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COMPTABILITE MANAGERIALE

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1 COMPTABILITE MANAGERIALE
ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE ALGER COMPTABILITE MANAGERIALE Élaboré et préparé Par Med BOUHADIDA Année Univ

2 Présentation du programme
A la fin de ce cours, vous serez en mesure de : Connaître les objectifs et l’organisation générale de la comptabilité de gestion; Calculer les coûts, déterminer les bases d’évaluation de certains éléments de bilan; Expliquer les résultats, établir les prévisions de charges et produits, interpréter les écarts entre les éléments prévisionnels et les éléments réalisés; Enfin utiliser les instruments de mesure de la comptabilité de gestion comme outil de gestion de l’entreprise;

3 Présentation du programme
Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion Section 1 : Définition et objectifs de la comptabilité de gestion Section 2 : définition des coûts et caractéristiques Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Section 4 : Le retraitement des charges Section 5 : Les charges non incorporables Section 6 : Les charges supplétives Section 7 : Abonnement des charges Section 8 : exemple d’application

4 Présentation du programme
Chapitre 2 : L’inventaire et l’évaluation des stocks Section 1 : La nature des stocks Section 2 : L’inventaire permanent Section 3 : L’évaluation des stocks : L’évaluation des entrées L’évaluation des sorties par les différentes méthodes  Section 4 : exemple d’application Chapitre 3 : Les méthodes classiques des coûts complets  Section 1 : Le traitement des charges : les charges directes et indirectes Section 2 : Le principe de répartition des charges indirectes d’après la méthode du centre d’analyse (définition des centres d’analyse) Section 3 : La répartition des charges indirectes

5 Présentation du programme
Chapitre 4 : Les méthodes évoluées des coûts complets (Imputation rationnelle ( IR ) des charges fixes) Section 1 : La variabilité des charges : Le comportement des charges Section 2 : Le principe de l’ ( IR ) des charges fixes Section 3 : Les modalités de calcul de l’ ( IR ) Section 4 exemple d’application Chapitre 5 : Les coûts de production et les en-cours Section 1 : Présentation Section 2 : La composition du coût de production Section 3 : Les en-cours de production Section 4 : exemple d’application

6 Présentation du programme
Chapitre 6 : Les produits dérivés Section 1 : Présentation Section 2 : Les produits résiduels Section 3 : Les sous-produits Section 4 : exemple d’application Chapitre 7 : Les coûts partiels (méthode des coûts variables) Section 1 : Le coût variable Section 2 : La marge sur coût variable Section 3 : Le compte de résultat différentiel (simple et évolué)

7 Présentation du programme
Chapitre 8 : Le seuil de rentabilité (Coût-Volume-Profit) Section 1 : Définition Section 2 : Le calcul du seuil de rentabilité et les autres indicateurs Section 3 : Les représentations graphiques Section 4 : Le levier d’exploitation Section 5 : Exemple d’application Chapitre 9 : Coûts préétablis et analyse des écarts Section 1 : Définition et objectif des coûts préétablis Section 2 : La composition des coûts préétablis Section 3 : Le problème des en-cours Section 4 : Le calcul et l’analyse des écarts Cas de synthèse

8 Références Bibliographiques
Margerin. J et Ausset : « Comptabilité analytique », Organisation, 1992. Boulot.J.L, J.P. Gretal, J. Jolvet et S.Koskas : « Analyse et contrôle des coûts », PUBLI-UNION, 1986. Chabronnet. L : « Comptabilité analytique », Delmas, 1976. Chardonnens J. P. « Comptabilité de gestion », Cham, 2006. Demeestere R, P. Lorino et N. Mottis, « Contrôle de gestion et pilotage de l’entreprise », DUNOD, 2006. Desbordes. M « L’essentiel de la comptabilité analytique », Organisation, 2007. Goujrt et Raulet « Comptabilité de gestion », DUNOD, 2007. Guinamard. R, « La comptabilité analytique et le contrôle de gestion », ARMAND COLIN, 1988. Hellara. S et C. Abdelmoumen, « Comptabilité analytique d'exploitation », CLE, 1998. Langlois. G, M. Bringer et C. Bonnier, « Contrôle de gestion : Manuel et applications », FOUCHER, 2007. Mikol. A, J.C. Guardia et H. Stolowv : « Comptabilité analytique et contrôle de gestion », CLET, 1989. Moriarty. S et C.P. Allen : « Cost accounting», Harper et Brothers, 1984. Raulet. C et C. RAULET: « La comptabilité analytique et contrôle de gestion», DUNOD, 1988. Saada T et A. Burlaud « Comptabilité analytique et contrôle de gestion », Vuibert, 2007.

9 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion

10 INTODUCTION Histoire de la comptabilité de gestion
Alors que la comptabilité générale (ou financière) s'est constituée autour d'obligations d'information de tiers (marchés financiers, état, prêteurs…), la comptabilité de gestion a des préoccupations essentiellement internes. Elle est issue des premières tentatives de rationalisation dans l'industrie (Taylor), d'où son nom d'alors : la comptabilité industrielle. On parlera à partir de 1946 de comptabilité analytique, ce qui renvoie au potentiel de décomposition et d'analyse des résultats en interne, potentiel quasiment absent en comptabilité "générale". On parle aujourd’hui plus souvent de comptabilité de gestion, ce qui a le mérite de correspondre à l'appellation anglo-saxonne (management ou managerial accounting).

