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Définition de la pauvreté
Emploi – (et d’abord droit à la formation) Logement Éducation Santé Exclusion sociale quasi constante : être de trop /3/2010
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Quelques chiffres Bénéficiaires du RMI (454 euros par mois) : personnes, personnes, , personnes ?
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Quelques chiffres Bénéficiaires du RMI (454 euros par mois) : personnes, personnes, , personnes ? Consultation chez le généraliste ? Forfait hospitalier par jour ?
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Quelques chiffres Bénéficiaires du RMI (454 euros par mois) : personnes, personnes, , personnes ? Consultation chez le généraliste ? Forfait hospitalier par jour ? Seuil de pauvreté : combien de personnes ?
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Quelques chiffres Bénéficiaires du RMI (454 euros par mois) : personnes, personnes, , personnes ? Consultation chez le généraliste ? Forfait hospitalier par jour ? Seuil de pauvreté ? Bénéficiaires de la CMU complémentaire : personnes, , , ,
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Quelques chiffres Bénéficiaires du RMI (454 euros par mois) : personnes, personnes, , personnes ? Consultation chez le généraliste ? Forfait hospitalier par jour ? Seuil de pauvreté ? Bénéficiaires de la CMU complémentaire : personnes, , , , Revenu médian en France (ligne de partage entre les 50% plus riches et les 50% plus pauvres) : 467 euros, 967 euros euros euros
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Quelques chiffres Bénéficiaires du RMI (454 euros par mois) : personnes, personnes, , personnes Consultation chez le généraliste 22€ Forfait hospitalier par jour 16€ Seuil de pauvreté : personnes Bénéficiaires de la CMU complémentaire : personnes, , , , Revenu médian en France (ligne de partage entre les 50% plus riches et les 50% plus pauvres) : 467 euros, 967 euros euros euros
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La clinique (1) Trouble des relations sociales
Diminution de capacité des investissements sociaux Vécu constant de rejet
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La clinique (1) Trouble des relations sociales
Diminution de capacité des investissements sociaux Vécu constant de rejet Difficile congruence d’affirmation de soi
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La clinique (1) Trouble des relations sociales
Diminution de capacité des investissements sociaux Vécu constant de rejet Difficile congruence d’affirmation de soi Différence d’analyse des modalités de relation Manque de nuances dans l’investissement relationnel
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Clinique (2) Modification de la perception corporelle et du temps, conséquences sur intellect et comportement Perte des rythmes Notion de manque, alcool
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Clinique (2) Modification de la perception corporelle et du temps, conséquences sur intellect et comportement Perte des rythmes Notion de manque, alcool Caractère Exigence, toute puissance
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Clinique (2) Modification de la perception corporelle et du temps, conséquences sur intellect et comportement Perte des rythmes Notion de manque, alcool Caractère Exigence, toute puissance Allégations inexactes, projections Recherche d’affection
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De l’adhésion aux rêves … au délire
Mystère Magie
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De l’adhésion aux rêves … au délire
Mystère Magie Interprétation Imagination, fantasmes
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De l’adhésion aux rêves … au délire
Mystère Magie Interprétation Imagination, fantasmes Fuite dans le rêve, perte du concret Décodage ! Mécanismes de la colère, de la compensation, dans une histoire
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De l’adhésion aux rêves … au délire
Mystère Magie Interprétation Imagination, fantasmes Fuite dans le rêve, perte du concret Décodage ! Mécanismes de la colère, de la compensation, dans une histoire Se former auprès des personnes exclues (leur donner un statut de savoir)
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Syndrôme d’auto exclusion (Jean Furtos)
Être dehors Exclusion objective : on la voit !
