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Journée d’échanges et de co-formation
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Journée d’échanges et de co-formation Vendredi 7 juin Champdieu Ordre du jour Accueil / présentation Présentation conjointe Philippe GARAT et Fred MARTEIL : Plus-value de la méthode IDEA dans les diagnostics d’exploitations (MAET) Atelier d’échanges sur les innovations et alternatives relatives à la culture du maïs Pause – repas Visite d’exploitation agricole Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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IDEA : Origine de la méthode
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy IDEA : Origine de la méthode Indicateurs de durabilité de l’exploitation agricole Rapport Bruntland (1987) / concept développement soutenable Conférence des Nations Unies (Rio 1992) Commission européenne : Transversalité du DD Comment traduire de manière opérationnelle le concept de durabilité à l'échelle des exploitations agricoles ? Réforme de la PAC (2003) Origine de la méthode IDEA Le concept de développement durable émerge au grand jour en 1987, dans le rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (plus connu sous le nom de rapport Brundtland). Il est alors défini comme "mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations à venir de satisfaire les leurs". Lors de la conférence des Nations Unies de Rio (CNUED, 1992), les états signataires s’engagent à mettre au point des stratégies nationales de développement durable et à élaborer des indicateurs de durabilité (Agenda 21 chapitre 40). Depuis, l’Union Européenne s’attache à décliner dans toutes ses politiques sectorielles le caractère transversal du développement durable. La dernière réforme de la politique agricole commune (Commission européenne, 2003) traduit partiellement cette volonté communautaire d’inscrire le développement durable comme un principe d’action des politiques européennes en instaurant le principe de la conditionnalité des aides et en renforçant les soutiens aux mesures du développement rural. Pour accompagner cette transition, la Commission européenne soutient également l’élaboration d’indicateurs de durabilité en agriculture en vue d'abord d’orienter les politiques en faveur d’une agriculture durable puis de les évaluer (Commission européenne, 2000, 2001). Cependant, ces objectifs politiques soulèvent la question de la conception de nouveaux indicateurs pour évaluer le degré de durabilité d’un système de production agricole. Comment traduire de manière opérationnelle le concept de durabilité à l'échelle des exploitations agricoles ? Elaboration d’Indicateurs de Durabilité Agricole Conditionnalité Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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IDEA : objectif de la méthode
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy IDEA : objectif de la méthode Travaux de la DGER dès 1996 Rendre concret le concept de durabilité en agriculture Résultat : élaboration de la méthode IDEA Cette méthode permettra alors un travail à l’échelle de l’exploitation, mais également à l’échelle d’un groupe (CETA / CIVAM / RAD / CD…) et donc d’un territoire Objectif de la méthode IDEA En France, cette question a conduit à une réflexion scientifique sur la manière d'appréhender la durabilité au moyen d'indicateurs. Depuis 1996, à l'initiative de la DGER un travail pluridisciplinaire de recherche a permis de transposer concrètement ce concept de durabilité en agriculture en indicateurs. Les résultats de ces travaux ont, notamment, conduit à l’élaboration de la méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles) (Vilain, 2003) qui offre un contenu pratique à la notion de durabilité à l’échelle de l’exploitation. DGER : Le ministère en charge de l’agriculture définit les politiques, d’une part, en matière de recherche et, d’autre part, de développement agricole et rural financé par le compte d’affectation spéciale développement agricole et rural (CASDAR), ainsi que leur suivi et leur évaluation, en coopération avec le ministère chargé de la recherche et la profession agricole. La stratégie de recherche-développement du MAAPRAT est coordonnée par la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER). L’objectif est de mobiliser rapidement les connaissances scientifiques et techniques pour assurer le développement durable et la compétitivité des secteurs de l’agriculture. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Base conceptuelle de la méthode IDEA