11 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 1 : Définition et objectifs de la comptabilité de gestion Définition de la comptabilité de gestion La comptabilité de gestion est un mode de traitement des données qui doit fournir, d’une manière générale, les éléments destinés à faciliter la prise de décisions Caractéristiques générales Distincte de la comptabilité financière Absence de normalisation Absence d’obligation

12 Caractéristiques de la comptabilité de gestion
Elle est destinée en premier aux besoins de l’entreprise Elle est une partie de son système d’information Elle comporte: Un processus de mesure des performances Des méthodes d’aide à la décision

13 Les objectifs Aide à la décision Permettre un constat
Identifier les problèmes Trouver les solutions Inscrire le management dans une temporalité: avant (finalisation), pendant (pilotage), après (évaluation): 3E (efficience, efficacité économie); notions de rendement, productivité, profitabilité, rentabilité

14 Les objectifs Outil d’analyse Calculer les coûts
Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan (stocks…) Expliquer la cause des coûts Étudier le comportement des charges Établir les prévisions de charges et de produits Interpréter les écarts

15 Les objectifs A retenir
Connaître les coûts: comment choisir les coûts? Influer sur les comportements A retenir La comptabilité de gestion s’intéresse aux flux internes de l’entreprise afin : De calculer et d’expliquer des coûts, des marges et des résultats par produit, par service, par activité ; D’évaluer certains éléments du patrimoine de l’entreprise (stocks, production immobilisée) ; De prévoir les coûts afin, par comparaison aux réalisations, d’analyser et de réguler la performance de l’exploitation. La comptabilité de gestion, qui n’est soumise à aucune contrainte de forme, retraite les charges de la comptabilité financière.

16 Les objectifs Pour atteindre ses objectifs, la comptabilité de gestion va évidemment s'appuyer sur l'information comptable disponible dans toute entreprise. Le travail du comptable (ou / et du contrôleur) de gestion consiste souvent à retraiter des données qui existent par ailleurs dans les bases comptables de l'entreprise: coûts des matières premières, coûts de la main d'œuvre, amortissements… D'une certaine manière cela consiste à transformer des charges en coûts.

17 Les objectifs Mais on lui en demande parfois davantage, notamment de mesurer des coûts qui ne sont pas traduits par la comptabilité financière (coûts de l'absentéisme, du stockage…), d'établir des estimations ponctuelles pour faire des devis, ou encore d'évaluer des actifs à leur "juste valeur" (production immobilisée, brevets…).

18 Notions de base Section 2: Définition des coûts et caractéristiques
Le prix: expression monétaire de la valeur d’une transaction: Exemples: Prix d’achat Prix de vente Les produits : en-cours, intermédiaires, finis Les charges: facteur d’appauvrissement La marge: différence entre le prix de vente et un coût. Une marge est généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond. Exemple : Marge sur coût variable = Prix de vente – coût variable.

19 Notions de base Section 2: Définition des coûts et caractéristiques
Le résultat: différence entre le prix de vente et le coût de revient

20 Les coûts et notions de base
Un coût est un regroupement de charges ou consommations de ressources, sur un découpage jugé pertinent par le gestionnaire. Un coût est un calcul multitude de coûts caractérisés par 3 paramètres L’objet: fonction économique, activité… Le contenu: coûts complet ou partiels Le moment: constatés ou prévisionnels

21 Les coûts et notions de base
Coût : somme de charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable. L’entreprise calcule des coûts pertinents, c’est-à-dire adaptés à la nature de son activité (commerciale, industrielle) et au problème de gestion posé. Un coût peut être défini par son champ d’application, son contenu et le moment de son calcul.

22 Les coûts et notions de base
◆ Exemples : Une entreprise commerciale privilégie un coût par point de vente (champ d’application). La décision de poursuite ou d’arrêt d’une production relève de l’étude de coûts spécifiques (contenu du coût). La prévision des coûts permet, par comparaison aux réalisations, d’expliquer et de réguler les conditions de l’exploitation (moments différents de calcul des coûts).

23 Les coûts et notions de base
Objet de coût : un objet de coût génère un ensemble de coûts dont la connaissance permet de prévoir et d’analyser la performance de l’entreprise. ◆ Exemple : Activité, processus, fonction. Objet de marge : contrairement aux objets de coûts, les objets de marge sont sources de revenus. Ils participent à la rentabilité de l’entreprise. ◆ Exemple : Produit, service, famille de clients.

24 Les coûts et notions de base
Pour illustrer ce qui fait à la fois la richesse et la difficulté de la discipline, voici quelques notions Coût partiel Qui ne prend pas en compte la totalité des charges (coût variable, coût direct etc.) Coût complet Qui essaie d’englober toutes les charges d’exploitation Coût réel Coût constaté a posteriori Coût standard Coût théorique partant d’une quantité standard multipliée par un coût standard Marge brute Différence entre le prix de vente et un coût partiel (marge sur coût variable, marge sur coût direct etc.) Marge nette ou résultat unitaire Différence entre le prix de vente et le coût complet

25 Les coûts et notions de base
Notions plus particulières: Coût spécifique : un coût est spécifique à un objet si et seulement si il disparaît dans l'hypothèse de la disparition de l'objet. Coût marginal: il représente la variation de coût induite par la dernière unité produite. On l’appelle également coût différentiel ou additionnel. Le coût d’opportunité: c’est le coût du manque à gagner d’une occasion que l’on est contraint de rejeter. Les coûts irréversibles: ce sont des coûts préengagés par des décisions irréversibles, qui ne devraient donc plus interférer dans les décisions à venir.

26 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. TYPOLOGIE DES COÛTS On peut distinguer quatre types de coûts, lesquels en se croisant forment quatre sous-catégories. Ces dernières sont à l'origine des principales méthodes de calculs. Coûts variables et coûts fixes 1.1.  Les coûts variables ou opérationnels ☞ Les coûts variables ou opérationnels sont des coûts constitués seulement par les charges qui varient avec le volume d'activité de l'entreprise (par exemple, les quantités produites et/ou vendues) sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la variation des charges et la variation du volume des produits obtenus.