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Syndrôme d’auto exclusion (Jean Furtos)
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Syndrôme d’auto exclusion (Jean Furtos)
Être dehors Exclusion objective : on la voit ! Sentiment vécu par la personne Auto capacité du sujet à s’exclure, pour ne pas souffrir, ne pas penser, être enfin acteur
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Syndrôme d’auto exclusion (Jean Furtos)
Être dehors Exclusion objective : on la voit ! Sentiment vécu par la personne Auto capacité du sujet à s’exclure, pour ne pas souffrir, ne pas penser, être enfin acteur Découragement, « je suis dégoûté », désespoir, désubjectivation
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Disparition de soi (déshabitation)
Corps : anesthésie Affects : émoussement affectif, ou hypomanie compensatrice : on ne sent plus
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Disparition de soi (déshabitation)
Corps : anesthésie Affects : émoussement affectif, ou hypomanie compensatrice : on ne sent plus Inhibition intellectuelle : mise hors circuit, défensif, de l’intelligence (mais préservation du sens commun)
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Disparition de soi (déshabitation)
Corps : anesthésie Affects : émoussement affectif, ou hypomanie compensatrice : on ne sent plus Inhibition intellectuelle : mise hors circuit, défensif, de l’intelligence (mais préservation du sens commun) Défenses délirantes :déni, toute puissance, fabulations, interpré- tations, hallucinations de l'absence
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Conséquences à prendre en compte
Contradictions, incompatibilité des affirmations : décisions impossibles Non demande … sauf urgences
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Conséquences à prendre en compte
Contradictions, incompatibilité des affirmations : décisions impossibles Non demande … sauf urgences Réaction thérapeutique négative (impossible rêve d’un retour à la normal) Inversion des demandes (obsession du tiers pour un idéal normatif …)
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Conséquences à prendre en compte
Contradictions, incompatibilité des affirmations : décisions impossibles Non demande … sauf urgences Réaction thérapeutique négative (impossible rêve d’un retour à la normal) Inversion des demandes Rupture forcenée des liens, errance, incurie, honte, puis perte de la honte
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Retour « dans l’autre » Souffrance des aidants, des soignants : souffrance portée Voisins, pompiers, polices, assistantes sociales, plombiers, maire, … 12 à 40 intervenants
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Evolution Perte totale de soi dans une mort précoce
Reconstruction sur des années, notion alors de confiances multiples, à accorder longtemps à la personne – sur des années, sur des années.
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Introduction politique loi du 29 juillet 98 : DIGNITE accès effectif de tous aux droits fondamentaux : emploi, logement, protection de la santé, justice, éducation, formation et culture, protection de la famille et de l'enfance
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… l'Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics … poursuivent une politique destinée à connaître, à prévenir et à supprimer toutes les situations pouvant engendrer des exclusions
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Parler de la pauvreté (à propos de )
Parler de la pauvreté (à propos de )? Ou parler de la pauvreté (depuis l'endroit où je suis, dans la pauvreté ) ? Notion de misère : En fait, travail de « traducteur » : un autre monde …
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Pas un seuil, mais une situation, un vécu
Pas un seuil, mais une situation, un vécu. Et l’argent n’est pas le problème essentiel (cf les bancs anti SDF : procédé « anti-adhésif » ? crpplyon.site.voila.fr
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Exclusion : Définitions statiques - rupture du lien social,difficultés d’accès à des droits sociaux élémentaires - désaffiliation : désappartenance et vulnérabilité sociale (Castel); anomie - absence de réponses adéquates aux exigences sociales
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Exclusion : Définitions dynamiques - absence d’une ou plusieurs sécurités, notamment de l’emploi, permettant aux personnes et aux familles d’assurer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales et de jouir de leurs droits fondamentaux (rapport Wrésinsky, 1987) - dialectique inclusion-exclusion ; l’ exclusion est vue comme processus ou mode de vie
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La personne exclue a changé: elle est, d’apparence, comme vous et moi : normalement habillée (bourses au vêtements), elle marche, vite, pour aller quelque part (ou ne sort pas : non vue, elle ne demande rien) Trop demandeuse, elle « profite » ? 8 millions de profiteurs ? (vécu social du lien entre travail et revenu … comme si on était fait pour le travail !) Elle est vue si on regarde (en Bresse, ...)
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Conséquences sur la santé physique et sur la santé mentale.
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Pauvreté et santé physique : Troubles neurologiques (douleurs), rhumatologiques, endocriniens, gastro-entérologiques, … sur-maladie et surmortalité. L’espérance de vie est diminuée.
