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Etude Epidémiologique auprès des femmes de la MGEN

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Présentation au sujet: "Etude Epidémiologique auprès des femmes de la MGEN"— Transcription de la présentation:

1 Etude Epidémiologique auprès des femmes de la MGEN

2 Initiée en 1990 par une équipe l'INSERM,l'étude "E3N" observe l’état de santé de femmes françaises adhérentes à la MGEN, nées entre 1925 et 1950. Directrice de recherche Dr Françoise Clavel Chapelon En 1990, Françoise Clavel-Chapelon a mis sur pied la première enquête prospective française sur les relations entre alimentation, hormones et cancers. Cette enquête dénommée E3N (Etude Epidémiologique auprès de femmes de l’Education Nationale) est devenue la branche française d'une vaste étude européenne, l’European Prospective Investigation on Cancer and Nutrition (EPIC), portant sur environ européens dans 10 pays et coordonnée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS, Lyon). Cent mille femmes ont été questionnées sur leur mode de vie. Tous les deux ans, ces femmes sont interrogées par un questionnaire sur divers points : alimentation, vie reproductive, prise de traitements hormonaux, activité physique, corpulence, caractéristiques de la vie reproductive (grossesses, avortements, ménopause…), ainsi que sur leur état de santé et, en particulier, sur la survenue de cancer. Cette enquête épidémiologique est couplée à un recueil de données biologiques auprès de 25 000 femmes. Cette biothèque, constituée de sérum, plasma, globules rouges et lymphocytes, permet de rechercher la présence d’éventuels marqueurs de risque biologiques ou génétiques, chez les femmes ayant développé un cancer, comparé aux femmes qui n’en ont pas développé. Deux localisations cancéreuses ont été étudiées en priorité du fait de leur incidence élevée : le sein et le côlon-rectum. Financée par : Etude indépendante de l’industrie pharmaceutique

3 Etude Epidémiologique auprès des femmes de la MGE N
Son objectif essentiel : Evaluer l’influence du mode de vie et de divers facteurs sur le risque de cancer de la femme Alimentation ?, vie reproductive?, mode de vie ?, traitements hormonaux?… Méthodologie Etude de cohorte prospective (étude d’observation) Informations recueillies par auto questionnaires envoyés tous les 2 ans depuis 1990 (dernier en 2005) E3N est la composante française de l'European Prospective Investigation on Cancer and nutrition (« EPIC") coordonnée par le Centre International de Recherches sur le Cancer (« CIRC") Cohorte de femmes européennes… E3N est la première et la seule étude, en France, disposant des données qui permettent d’estimer sur des bases solides la relation entre la prise d’un traitement substitutif de la ménopause et le risque de cancer du sein. Les chercheurs ont comparé des femmes utilisatrices et des femmes non utilisatrices de ces traitements substitutifs. L’équipe E3N, porte également ses recherches sur d’autres sujets prometteurs : - étude du rôle des différents facteurs reproductifs sur le risque de cancer du sein, selon que le cancer est diagnostiqué avant ou après la ménopause ; - analyse fine de la relation entre les données anthropométriques à différents âges de la vie, et le risque de cancer du sein ; - étude de la relation entre la consommation de graisse et risque de cancer du sein ; - étude de la relation entre l’alimentation (fruits et légumes, calcium et produits laitiers, fibres alimentaires) et le risque de tumeur colo-rectale . L’exhaustivité des données combinée à la taille de l’étude, en font un outil exceptionnel. Les dix ans d’investissement commencent seulement à porter leurs fruits, car il a fallu attendre la survenue d’un nombre suffisant d’événements (cancer du sein et cancer colo-rectal). La richesse des résultats qui seront extraits de ces recherches devrait être à la mesure de l’investissement réalisé. L’équipe E3N est une équipe Inserm constituée d’une quinzaine de personnes. Elle bénéficie à l’IGR, premier Centre de Lutte Contre le Cancer en Europe, de l’hébergement et de l’ensemble des services mis à disposition des équipes de recherche sur le campus. Une équipe IGR travaille également en collaboration avec l’équipe de Françoise Clavel-Chapelon à partir de la cohorte E3N et plus spécialement à partir des données de la biothèque, à l’analyse de la relation entre biomarqueurs des apports alimentaires lipidiques et risque de cancer du sein.