27 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts variables et coûts fixes 1.1.  Les coûts variables ou opérationnels La matière contenue dans un produit fabriqué, les frais de transport, l'emballage, sont des exemples de charges variables. ✍ La fabrication d'une chaise ordinaire requiert 6 € de matières premières (contre-plaqué et acier). Le coût variable pour 100 chaises sera donc de : 6 × 100 = 600 €. Ce rapport, dans la réalité, peut ne pas être strictement proportionnel à partir du moment où l'entreprise obtient par exemple, des remises sur le volume des quantités commandées. Observons dès à présent, que le coût variable par unité est « fixe », alors que le coût variable total est fonction des quantités vendues : il est donc « variable », comme l'indique la figure 1-1.

28 La décomposition des coûts totaux
Coûts variables Coûts totaux Coûts fixes

29 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts variables et coûts fixes 1.1.  Les coûts variables ou opérationnels Figure 1‑1: évolution comparée du coût variable total et du coût variable unitaire

30 Les charges variables totales
Montant Y = ax Activité

31 Les charges variables unitaires
Montant Y = a Activité

32 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts variables et coûts fixes 1.1.  Les coûts variables ou opérationnels A retenir Remarque importante: Il faut cependant bien garder à l'esprit que ces schémas sont théoriques, dans la mesure où le coût variable peut ne pas être strictement proportionnel aux quantités produites. Il l'est d'ailleurs rarement dans la réalité et cela explique pourquoi les termes de « coûts proportionnels » ne sont pas pertinents.

33 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts variables et coûts fixes 1.2.  Les coûts fixes ou charges de structure ☞ Ce sont les charges liées à l'existence de l'entreprise et correspondant, pour chaque période de calcul, à une capacité de production déterminée. L'évolution de ces charges avec le volume d'activité est discontinue. Ces charges sont relativement « fixes » lorsque le niveau d'activité évolue peu au cours de la période de calcul. Les coûts fixes correspondent aux charges engendrées par l'administration ou les investissements durables. Ils ne sont pas proportionnels aux quantités fabriquées.

34 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts variables et coûts fixes 1.2.  Les coûts fixes ou charges de structure ✍ Le matériel acquis pour fabriquer les chaises a coûté €. Il est amorti sur cinq ans en linéaire, ce qui correspond à l'usure économique du bien. Chaque année, on impute 1/5ème de ce coût à celui des produits fabriqués, soit un montant fixe de 40 000 € qui ne varie pas, quelles que soient les quantités produites.

35 Les charges fixes totales
Montant Y = a Activité

36 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts variables et coûts fixes 1.2.  Les coûts fixes ou charges de structure On peut également observer, que si le coût fixe global ne change pas pour la période considérée, il est en revanche variable par unité, comme le montre la figure 1-2.

37 Les charges fixes unitaires
Montant Y = a/X Activité

38 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts variables et coûts fixes 1.2.  Les coûts fixes ou charges de structure On peut remarquer que l'évolution du coût fixe unitaire prend l'allure d'une hyperbole. Cela s'explique aisément, puisque le coût fixe unitaire représente le rapport entre le coût fixe total et les quantités produites et/ou vendues. Il décroît par conséquent, au fur et à mesure qu'augmentent les quantités produites. ✍ En reprenant les données de l'exemple précédent, si une seule chaise est produite, le coût fixe affecté à celle-ci sera de €. Si deux chaises sont produites, ce coût sera de 40 000 / 2 = €. Si chaises sont produites, ce coût sera de : / 20 000 = 2 € par chaise, etc.

39 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts directs et coûts indirects ☞ Les coûts directs sont ceux qu'il est possible d'affecter immédiatement, c'est-à-dire sans calcul intermédiaire, au coût d'un produit déterminé. ✍ Les matières premières incorporées au produit, les heures de main-d'œuvre des ouvriers affectés à la fabrication du produit, constituent autant de coûts directement imputables aux produits. Il faut noter que l'affectation de ces coûts dépend toutefois de l'existence de moyens directs de mesure, ce qui explique que les charges les plus communément admises au titre des coûts directs sont les heures de main-d'œuvre et les matières premières. Il ne s'agit cependant pas d'une règle absolue.

40 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. Coûts directs et coûts indirects ☞ Les coûts indirects sont ceux qu'il n'est pas possible d'affecter immédiatement, c'est-à-dire sans calcul intermédiaire, au coût d'un produit déterminé. ✍ Les charges d'administration, les frais généraux d'entretien, de surveillance... sont autant d'exemples de charges indirectes par rapport à l'activité de production. Les charges indirectes posent un problème important, dans la mesure où leur incorporation au coût du produit nécessite un traitement préalable. Nous verrons – dans les prochains cours - comment la méthode des coûts complets traite ce problème.

41 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. 3. Synthèse Ces différentes catégories de coûts peuvent être représentées en définitive sur deux axes, à partir des charges qui les composent déterminant ainsi quatre types bien spécifiques, comme le montre le tableau 3-1 : CHARGES DIRECTES INDIRECTES VARIABLES Matières premières, frais de distribution, sous-traitance, etc. Énergie (eau, fuel, électricité), petit outillage, fournitures diverses, etc. FIXES Main-d'œuvre, dotations aux amortissements des machines affectées à la fabrication des produits, etc. Personnel administratif, dotations aux amortissements des bâtiments et machines (hors production), etc.

42 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS L'existence de coûts différents dans leur nature et leur comportement va induire des méthodes variées de calcul selon que l'on prendra en compte telle ou telle catégorie.  Ces méthodes sont complétées par des améliorations ponctuelles ou des techniques d'analyse destinées à la prise de décision dans un contexte spécifique.

