux membres de l’organisation; le rôle de la recherche et du chercheur (attentes)  Délimiter et expliquer la marge de manœuvre du représentant de l’organisation aux chercheurs.  Des organisations cherchent à se positionner dans un monde où les orientations ne découlent pas toujours du « bon sens » mais des forces politiques en présence: comment faire?  Expliquer l’utilité de la recherche. Conclure à un scénario sans issu n’est pas vu comme un résultat de recherche.

8 Pourquoi la recherche partenariale?  La recherche partenariale demeure un projet scientifique porteur si elle peut mettre en synergie les « savoirs savants » des chercheurs universitaires et les « savoirs d’expériences » des acteurs-terrains.  Si elle soutient la formulation de questions (la co-construction des questions de recherche) permettant de projeter les acteurs du terrain sur des horizons de sens à long terme, pour favoriser des avancées de la civilisation (accompagnement). Est-ce l’élite qui décide véritablement du sens ???  Si elle favorise des réalignements d’orientations.  Pour créer un lieu et un espace de débat interactif entre chercheurs et acteurs.  Et les étudiants…. Une façon d’apprendre – des réseaux actifs.

9 conclusion Co-construire la recherche, c’est possible ! Mais co-réaliser la recherche, qu’en est-il ?