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Base conceptuelle de la méthode IDEA 1988 : le GCRAI énonce une première définition de l’Agriculture Durable 1990 : J.HARWOOD définit l’agriculture durable comme évolutive et non figée. 1994 : FRANCIS et YOUNBERG donne une définition consensuelle qui sera finalement adoptée : «L’agriculture durable est une agriculture écologiquement saine, économiquement viable, socialement juste et humaine » 1998 : LANDAIS donne sa définition d’une exploitation agricole durable : « Une exploitation viable, vivable, transmissible et reproductible » Base conceptuelle de la méthode IDEA Plusieurs définitions d’un modèle de développement durable existent. En 1988, le groupe consultatif pour la recherche agricole internationale considère que «l’agriculture durable consiste à gérer de manière efficace les ressources utilisables pour l’agriculture dans le but de satisfaire les besoins changeants de l’être humain, tout en veillant au maintien, voire à l’amélioration de la qualité de l’environnement, ainsi qu’à la préservation des ressources naturelles». HARWOOD définit l’agriculture durable comme «une agriculture capable d’évoluer indéfiniment vers une plus grande utilité pour l’homme, vers une meilleure efficacité de l’emploi des ressources et vers un équilibre avec le milieu qui soit bénéfique à la fois pour l’homme et pour la plupart des autres espèces» (HARWOOD, 1990 in BONNY, 1994). C’est la définition consensuelle de FRANCIS et YOUNGBERG (1990, in BONNY, 1994), qui est aujourd’hui communément admise pour qualifier l’agriculture durable : «L’agriculture durable est une agriculture écologiquement saine, économiquement viable, socialement juste et humaine » Dans la méthode IDEA, nous retenons qu’une agriculture durable repose sur trois grandes fonctions essentielles: la fonction de production de biens et services, la fonction de gestionnaire de l’environnement et la fonction d’acteur du monde rural. Quant à la conception d’une exploitation durable, nous proposons celle de LANDAIS, à savoir «une exploitation viable, vivable, transmissible et reproductible » (LANDAIS, 1998). Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Un outil à vocation pédagogique
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Un outil à vocation pédagogique Autodiagnostic et enquête directe Outil de réflexion et d’apprentissage qui montre les faiblesses techniques et les voies d’améliorations Aide à la prise de décision De nombreux enseignants et formateurs, des agents de développement et groupes d’agriculteurs l’utilisent dans une démarche pédagogique, comme outil de sensibilisation, outil de formation et de débat, et/ou comme outil de diagnostic et de pilotage. Outil d’animation Analyser, comprendre, évoluer vers plus d’autonomie et plus de durabilité Un outil à vocation pédagogique Basée sur l’auto-diagnostic et l’enquête directe, la méthode IDEA est relativement simple et facile à mettre en œuvre. Elle est d’abord un outil à vocation pédagogique qui cherche non seulement à apprécier la durabilité des systèmes agricoles, mais qui permet aussi, par un travail d’accompagnement, de comprendre le concept de durabilité en suscitant des débats et des questionnements à travers chaque indicateur et en suggérant des moyens simples et adaptés à chaque situation locale pour améliorer la durabilité et le fonctionnement global du système analysé. C’est donc un outil de réflexion et d’apprentissage qui montre les faiblesses techniques et les voies d’améliorations possibles en favorisant l’action au niveau local et la prise de décision. De nombreux enseignants et formateurs, des agents de développement et groupes d’agriculteurs l’utilisent dans une démarche pédagogique, comme outil de sensibilisation, outil de formation et de débat, et/ou comme outil de diagnostic et de pilotage. En effet, la méthode IDEA a montré sa pertinence technique et son intérêt pédagogique aussi bien pour les élèves de l’enseignement agricole que pour les agriculteurs désireux de comprendre et d’évoluer vers plus d’autonomie et plus de durabilité. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Les objectifs de la durabilité