43 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS En reprenant le tableau précédent, on peut agencer chaque type de coûts de manière différente. A partir de la matrice suivante, on débouche ainsi sur deux ensembles de méthodes fondées sur des calculs de coûts partiels ou de coûts complets: CHARGES DIRECTES INDIRECTES VARIABLES 1 2 FIXES 3 4 Tableau 3.1 : éléments de typologie des méthodes de calcul des coûts

44 Principales approches : le coût complet
Coûts constatés Entrent dans le calcul des coûts des produits Variables Directs Indirects Fixes Directs Indirects Logique : long terme Résultats par produits

45 Principales approches : le direct costing (coût variable)
Entrent dans le calcul des coûts des produits Coûts constatés Variables N ’y entrent pas Directs Indirects De capacité Directs Indirects Marges sur coûts variables par produits Logique : point mort Résultat

46 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.1.  Les calculs de coûts partiels Une première partition consiste à conserver uniquement les charges variables comprises dans les cases 1 et 2 et à laisser par ailleurs l'ensemble des coûts fixes (cases 3 et 4). Cette opération débouche sur une première méthode, appelée méthode des coûts variables, connue également sous le vocable anglo-saxon de « direct costing ».

47 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.1.  Les calculs de coûts partiels La méthode est surtout intéressante dans une optique prévisionnelle, car elle permet de calculer un seuil de rentabilité, c'est-à-dire un seuil de chiffre d'affaires ou de quantités vendues qui permet à l'entreprise de couvrir ses charges fixes et donc, de commencer à réaliser du bénéfice.

48 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.1.  Les calculs de coûts partiels Une deuxième partition consiste à considérer les charges variables (1 + 2) augmentées des charges fixes directes (3). Ce calcul correspond à la méthode des coûts spécifiques, appelée également « direct costing évolué ». Cette méthode prolonge la précédente et son principal intérêt est de mieux appréhender la contribution d'un produit à l'absorption des charges fixes indirectes.

49 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.1.  Les calculs de coûts partiels En d'autres termes, une fois ce coût calculé, si la « marge sur coûts spécifiques », c'est-à-dire la différence entre le prix de vente du produit, les charges variables et les charges qui lui sont imputables en propre est encore positive, alors cela signifie que son exploitation permet d'absorber une partie des frais de structure. Il s'agit par conséquent, d'un outil précieux pour apprécier la rentabilité des produits et leur abandon éventuel.

50 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.1.  Les calculs de coûts partiels Une troisième partition consiste à retenir uniquement les charges directes variables et fixes (1+ 3) laquelle permet de calculer une « marge sur coûts directs » qui peut être utilisée par exemple, pour estimer la marge dégagée par un établissement ou un magasin. Imaginons, une petite société qui distribue différents produits informatiques dans différentes villes.

51 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.1.  Les calculs de coûts partiels La marge sur coûts directs, c'est-à-dire, la différence entre le chiffre d'affaires et l'ensemble des coûts directement supportés par un magasin permet de savoir si ce dernier est rentable et contribue à absorber les charges communes à la gestion de l'ensemble des magasins.

52 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.2.  Les méthodes de calcul en coûts complets Elles correspondent à la prise en compte de tous les coûts, afin de calculer un coût de revient « complet » du produit. Elles permettent ainsi, de calculer une marge bénéficiaire par produit. On peut distinguer deux techniques de calcul: La comptabilité par « centre d'analyse » et La comptabilité « par activité ».

53 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. LES DIFFERENTES METHODES DE CALCUL DES COÛTS 1.2.  Les méthodes de calcul en coûts complets À côté de ces méthodes, d'autres techniques de calculs de coûts sont envisageables, sans que l'on puisse parler de « méthode ». Ces modes de calculs constituent, soit un prolongement des précédentes, soit plus généralement des techniques d'aide à la décision.

54 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. 2. AMÉLIORATIONS ET TECHNIQUES PONCTUELLES D'AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 2.1.  Les coûts standards et coûts préétablis Ce sont des coûts souvent calculés à partir de coûts complets et qui ont vocation à établir des prévisions et des devis. Ils débouchent sur des calculs d'écarts, dont l'interprétation constitue un outil important du contrôle.

55 Les principales approches : Coûts préétablis
Normes de coûts élémentaires Saisie du réel Écarts Logique : suivi des normes

56 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. 2. AMÉLIORATIONS ET TECHNIQUES PONCTUELLES D'AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 2.2.  L'imputation rationnelle des charges fixes Il s'agit également d'un prolongement de la méthode des coûts complets. La technique présente l'avantage de moduler le calcul du coût complet des produits pour tenir compte de la variabilité des charges fixes unitaires.

57 Les principales approches : l’imputation rationnelle
Coûts constatés Variables Entrent dans le calcul des coûts des produits N’y entrent pas Directs Indirects Coûts de sous-activité De capacité Directs Indirects Logique : lien court-long terme Marges sur coûts d’imputation rationnelle Résultat

58 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. 2. AMÉLIORATIONS ET TECHNIQUES PONCTUELLES D'AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 2.3.  Le coût marginal Le coût marginal correspond au coût d'une unité, d'un lot ou d'une unité supplémentaire fabriquée. Sa connaissance est essentielle en tant qu'outil d'aide à la décision. Il revêt une grande importance en raison de son rôle pivot au sein de la micro-économie. Il est probable qu'au moment où la méthode a été mise au point, la distinction entre charges variables et directes n'était pas forcément très claire, les coûts directs étant quasiment tous variables. Ceci peut expliquer l'ambiguïté des termes.

59 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. 2. AMÉLIORATIONS ET TECHNIQUES PONCTUELLES D'AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 2.3.  Le coût marginal Le coût marginal correspond au coût d'une unité, d'un lot ou d'une supplémentaire fabriquée. Sa connaissance est essentielle en tant qu'outil d'aide à la décision. Il revêt une grande importance en raison de son rôle pivot au sein de la micro-économie.

