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Boîte à outils « PLU durables »
Module n°1 – Développement durable: du global au local Maître d’ouvrage: PNR Loire-Anjou-Touraine Équipe d’études : Médiation & Environnement (mandataire) La Mercerie, SAVIGNÉ-SOUS-LE- LUDE Tél environnement.coop cabinet SETUR Ingénierie – Audit - Conseil 16 rue de la Croix aux Potiers BP 97637 35176 CHARTRES de BRETAGNE Tel: Georges EMBLANC 7 rue des Longaines YERRES Tél: Plan du Parc (annexe IV) : extrait du Plan des Espaces Naturels et des Paysages du PNR
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Nos modes de vie sont-ils pérennes ?
Développement durable: du global au local Nos modes de vie sont-ils pérennes ? Peut-on évaluer la pérennité de notre mode de vie ? La terre a- t’elle des … limites ?
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Développement durable: du global au local
L'empreinte Écologique est un indicateur global de l'impact de l'homme sur la planète Mesure la surface biologiquement productive nécessaire pour produire les ressources et absorber les déchets d'un groupe humain Il est applicable à un individu, une entreprise, une ville, un pays ou à la Terre entière Ressources Déchets Empreinte écologique: concept mis au point par William Rees de l'université de Colombie-Britannique (UBC) C’est un indicateur (partiel) d’impact des activités humaines sur la planète, et de « durabilité » de nos modes de vie
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+ 30 % Empreinte écologique et bio capacité
L ’indice « Planète Vivante » qui mesure « l ’état de santé » de la planète et des écosystèmes a diminué de près de 30% au cours des 35 dernières années (figure 1). L ’empreinte écologique mesure l ’étendu et le type de pression que l ’homme exerce sur la planète. La pression de l ’humanité sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années en raison de la croissance démongraphique et de l ’augmentation de la consommation individuelle. En 1961, presque tous les pays du monde avaient plsu que suffisamment la capacité de répondre à leur propre demande. En 2005, la situation a radicalement changé. Aujourd’hui de nombreux pays « vivent au delà de leurs moyens », et vivent à crédit. Source WWF Rapport Planète vivante 2008 L’empreinte écologique globale a plus que doublé en 45 ans, et a dépassé la biocapacité dans les années 80
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Empreinte écologique et biocapacité
L’empreinte écologique de l’humanité a pour la première fois dépassé la biocapacité totale de la terre dans les années Depuis lors, ce dépassement n’a fait qu’augmenter de sorte qu ’en 2005, la demande était de 30% supérieur à l’offre. 52 % Source WWF Rapport Planète vivante 2008 L’empreinte carbone a été multipliée par 10 en 45 ans, elle représente 52 % de l’empreinte écologique globale.
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Empreinte écologique et démographie
Empreinte écologique et population par région en 1961 et maintenant en 2005 Biocapacité : 4,2 hectares / personne Si tout le monde adoptait le mode de vie d’un Européen moyen, il faudrait disposer de 3 planètes, et de 5 pour le mode de vie d’un américain Sur ce graphique on voit clairement la cause : l’augmentation de l’empreinte totale. L’empreinte écologique totale d'une nation est déterminée par la taille de sa population et par l'empreinte moyenne de chacun de ses habitants. Cette dernière est fonction à la fois de la quantité de biens et services consommés en moyenne par habitant et des ressources utilisées ou déchets produits pour ces mêmes biens et services. À l'échelle mondiale, tant la population que l'empreinte moyenne par personne ont augmenté depuis Depuis 1970 environ, l'empreinte moyenne par personne est toutefois restée relativement constante, alors que la population a continué à augmenter. Ce graphiques montrent l'évolution de 1961 à 2005 de l'empreinte moyenne et de la population pour chacune des régions du globe, la surface indiquée pour chaque région représentant le total de son empreinte. En Afrique, par exemple, où la population a triplé au cours des 40 dernières années, la biocapacité disponible par personne a diminué de plus de 67%, et l'empreinte moyenne individuelle a diminué de 19%. . . Biocapacité : 2,1 hectares / personne 19e
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L’EMPREINTE ECOLOGIQUE SI LA POPULATION MONDIALE ACTUELLE VIVAIT COMME LES FRANÇAIS =
3 x SANS COMPTER QUE LA POPULATION MONDIALE AUGMENTE …
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l’empreinte écologique
PROTEGER, GERER ET RESTAURER LES ECOSYSTEMES Maintenir la capacité biologique COMMENT REDUIRE LE DEFICIT ECOLOGIQUE ? Réduire l’empreinte écologique CHANGER LES MODES DE CONSOMMATION CHANGER LA LEGISLATION ET LA FISCALITE AMELIORER LES SYSTEMES DE PRODUCTION De terres arables D’espaces naturels: biodiversité, expansion des crues, dénitrification (zones humides) D’énergie fossile (non renouvelable) etc.
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Viser la suppression de la surexploitation globale
Lutter contre la surconsommation et ses conséquences:changements climatiques, érosion de la biodiversité, … Source: WWF Rapport Planète vivante 2008
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Réduire notre empreinte écologique: est-ce suffisant ?
Vers un modèle de développement qui … Maintient le potentiel de production alimentaire des terres Protège les ressources en eau (rivières, nappes) Préserve la capacité épuratoire des zones humides Protège ou aménage des zones d’expansion des crues (protection contre les risques d’inondation) Préserve la biodiversité (respect de la vie, équilibre des systèmes agro naturels, capital de ressources potentielles …) Préserve la qualité et la diversité des paysages (cadre de vie, facteur d’attractivité du territoire) Évite le réchauffement climatique et ses conséquences sur … Évite ou réduit la pollution des sols, de l’eau, de l’air Produit et préserve un cadre de vie de qualité Réduit les inégalités et les processus d’exclusion Assure une production et une répartition équitable des richesses
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Quel modèle de développement souhaitons nous ?
« Modèle de développement » ou « manière d’habiter » un territoire ? Un environnement de qualité (gestion du confort, des risques, des nuisances) vivable ? Un système économique qui préserve le « capital environnement » viable ? Un système économique qui assure une juste répartition des richesses équitable ? Vers un développement durable de nos territoires ? « Développement durable: développement qui répond aux besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs » Insister sur la différence fondamentale entre « augmentation incontrôlée de l’offre », et « satisfaction de besoins » Demander de quand date cette prise de conscience (le constat n’est pas nouveau; il est temps d’agir) 1951: l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) publie le premier Rapport sur l’Etat de l’Environnement dans le Monde 1972 : Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain de Stockholm ; Evocation d’un modèle de développement économique compatible avec l’équité sociale et la prudence écologique (concept d’écodéveloppement) 1987 : publication du rapport Notre Avenir à tous de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (Commission dite Brundtland, du nom de Mme Gro Harlem Brundtland qui l’a présidée) consacre le terme de "Sustainable Development" , proposé par l’UICN en 1980 dans son rapport sur la Stratégie Mondiale de la Conservation, et successivement traduit en français par ‘développement soutenable’ puis ‘développement durable’ ou ‘développement viable’ 1992 : Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement (CNUED, ou sommet de la planète Terre) à Rio de Janeiro ; Le développement durable est consacré par 182 Etats
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Nos modes de vie sont-ils pérennes ?
Développement durable: du global au local Synthèse Nos modes de vie sont-ils pérennes ? Doit-on imaginer d’autres modes de vie ? Le concept de développement durable est-il adapté à notre territoire (commune, communautés de communes, PNR LAT …)? Peut-on le mettre en oeuvre ? PNR LAT
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