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Les objectifs de la durabilité La méthode IDEA est construite autour d’indicateurs censés favoriser un ou plusieurs objectifs de l’agriculture durable. Ces objectifs concernent soit la gestion ou la protection d’une ressource naturelle (eau, air, sol, biodiversité, paysage et gisements miniers), soit des valeurs sociales caractéristiques d’un certain niveau de civilisation et qui sont implicites dans l’agriculture durable (l’éthique, la qualité, la citoyenneté…) Chaque indicateur est attaché à un objectif qui sert de guide pour comprendre et interpréter l’indicateur Les objectifs de la durabilité La méthode IDEA est construite autour d’indicateurs censés favoriser un ou plusieurs objectifs de l’agriculture durable. Ces objectifs concernent soit la gestion ou la protection d’une ressource naturelle (eau, air, sol, biodiversité, paysage et gisements miniers), soit des valeurs sociales caractéristiques d’un certain niveau de civilisation et qui sont implicites dans l’agriculture durable (l’éthique, la qualité, la citoyenneté…). À cet effet, une colonne «objectifs » désigne, pour chaque indicateur, les principaux objectifs indirectement poursuivis. Ils servent de guides pour comprendre et interpréter l’indicateur. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Les pilliers de la durabilité
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Les pilliers de la durabilité Durabilité agroécologique Durabilité économique Durabilité socio-territoriale Les objectifs de l’échelle de durabilité agroécologique se réfèrent aux principes agronomiques de l’agriculture intégrée (ou agroécologie). Ils doivent permettre une bonne efficacité économique pour un coût écologique aussi faible que possible. Les objectifs de l’échelle de durabilité socio-territoriale se réfèrent davantage à l’éthique et au développement humain qui sont des caractéristiques essentielles des systèmes agricoles durables. Quant aux objectifs de l’échelle de durabilité économique, ils précisent des notions essentielles en lien avec la fonction entrepreneuriale de l’exploitation. Un même objectif peut participer à l’amélioration de plusieurs composantes de la durabilité. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Les piliers de la durabilité de l’exploitation
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Les piliers de la durabilité de l’exploitation Reproductible Transmissible Lien écologique Lien intergénérationnel DURABLE Lien social Lien économique Viable Vivable Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Echelle, composante et indicateurs
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Echelle, composante et indicateurs Trois échelles de durabilité De même poids et variant de 0 à 100 pts Chaque échelle de durabilité est subdivisée et trois ou quatre composantes Chaque composante regroupe plusieurs indicateurs pouvant être décomposés en plusieurs items La grille IDEA comporte un total de 42 indicateurs répartis dans 10 composantes et agrégés sous 3 échelles de durabilité Echelle, composantes et indicateurs La grille IDEA comporte trois échelles de durabilité, de même poids et variant de 0 à 100 points: l'échelle de durabilité agroécologique, l'échelle de durabilité socio-territoriale et l'échelle de durabilité économique. Chaque échelle de durabilité est subdivisée en trois ou quatre composantes (soit 10 composantes au total) qui synthétisent les grandes caractéristiques du diagnostic de durabilité. Chaque composante regroupe plusieurs indicateurs qui sont eux-mêmes constitués d'un ou plusieurs items élémentaires caractérisant une pratique (ou une caractéristique) et contribuant à la valeur finale de l'indicateur. On compte ainsi, dans la Grille IDEA (version 3), un total de 42 indicateurs répartis dans 10 composantes et agrégés sous 3 échelles de durabilité. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Pourquoi le choix d’IDEA ?