60 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 3 : Le choix des coûts et la présentation succincte des différentes méthodes. 1. LA DIVERSITE DES COUTS a. Identifier la nature des coûts LE COÛT ∑ DES CHARGES b. Périodes de calcul des coûts Cout réel Cout Prévisionnel Analyse de performance Gestion Budgétaire Analyse des écarts C. Les coûts complets et les couts partiels

61 Les principaux concepts de marges et de coûts
Résultat Marge sur coût de production Coûts hors production Marge sur coût d’achat Prix de Vente Coût de revient complet Autres charges de production Coût de production Coût d’achat

62 2. Le coût d’opportunité Les garder 300 € L’utiliser Le billet
Vous achetez un billet pour la finale de la Coupe du Monde de football et vous le payez 300 €. Le jour du match on vous en propose €. Les garder 300 € L’utiliser Le billet Acheter un billet Au début on sacrifie la ressource elle-même, ensuite c'est son usage alternatif qui est sacrifié. Si le coût d'opportunité est ce que l'on sacrifie, on pourrait dire que le coût d'opportunité est de 300 F pour la première décision, et de F pour la seconde. L'usage le plus courant (voir la définition de R. Barre) veut que l'on parle de coût d'opportunité s'il y a sacrifice en termes réels, donc seulement dans le second cas. Le vendre

63 Une typologie des coûts
Coûts déclenchés par la demande d’une activité Coûts engagés préalablement pour être capable de répondre à la demande Coûts variables volumiques Coûts variables indivis Coûts de capacité Coûts liés à la quantité du produit vendu Energie consommée par une machine Coûts liés à l’organisation des flux Coût matières d’un test de qualité Salaire du laborantin Coûts liés à l’existence du produit Dépenses de publicité Salaire de la force de vente Coûts liés à l’existence des sites et structures Coûts de nettoyage sous-traité Loyer Types de lois économiques Types d’inducteurs ou d’uo

64 Ne pas confondre unité d’œuvre et inducteur
Causes des coûts de l’activité Inducteur de coût Ex. : La capacité d ’apprentissage Inducteurs d’activité : ex : la réclamation d ’un client Unités d ’œuvre Ex. : nbre de ruptures de charge Ex. : nbre de séries lancées Ex. : heures

65 En bref L ’inducteur d’activité est l’événement qui déclenche l’activité (ex. : la remise d ’un colis à transporter). Il déclenche aussi les coûts variables de l’activité. L’unité d’œuvre est la variable qui modélise le comportement des coûts de l ’activité dans le court terme, si ces coûts sont variables (volumiques ou indivis) ; dans le moyen ou long terme, s’il s’agit de coûts de capacité.  Variables volumiques Variables indivis Coûts de capacité Assurance Même u.o. : facture d ’entretien Autre u.o. : péage d ’autoroute Km parcourus Nombre de véhicules

66 En bref (2) L’unité d’œuvre peut être la même pour les trois catégories de coûts d’une activité si ces trois catégories de coûts sont modélisées respectivement par des unités différentes mais liées de façon stable (ex. : nombre de km, nombre de départs, nombre de véhicules). Corollaire : un coût unitaire a un sens si le dénominateur est lié de façon stable avec les unités d ’œuvre qui entrent dans le calcul du numérateur (ex. : coût par voyageur dans un avion rempli en moyenne à 55 %). Pour les coûts variables indivis et les coûts de capacité, l ’imputation rationnelle est nécessaire pour obtenir un chiffre exploitable par le management. L’inducteur d’activité est une unité d’œuvre s’il déclenche toujours la même séquence de tâches dans l’activité et si elles sont toujours effectuées de manière identiques, consommant les mêmes ressources.

67 Exemple : coût d ’entretien des véhicules des vendeurs
Une unité d’œuvre est une unité corrélée à un ensemble de coûts homogènes et qui permet donc de les imputer Une unité d ’œuvre n’a pas toujours la propriété d’être la cause des coûts (inducteurs) Exemple : coût d ’entretien des véhicules des vendeurs Inducteur d ’activité : les kms Inducteur de coût : la compétence des mécaniciens, etc. Unité d ’œuvre : l ’heure de main-d ’oeuvre

68 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 4 : Le retraitement des charges Section 5 : Les charges non incorporables Section 6 : Les charges supplétives Éléments de base du calcul des coûts En principe ce sont les charges de classe 6 de la comptabilité générale, c'est-à-dire relatives à l'exploitation de l'exercice, qui sont reprises et ventilées par la comptabilité analytique pour le calcul des coûts. Mais en fait, parmi ces charges, certaines sont considérées comme Non incorporables: Il s'agit essentiellement des amortissements de frais d'établissement et de charges qui ne présentent pas un caractère habituel dans la profession et doivent être considérées comme un risque (prime d'assurance-vie, provision pour dépréciation...).

69 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 4 : Le retraitement des charges Section 5 : Les charges non incorporables Section 6 : Les charges supplétives Éléments de base du calcul des coûts D'autres charges dites supplétives peuvent être prises en compte ; on désigne sous ce vocable les charges fictives correspondant : à la rémunération des capitaux propres de l'entreprise, et le cas échéant à la rémunération du travail de l'entrepreneur individuel non salarié,

70 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion
Section 4 : Le retraitement des charges Section 5 : Les charges non incorporables Section 6 : Les charges supplétives Éléments de base du calcul des coûts D'autres charges comptables, sont modifiées lors de leur prise en compte dans le calcul des coûts parce qu'elles apparaissent comme trop conventionnelles ou induites par des considérations fiscales: c'est essentiellement le cas des amortissements, lorsqu'ils sont très différents de la dépréciation économique réelle des biens et que cette dernière peut être évaluée. Des amortissements "économiques" peuvent alors être substitués aux amortissements comptables d'origine fiscale dans les calculs de coûts.

