Poitiers - 2014 06 04 - Air, Eau et alimentation Des solutions face à la dégradation de la qualité de l’eau et des milieux Ville de Lons-le-Saunier.

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1 Poitiers - 2014 06 04 - Air, Eau et alimentation Des solutions face à la dégradation de la qualité de l’eau et des milieux Ville de Lons-le-Saunier

2 Prix Nobel en 1945. Artturi Ilmari Virtanen

3 VIRTANEN A DEMONTRE QU’UNE LEGUMINEUSE APPORTE A SON ASSOCIEE (CEREALE, GRAMINEE) UNE PROVISION D’AZOTE

4 Poitiers - 2014 06 04 - Evolution de la teneur moyenne annuelle et des pics en nitrate de l’eau des puits de Villevieux Ville de Lons-le-Saunier

5 Poitiers - 2014 06 04 - Courage politique Esprit de la Loi et formalisme Faisabilité Choix citoyen Etapes et progressivité Collégialité Esprit d’entreprise Logique énergétique. Tous dans le même bateau-planète Ville de Lons-le-Saunier

6 Poitiers - 2014 06 04 - Quels enjeux pour la restauration collective et l ’ agriculture ? Circuits courts Produits bio. Dynamique de territoire Ville de Lons-le-Saunier

7 Poitiers - 2014 06 04 - Quelques bases … >1 200 000 repas produit en 2011 par la cuisine centrale municipale de Lons le Saunier, Une consommation r é guli è re et un financement s û r, Une grande majorit é de d é cideurs publiques. Ville de Lons-le-Saunier

8 Poitiers - 2014 06 04 - Pourquoi introduire des produits bio locaux dans la restauration collective ? Pour r é pondre à la demande des convives  26 % des 3 à 18 ans ont d é j à mang é bio en restauration scolaire  78 % des parents dont les enfants n ’ ont jamais mang é bio. à la cantine le souhaiteraient  39 % des actifs aimeraient manger bio dans leur restaurant d ’ entreprise (Source : Barom è tre Agence Bio 2007 / CSA) et aux attentes de la soci é t é Une attention grandissante port é e à une alimentation saine, en r é action aux crises alimentaires (vache folle, scandales sur les pesticides...) Ville de Lons-le-Saunier

9 Poitiers - 2014 06 04 - Pourquoi introduire des produits bio locaux dans la restauration collective ? Pour r é pondre aux objectifs ambitieux fix é s par l ’É tat : -Grenelle de l ’ Environnement et loi Grenelle n°1 -Circulaire du Premier Ministre du 2 mai 2008  Objectif : 15% de denr é es bio en 2010, 20% en 2012 Pour r é pondre aux Mairies, Conseils g é n é raux et Conseils R é gionaux de plus en plus impliqu é s : -Volont é des collectivit é s locales de soutenir par leurs achats une agriculture plus respectueuse de l ’ environnement et de sensibiliser les convives de la restauration collective Ville de Lons-le-Saunier

10 Poitiers - 2014 06 04 - Les r é alisations de la cuisine centrale Le Probl é me : hausse des nitrates dans l ’ eau distribu é e en r é gie à Lons le saunier et mauvaise qualit é du pain servi. Actions sur la zone de captage eau potable de Villevieux  mise en place de convention agricole réduisant les intrants (1992)  incitation à passer au bio sur la zone agricole concern é e  signature d ’ une convention entre 4 partenaires pour la mise en place de la fili è re pain (agriculteur, meunier, boulanger, ville)  surco û t ann é e 1 : 17600 € ….. ann é e 8 : 0 € (la connaissance des acteurs permet de limiter l ’ inflation des co û ts en assurant des revenus à tous les partenaires) R é sultats : aujourd ’ hui c ’ est 50 T de farine par an (fili è re bio-comtoise) dont 25 T issu de la zone de captage d ’ eau = le pain des repas est 100% bio tous les jours Ville de Lons-le-Saunier

11 Poitiers - 2014 06 04 - Les r é alisations de la cuisine centrale Constat : l a livraison de fromages locaux passe par des circuits trop longs Actions  Consultation de l’ensemble des producteurs locaux pour connaître l’offre  Contractualisation avec l ’ ENIL BIO de Poligny pour la fabrication des yaourts et fromages locaux  Mise en fabrication des yaourts natures et arômes en bio R é sultats  Des yaourts et des fromages produits bio. et localement sont propos é s pour les repas Ville de Lons-le-Saunier