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Pourquoi le choix d’IDEA ? Méthode reconnue au niveau du ministère Méthode permettant une approche globale du système d’exploitation et une approche à la parcelle Méthode intégrable à un diagnostic environnemental plus classique (type MAET) Outil d’aide à la décision Outil d’animation territoriale Outil pédagogique Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Fusionner IDEA et diagnostic agroenvironnemental
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Fusionner IDEA et diagnostic agroenvironnemental Un cahier des charges précisant les objectifs et les points à diagnostiquer 5 objectifs évaluer à la parcelle et/ou à l’îlot de parcelles les risques de pollutions diffuses liés au croisement : milieu (sol : nature, états et fonctionnement hydraulique ; situation paysagère, climat…); pratiques agricoles (itinéraires techniques, enherbement…). le diagnostiqueur proposera une méthode de classement des parcelles à risques suivant trois niveaux de risques : fort, moyen, faible Objectifs: Réduire les pollutions ponctuelles et diffuses par les produits phytosanitaires, Réduire les risques de transferts de pollutions résiduelles (terre fine, produits phytosanitaires, phosphore, nitrates, matières en suspension, …) vers le milieu aquatique. Sensibiliser les agriculteurs aux pratiques respectueuses de l’environnement En outre, ils permettront de sensibiliser les agriculteurs à un ensemble de pratiques respectueuses de la qualité de l’eau pour les inciter à mettre en œuvre des actions sur leur exploitation. Afin d’obtenir un maximum de résultats tangibles en matière de lutte contre la pollution des eaux, le diagnostic doit, en premier lieu, déboucher sur une proposition de parcelles pour lesquelles une contractualisation MAET est pertinente (tant du point de vue du choix MAET au regard de son efficience environnementale que du point de vue de leur niveau de contractualisation et de leur faisabilité par rapport au système ou aux pratiques actuelles) ; en second lieu, sur des aménagements et investissements entrant dans le cadre du Plan Végétal Environnement (matériels et aménagements concernant l'usage des produits phytosanitaires sur le siège d'exploitation…). Le diagnostic est également là pour aider l'agriculteur sur la démarche à mettre en place pour respecter ses futurs engagements, pour mesurer l'impact économique de la mise en place de MAET et démontrer comment l'exploitation maintiendra sa viabilité économique au terme des 5 ans en poursuivant ces nouvelles pratiques culturales et/ou en ayant modifié son système d'exploitation et en n'étant plus aidée. 1. évaluer à la parcelle et/ou à l’îlot de parcelles les risques de pollutions diffuses liés au croisement : milieu (sol : nature, états et fonctionnement hydraulique ; situation paysagère, climat…); pratiques agricoles (itinéraires techniques, enherbement…). le diagnostiqueur proposera une méthode de classement des parcelles à risques suivant trois niveaux de risques : fort, moyen, faible 2. évaluer au siège d’exploitation et/ou aux bâtiments d’exploitation les risques de pollutions ponctuelles (en phytosanitaires, fertilisants, hydrocarbures, effluents vinicoles) 3. conseiller et sensibiliser l’agriculteur sur la gestion des intrants et à l’intérêt de certaines pratiques (manipulation des produits phytosanitaires, entretien des bordures, fertilisation, etc.…) 4. déterminer un plan d’actions à mettre en œuvre pour limiter ces risques (au sein du siège d’exploitation, des bâtiments d’exploitation et des parcelles) et identifier pour chacune des actions si elle est d’ordre réglementaire, si elle peut être volontaire ou bénéficier d’un dispositif contractuel national (MAE, PVE, PMBE…) ou local en lien avec le Contrat Rivière-Natura 2000 Lignon du Forez. Le diagnostic devra prioriser les MAET et les préconisations d’aménagements visant à limiter les transferts sur les parcelles classées les plus à risque. 5. aider l’agriculteur à mesurer la durabilité de son système d’exploitation et la faisabilité technico-économique de la mise en place des mesures et programmer les modifications nécessaires allant du changement des pratiques culturales jusqu’à la modification du système d’exploitation, le but étant que l’exploitation maintienne sa viabilité économique au terme des 5 ans en n’étant plus accompagnée et en poursuivant ses engagements. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Fusionner IDEA et diagnostic agroenvironnemental