71 Articulation de la comptabilité de gestion avec la comptabilité financière
Les charges non incorporables aux coûts: charges exceptionnelles et charges hors exploitation Les charges incorporées Pour un montant différent: charges de substitution Charges supplétives: ajouts (rémunération de l’exploitant et des capitaux propres)

72 Le traitement des charges
supplétives Charges Incorporées Aux coûts + = Charges de la Comptabilité générale Charges Incorporables Charges Non incorporables

73 Comptabilité générale
Les type de charges: Charges directes Coût par produits Et par prestations Charges Incorporables De la Comptabilité générale Charges semi-directes Centres D’analyse Charges indirectes

74 Organisation La plupart des données de base utilisées par la comptabilité de gestion sont des données de la comptabilité financière (achats, salaires, ventes…) Cette double utilisation des charges et des produits pose un problème d’organisation comptable 2 systèmes comptables: intégration ou séparation

75 conclusion Les 2 systèmes ont leurs inconvénients
La comptabilité de gestion doit avoir une certaine autonomie Mais doit rester fiable et rigoureuse

76 Chapitre 2 : L’inventaire et l’évaluation des stocks
Section 1 : La nature des stocks Section 2 : L’inventaire permanent Section 3 : L’évaluation des stocks : L’évaluation des entrées L’évaluation des sorties par les différentes méthodes  Section 4 : exemple d’application

77 Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks
1- Définition du stock: « Une quantité de marchandises et produits finis disponibles en magasin, Dépôt en général », « Un stock est essentiellement, une quantité variable d’un produit augmentée par les entrées, et diminuée par les sorties. Les entrées peuvent être soit des achats ou des fabrications. Les sorties peuvent être des ventes ou des livraisons aux ateliers », « C’est l’ensemble des marchandises ou articles accumulés dans l’attente d’une utilisation ultérieure plus ou moins proche et qui permet d’alimenter les utilisateurs au fur et à mesure de leurs besoins.

78 Les différents types de stock
Matières premières ou composants achetés Encours de production Produits finis Fournitures et produits pour maintenance

79 Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks
2- Nature des stocks: Les marchandises : Articles achetés pour être revendus en l’état, Les produits finis: Articles élaborés par l’entreprise, stockés en attendant d’être vendus, Les produits semi-finis : Pièces ou sous-ensembles élaborés en plusieurs stades, mis en magasin pour la fluidité entre les ateliers ou pour des raisons de groupage, Les matières premières : Matériaux de base utilisés par les ateliers de fabrication,

80 Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks
2- Nature des stocks (suite): Les composants : Pièces ou sous-ensembles entrant dans la construction d’un appareil, Les pièces détachées : Mises en magasin afin d’être disponibles soit, pour le service après-vente, soit pour la maintenance, Les emballages : Surtout destinés à protéger les produits finis à leur sortie de la chaîne de production, Les déchets : Débris de matière récupérés dans les ateliers, pour être revendus ou réutilisés, Les stocks divers : Très variés, rassemblent des articles que l’on tient en magasin (gant de travail, chiffons,…) et des articles que l’entreprise détient sans organiser un véritable stockage (papeterie, imprimés…).

81 Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks
3- Rôle des stocks : Firme manufacturière : Fournisseur Accu tampon Fonction production Clients Accu tampon Firme commerciale : Fournisseur Accu tampon Clients

82 Conception du système GDS
Achats + Ventes - Fichier Stocks + - M.P. P.F. En cours

83 Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks
3- Rôle des stocks (suite) : Les stocks permettent : Les achats par quantités, Les productions en série, Le groupement du transport, La répartition temporelle des productions destinées à des consommations saisonnières, L’avantage des opportunités telles que les remise, ristournes… Les stocks évitent: Les attentes clients, La rupture en cas de non respect du délai de livraison fournisseur ou d’arrêt de l’activité de production.

84 Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks
4- Inconvénients des stocks : Immobilisation coûteuse de capitaux, Encombrement du magasin, Risque de détérioration, périssabilité, obsolescence…

85 A ces inconvénients, plusieurs incertitudes sont liées
Quelques exemples pour chaque type de stock Produits finis Incertitude sur les prévisions de ventes Production ou consommation saisonnière Encours Pannes machines Non qualité Matières premières Incertitude sur les délais de livraison

86 Deux situations à éviter
Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks 5- Problèmes posés par les stocks: Deux situations à éviter Le sous stockage: Le sur stockage: Alourdissement des charges de l’entreprise, Augmentation des besoins de financement, Nuisance à la trésorerie de l’entreprise. Rupture et ses coûteuses conséquences, Perte des clients,

87 Quand faut-il commander? Combien faut-il commander?
Définition, nature, rôle ,inconvénients et problèmes posés par les stocks 5- Problèmes posés par les stocks (suite): Deux interrogations permettent d’arbitrer entre ces deux situations: Quand faut-il commander? Combien faut-il commander? De façon à : Minimiser les coûts induits par les stocks En: Tenant compte de certaines contraintes: Financière, espace de stockage, effectifs…etc.

88 Les politiques de gestion des stocks
Les coûts liés au stockage objectifs poursuivis et contraintes à respecter décisions à prendre pour une bonne gestion des stocks

89 Décisions 2 décisions principales : Quand et Combien
2 réponses possibles pour chaque décision Quand période fixe (tous les lundis matin) période variable (quand le stock est trop bas) Combien quantité fixe (1000 unités à chaque commande) quantité variable (recomplétement à un niveau de stock donné)

90 Les principales stratégies

91 Quelle gestion pour quel produit
Le choix du type de gestion est fortement lié à : valeur d’achat de la pièce quantité de pièces utilisées par unité de temps stabilité ou non de la demande criticité de la pièce

92 Pour se fixer les idées Quelques exemples
Pièces de faible valeur, utilisées régulièrement en grande quantité : Quantité Économique de Commande Pièces de valeur moyenne, utilisées irrégulièrement en faible quantité : recomplétement calendaire Pièces de valeur faible, utilisées irrégulièrement mais critique : gestion à point de commande Pièces chères, utilisées irrégulièrement : réapprovisionnement à la commande

93 D’ÉVALUATION DES STOCKS
MÉTHODES D’ÉVALUATION DES STOCKS

94 Évaluation du coût des stocks de marchandises
4 méthodes Méthode du coût propre Méthode du coût moyen Méthode de l'épuisement successif (FIFO)(PEPS) Méthode de l'épuisement à rebours (LIFO)(DEPS)¹ ¹ Méthode non recommandée ni par les normes IAS IFRS (IAS 2), ni par le NSCF