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Maladie psy authentique : rare; souvent, regroupement de signes (dépression, anxiété, …) Auto jugement : on me dit que je suis nul : 1) ça doit bien être un peu vrai 2) c’est de ma faute : je suis donc responsable de ma relégation (société à caractère pervers)
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Lutte contre la disqualification: faire du bruit, du volume, boire au besoin, se monter violent, faire peur … ou se faire violence à soi.
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« Mon rêve : un jour, ne pas tomber dans l'eau , mais sur le quai en contre-bas. Ensuite, on a une bonne fracture, un statut de handicapé, enfin, on est quelqu’un, on existe ». Mr X. , ancien ingénieur, 45 ans, a perdu son travail il y 10 ans, après explosion de sa télé au visage … avec au fil des ans un vécu persécutif minime, et 3 tentatives de suicide.
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Vécu : très difficile à exprimer, même difficile à penser
Vécu : très difficile à exprimer, même difficile à penser. Sidération par la pauvreté : on ne pense plus, on ne bouge plus, on se met devant la télé, il n'y a ainsi rien à attendre de demain; on peut presque parler de renfermement psychotique
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Perte de la notion du temps Isolement Incapacité d’entreprendre Perte du ressenti des besoins fondamentaux « La vie est très difficile, c'est plus comme avant. Avant je me battais, j'ai plus envie, … je ne sors plus de chez moi » Mme B., 49 ans
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Les chômeurs de Marienthal, Lazersfeld => étude sociologique (par observation participante et sondage) faite à Marienthal, village de la banlieue de Vienne en , bourg qui s'est développé autour d'une usine qui s'effondre petit à petit depuis 1929 puis ferme. I/ le village au chômage >facteur de réduction des activités et des ambitions >comme cause essentielle de l'éclatement du cadre temporel >comme source du déclin social II/ le niveau de vie _le chômage provoque une baisse considérable du niveau de vie, les familles sont dans la recherche continuelle de besoins vitaux.... -les ménages ont recours à « des calculs et des choix d'une précision et d'une rigueur sans égal » concernant le budget. III/ les conséquences sur la communauté >désintéressement aux activités proposées par la commune >la recherche de l'intérêt individuel prime sur les idéologies >les dénonciations triplent en 3 ans IV/ les comportements des familles résignés (perte d'ambitions, peur de ne pas trouver d'emplois) -dégradation au sein des couples, augmentation des tensions; les familles déjà habituées à la misère résistent mieux Texte extrait d'une fiche de lecture d'un étudiant en sociologie
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Exclusion d’un mode de vie matériel et culturel dominant une « pauvreté culturelle » (Valtriani) La santé, le médecin, c’est pour les autres – cf médecin traitant : mesure non testée
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Les troubles psychiques secondaires : - angoisse, dépression, prise de toxiques - états dépressifs - sidération, mise à distance, déni, effondrement - pas de notion des dangers : cette malade est donc psychotique - difficultés intellectuelles, blocages cognitifs
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à la fois conscience et déni de la dégradation - attitudes de prestance « cf l’enfant ou l’adolescent » - perte totale de confiance, dans les services sociaux et médicaux (on ne m’a pas aidée …) - mais en même temps sur investissement d’une ou deux personnes « déifiées »
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« Toute mon enfance, mon père m’a traitée d’avorton
« Toute mon enfance, mon père m’a traitée d’avorton. Alors, depuis toujours, je ne pense à rien, dans la vie on doit se débrouiller, moi je n’en vaux pas la peine , je ne veux pas d’aide ; toute ma vie j’aurai été la grosse, j’aimerais être morte … je me suis éteinte, je ne sens plus rien » Mme H. 44 ans
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Rapport Parquet, sept 2003 : « La manière dont l’ensemble de la population se représente les exclus et les précaires est déterminante car le regard jeté sur eux conditionne le regard qu’ils jettent sur eux-mêmes. Croire que seules certaines personnes et quelques dispositifs spécialisés doivent être en charge de « ces personnes », ne pas croire que chacun peut être auteur de changement et d’évolution possible par son seul regard et sa seule action bloquent ces situations, sidèrent le changement. Inscrire dans une dimension citoyenne et une approche humaniste ce changement des représentations et des attitudes est indispensable. A l’inverse, admettre le tragique des réalités n’est pas fataliste, bien au contraire cela engage à l’action »
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Quelles pistes pour un changement de la situation : - des pistes locales - régionales - citoyennes - mondiales
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Comment on peut, dans un pays occidental, comprendre ?