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Fusionner IDEA et diagnostic agroenvironnemental 2. Evaluer au siège d’exploitation et/ou aux bâtiments d’exploitation les risques de pollutions ponctuelles (en phytosanitaires, fertilisants, hydrocarbures, effluents vinicoles) 3. Conseiller et sensibiliser l’agriculteur sur la gestion des intrants et à l’intérêt de certaines pratiques (manipulation des produits phytosanitaires, entretien des bordures, fertilisation, etc.…) 4. déterminer un plan d’actions à mettre en œuvre pour limiter ces risques (au sein du siège d’exploitation, des bâtiments d’exploitation et des parcelles) et identifier pour chacune des actions si elle est d’ordre réglementaire, si elle peut être volontaire ou bénéficier d’un dispositif contractuel national (MAE, PVE, PMBE…) ou local en lien avec le Contrat Rivière-Natura 2000 Lignon du Forez. Le diagnostic devra prioriser les MAET et les préconisations d’aménagements visant à limiter les transferts sur les parcelles classées les plus à risque. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Fusionner IDEA et diagnostic agroenvironnemental
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Fusionner IDEA et diagnostic agroenvironnemental 5. Aider l’agriculteur à mesurer la durabilité de son système d’exploitation et la faisabilité technico-économique de la mise en place des mesures et programmer les modifications nécessaires allant du changement des pratiques culturales jusqu’à la modification du système d’exploitation, le but étant que l’exploitation maintienne sa viabilité économique au terme des 5 ans en n’étant plus accompagnée et en poursuivant ses engagements. Réalisation du diagnostic Ces préconisations permettront de situer l’exploitation par rapport à toutes les réglementations environnementales auxquelles elle peut être soumise et de localiser les MAET sur les parcelles de l’exploitation. Des conseils seront donnés à l’exploitant pour mettre en cohérence ses engagements et ses pratiques. Le diagnostiqueur informera également l’exploitant des actions complémentaires mises en œuvre dans le cadre du Contrat Rivière-Natura Il présentera à l’exploitant la charte Natura 2000 et les contrats Natura 2000 (mise en défens du cours d’eau et abreuvement) Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Contenu du diagnostic Un diagnostic articulé en 5 axes : 1. Evaluation des risques de pollutions ponctuelles 1.1 : Diagnostic du siège et des bâtiments d’exploitation 1.2 : Préconisations d’aménagements du siège et des bâtiments d’exploitation 2. Evaluation des risques de pollutions diffuses 2.1 : Compréhension du système exploitation-milieu 2.2 : Diagnostic des parcelles / pratiques à risques de transfert d’intrants 2.3 : Diagnostic des zones à risques / transferts et zones tampons 3. Préconisations d’actions sur les parcelles 4. Evaluation du raisonnement des pratiques 2.1/ Évaluation des risques de pollutions ponctuelles diagnostic des risques liés au stockage des produits phytosanitaires et à leur manipulation lors des phases de remplissage, rinçage de matériel et gestion des fonds de cuve ; Le diagnostic à réaliser au sein du siège d’exploitation et des bâtiments d’exploitation portera sur : 2.1.1/ Diagnostic du siège et des bâtiments d’exploitation vérification de l’état et de la sécurisation du stockage des autres matières à risque (engrais, hydrocarbures) en s’appuyant sur la réglementation ; Le diagnostic devra notamment examiner ces éléments au regard des différentes réglementations en vigueur, y compris celles liées au Code du Travail, en particulier si l’exploitation emploie des salariés. Au regard du système de gestion et de stockage des effluents d’élevage, le diagnostiqueur informera l’exploitant des dispositifs d’aides existants dans le cadre du PMBE. système de récupération des effluents : rapide évaluation de risques de pollution ponctuelle par les effluents et non mélange avec les effluents phytosanitaires. Préconisations en terme d’aménagements (type, localisation) pour les installations concernant les phytosanitaires, engrais et hydrocarbures uniquement ainsi qu’en terme de pratiques. Le fonctionnement de l’exploitation sera pris en compte pour les préconisations. Des aménagements collectifs pourront être proposés. 2.1.2/ Préconisation d’aménagements du siège et des bâtiments d’exploitation NB : le diagnostic tiendra compte de l’existant, et s’appuiera le cas échéant sur les études préalablement réalisées, en les complétant si besoin. Dans l’hypothèse où le stockage et/ou la manipulation de produits phytosanitaires existeraient en dehors du siège ou des bâtiments d’exploitation, le diagnostic devra évaluer les risques de pollutions ponctuelles liés à ces aspects. Une cartographie des parcelles exploitées (y compris les jachères) et de leur utilisation sera réalisée. 