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Couche limite atmosphérique
Théorie de la similitude Définition La couche limite atmosphérique est la partie de l’atmosphère en contact avec la surface terrestre, directement influencée par la présence de celle-ci
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Hypothèse de similitude
Si les conditions de réalisation de deux expériences sont identiques leurs résultats sont aussi identiques Mêmes causes mêmes effets Il n ’y est pas nécessaire que tous les paramètres définissant l ’expérience aient les mêmes valeurs : il faut cependant qu ’ils satisfassent les conditions de similitude.
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Similitude Similitude est la théorie et l ’art de prédire le comportement d ’un phénomène en construisant un modèle du phénomène (ou prototype). Similarité géométrique : deux systèmes sont similaires géométriquement s ’il ont un rapport d ’échelle L/L* constant Similarité cinématique : pour qu ’il y ai de la similitude cinématique entre deux écoulements doivent être similaires aux endroits correspondants : u1/u1* = u2/u2* . Similarité dynamique : pour qu ’il y ai de la similitude dynamique toutes les forces en jeu, quand à leur intensité, direction et leur point d ’application doivent être similaires. Notons que la similitude dynamique est une condition nécessaire à la similitude cinématique
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? ? Similitude géométrique
Considérons un phénomène dont la dimension linéaire est L. Soit L* l ’échelle caractéristique. Toutes les autres dimensions doivent être dans le rapport L/L* . ? Les surfaces doivent satisfaire le rapport (L/L*)2 ? Les volumes doivent satisfaire le rapport (L/L*)3
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Similitude dynamique Considérons la loi de Newton : Forces possibles:
Force d ’inertie Force de viscosité Force de pression Force de compressibilité Force de pesanteur Force de tension superficielle
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Similitude dynamique Les deux écoulements sont similaires si:
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Rapports de forces : nombres sans dimensions
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Similitude Les différences observées entre les résultas de deux
expériences similaires ne sont pas imputables à une différence de nature mais uniquement à des différences d ’échelle. La théorie de similitude se base dans l ’organisation des variables que définissent le phénomène en groupes sans dimensions. Pour la formation de ces groupes sans dimensions on recours à l ’analyse dimensionnelle.
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Dimensions : le 7 grandeurs de base
Grandeur Symbole dimensionnel Unité masse M kilogramme longueur L mètre temps T seconde intensité électrique I ampère température kelvin intensité lumineuse J candela quantité de matière N mole
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Analyse dimensionnelle : homogénéité dimensionnelle
L ’homogénéité dimensionnelle constitue une contrainte assez puissante sur la forme des relations entre les paramètres physiques qui sont identifiés comme importants pour définir le phénomène à étudier. théorème Soit l ’ensemble de n paramètres b1, b2, …, bn. Le théorème nous dit que si r des n paramètres ont des dimensions physiques indépendantes, alors on peut former (n-r) paramètres physiques indépendants et sans dimensions. Chaque combinaison sans dimensions est formée à l ’aide d ’un ensemble libre maximum, p. ex. : b1, b2, …, br et de l ’un des paramètres de l ’ensemble complémentaire, ici br+1, br+2, …, bn.
