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Publié parRémi Collet Modifié depuis plus de 9 années
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Je vais présenter ici les types de contrôles et « pièges » topographiques le plus souvent rencontrés en POR. Cette liste n’est heureusement pas exhaustive, il existe tellement de particularités locales, et les chefs de piste POR rivalisent chaque année d’ingéniosité !… Conception des contrôles de POR Photo V. de St Vaulry - Bois le Roi - Ch. De Fce 2004
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1. Les « triangles »ou crochets en vue du contrôle On peut rencontrer ces fantaisies dès les premiers niveaux de compétition. Il s’agit de faire un détour, alors que le contrôle est visible (ou prévisible…) Il faut rester concentré sur son itinéraire jusqu’au franchissement des fanions ! Il existe également des options « pair-impair ». Il ne faut pas se laisser entraîner sur le mauvais chemin (pointillé orange) ; L’emplacement des fanions est indiqué sur le dessin : la première porte valide le juste passage, la seconde porte permet aux juges d’arrêter le chrono. Même si le concurrent aperçoit les contrôleurs depuis la route, il ne doit pas se laisser déconcentrer !
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2. Les « chemins parallèles Peut être rencontré à partir du niveau Club élite. Il faut choisir entre plusieurs voies, qui n’apparaissent pas toujours sur la carte. Il faut évaluer avec précision la distance à parcourir avant de tourner dans le bon chemin, à partir du dernier élément identifié sur la carte et sur le terrain ; la comparaison des azimuts peut également vous permettre d’éliminer les mauvaises solutions. Les mauvais chemins sont représentés en pointillé orange : plusieurs « possibilités » s’offrent au concurrent, une seule est juste ! Cependant, une bonne appréciation des distances, à partir du château d’eau, écarte tout risque d’erreur, ainsi que la comparaison des azimuts des chemins.
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3. Le contournement d’éléments remarquables Il s’agit ici d’un contrôle de passage, ou « ticket », assorti d’un simple fannionage. Le ticket est positionné de façon à valider le respect de deux attentes : il faut longer le chemin qui rejoint le bois par l’Est, puis franchir le talus, et longer par l’Ouest le sentier qui remonte vers le Nord-Est, avant de bifurquer Nord-Nord-Est… Passer à droite ou à gauche de la haie ou du talus… Cela peut vous être demandé aux premiers niveaux de compétition. L’emploi de codes graphiques peut vous aider en salle des cartes. L’analyse du relief est également importante!
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3. Le contournement d’élém. remarquables (suite) Contourner un bâtiment ou monument Cela peut vous être demandé aux premiers niveaux de compétition. Il faut être très précis en recopiant le tracé, pour prendre la bonne ruelle dans un village (parfois invisible sur la carte car d’une largeur de quelques mètres seulement, mais tout s’explique sur le terrain). Cas particulier : traverser un bâtiment ! Le tracé est assez explicite : il faut passer dessus, dessous ou à travers le hangar. Si vous êtes sûr de votre tracé, entrez !
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4. La différence entre carte et terrain Apparition/disparition de voies de circulation et/ou bâtiments Il faut toujours se « méfier » des chemins et éléments reportés sur la carte! Les cartes ne sont pas mises à jour très régulièrement (environ tous les 10 ans). La comparaison et la mise en relation de tous les éléments disponibles (angles, distances, relief, éléments remarquables…) reste de mise ! Un lotissement est apparu, et 4 maisons ont « poussé », curieusement semblables aux 4 maisons représentées sur la carte. De plus le sentier s’est mué en chemin carrossable. Un nouveau chemin contourne les maisons neuves par l’Ouest, mais ce n’est pas le bon ! la comparaison des azimuts permettra de ne pas manquer le ticket de passage.
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Apparition/disparition de végétation ou parcelles de cultures Haies, talus et limites de parcelles agricoles ou forestières évoluent, elles aussi. La juste évaluation des distances est primordiale. En forêt, il est nécessaire de s’appuyer sur le relief et de se servir constamment de la boussole pour se repérer de façon précise, en attendant la prochaine lisière ! La première parcelle de bois au Nord a totalement disparu ; le chemin représenté sur carte n’est plus qu’un talus indistinct, tandis qu’un nouveau chemin rejoint le bois. L’évaluation des distances à partir du hameau, permettra d’atteindre correctement le ticket de passage! 4. La différence entre carte et terrain (suite)
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Les « boulevards » et les chemins disparus C’est la difficulté topographique la plus difficile à négocier. Le chemin apparent sur carte a disparu, un « boulevard » est apparu, chemin large et fréquenté ; la différence d’azimut est généralement grossière, mais pressés d’arriver à l’heure au contrôle, on se laisse (très !) bêtement entraîner! Le chemin que l’on doit suivre n’a pas totalement disparu, mais l’entrée est masquée par la végétation depuis la mise en service du « mauvais » chemin. Il faut comparer les azimuts, et prendre rapidement conscience de son erreur, car le contrôle est proche ! 4. La différence entre carte et terrain (suite)
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Les GR au balisage infidèle! Le balisage « terrain » des GR ne correspond pas toujours à la carte. Cela est d’autant plus vrai sur les cartes de la série Top25. Il ne faut pas se fier au balisage GR sur le terrain mais bien suivre votre tracé! Porté par le balisage, on peut négliger de suivre scrupuleusement son tracé, et manquer un ticket ou contrôle. Ici, l’itinéraire à suivre fait un coude avant de rejoindre la route; or le balisage du GR, sur le terrain, file tout droit… ce n’est pas une raison pour le suivre ! 4. La différence entre carte et terrain (suite)
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Moralité : Eléments remarquables et relief sont des indices précieux pour le cavalier de TREC; mais pour éviter de se laisser piéger, il est nécessaire de s’appuyer sur des critères « mathématiques »: azimuts (angles de marche relevé à la boussole) distances (évaluées grâce à l’étalonnage du cheval) Conception des contrôles de POR Bonne route!!!
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