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Publié parMargot Viaud Modifié depuis plus de 9 années
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LE RAPPORT STERN Sur commande du gouvernement britannique , un rapport explosif sur les conséquences économiques d’une application molle des accords de Kyoto Résumé par Michèle Gallot,IGE,janvier2007
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Le changement climatique: un défi unique pour l’économie
L’unanimité se fait progressivement chez les économistes pour considérer le changement climatique comme l’échec des mécanismes de marché le plus important et le plus étendu jamais connu
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Evaluer les preuves du changement climatique
Preuves relatives aux effets économiques du changement climatique en soi ,et à l’échelle planétaire Coûts économiques d’une stabilisation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère (GES)
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Comprendre l’économie du changement climatique
Quels impératifs mondiaux en jeu pour gérer la transition vers une économie moins carbogène? Comment les sociétés pourront s’adapter aux effets désormais inéluctables du changement climatique
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Pour une action rapide forte et généralisée
Les changements climatiques dans les dix à vingt ans sont déjà induits pas nos modes de production et consommation passés et présents Les actions entreprises maintenant pour lutter contre les changements climatiques ne produiront pleinement leurs effets que dans la seconde moitié du siècle et le siècle suivant
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Pour une nouvelle ère industrielle au service d’une autre croissance
Investir dans l’atténuation des risques : des mesures vigoureuses d’atténuation des émissions de GES ont des coûts gérables au cours des décennies à venir Ces investissements génèrent un développement et une croissance économique différents
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subir les coûts de nuisance à long terme ou agir maintenant
Le coût social du carbone (coût des effets associés à l’émission de GES) est de loin supérieur au coût marginal de réduction des GES (coûts associés à des réductions cumulatives d’unités d’émission) L’inaction accroît les coûts prévisibles liés à l’aggravation des risques d’effets graves et irréversibles
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Un modèle de croissance depuis le 19° siècle dont on évalue les dangers à terme
l’activité de l’homme accroît les stocks de GES (y compris dioxyde de carbone ,méthane,oxydes nitreux et autres gaz issus des process industriels) Les scientifiques comprennent et mesurent de mieux en mieux les réactions dynamiques, cumulatives, en œuvre entre les mécanismes physiques du système planétaire et les émissions de l’activité humaine
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Composition actuelle de l’atmosphère
L’atmosphère contient de l’eau en proportion variable Composition de l’atmosphère sèche : Azote 78%, oxygène 21%,gaz rares 1% (principalement argon) Dioxyde de carbone méthane,dioxyde de soufre, ozone sont en augmentation
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Les stocks de gaz à effet de serre dans l’atmosphère
Réchauffement de la planète en deux siècles: 0,5°Celsius plus O,5°déjà engendrés pour l’avenir Si les flux annuels sont stabilisés au taux actuel : 550 ppm en 2035 soit +2° Avant la révolution industrielle du 19° siècle,Stock de GES dans l’atmosphère 280ppmCO2 Actuellement: 430 ppm CO2 Scénario de l’inaction :plus de 750ppm soit +5°
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Des constats : EVOLUTION DU TAUX D’ OXYDE DE CARBONE
Accroissement de 1,2 à 1,4ppm par an Époque préindustrielle: 280 ppm/m3 1958: 315 ppm/m3 1974: 330 1990: 353 EVOLUTION DU TAUX DE METHANE Epoque préindustrielle:0,8ppm 1985: 1,58 ppm/m3 1992: 1,66 1996: 1,68
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Changements climatiques quels effets?
Actuellement la température moyenne mondiale est de 5° plus élevée qu’à l’ère glaciaire L’ampleur de 2° supplémentaires est encore économiquement supportable en mobilisant toutes les technologies propres,au niveau mondial,pour ne plus accroître le stock de GES Poursuivre le modèle actuel (y compris pays émergents)entraînerait des coûts économiques et des coûts sociaux et même anthropologiques exorbitants
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Les objectifs proposés
Stabiliser à 450 ppm le stock de GES est déjà quasi hors de portée Stabiliser à 550 ppm d’ici 2050 suppose d’y consacrer 1% du PIB mondial par an Plus rapide sera l’action , plus forte son efficacité , et moins les coûts globaux seront élevés Mobiliser 2 à 3% du PIB par an dès maintenant c’est possible et plus efficace
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Conditions d’une économie mondiale moins carbonée:
Rendre concurrentiels les coûts des technologies propres par rapport aux technologies traditionnellement carbonées , dans un contexte de ressources fossiles encore importantes Seul un développement massif à très grande échelle de ces technologies propres en réduira significativement le coût Mobiliser toutes les technologies propres à grande échelle et simultanément dans tous les secteurs et activités concernés pour réaliser des économies d’émission Développer et encourager massivement la recherche en ce sens
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Les secteurs concernés : Electricité, transports, habitat , chauffage ,énergie industrielle
Décarboniser la production d’électricité de 60 à 75 % d’ici 2050 Transformer les modes de production industriels Opérer des coupes importantes dans le secteur des transports Réduire drastiquement la consommation d’énergies fossiles dans l’habitat existant et à construire
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LES MOYENS D’ ACTION Quatre sortes de moyens d’action,à utiliser concomitamment pour réduire l’émission de GES… Réduire la demande en biens et services rejetant beaucoup de GES Accroître l’efficacité énergétique de la production industrielle(déjà multipliée par 10 en un siècle) Agir sur les émissions qui ne sont pas issues de l’énergie(éviter la déforestation… Passer à des technologies moins carbonées pour l’électricité ,les transports ,le chauffage
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Bénéfices de l’action , coûts exorbitants de l’inaction
Passer d’une trajectoire hautement carbonée à une plus durable=1%du PIB/an Mais au fur et à mesure que se développent des marchés de biens et services moins carbonés , à plus haut rendement, s’accroissent les possibilités commerciales et les gains globaux Les modélisations macro économiques employées tiennent compte des interactions dynamiques des différents facteurs avec le temps,y compris la réponse des économies avec les prix L’inaction face aux changements climatiques entraîne de plus grands effets négatifs et augmente les coûts d’atténuation ;tout retard dans l’actions tend à rendre ces couts exorbitants
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Les maîtres mots: INNOVATION: Coopération mondiale concertée pour des programmes pilotes à grande échelle d’investissements dans des technologies économes (30 milliards $/an) ADAPTATION: ex : Aider les pays pauvres à s’adapter aux pires effets des changements climatiques, adapter l’habitat dans les pays OCDE (O,5% de leur PIB annuel)… ATTENUATION: ex : lutter contre la déforestation responsable de 18%des émissions de GES(5milliards$/an)
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1%du PIB mondial n’est pas un effort gigantesque
Selon l’ONU 3O%du PNB mondial est influencé par la météorologie dépenses de publicité dans le monde = un peu plus d’ 1%du PIB mondial Le PNB mondial est estimé à milliards de dollars Les dépenses militaires mondiales dépassent 1000 milliards $ /an
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Le cadrage économique et social
Toute politique de réduction des GES doit reposer sur ces éléments essentiels: La fixation du prix du carbone : par taxes, commerce( emissions trading scheme), réglementation. Des politiques technologiques nouvelles Une transformation des cadres conceptuels fondée sur la réintroduction du très long terme comme but de l’action à court et moyen terme Un changement des comportements
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