Expérimentation Garantie jeunes

Présentation au sujet: "Expérimentation Garantie jeunes"— Transcription de la présentation:

1 Expérimentation Garantie jeunes
Le Lot-et-Garonne, territoire pilote Table ronde « La Garantie Jeunes, outil d’inclusion sociale » 22 janvier 2015 1 1 1

2 Une candidature à l’expérimentation conjointement portée par le Préfet et le Président du Conseil général motivée par : - 15,30 % des demandeurs d’emplois sont des jeunes de moins de 25 ans - le Lot-et-Garonne, département aquitain au revenu moyen le plus faible - une nécessaire prévention envers les jeunes ayants-droit de bénéficiaires du RSA - le caractère rural du département permettant une diversité d’évaluations au terme de l’expérimentation - une dynamique partenariale préexistante pour le soutien aux Emplois d’avenir 2 2 2 2

3 EMPLOI LE CADRE DE LA GARANTIE JEUNE 3 Cible Moyens Objectif
ENGAGEMENT GARANTIE JEUNES SOCIALE ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISE ET PERSONNALISE 12 mois FINANCIERE ACTIONS COLLECTIVES 6 Sem PROFESSION-NELLE EMPLOI Accompagnement basé principalement par des mises en situations professionnelles 3 3 3 3

4 DEROULEMENT DU DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT
Un accompagnement intensif individualisé dans le collectif durant 6 semaines Création par les jeunes d’un carnet de route GJ 4 4 4 4

5 Des engagements contractualisés
Principe de libre adhésion du jeune Le jeune s’engage à multiplier les mises en situation professionnelle. Il respecte le règlement intérieur de la mission locale, des différents employeurs d’accueil ainsi que la charte de la promotion. En cas de non respect des engagements, l’allocation (d’un montant de 439€) peut faire l’objet d’une suspension voire la radiation du jeune du dispositif. 5 5

6 Un partenariat de territoire
Les partenariats nécessaires Une réponse forte et harmonisée entre les acteurs de l’insertion, en amont et tout au long du parcours du jeune : Un partenariat de territoire ( État et collectivités territoriales) Un partenariat local ( Mission locale, acteurs locaux de l’insertion, de la santé, du logement, de la jeunesse, de la solidarité, de la formation et de la Justice). Un partenariat économique (entreprises du territoire) 6 6

7 - 44 % des jeunes sont de niveau V
BILAN DEPARTEMENTAL LOT-ET-GARONNE 357 jeunes présentés en commission 292 jeunes entrés en Garantie jeunes (dont 30 %: parents bénéficiaires du RSA, jeunes suivis par PJJ/CHRS/aide sociale à l’enfance) Niveau des jeunes - 76 % des jeunes accompagnés dans la Garantie Jeunes sont peu ou pas qualifiés (niveau IV non validé) - 44 % des jeunes sont de niveau V 7 7

8 - 55% des jeunes ont accédé à un emploi
(9 contrats alternance, 29 EA/CAEi, 136 CDD/insertion/Intérim/ Saisonnier/TP, 22 CDI/CDI TP, 12 sorties en formation) - 280 PMP (stages) réalisées - 153 jeunes (52%) accompagnés par le service logement de la ML - 146 jeunes (50%) reçus par le Point Relais Santé de la ML - 66% des jeunes ont accédé à un bilan de santé (partenariat CPAM Lot et Garonne)

9 ANALYSE DES EFFETS DE L’EXPERIMENTATION
- Des conseillers référents dédiés , « dépositaires » d’un parcours de vie - Le changement de posture professionnelle des conseillers - Une évolution sensible dans les relations avec les jeunes - L'accompagnement global, un modèle structurant - La place de la relation avec l’entreprise : une ambition renouvelée 9

10 Les difficultés de mise en œuvre
- Un démarrage de l’expérimentation trop rapide favorisant une mise en tension (nécessité d’adaptation et d’évolution conséquentes en matière de pratique professionnelle pour les conseillers) - Une sous-estimation des besoins immobiliers - Un important travail de saisie administrative et de reporting - Ne pas isoler l’équipe Garantie jeunes du reste de l’équipe de la mission locale - Le repérage des jeunes Les pistes de progrès - Mobiliser les partenaires (dont les collectivités) sur le repérage des jeunes - Poursuivre et amplifier la prospection d’entreprises partenaires - Renforcer et préserver les services santé et logement dans les missions locales - Travailler de manière plus fine la qualité de l’accompagnement en phase « post-intensive »