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Le conseil économique et social - Rapport 2004 : Accès au logement, droits et réalités : saisonniers, gens du voyage, demandeurs d ’asile, familles nombreuses, personnes âgées et handicapées, jeunes adultes, étudiants, personnes d ’origine étrangère.
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Pour le logement, « en 10 ans, le taux d ’effort des ménages est passé de 20 % à 22,5 %, … ce qui s ’oppose à la garantie du droit à la vie décente »
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Mondialisation - partage des cultures entre hommes - protection des minorités par l’information ? - mais modifie la circulation des capitaux - l’humain parfois devient second (concurrence->délocalisation >déqualification->exclusion) L’exclu serait le « prix à payer » (cf René Girard) … mais pour acheter qui ?
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Progression Bourse de Paris : 2006 : + 23,7 % 2007 : + 29,5 % 2008 : + 31,5 %
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A qui va la répartition de l’augmentation de notre PIB
A qui va la répartition de l’augmentation de notre PIB ? Comment se passent les échanges entre pays riches et pauvres ?
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Une accélération croissante: - commerciale : toujours mieux, pour être « au niveau » - en matière de santé, les hôpitaux doivent faire mieux et surtout plus vite (sous entendu, moins cher) - la communication doit être immédiate - les modalités de vie sont emballées : on choisit vite, et pour soi d’abord
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On doit être un « battant », dès la maternelle
On doit être un « battant », dès la maternelle. Il y a les gagnants, et les autres. Et l’écart existe dès le début de l’école. Si on n’a pas les mêmes habits que les autre, on se sent nul, et objet de moqueries souvent …
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Une rencontre de « partenaires » : couple pervers vendeur acheteur : Rencontre entre celui qui veut vendre « à tout prix » et celui qui veut acheter pour compenser : une salade toute lavée (alors qu’il me semble que la personne sans travail a le temps de laver une salade moins cher …), un magnétoscope à crédit, à la place des dépenses de santé (> dossiers de surendettement en France)
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Si les parents s’en sortent parfois, par des économies drastiques, les jeunes traînent. Il n’auront jamais de boulot … ni une belle voiture, à moins de la voler, de la brûler (notion de défi, de vengeance, …) ou simplement de voler un autoradio. Avec quelques joints pour être bien. une société à double vitesse ?
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Les prises en charge - du sujet malade - d’une société malade
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Travail sur les causes : - traumatismes dans l’enfance, - non-réussite scolaire, - non qualification professionnelle, - absence ou débordement des compétences - difficultés spécifiques en milieu rural - troubles mentaux - pathologie des personnes âgées
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Comment donner à qui ne demande surtout plus rien
Comment donner à qui ne demande surtout plus rien ? je dois signifier à l'autre que la rencontre m'apporte. « le Secours catholique, ils sont sympas, une amitié se crée, … mais je leur explique que c’est eux qui ont besoin de moi, sinon ils ne viendraient pas » (Jean Paul, cité par S. Rullac)
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Les pistes de prise en charge du sujet - rechercher avec la personne ce qu’elle a su faire - l’aider à retrouver ses droits de citoyen ; « aller vers » - accepter l’injure et l’échec - mettre en place 2 interlocuteurs (épuisement, relais) -restauration des liens sociaux - retrouver (ou poursuivre) les liens familiaux - construire un projet de vie - relation d’aide ’’à vie’’ ? (sur ans)
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Le pari est non d'aller chez l'autre, MAIS dans sa mentalisation Qui en plus ne sait pas vraiment ce dont il a encore besoin. Notion de sadisme de l ’aidant : en quoi l ’aide que j ’apporte 1) fait souffrir l ’autre 2) écrase l ’autre En tout cas, savoir s’asseoir et écouter la souffrance, si et quand elle peut être dite.
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Avec les personnes en situation de pauvreté, et partout où on travaille: - voir l’adéquation des moyens de santé aux besoins (aller sur site, à domicile si c ’est bien pour la santé; consultations sans RV) - tenir compte et améliorer les conditions de vie - octroi des sécurités de base.
