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Publié parEmmet Faure Modifié depuis plus de 9 années
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1 PRÉVISIONS DE LA CONJONCTURE Conjoncture et évaluation financière 1. La conjoncture et les cycles d ’avant les années 80 2. Changements depuis les années 80 3. Causes de l’évolution récente 4. Implications générales au niveau des marchés financiers 5. Le marché boursier et la conjoncture
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2 Préambule q1: étant donné que la dernière récession remonte au début des années 90, est-ce que l’étude de la conjoncture ou même le concept de conjoncture est toujours utile en analyse financière ? q2: est-ce qu’il y a lieu de croire que l’environnement économique, plus particulièrement macro-économique, s’est transformé de façon marquée depuis les années 80 ?
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3 1. La conjoncture et les cycles d’avant les années 80 croissance soutenue de la demande globale importance de la composante investissement augmentation de la capacité pressions à la hausse sur les prix des produits et des ressources resserrement du crédit pour contrer inflation politique monétaire restrictive accumulation d’inventaires et réductions importantes des profits inertie du niveau d’emploi et des autres éléments de coûts chute de productivité réduction significative du niveau d’emploi réduction significative des revenus chute du taux d’utilisation des capacités
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4 2. Changements depuis les années 80 l’accumulation d’inventaires : dorénavant une moins grande source d’instabilité réduction du rapport inventaires/ventes le juste-à-temps réduction plus rapide des niveaux de production quand DA ralentit ajustements plus fréquents dans le niveau d’emploi l’emploi en ‘juste-à-temps’ / moins de rigidité dans l’all. de la main d’œuvre réduction des pressions inflationnistes prolongement de la période de reprise
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5 suite réduction de moitié des délais de livraison des biens d’équipement augmentation plus rapide des capacités de production réduction des pressions inflationnistes prolongement de la période de reprise diversification internationale des partenaires d’échange ‘nos dépenses quand on achète sont nos revenus quand on produit’ moins vrai si nos dépenses engendrent revenus ailleurs moins vrai si nos revenus proviennent de dépenses d’ailleurs moins grande corrélation entre DG d’origine nationale et production nationale réduction des fluctuations dans niveau d’activités économiques
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6 suite plus grande stabilité de la composante Construct. Rés. de la DA (dans I) moins grandes fluctuations du nombre annuel de nouv. construc. rés. plus grandes possibilités de financement hypothécaire
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7 3. Causes de l’évolution récente diminution des barrières à l’échange et au commerce international amélioration des moyens de communication réduction des barrières tarifaires et non-tarifaires augmentation de la concurrence (rel. avec cause précédente) capacité réduite d’influencer le prix de plus en plus : augmentation des profits via réduction des coûts déréglementation des marchés financiers retrait du taux maximum sur les dépôts augmentation des ress. disponibles pour financement hypothécaire
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8 4. Implications générales au niveau des marchés financiers hausse de la valeur des actions plus grande stabilité des profits en termes réels plus grande volatilité des taux d’intérêt réels récessions moins fréquentes mais plus difficiles à surmonter moins grande sensibilité de l’act. écon. aux taux d’intérêt dispersion réduite des taux de financement variation plus grande du niveau de dispersion du creux au sommet du cycle
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9 5. Le marché boursier et la conjoncture Jusqu’à récemment, l’analyste financier s’est intéressé à prévoir la conjoncture, compte tenu de l’influence de cette dernière sur la valeur des actifs. Compte tenu de l’importance croissante de l’évolution des marchés boursiers dans les décisions des ménages, il est important de considérer la relation dans le sens inverse. Plusieurs modèles économétriques indiquent qu’un déclin boursier (DB) de 20% diminue le PIB réel de 1.25% dans l’année qui suit; Est-ce que cet effet est réel ou n’est que le reflet d’autres éléments plus fondamentaux (problème d’identification) Cet effet est expliqué par la réduction des dépenses de consommation (effet de richesse) et par le fait même des ventes des entreprises.
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10 suite q3 : existe-t-il un lien entre le DB et les entreprises qui soit plus direct que celui qui passe par l’effet de richesse? DB implique pression des actionnaires sur managers pour réduire coûts / réduction de personnel, coupures de postes (encore là problème d’identification --- est-ce vraiment le DB en-soi qui en est la cause?). DB important implique que les options d’achat ont moins d’attrait comme mode de rémunération et donc augmentation possible des coûts de l’entreprise au chapitre de la rémunération des cadres supérieurs.
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11 suite DB implique que les prêteurs/investisseurs vont demander une prime de risque plus grande donc augmentation des coûts de financement (indices : écarts entre taux des bons du trésor et taux des obligations d’entreprises, prix plus bas des nouvelles émissions d’actions, critères plus sévères des banques pour prêts, …) Le ratio Tobin q (coût d’achat de capacité existante de production / coût de mise en place de nouvelles capacités de production) : le numérateur signifie un transfert alors que le dénominateur contribue au PIB. Avec DB, la valeur du ratio q diminue et les entreprises préfèrent aller dans l’usagé et l’existant (acquisition) pour augmenter leur capacité.
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12 suite Importance croissante du capital de risque pour financer l’investissement des entreprises (prolifération des PME dans l’économie, …). Mais DB et particulièrement sur le NASDAQ diminue de beaucoup l’intérêt d’un investissement direct (achat d’actions) dans des petites entreprises en prévision de leur entrée sur le NASDAQ et d’une revente de ces actions à ce moment-là : les gains anticipés pour l’investisseur externe sont moins grands, son prix de réserve pour des actions de PME est donc moins élevé et à de tels prix plus bas, le propriétaire-dirigeant est moins intéressé à partager la propriété de son entreprise.
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13 suite (retour à l’effet de richesse / nuances / distinction entre deux sous-effets) DB implique perte de confiance dans l’économie / perspective d’une perte d’emploi plus probable La diminution du taux d’épargne global est attribuable à la diminution du taux d’épargne des ménages dans le 40% supérieur de la distribution des revenus (annulant l’augmentation du taux d’épargne dans l’autre 60%) Les dépenses de consommation des ménages détenant actions sont sensibles aux fluctuations boursières
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14 suite Effet de DB sur C : pour chaque diminution de $100,000 de la richesse boursière, les dépenses de consommation diminueraient de $3,000 à $5,000 Les critiques soutiennent que la richesse boursière est trop concentrée Mais depuis le début des années 70, la participation des ménages à la bourse a augmenté surtout avec la croissance des fonds mutuels.
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