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Publié parApolline Dore Modifié depuis plus de 9 années
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La pensée critique comme fondement de l'enseignement en travail social
Ina Motoi, Ph. D. Professeure en travail social Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
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Qu’est-ce que la pensee critique
Qu’est-ce que la pensee critique? Pourquoi est-elle le fondement de l’enseignement en travail social?
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2.1 Modèles d’intervention collective
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Apprendre sans penser est inutile mais penser sans apprendre
est dangereux. Confucius
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Comment apprendre en pensant à ce qu’on apprend?
penser apprendre
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pensée unique ≠ pensée critique
↓ ↓ totalisante pluraliste s’impose dialogue loi de la jungle? d’abord autocritique (examine ses propres choix idéologiques) la vérité (absolue) se situe (relative)en rapport avec d’autres points de vue
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afin de mieux s’orienter …. sur le terrain et
DISTINGUER entre carte territoire (G.Bateson, Écologie de l’esprit, 1972) afin de mieux s’orienter …. sur le terrain et se donner ainsi une distance pour exercer la pensée… critique
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Quel est le rapport entre pensée critique et travail social ?
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Réflexion critique dialogique Éthique professionnelle
Conscientisation Pratique réflexive Réflexion critique dialogique Éthique professionnelle -Passer d’une pensée naïve à une pensée critique par l’éducation et l’action sociale -S’immuniser à la séduction démagogique -rapport entre réflexion et action -Analyser l’expérience -Identifier les apprentissages -Identifier les améliorations possibles -Se fixer des nouveaux objectifs -Poursuivre ses objectifs dans des nouvelles expériences d’apprentissage -réfléchir sur sa réflexion (rapport) -« Analyse et évaluation de la pensée en vue de l’améliorer »1 -Parler au pluriel de « perspectives plutôt que de positions théoriques »2 -Construire sa propre perspective -Établir des balises afin de savoir: Comment décider? Comment croire en quelqu’un? Comment évaluer l’impact et les conséquences d’une décision sur la vie des « bénéficiaires »? -Paolo Freire (1974) -Saul Alinsky (1976) -FéminismeS -France Noël (Kolb, 1984) -Socrate (la maïeutique) -École critique de Francfort (2e période) -Richard &Elder (2008) -Bertrand (1986) -Meilleures conditions d’intervention Gibbs & Gambrill (1999) -Courant anglophone des « best practices » (pratiques exemplaires)
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Questions Quelle question demander? Pourquoi? Quel est le but de cette question? Pourquoi est-ce vrai ce que cette personne dit? Est-ce que tu la crois? Quelle est sa motivation? Dans quel but affirmes-tu telle opinion? Quel est ton intérêt là-dedans? Et celui de l’autre? Est-ce que ces sources d’information sont-elles dignes de confiance? Il y a-t-il des études sur le sujet? Comment établit-on leur crédibilité? Est-ce qu’il y a des faits qui sont laissés de côté? Cachés? Dans quel but cette idée/pensée est-elle transmise? Dans quelle perspective se situe-t-elle? Sur quelle valeurs repose-t-elle? Qu’est-ce que je prends pour acquis quand je pense cela? Quelles informations ou valeurs, est-ce que j’utilise pour faire cette affirmation- là? Après réflexion, à quelle conclusion est-ce que j’arrive? Quelles sont les implications de cette conclusion-là?
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Richard, P. et L. Elder. (2008). Mini-guide de la pensée critique. Concepts et instruments. The Foundation for Critical Thinking : , p.4 BERTRAND, M.-A. (1986). Perspectives traditionnelles et critiques en criminologie. Criminologie, vol.19, no 1, p.103. ALINSKY, S. (1976). Manuel de l’animateur social. Paris : Seuil. ASSOUN, P.-L. (1990). L’École de Francfort. Paris : Presses Universitaires de France. BEAUDRY, M. (1993). Le développement de la pensée critique, condition de l’avancement de la pratique sociale. Service social, vol. 42, no 2, p.3-6. GIBBS, L. et E., Gambrill. (1996, 1999). Critical Thinking for Social Workers. Thousand oaks, California : Pine Forge Press. FREIRE, P. (1974). La Pédagogie des opprimés. Paris : Maspéro.
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Merci de votre attention!
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