12 Poitiers - 2014 06 04 - Les r é alisations de la cuisine centrale Comment s ’ approvisionner en viande bovine locale ? Actions oConsultation de l’ensemble des producteurs locaux pour connaître l’offre o Contractualisation avec des é leveurs laitier bio. : achat de leurs r é formes laiti è res (vache montb é liarde aptitude en lait et en viande), sur pied, (compr é hension des difficult é s = les é leveurs ne peuvent vendre une partie de la carcasse sans savoir comment, o ù vendre le reste, en achetant la bête enti è re c ’ est id é al et aussi plus facile à planifier, en contrepartie de cette adaptation, la n é gociation sur les prix a é t é plus facile : chacun doit faire un pas pour trouver les solutions). o Fili è re é tablie en partenariat avec l ’ abattoir de Lons-le-Saunier et la Soci é t é Royer de d é coupe R é sultats : 100% de la viande bovine est bio. dans les repas ; 49 é leveurs bio. en r é seau (pas de structure juridique) une charte de qualit é exigeante > 15 bêtes livr é es par mois environ, > 150 par an Ville de Lons-le-Saunier

13 Poitiers - 2014 06 04 - Comment s ’ approvisionner en l é gumes frais bio et locaux ? Actions : oEn 2008, la ville a soutenu l’installation d’un maraîcher bio. local en passant un contrat avec lui avant même le début de sa production. oDepuis 2009, 6 maraichers bio. livrent régulièrement la cuisine centrale (en plus de leur AMAP et d’autres collectivités), pour environ 30 tonnes de légumes bio livrés bruts à la cuisine centrale. R é sultat : - Actuellement 30% des l é gumes consomm é s sont bio. - Passer à 100% n é cessite un outil adapt é : une l é gumerie bio. ( é tude men é e dans le cadre d ’ un appel à projets avec l ’ Agence de l ’ Eau) Les r é alisations de la cuisine centrale Ville de Lons-le-Saunier

14 Poitiers - 2014 06 04 - Le projet de plate-forme, l é gumerie  Une nécessité pour développer l’entrée de légumes bruts, frais, de saison dans les cuisines collectives  3 freins systématiquement évoqués : 1.Les marchés publiques : or ils évoluent favorablement. 2.L’approvisionnement : or il ne faut pas beaucoup de surface pour atteindre le volume souhaité ; exemple les pommes de terre : le besoin pour le territoire de Lons serait de 100 tonnes bruts, soit 10 ha si 10 tonnes/ha (rendement commercial)… 3.Le surcoût pour le repas : il est une chance et non un handicap ; l’occasion de revoir les grammages, les pertes, les produits élaborés onéreux et si finalement cela revenait moins cher ? Axes de travail : - Aider la filière maraîchère à se développer (accès terrains, …) - Un partenariat avec d’autres cuisines collectives - Obtenir un « volume » de subventions pour aider les producteurs au financement des bâtiments de stockage (ne pas sous-estimé cette étape qui est une clef importante en maraichage). Ville de Lons-le-Saunier

15 Poitiers - 2014 06 04 - Ville de Lons-le-Saunier Rappel : la qualité de l’eau est une obligation et une responsabilité pour le gestionnaire de la ressource qui doit justifier des moyens mis en œuvre pour contribuer à sa qualité (code de la Santé publique L 1321-4) Un programme annuel d’analyses renforcées, sur eaux brutes superficielles dans le bassin versant permet de suivre et de mieux connaître la situation, en vue de prévenir EAU = en 2010, changement de cap La Déclaration d’Utilité Publique est à prendre, de plus le captage a été retenu Captage Grenelle : comment utiliser au mieux ces 2 outils ?