2.2.1/ Compréhension du système exploitation-milieu 2.2/ Évaluation des risques de pollutions diffuses Le fonctionnement de l’exploitation sera décrit : contraintes liées à son parcellaire, à son assolement, organisation du travail. L’engagement de l’exploitation dans des démarches de certification (Agriculture Biologique, Terra Vitis,…) ou le suivi d’un cahier des charges en lien avec les Appellations d’Origine Contrôlée sera précisé. Le diagnostic analysera à la parcelle les pratiques de désherbage, de lutte fongicide et insecticide et identifiera les risques liés au complexe sol / pratiques. 2.2.2/ Diagnostic des parcelles / pratiques à risque de transfert d’intrants Le diagnostiqueur proposera également une méthode de classement des parcelles à risques suivant trois niveaux de risques : fort, moyen, faible. Pour engager des parcelles à risque moyen et faible, l’exploitant devra avoir engagé au moins 50% de parcelles à risque fort. Cette analyse sera réalisée par le calcul des Indices de Fréquence de Traitements (IFT) herbicides et hors herbicides à l’échelle de l’ensemble des parcelles et pour, au minimum, la campagne précédent la réalisation du diagnostic. Ces IFT seront interprétés au regard des conditions agro-météorologiques de la campagne considérée et comparés à l’IFT de référence du territoire retenu pour l’atteinte des objectifs de réduction d’emploi des produits phytosanitaires afin d’identifier les marges de progrès à atteindre et de conseiller l’exploitant sur le choix des engagements MAET les plus adéquats. Ces IFT seront présentés par culture pour les cultures pratiquées sur l’exploitation. 2.2.3/ Diagnostic des zones à risque vis-à-vis des transferts et des zones tampons Cas des exploitations viticoles : Le diagnostic identifiera précisément l’état d’enherbement inter-rang et des tournières de chaque parcelle de vigne (nombre d’inter-rang enherbé, largeur de cet enherbement…) et à l’échelle de l’exploitation. Le diagnostic sera fondé sur la méthode d’évaluation de la vulnérabilité des parcelles aux transferts d’intrants (tout intrant considéré : phytosanitaires, effluents, engrais…) adaptée au contexte de transferts locaux (calcul de la pression polluante – extension méthode CORPEN). L’évaluation de la vulnérabilité des parcelles et des risques de transferts seront pondérés par différents critères liés aux pratiques agricoles. Pour les parcelles viticoles on s’intéressera à l’enherbement inter-rang, le sens de plantation de la vigne par rapport à la pente et les pratiques de désherbage chimique sur le rang et l’inter-rang pour les parcelles en vigne et la présence de bandes enherbées, le sens de travail du sol et la gestion de l’interculture (couverture hivernale des sols) pour les parcelles en cultures annuelles. Identification des voies de transfert et de circulation de l’eau (sens d’écoulement, drainage et exutoire de drains, fossés circulants, points d’eau, zones humides, présence de talweg intraparcellaire, etc.) Cette évaluation sera donc menée à l’échelle des parcelles de l’exploitation par l’analyse de documents, par enquête auprès de l’agriculteur et par visite sur le terrain permettant notamment : Identification des zones tampon (prairies, haies, dispositifs enherbés, etc.) la présence de drains, localisation de l’exutoire, l’aptitude à la battance, Les critères suivants concernant le sol permettent de caractériser les circulations latérales et la sensibilité à l’érosion : réseau hydraulique : fossé susceptible de collecter l’eau de la parcelle, drain aboutissant au cours d’eau, point exutoire, ru temporaire, Il est également nécessaire de rassembler les informations sur les critères, permanents ou non, jouant sur la rapidité et l’intensité de la circulation de l’eau comme la pente, la présence de voies de concentration du ruissellement, zones tampons, la longueur de la parcelle. Ainsi seront notés : sens des écoulements d’eau est aussi nécessaire. limites aval de la parcelle : présence et qualité fonctionnelle de linéaires tampons (état des haies, talus, dispositifs enherbés…), efficacité des zones tampons (existence de courts-circuits hydrauliques, entretien des prairies, etc.), éléments renforçant les écoulements (chemin, route, talus dans le sens de la pente), En prenant en compte les observations sur la parcelle et sur ses connexions avec la ressource en eau, le diagnostic doit préciser le rôle effectif (risque de transfert ou zone tampon) joué par la parcelle. etc. longueur de la parcelle Elles seront proposées au regard du diagnostic sur les risques de transfert de produits phytosanitaires et d’érosion. La proposition d’actions prenant en compte l’utilisation et le rôle de parcelles voisines, exploitées par d’autres agriculteurs ou viticulteurs, pourra être envisagée. Ces actions seront de plusieurs types : mise en conformité réglementaire, si nécessaire, dispositions à prendre pour limiter les transferts de produits phytosanitaires, mise en place et gestion de l’enherbement, maintien, préconisations générales d’entretien et de plantations de haies. 