95 Méthode du coût propre Attribuer aux articles en stock leur coût réel d'achat, soit leur coût spécifique au moment de l'achat. Articles facilement identifiables (ex. automobiles) Articles de grande valeur, (ex. toiles ou tableaux ) Articles non homogènes, (ex. Fleurs, arbres et arbustes… )

96 Méthode du coût moyen ( Stock début ) + ( Achats de l'exercice ) Nombre d'articles au début + nombre d'articles achetés = Note: Si l’entreprise fonctionne en inventaire permanent, la moyenne est calculée après chaque achat. (Moyenne mobile)

97 Méthode du coût moyen Avantage :
Cette méthode atténue les effets des fluctuations de prix durant la période.

98 Méthode du coût moyen Inconvénients :
Cette méthode fausse la valeur des stocks si les prix ont augmenté ou diminué systématiquement durant la période.

99 Sorties de stock A leur sortie du magasin ou à l’inventaire, les biens sont évalués, soit en considérant que le premier bien entré est le premier bien sorti (PEPS ou FIFO), soit à leur coût moyen pondéré d’acquisition ou de production.

100 Sorties de stock Formule du CMP
Elle consiste à faire la moyenne pondérée du coût des éléments existants en début de période et du coût des éléments achetés ou produits au cours de la période. Cette moyenne peut être calculée périodiquement ou lors de la réception de chaque nouvelle livraison. 100

101 Sorties de stock Formule du CMP On peut distinguer :
La méthode du coût moyen unitaire pondéré La méthode du coût moyen sur la durée moyenne de stockage. 101

102 Sorties de stock Formule du FIFO
Elle consiste à affecter aux éléments de stocks vendus ou consommés le coût des plus anciens éléments en stock. Le coût des stocks à la clôture sera celui des articles achetés ou produits le plus récemment. 102

103 Méthode de l'épuisement successif
(FIFO- PEPS) (First In, First Out – Premier Entrée, Premier Sortie) Hypothèse : les premiers articles achetés sont les premiers articles vendus. En conséquence : Les articles en stock à la fin proviennent des derniers achats de l'exercice.

104 Méthode de l'épuisement successif
Avantage : Les stocks au bilan sont plus près de leur coût de remplacement. Inconvénient : Le CMV est évalué aux coûts les plus anciens (si inflation élevée).

105 Méthode de l'épuisement à rebours
(LIFO- DEPS) (Last In, First Out – Dernier Entrée, Premier Sortie) On pose l’hypothèse que les derniers articles achetés sont les premiers vendus, de sorte que les articles en stock à la fin proviennent des premiers articles en main au début de la période. 11/04/2017

106 Méthode de l'épuisement à rebours
(LIFO - DEPS) Avantage: Le coût des ventes sera aux coûts les plus récents. Inconvénient: Stocks évalués aux coûts les plus anciens, plus éloigné du coût de remplacement. Refusé par le NSCF et non recommandé par les normes IAS IFRS. 11/04/2017

107 Exemple 1 Méthode du coût propre

108 Méthode du coût propre Nous pouvons identifier l’origine des produits. La voici: 11/04/2017

109 Marge brute avec le coût propre
11/04/2017

110 Méthode du coût moyen 1 000 12 000 18 000 11/04/2017

111 Marge brute avec le coût moyen
11/04/2017

112 Méthode de l’épuisement successif (PEPS - FIFO)
2 2 000 5 6 000 5 6 500 30 000 14 500 15 500 11/04/2017

113 Marge brute avec l’épuisement successif
11/04/2017

114 Marge brute avec chacune des méthodes
11/04/2017

115 Attention: L’évaluation doit se faire au moindre du coût (selon la méthode choisie par l’entreprise) et de la valeur du marché (nouveau coût d’acquisition ou coût de remplacement ou valeur de réalisation nette: prix de vente + frais directs d’achèvement et de mise en vente). IAS 2 et NSCF 11/04/2017

116 Sorties de stock Exemple 2
Une entreprise utilise pour sa fabrication une matière M. Le stock au 1er janvier N de cette matière M était de 100 unités à 320 DA. Les entrées suivantes ont été constatées au cours de l’année N : 1er mars : 250 unités pour ; 1er juillet : 200 unités pour ; 1er octobre : 100 unités pour ; 1er décembre : 50 unités pour 116

117 Les sorties suivantes ont été constatées au cours de l’exercice N :
Sorties de stock Exemple 2 Les sorties suivantes ont été constatées au cours de l’exercice N : 1er avril : 230 unités ; 1er septembre : 120 unités ; 1er novembre : 100 unités. 117

118 Le stock final en quantité peut être évalué à :
Sorties de stock Exemple 2 Le stock final en quantité peut être évalué à : – 230 – 120 – 100 = 250 unités. L’évaluation du stock au 31 décembre N peut être effectuée selon différentes méthodes : 118

119 Sorties de stock Exemple 2 Méthode du premier entré – premier sorti
Le stock final se compose des derniers lots entrés : 1er décembre : 50 articles à 347 DA : 1er octobre : 100 articles à 346 DA : 1er juillet : 100 articles à 343 DA : Total : Dans ce cas, le stock final peut être évalué à DA. 119

120 Sorties de stock Illustration
On vous communique les données suivantes: Le 01/01 stock initial 100 au Prix unitaire de 10 (1 000) Le 02/04 sortie pour vente de 20 Le 03/08 sortie pour vente de 10 Le 04/09 Achat de 100 au Prix unitaire de 15 (1 500) Le 05/10 sortie pour vente de 110 Le 07/10 sortie pour vente de 30 Le 06/11 Achat de 200 au prix de 20 (4 000) Le 10/12 sortie pour vente de 130 Le 31/12 Stock final de 100 CMP lors de chaque entrée: valeur stock précédent (ancien CMP) + Prix des achats quantités totales en stock 120

