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Publié parPierrette Lacoste Modifié depuis plus de 9 années
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Mutations économiques dans la région métropolitaine bruxelloise et dualisation du marché du travail urbain Christian Vandermotten Leuven, 26 avril 2012 Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire Faculté des Sciences
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Centre d'emploi et bassin d'emploi bruxellois Un bassin d'emploi qui peut être approché par un ensemble de 4 unités NUTS 3 : Bruxelles-Capitale, Halle-Vilvoorde, Aalst, Brabant wallon
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Part dans le Royaume (2009) PopulationValeur ajoutée (PRB) Revenus fiscaux Revenus disponibles (2008) Bruxelles- Capitale Périphérie (3 NUTS 3) 10,0 % 11,5 % 19,0 % 11,8 % 8,3 % 13,2 % 9,4 % 13,2 % Aire métropolitaine 21,5 %30,9 %21,5 %22,6 %
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Les dynamiques globales Les évolutions du PIB
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Mais la croissance bruxelloise, très productive, est peu créatrice d'emplois
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Les moteurs de la dynamique sont dans le centre : l'internationalisation de Bruxelles Pourcentage de l'emploi dans les services avancés : Bruxelles-Zaventem 17 % Antwerpen 14 % Leuven 13 % Mechelen 9 % Gent 7 % Liège 7 % Hasselt-Genk 6 % Brugge 6 % Charleroi 5 %
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L'insertion internationale de Bruxelles dans les réseaux de services avancés
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... et dans les réseaux nationaux de ces services
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Des spécialisations différentes du centre et de la périphérie métropolitaine... comme dans toutes les grandes métropoles
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Y a-t-il concurrence entre le centre et la périphérie ?
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Dans le secteur industriel ? L'emploi « industriel » est extrêmement réduit... et ce qu'il en reste est très souvent un emploi de bureau ou d'industries de service
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Il ne s'agit pas (plus) d'une délocalisation vers la périphérie, mais d'une désindustrialisation
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Dans le tertiaire, plutôt une spécialisation des fonctions Profil de localisation des établissements des grandes entreprises et des sièges sociaux de PME dans le Brabant. Les fortes concentrations sont mises en évidence en orange et les sous-représentations en bleu. Source: relevé IGEAT et plans d'occupation du sol
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Les mouvements Les modifications de la géographie sont surtout sensibles pour les services avancés, mais aussi pour le back-office Les administrations publiques étrangères se desserrent en décentralisé, au contraire des administrations belges Logistiques et productions sont les activités pour lesquelles l’inertie est la plus sensible. Evolution de la part (%) des sites des grandes entreprises situées dans chaque zone entre 1996 et 2006, en proportion du à chaque date. Source: relevé IGEAT
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Chaque activité a son espace privilégié S'il y a concurrence en matière de bureaux, c'est uniquement entre les bureaux décentralisés et la périphérie
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Le secteur le plus sensible est celui du commerce de détail... d'autant que le commerce bruxellois est fragile
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Le problème des rapports avec la périphérie relève donc moins d'une question de concurrence que d'un manque de vision intégrée
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PIB et revenus : dualisation du marché du travail et chômage Revenu réel disponible/hab. (après transferts) 1999 2008 Bruxelles-Cap. 99,4 95,2 Périphérie 119,1 116,9 Revenu fiscal/hab. Bruxelles-Cap. 91,0 83,5 Périphérie 119,7 116,5
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Part des actifs bruxellois résidant dans la Région de Bruxelles-Capitale selon le secteur d’activité selon le niveau de diplôme
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Un manque de postes de travail pour les Bruxellois peu qualifiés entraînant une dualisation sociale croissante - qu'il ne faut pas espérer régler (sinon marginalement) par un développement des navettes vers la périphérie - qui impose de nouvelles politiques “à côté” d'une promotion de l'internationalisation “par le haut” : promotion de l'économie “d'en bas”, des services non marchands de proximité, prise en compte de l'économie informelle (sans brader l'économie formelle)
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Nécessité et conditions de succès d'une communauté métropolitaine Outre leur injustice, des disparités sociales accrues ne peuvent être la base d'une prospérité économique stable et durable 1. Une péréquation des ressources et un partage des coûts des infrastructures 2. Une gestion intégrée des transports, sans négliger la desserte intra- urbaine des zones centrales par le RER 3. Un contrôle des implantations de la périurbanisation (mais les modes actuels du financement des communes, voire les logiques symboliques de représentation, s'y opposent) 4. Une gestion intégrée de la localisation de grands équipements 5. Une gestion démocratique de l'aire métropolitaine, mais qui peut entrer en conflit tant avec les intérêts de la ville-centre qu'avec ceux des habitants de la périphérie
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