2.3/ Préconisation d’actions sur les parcelles de chaque exploitation Ces préconisations permettront de localiser les MAET sur l’exploitation. Il est bien entendu que la préconisation d’une MAET sur une parcelle entraîne un impact global sur la gestion des produits phytosanitaires pour l’exploitation mais également sur la gestion plus générale de l’assolement et du parcellaire. Le diagnostiqueur devra donc bien étudier la faisabilité de la mise en œuvre des MAET. Ces préconisations seront synthétisées dans un tableau récapitulatif reprenant les aspects réglementaires, contractuels et volontaires à mettre en œuvre et constituant le plan d’actions de l’exploitation et seront soumises à l’avis de l’exploitant au regard de leur faisabilité technico-économique. Le diagnostic étant considéré comme un moment d’échange privilégié avec l’agriculteur, le diagnostiqueur devra apporter à l’agriculteur les informations nécessaires ou facilitant la bonne mise en œuvre des préconisations, en particulier sur les dispositifs d’accompagnement technique et financier mobilisables, qu’ils soient nationaux (Plan Végétal Environnement, Plan de modernisation des bâtiments d’élevage), départementaux ou propres au programme d’actions du Contrat Rivière-Natura 2000 Lignon du Forez (MAET, Actions territoriales du Volet Agricole du CRN2000 Lignon du Forez, contrats Natura 2000…). Les pratiques de l’agriculteur en terme de raisonnement des apports pour les produits phytosanitaires, l’engrais organique et minéral : adhésion à un conseil, sources d’information de l’agriculteur, description des outils utilisés, des enregistrements existants, du mode de raisonnement des intrants, des dates d’intervention et du niveau d’intrants. 2.4/ Évaluation du raisonnement des pratiques Ce volet du diagnostic a pour objectif de sensibiliser l’agriculteur ou le viticulteur sur la gestion des intrants et de déterminer quelles actions en terme de conseil ou de mesures (MAET, PVE, PMBE…) seront à privilégier sur le bassin versant ; il sera intégré au rapport-bilan de l'exploitation. Les éléments et les synthèses réalisés d’après les quatre axes d’étude évoqués ci-dessus doivent permettre de dégager les changements de pratiques culturales qui permettront à l’exploitation de respecter ses engagements MAET tout en maintenant sa viabilité agroécologique, économique et sociale au terme des cinq ans aidés. L’exploitant pourra ainsi poursuivre ses mêmes engagements sans percevoir d’indemnité. 2.5/ Approche économique de la mise en place de MAET sur l’exploitation Article 6 : Rendu de l’étude Le prestataire devra donc évaluer sommairement la faisabilité économique des préconisations techniques réalisées dans le rapport-bilan. une cartographie des parcelles avec l’occupation du sol ; une présentation générale de l’exploitation ; Le rendu se fera sous la forme d’un rapport contenant au minimum : l’évaluation des risques liées au parcellaire et aux pratiques avec notamment un tableau de notation des risques parcellaires l’évaluation des risques de pollutions ponctuelles ; une présentation des cultures et rotations culturales pratiquées ; Un tableau récapitulatif des préconisations décliné selon les 3 axes (réglementaire, contractuel (MAET, PVE, PMBE) et volontaire) avec l’avis de l’exploitant sur leur faisabilité. Une cartographie des risques parcellaires 5. Approche économique de la mise en place de MAET sur l’exploitation Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Elaboration du questionnaire d’enquête
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Elaboration du questionnaire d’enquête Le questionnaire d’enquête s’appuie sur une double entrée: Recueil de données sur le système d’exploitation (SEFE) Renseignement des indicateurs de durabilité Alimenter une base de données Cartographier les données Point à améliorer : Simplifier le questionnaire et demander à l’exploitant de renseigner au préalable une fiche Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Les indicateurs Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Les indicateurs Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Les indicateurs Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Rendu et analyse Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Plus-value de la méthode IDEA