4 Etudes de cohorte : design
Événement : cancer du sein Oui Non Traitées Non traitées Cohorte Direction de l’enquête : prospective

5 Risque de cancer du sein dans la cohorte E3N-EPIC, en fonction des différents types de traitement hormonal substitutif

6 Fournier et al, Int J Cancer, 2005
E3N – Suivi Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 Q7 Q8 Juin 90 Jan 92 Juin 93 Jan 95 Avril 97 Juin 00 Juil 02 Juil 05 1ère analyse ( ) femmes ménopausées dont traitées. Durée moyenne de suivi : 5,8 ans. Durée moyenne de traitement : 2,8 ans. Publication Fournier et al, Int J Cancer, 2005

7 1ère publication en 2005… Résumé
La plupart des études épidémiologiques ont révélé une augmentation du risque de cancer du sein sous traitement hormonal substitutif (THS). Une grande étude de cohorte a récemment mis en évidence des effets d’ampleur similaire pour les différents types de progestatifs et pour les différentes voies d’administration des œstrogènes. Il est important d’étudier ces points de manière plus approfondie. Nous avons évalué le risque de cancer du sein associé à la prise d’un THS chez 54 548 femmes ménopausées qui n’en avaient jamais pris 1 an avant leur inclusion dans l’étude de cohorte E3N-EPIC (moyenne d’âge à l’inclusion : 52,8 ans) ; pendant le suivi (durée moyenne : 5,8 ans), il a été diagnostiqué 948 cancers du sein primitifs invasifs. Les données ont été analysées à l’aide de modèles de Cox multivariés pour risques proportionnels. Dans cette cohorte, où la durée moyenne de prise du THS était de 2,8 ans, il a été constaté une augmentation du risque par rapport aux femmes non traitées (risque relatif (RR) 1,2 [intervalle de confiance à 95 % 1,1-1,4]). Le RR était de 1,1 [0,8-1,6] pour les œstrogènes utilisés seuls et de 1,3 [1,1-1,5] lorsqu’ils étaient associés à des progestatifs oraux. Le risque était significativement plus important (p < 0,001) lorsque le THS utilisait des progestatifs de synthèse que lorsqu’il utilisait de la progestérone micronisée, avec des RR de respectivement 1,4 [1,2-1,7] et 0,9 [0,7-1,2]. En association à des progestatifs de synthèse, les œstrogènes oraux et transdermiques/percutanés s’accompagnaient d’une augmentation significative du risque ; pour les œstrogènes transdermiques/percutanés, c’était le cas même lorsque l’exposition était inférieure à 2 ans. Nos résultats paraissent indiquer que, lorsqu’ils sont associés à des progestatifs de synthèse, les œstrogènes même utilisés sur de courtes durées peuvent majorer le risque de cancer du sein. Il semble préférable d’utiliser la progestérone micronisée de préférence aux progestatifs de synthèse dans les THS de courte durée. Ce résultat demande à être confirmé. © 2004 Wiley-Liss, Inc. Breast cancer risk in relation to different types of hormone replacement therapy in the E3N-EPIC cohort. Fournier A, Berrino F, Riboli E, Avenel V, Clavel-Chapelon F. Int J Cancer. 114 ; 2005

8 Cohorte E3N. Risque de cancer du sein selon le type de THS
Cohorte E3N. Risque de cancer du sein selon le type de THS. Première analyse Pas d’augmentation du risque relatif de cancer du sein chez les femmes traitées par estrogènes (majoritairement par voie cutanée) associés à la progestérone naturelle micronisée p<0.001 Estrogènes cutanés + progestatifs de synthèse Estrogènes oraux + progestatifs de synthèse Risque relatif et IC 95% Estrogènes (cutanés majoritaires)+ progestérone naturelle micronisée Estrogènes seuls Sans traitement 1,5 1,4 1,9 1,1 1,7 1,2 1,1 1 1,6 0,9 1,2 0,7 0,8 Etude de cohorte prospective sur femmes. Suivi Durée moyenne de suivi : 5,8 ans. Durée moyenne de traitement : 2,8 ans. Adapté de Fournier A et al. Breast cancer risk in relation to different types of hormone replacement therapy in the E3N-EPIC cohort. Int J Cancer 2005 ; 10 ; 114 (3) :

9 E3N – Suivi Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 Q7 Q8 1ère analyse (1990-1997)
Juin 90 Jan 92 Juin 93 Jan 95 Avril 97 Juin 00 Juil 02 Juil 05 1ère analyse ( ) femmes ménopausées traitées. Durée moyenne de suivi : 5,8 ans. Durée moyenne de traitement : 2,8 ans. Publication Fournier et al, Int J Cancer, 2005 Prolongation du suivi ( ) femmes ménopausées. Durée moyenne de suivi : 7,7 ans. Durée moyenne de traitement : 5,7 ans. En attente de publication Présentations orales Buenos Aires Octobre 2005 Congrès de Seattle Juin 2006 Abstract E3N

10 Actualisation E3N Suivi moyen 5.8 ans 7.7 ans Durée THS 3.3 ans
Analyse 1990 – 1997 N = 54,548 Analyse 1990 – 2002 N = 69,647 Suivi moyen 5.8 ans 7.7 ans Durée THS 3.3 ans 5.5 ans Nombre de cancers du sein 948 1896 Publication EN ATTENTE Publication 2005 D’après Clavel-Chaperon. Buenos Aires 2005 ;S S11-01.