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Causes collectives : - carences d’hébergement - absence de ressources, - malmenage économique, - cruauté de la vie en société
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Actuellement : nécessité d’action conjointe du droit commun (RSA, CMU) et d’actions ciblées (SAMU social) Quelles solutions d’urgence ? Les grands exclus préfèrent-ils un dortoir ? Des chambres individuelles ? Un studio ? Que fait-on pour une famille ? Là où j ’habite ? Demander à son député, à son adjoint au maire, à ceux que l ’on connaît, ce que l ’institution politique (en particulier la commune) a prévu.
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Projet de loi prévention de la délinquance - Début Articles 15 à 18- Simplification de la législation sur 1es fourrières Article 19- Participation de l'Education nationale à la prévention de la délinquance « … obligatoire, la transmission par I'inspecteur d'académie au maire d’une information régulière sur les élèves [avec] un problème social … »
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Projet de loi de prévention de la délinquance – Mai 2006 Art. L
Projet de loi de prévention de la délinquance – Mai Art. L Tout professionnel de l’action sociale (auprès) d’une personne présentant des difficultés sociales en informe le maire … Le maire informe sans délai, le président du conseil général … Art. L I.- L’autorité dont relève la fourrière remet au service chargé du domaine les véhicules gardés en fourrière
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Les Droits de l’homme sont plus importants que la répression … si on pense que la misère est une violation des droits fondamentaux. Donc la politique doit aider, avant de réprimer.
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La prise en charge d’une société malade 1) dans nos régions - impliquer les populations - ateliers santé-ville - travail des DDASS, DRASS, ARH, ARS : évaluation des pratiques, travaux des observatoires, - croisement des professions: 2) dans notre vie citoyenne: notion de discrimination positive ?
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Les préconisations en cours - des réseaux santé mentale-précarité - des lits à orientation psychosociale - participation des Maisons relais à la réponse à la souffrance psychique - travaux de recherche dans cette population - activités de soutien et de formation renforcer la prise en charge des conduites addictives pour les populations exclues ou précaires
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Implications des mairies, services sociaux, services sanitaires, éducation, police municipale, … aux services et toujours en pensant à inviter les personnes concernées : Quelle association les représente le plus, là où je vis ? Car il est parfois trop tôt pour intégrer directement les personnes, à qui on a rien demandé depuis longtemps. Le coordonnateur doit être choisi, lui aussi, au plus près de la population concernée
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En pratique
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Se mettre à l'épreuve des faits, en excluant comme bilan les réunions, les commissions d'experts, les enquêtes les rapports, et les plaquettes ressources. il en faut, mais ce n'est qu'un moyen , pas l'objectif. UNE question : ce travail, à combien de personnes réelles, précaires (fragiles), ou exclues, va-t-il servir maintenant – cette année?
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« La propagation généralisée de la misère est un scandale
« La propagation généralisée de la misère est un scandale. La machine à créer des biens est la même qui fabrique la misère. Une transformation radicale de nos mode de vie est la condition de toute lutte sérieuse contre les novelles formes de production de la misère » (Majid Rahnema)
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Si on a prévu ce sujet, c'est qu’il nous questionne
Si on a prévu ce sujet, c'est qu’il nous questionne. Nous sommes ceux par qui le changement doit passer, ceux qui doivent, toute leur vie, apprendre à changer de vision, jour après jour. Pour ceux qui n ’osent plus avoir de voix …, nous devons rester des portes paroles, tant qu ’on a de la voix.
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( le diaporama : http://crpplyon.site.voila.fr )
Debionne F.P., La santé passe par la dignité. Ed Quart Monde, Paris, Joubert M. et coll. Santé mentale, ville et violences. Ed Erès, Paris, Rahnema Majid, Quand la misère chasse la pauvreté, Ed Fayard, Paris, Rullac Stéphane, L’urgence de la misère,, Ed Les quatre chemins, Paris, Revue Rhizome, ONSP-ORSPERE, téléchargement Livret élus locaux et souffrance psychosociale ( le diaporama : )
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