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Plus-value de la méthode IDEA Introduire la notion de durabilité du SEFE Travailler sur des leviers (indicateurs et résultats) induisant des changements de pratiques Identifier les exploitations nécessitant un accompagnement complémentaire Nécessite des diagnostiqueurs confirmés en techniques et en analyses financières. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Bilan des 20 premiers diagnostics
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Bilan des 20 premiers diagnostics Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Bilan des 20 premiers diagnostics
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Bilan des 20 premiers diagnostics Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Bilan des 20 premiers diagnostics
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Bilan des 20 premiers diagnostics Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Petite pause de 10 minutes
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Petite pause de 10 minutes Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Atelier d’échanges Innovations et alternatives relatives à la culture du maïs 4 groupes d’échanges (15’) puis restitution (5’ par groupe) Groupe 1 : Réduire les phytosanitaires par les techniques mécaniques en lien avec de l’animation de groupe Groupe 2 : Passer du système maïs à un système tout herbe avec transition par culture de substitution Groupe 3 : Gagner en autonomie fourragère Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Restitution Groupe 1 : Réduire les phytosanitaires par les techniques mécaniques Expérimentations mises en place sur certains BV : désherbage du maïs en mécanique (exemple sur BV de la Coise). Investissement en matériel à travers maîtrise d’ouvrage du syndicat de rivières. Difficulté de mobiliser les agriculteurs : besoin de mise en réseau afin d’échanges. Bassin de la Bourbre : démonstration de matériel / animation de groupe / difficultés. Vulgarisation technique / faire savoir et faire connaître Echange sur le semis direct de maïs. Pays de Chalaronne: travail avec groupe d’agriculteurs autour de l’utilisation de matériel et conduite technique des cultures (maïs). Difficulté de montrer que ces techniques peuvent marcher = amener une approche économique. Manque accompagnement technique. Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Restitution Groupe 2 : Passer du système maïs à un système tout herbe avec transition par culture de substitution Le maïs a beaucoup d’intérêts mais : Impact de la culture lié à l’itinéraire technique, Gros besoins en eau Présence importante dans l’assolement = travailler sur les marges plutôt que sur les rendements, afin de produire le nécessaire à l’équilibre de la ration, Trouver des cultures de substitution Faire la transition dans le temps et pas brutalement à travers l’analyse économique Travailler sur la pâture, la récolte et le mode de conservation du fourrage Fonctionnement économique de l’exploitation : culturellement faire évoluer l’approche = marges plutôt que chiffre d’affaires Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Restitution Groupe 3 : Acquérir de l’autonomie fourragère Compléter l’herbe (protéine, paille, ) Comment mieux valoriser l’herbe (Attention herbe ne veut pas dire bonnes pratiques ; ex : surfertilisation) Enjeu exploitation durable dans un territoire durable ; ex : valoriser les espaces en déprise combiner l’individuel et le collectif pour améliorer l’accompagnement : suivi accompagnement ? Équilibre plaine montagne Echanges de fourrages entre zones spécialisées Formation Animation permanente Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Restitution Groupe 4 : Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Pause repas Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Visite d’exploitation : GAEC du Haut-Forez
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Visite d’exploitation : GAEC du Haut-Forez Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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Visite d’exploitation : GAEC du Haut-Forez
SYMILAV : Syndicat Mixte du bassin versant du Lignon, de l’Anzon et du Vizézy Visite d’exploitation : GAEC du Haut-Forez Journées du Lignon, de l‘Anzon et du Vizézy Du 04 au 9 juin 2012
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