11 Actualisation E3N : résultats (tous THS confondus)
Utilisation du THS Nombre de cas de cancers du sein RR [IC 95%] Jamais 842 1 (référence) Utilisatrices 1058 1.4 [1.2 – 1.6] D’après Clavel-Chaperon. Buenos Aires 2005 ;S S11-01.

12 Actualisation E3N : répartition des différents types de THS en 2002
70 % estrogènes cutanés / 28 % estrogènes oraux Dans 92% des cas, la progestérone naturelle micronisée est associée à des estrogènes cutanés D’après Clavel-Chaperon. Buenos Aires 2005 ;S S11-01.

13 Actualisation E3N. Risque de cancer du sein selon le type de THS.
Pas d’augmentation du risque relatif de cancer du sein chez les femmes traitées par estrogènes (majoritairement par voie cutanée) associés à la progestérone naturelle micronisée jusqu’à une durée moyenne de traitement de 5,7 ans 2,1 1,6 1,8 Risque Relatif et IC 95% 1,8 1,7 1,1 1,4 1,3 1,3 0,8 1 1,0 1,0 Estrogènes (cutanés majoritaires)+ progestérone naturelle micronisée Estrogènes+ dydrogestérone Estrogène+ progestatifs de synthèse Estrogènes seuls Sans traitement Etude de cohorte prospective sur femmes. Suivi Durée moyenne de suivi : 7,7 ans. Durée moyenne de traitement : 5,5 ans. Adapté de Fournier A, Clavel-Chapelon F, Berrino F. Breast cancer risk in relation to different types of hormone replacement therapy : update of the E3N results. Am J Epidemiol 2006; 163(suppl Abstracts 2006 Congress of Epidemiology): 643-S

14 Actualisation E3N (n= 69 647) RR de cancer du sein en fonction du THS (1)
ESTROGÈNES ORAUX + acétate de cyprotérone + MPA + promégestone + NETA 2.4 1.4 1.5 2.2 ESTROGÈNES cutanés (gel/patch) + progestérone micronisée + rétroprogestérone + acétate de chlormadinone + médrogestone + acétate de nomégestrol + promégestone 1.0 1.3 1.7 2.4 1.7 1.7

15 Actualisation E3N (n= 69 647) RR de cancer du sein en fonction du THS (2)
1.4 ESTROGÈNES seuls ESTROGÈNES + progestérone micronisée ESTROGÈNES + rétroprogestérone ESTROGÈNES + autres progestatifs de synthèse 1.0 1.3 1.8

16 Actualisation E3N (n= 69 647) RR de cancer du sein en fonction de la durée d’exposition (3)
1.4 Estrogènes seuls < 2 ans 2-4 ans 4-6 ans > 6 ans 1.0 Estrogènes + progestérone micronisée < 2 ans 2-4 ans 4-6 ans > 6 ans Estrogènes + rétroprogestérone Estrogènes + progestatifs de synthèse 1.3 1.8

17 Actualisation E3N. Conclusions
Tous THS confondus augmentation du risque de cancer du sein, mais Pas tous les cancers : seulement les cancers ER+ et cancers lobulaires Pas tous les THS : E3N différencie les THS THS estrogènes + progestatifs de synthèse : Confirmation de l’augmentation du risque, quelle que soit la voie d’administration des estrogènes, quel que soit le progestatif de synthèse, même à court terme THS estrogènes (cutanés majoritaires) + progestérone naturelle micronisée Confirmation de l’absence d’augmentation du risque pour de plus longues durées de traitement (5,5 ans)

18 Les résultats de l’étude E3N
« Suggèrent une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes traitées par estrogènes seuls, Confirment qu’il existe une augmentation significative du risque de cancer du sein chez les femmes traitées par traitement estro-progestatif quand il associe aux estrogènes, un progestatif de synthèse quel qu’il soit Suggèrent qu’il n’y aurait pas d’augmentation du risque relatif de cancer du sein lorsque le traitement hormonal associe aux estrogènes (majoritairement par voie cutanée) de la progestérone naturelle micronisée,et ce, quelle que soit la durée d’utilisation (moyenne 5,5 ans) dans la période étudiée. Ces données nécessitent d’être confirmées par d’autres études ». Afssaps Juin 2006

19 Afssaps Point d’étape Juin 2006
Afssaps Juin Mise au point actualisée sur le traitement hormonal de la ménopause (THM)

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