121 Sorties de stock Exemple
1) la méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée : Le stock final peut être évalué à DA. Dates Mouvements + entrées, () sorties Stock Q PU Valeur 01/01 100 10 1 000 02/04 (20) 200 80 800 03/08 (10) 70 700 04/09 + 100 15 1500 170 12.94 05/10 (110) 60 776.40 07/10 (30) 388.20 30 06/11 + 200 20 4 000 230 19.08 10/12 (130) 1 908 121

122 Sorties de stock Exemple
2) la méthode du coût moyen pondéré sur une durée moyenne de stockage : La durée de rotation (en quantités) est obtenues par la formule suivante: Sorties pour vente / stock moyen = 300 / 100 = 3 fois, soit 4 mois Le Stock Moyen est égal = la moyenne du stock initial et du stock final = 100 Le coût unitaire moyen pondéré des achats de septembre à décembre est de : / 300 = 18.33 Les stocks sont donc valorisés à 1 833 122

123 Méthode ABC pour les catégories de pièces
Exemple : i : indice de la pièce Xi : quantité de pièces utilisées dans l’année

124 Objectifs et origine de la méthode
Règle des 80% - 20% ou loi de Pareto Opérer un classement des pièces en trois catégories A, B et C principe de base de la méthode choix d’un critère d’analyse (par exemple la consommation annuelle) classement par valeur décroissante somme cumulée et répartition dans les catégories

125 Solution sur l’exemple
Suite de l’exemple :

126 Les critères Le critères possibles pour le classement
valeur du stock consommation annuelle espace consommé heures de manutention Possibilité d’établir plusieurs classements Comment choisir le ou les bons critères : connaissance de l’entreprise, bon sens

127 La classification A-B-C ou méthode Pareto ( 80 / 20 )
QUOI QUI Tout articles fabriqués , vendus … Gestionnaire de production, gestionnaire de stock OU QUAND Système GPAO, logiciels spécifiques. Suivant les fluctuation de la demande mais une fois par an est généralement suffisant. COMMENT Sur une période écoulées et limitée ( une année en moyenne ), en fonction d’un critère choisi ( quantité, valeur, similitude … ) cette méthode simple et objective de classement permet de mettre en évidence les individus les plus marquants d’une population. Les résultats théorique d’un classement A B C sont les suivants: 20% des articles représente 80% des volumes, ventes, valeur stock … ( cette règle n’est que très rarement vérifiée exactement ) 30% des articles représente 15% 50% 5% Exemple d’application : Positionner un paramétrage de gestion sur les catégories B et C évitant de les gérer quotidiennement. Appliquer la méthode ABC à la valorisation du flux dans un objectif d’optimisation. Le plus : croiser cette classification avec un Pareto valeur de stock moyen pour accéder à la notion de taux de rotation Références aux fiches : fiche Stock Sécurité, fiche « inventaires tournants », fiche « taille de lot » POURQUOI COMBIEN La classification A B C permet de porter une attention particulière aux articles qui le méritent et d’adapter des règles de gestion pour chaque groupes. Cette classification est également très utile pour définir les fréquences d’inventaires tournants. CONTRE INDICATION Faire un Pareto uniquement sur la valeur de stock avec l’objectif de diminuer les stocks PIEGES A EVITER References Fréquence de calcul trop courte. Traiter les nouveaux produits à part ainsi que les produits anciens pour SAV Gestion de production de A Courtois, M Pillet, C Martin «  Les éditions d’organisation » ; Optimiser votre plate-forme logistique de Tong liu et M Rom

128 La classification A-B-C ou méthode Pareto ( 80 / 20 )
Comment L’exemple ci dessous démontre clairement qu’il est préférable de porter toute son attention sur les 20% des produits qui représentent 80% de la valeur ( 1 jour gagné sur les A rapporte plus que 15 sur les C )

129 INVENTAIRES TOURNANTS
QUOI QUI Comptage périodique et planifié des stocks Le supply chain manager  LE MAGASINIER pour la réalisation des opérations physiques  Validation par le contrôle de gestion (Finances) OU QUAND Magasins et / ou stocks ateliers Hebdomadaire COMMENT Définition de règles de comptage : Classification (A/B/C) sur base de valeurs de consommation ou de stock, zones de stockages,…, et chercher l'économie d'énergie et la qualité de comptage, en prenant en priorité les articles manquants, négatifs en gestion, ou dont le stock est le plus proche de zéro Régularité des comptages (Classe A : 3 fois par an, classes B : 2 fois par an, …) Favoriser les inventaires par emplacement plus simple à mettre en œuvre et permettant la responsabilisation des acteurs par zone. Définition du mode de correction des écarts (Qui ? Comment? Sur quel support ? Règles de saisie…). Analyse des causes racines et plans d’actions correctives Faire un outil d'animation avec affichage indicateurs dans les zones concernées A . Indicateurs à visée industrielle (taux de justesse en quantité globale et par emplacement = nombre de références avec écart inférieur à la tolérance / nombre de références comptées) B. Indicateurs à visée comptable (taux de redressement en valeur) COMBIEN POURQUOI Taux d’écart ( +/- ), Avancement ( vérification de la régularité des comptages), Nombre de ruptures Qualité et Fiabilité permanente des stocks, Allègement ou suppression de l’exercice d’inventaire annuel. Contre indication PIEGES A EVITER Le faire quand on a le temps ! (Les inventaires tournants doivent être une mission explicite du Magasinier et du Gestionnaire )  Les pièces en stock ne se reproduisent pas entre elles !  Toujours refaire un comptage avant de faire une correction positive.  Ne pas donner le stock théorique à celui qui va compter Références Guides comptables

130 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion

131 Chapitre 1 : Présentation de la comptabilité de gestion


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