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Théorème : procédure 1 - Identification de tous les paramètres pertinents pour l ’étude du problème spécifique (éviter d ’introduire trop de paramètres). 2 - Mettre sur pied un ensemble complet de variables sans dimensions qui caractériserons le phénomène 1, 2, …, n-r. (r est la base dimensionnelle et doit contenir toutes les dimensions fondamentales) 3 - Prendre des mesures afin relier ces variables entre elles et ainsi déterminer la forme des fonctions universelles qui gouvernent le phénomène : f(1, 2, …, n-r)=0 Exemple: profil vertical de la vitesse dans la CLP
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Théorème : exemple 1 [T-1]
Variables importantes pour la description du phénomène et dimensions de chaque variable: [L] Altitude [LT-1] Frottement au sol [LT-1 ] Flux cinématique de chaleur en surface [T-1] Paramètre de Coriolis [LT-2 -1] Paramètre de flottabilité
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Théorème : exemple 1 Construction de la matrice dimensionnelle : L 1
1 1 1 1 M T -1 -1 -1 -2 -1 -1 -1 Rang de la matrice = r = 3
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Théorème : exemple 1 Choix des «variables clé» ou base dimensionnelle Contraintes: a) le nombre de variables clé doit être égale au rang de la matrice dimensionnelle. b) toutes les dimensions doivent être représentées; c) doivent être dimensionnellement indépendantes. [T-1] Base dimensionnelle: [L] [LT-1] Paramètres dépendants [T-1] [LT-2 -1 ] [LT-1 ]
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Théorème : exemple 1 Rang de la matrice = r = 3 Base dimensionnelle:
Paramètres dépendants
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Théorème : exemple 1 Calcul des fonctions
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Théorème : exemple 1
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Théorème : exemple 1 Traditionnellement on définie deux échelles de longueur :
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Théorème : exemple 1 et sont des fonctions à déterminer par la théorie du phénomène ou expérimentalement. Conclusion : 1) L ’analyse dimensionnelle suggère la relation fonctionnelle entre les paramètre. 2) La fonction est trouvée sur des bases expérimentales où théoriques.
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Théorème : exemple 2 (Stull)
Écoulement d ’un fluide dans une conduite: Comment varie les contraintes de cisaillement Variables clé : contraintes de cisaillement, densité, viscosité, vitesse, diamètre de la conduite, rugosité de la conduite. Dimensions : u D z0 ML-1T-2 ML-3 ML-1T-1 LT-1 L L Nombre de dimensions indépendantes: M,L,T = 3 Choix des variables clé : (, z0, u), (, D, u), (, , D)
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Théorème : exemple 2 (Stull)
Écoulement d ’un fluide dans une conduite: Comment varie les contraintes de cisaillement Dimensions : u D z0 ML-1T-2 ML-3 ML-1T-1 LT-1 L L variables clé : (, D, u) variables dépendantes : (, , z0) Groupes :
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Théorème : exemple 2 (Stull)
Écoulement d ’un fluide dans une conduite: Comment varie les contraintes de cisaillement Groupes : Coefficient de transfert 1/Re de rugosité Rugosité relative où
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Théorème : exemple 2 (Stull)
Résultats expérimentaux Comment varie les contraintes de cisaillement Discussion
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Classes de similitude Similitude de Monin Obukhov ou similitude de la CS Similitude de la couche de mélange Similitude de locale Convection libre locale Similitude de Rossby
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Classes de similitude Similitude de Monin Obukhov ou similitude de la CS Applicable dans la couche de surface Couche de surface : où les flux sont constants. On utilise alors les flux à un seul niveau. Cette théorie est valable seulement quand il y a du vent et que u* est différent de zéro. Échelles importantes : L = longueur de Monin Obukhov (1m à 200 m) zo = paramètre de rugosité (1 mm à 1 m) u* = vitesse de frottement (0.05 à 0.3 m/s) *SL = échelle de température (0.1 à 2.0 K) q*SL = échelle d ’humidité (0.1 à 5g/kg)
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? Similitude de Monin Obukhov
Appliquée essentiellement dans la couche de surface définie comme la couche à flux constant. Variables importantes pour la description de et dimensions de chaque variable: Flux cinématique de chaleur en surface [L] Altitude [LT-1] Frottement au sol [LT-2 -1] Paramètre de flottabilité [LT-1 ] ? Base dimensionnelle [L,T, ]
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Similitude de Monin Obukhov
r=3 n-r = 2 Base dimensionnelle
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Similitude de Monin Obukhov
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Similitude de Monin Obukhov : longueur de Monin Obukhov
Échelles dans la couche de surface stratifiée : Longueur 1m à 200 m 0.05 à 0.3 m/s Vitesse Température 0.1 à 2.0 K
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Similitude de Monin Obukhov : gradients sans dimensions
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Détermination des fonctions universelles
Conditions des mesures: stationnarité et homogénéité Mesures :
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Détermination des fonctions universelles
Kansas 1968
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Théorie de la similitude de Monin Obukhov
Erreur dans Stull pg. 384
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Théorie de la similitude de Monin Obukhov
Prouver que :
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Similitude de Monin Obukhov : mesure de stabilité
instable neutre stable -2 +2
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