16 Poitiers - 2014 06 04 - Concentration totale des molécules détectées par stations et par date de prélèvement en µg/L : Station21/10/201122/03/201205/06/201230/08/2012Rivière 40.07300.6360.157 100.04900.6940.642Seillette 11 (après toutes confluences, en sortie du périmètre)0.1840.0831.8030.506 20.2270.381.0210.533 50.260.1251.8880.246Sedan 91.0720.1192.2041.282 10.1740.3833.3560.205 600.0611.5530.157Madeleine 80.2310.1052.790.212 30.380.198 + 3.16*1.9350.996Mouraches 71.2060.3743.1110.999 2/ En juin les 11 stations dépassent toutes le seuil de 0,5 µg / L Norme potabilité de l’eau : 1 molécule < 0,1 µg/l Plusieurs molécules < 0,5 µg/l Norme potabilité de l’eau : 1 molécule < 0,1 µg/l Plusieurs molécules < 0,5 µg/l * = 2 labos 1/ Les sources sont impactées Ville de Lons-le-Saunier

17 Poitiers - 2014 06 04 - Objectif Ville de Lons-le-Saunier Résultats 2011-2012 sur eaux brutes superficielles (rivières): les herbicides en ligne de mire 37 2012 2015 2012 2015 Nombre de substances détectées en rivières du bassin versant Nombre de Pesticides analysées par échantillon 418 Nombre d’échantillons : 11 stations x 4 campagnes par an 44 Nombre de pesticides détectés 37 sur 418 Nombre de détections sur les 11 stations sur un an 181 sur 44 échantillons Nombre de détections supérieures à 0,1 microgr /L 86 sur 181 soit 47% Nombre de Matières actives utilisées en agriculture et viticulture (relevé non exhaustif par enquête)95 Dont herbicides 51% (48 substances) Dont matières actives utilisées en agriculture viticulture non connues et non ciblées dans les 418 18 18 sur 95 soit 19% Dont matières actives utilisées en agriculture viticulture détectées en eaux brutes superficielles 18 (1 sur 5 18 (1 sur 5 ) dont 15 herbicides Matières actives utilisées en espaces verts des 16 communes (relevé non exhaustif par enquête) 11 dont 9 herbicides Dont matières actives utilisées en communes et détectées en eaux brutes superficielles 3 dont 3 herbicides Herbicide : 31 Fongicide : 4 Autre : 2

18 Poitiers - 2014 06 04 - D’où la question de fond … « Comment fait-on pour prendre des virages dans les modifications de pratiques ? » de pratiques ? »

19 Poitiers - 2014 06 04 - Ville de Lons-le-Saunier 1Règlementer 3 Promouvoir l’agriculture biologique : développer les débouchés, les filières, … 2 Former Former à des pratiques agricoles avec moins d’intrans chimiques à pas d’intrans chimiques Les 5 orientations : fil conducteur 4 approche globale Avoir une approche globale : tout le monde est concerné les communes, les particuliers, les coopératives, … 5 Suivre, échanger, …

20 Poitiers - 2014 06 04 - © - ECLA et Service des eaux L’outil Dup ou déclaration d’utilité publique : MARS 2012 Ville de Lons-le-Saunier Base juridique Code de la santé publique Objectif pour la qualité de l’eau  Protection contre les pollutions accidentelles et ponctuelles.  Maîtriser les risques de pollution de toutes natures dans un périmètre donné. Des périmètres établis Définir des périmètres de protection : - Périmètre de Protection Immédiat ou P.P.I. - Périmètre de Protection Rapprochée =P.P.R. 1 et P.P.R. 2 - Périmètre de Protection éloigné =P.P.E. Pratiques agricoles avec moins à pas d’intrans chimiques :  l’agronomie  l’agriculture biologique Des prescriptions par périmètres P.P.I. - P.P.I. (8ha) : prairie, aucun intrant, fauche - PPR1pratiques agricoles selon le mode de - PPR1 (60ha) : pratiques agricoles selon le mode de - l’agriculture biologique70% en herbe30 unité d’azote maxi - l’agriculture biologique, 70% en herbe, 30 unité d’azote maxi et non minéral, pas de sol nu l’hiver. PPR2 - PPR2 (160 ha) : réduction de 20% des doses de fertilisation et de 25% pour les pesticides, rotation culturale d’au moins 4 ans, pas de sol nu l’hiver. PPE - PPE (1500 ha) : bandes enherbées, vigilance sur les réseaux d’assainissement, les zones humides, l’exploitation forestièreentretien de voirie : vigilance et interdiction de traitements sur le PPR2 Obligation règlementaire Des indemnités Application obligatoire. Arrêté préfectoral du 13 mars2012. Indemnités versées aux propriétaires fonciers ou acquisitions foncières, et indemnités versées aux exploitants agricoles. Suivre l’application Ces programmes d’actions ne sont pas des buts figés. Ils peuvent évoluer.

21 Poitiers - 2014 06 04 - Collectivités, Particuliers = Vers une démarche zéro-pesticide Agriculteurs, Viticulteurs Protection de Zones humides Groupe suivi assainissement des communes L’outil Grenelle sur le bassin versant Ville de Lons-le-Saunier Un programme d’actions agricoles et non agricoles à l’amont de la station de pompage, sur une zone bien plus vaste que la DUP (5 400ha) Mise en page: Alexandre VADANT – SIG - ECLA Avec le choix politique de donner une approche globale en osant aller au-delà de la réglementation

22 Poitiers - 2014 06 04 - Introduire paliers Introduire des paliers Développer des filières bio. pour concrétiser des conversions en agriculture biologique ESSAIS GROUPE ESSAIS SONun suivi encadré et mutualisé Avec des agriculteurs volontaires (chacun s’engage dans SON essai) avec un suivi encadré et mutualisé Priorité à l’agronomiePriorité à l’agronomie, = étapes nécessaires vers le bio. Des M.A.E.T. (MESURES AGRO- ENVIRONNEMENTALES) Prairie, Grande culture, Vigne Etapes du programme agricole Ville de Lons-le-Saunier BASE : passer l’AGRONOMIE avant le recours aux chimiques mieux Faire mieux de pesticides moins Faire mieux et avec moins (recours à l’agronomie) sans Faire sans pesticides chimiques

23 Poitiers - 2014 06 04 - Ville de Lons-le-Saunier SANTÉ Sur l’enracinement des plantes FAIBLE Alimentation avec plus d’intrans Nature déséquilibrée Pollutions Engrais et Pesticides de synthèse Apparition des maladies Affaiblissement des plantes Sol pulvérisé et compacté SOL STRUCTURÉ SOL DESTRUCTURÉ Agriculture Biodynamie, … Agriculture conventionnelle Agriculture de conservation Sol tendre et aéré Renforcement des plantes Moins sensibles aux maladies Traitements naturels préventifs Alimentation avec pas à peu d’intrans Nature équilibrée Environnement accueillant Lutter contre les pollutions diffuses agricoles ou préservation de la fertilité naturelle du sol :

24 Poitiers - 2014 06 04 - Ville de Lons-le-Saunier PPR 2 : engrais verts en interculture, sols couverts en hiver : apports naturels d’engrais, sol fortifié, intrans diminués. Culture de printemps prévue en semis direct : maïs ESSAIS PPR 2 : ESSAIS audacieux de semis à la volée !! de blé (septembre 2013) dans du soja PPR 1 : prairie productive avec zéro- nitrate minéral : ESSAIS Bassin versant : ESSAIS d’enherbement de flores variées entre des rangs de vigne conduites en bio. Objectif : fortifier le sol, DONC fortifier la vigne et zéro chimieESSAIS Soja non récolté, et blé démarré Soja récolté, blé démarré, pas de désherbant d’automne

25 Poitiers - 2014 06 04 - Ville de Lons-le-Saunier Actions captage Grenelle - Budget du Service des Eaux de la Ville de Lons-le-Saunier 1 – Budget analyses eaux brutes et prélèvements / an 33 000 €0.02 €/m3 hors aide AERMC 2 – Action agriculture de conservation pour 10 parcelles / an (analyses de terre comprises, voyage d’études, profils culturaux, comptages, …) 33 000 €0.02 €/m3 hors aides AERMC Parlons coût et aides 0.01€/m3 Avec 80% d’aide de l’agence de l’eau, le budget total des 2 actions est ramené à : < 0.01€/m3

26 Poitiers - 2014 06 04 - Zero-pesticide201020112012 1 Bouillie non épandue (litres) Etat des lieux Point zéro - 11 467 L-13 137 L 2 Matières actives non épandues (kilos) -119 kg-123 kg 3 Coût (€uros)+ 14 361 €+ 16 421 € 4 Service voirie100% 4 Service espaces verts54%58 % 4 Service sports93%>93 % 4 Critères suivis annuellement : 1.Qté de Bouillie non épandue 2.Qté Matières actives non épandues 3.Le Coût de la démarche par rapport à un point zéro de référence 4. % surface en zéro-pesticide / la surface totale à entretenir La démarche zero-pesticide à Lons-le-Saunier pour l’entretien de ses espaces publics

27 Poitiers - 2014 06 04 - Ville de Lons-le-Saunier Mise en page: Alexandre VADANT – SIG - ECLA Merci de votre attention Démarche carte sur table À la cuisine centrale