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LA PANCREATITE AIGUE Dr ZIZZI
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1. Définition. 2. Rappels Anatomique et physiologique.. 3. Étiologies. 4. Diagnostic. 5. Examens. 6. Complications. 7. Traitement.
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1. DEFINITION. L’inflammation aigue du pancréas en rapport avec une autodigestion de la glande par ses propres enzymes Se caractérise par sa gravité et son évolution imprévisible (mortalité = 50%) Urgence médico-chirurgicale
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Profil particulier Syndrome abdominal aigu, survenant
- à l’age moyen de la vie ( ans) - le plus souvent un homme - parfois obèse et alcoolique - parfois, aux antécédents de lithiase biliaire
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Pancréatique aiguë oedémateuse:
On distingue principalement deux types de pancréatite aiguë: Pancréatique aiguë oedémateuse: elle n’affecte que la glande elle-même, a une évolution généralement bénigne
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Pancréatite nécrotico-hémorragique : destruction importante de la glande pancréatique avec éruption des enzymes dans la cavité péritonéale, qui peut toucher les organes voisins.
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2. RAPPELS ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE.
Le pancréas comprend trois parties: la tête ( liée au duodénum) le corps la queue (au contact de vaisseaux de la rate)
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Le pancréas comprend trois parties.
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Situation anatomique du pancréas.
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Situation profonde, dans la région coeliaque,
À cheval devant le rachis Loin derrière l’auvent costal Ceci explique les difficultés de son exploration clinique. C’est un organe rétro péritonéal, au contact du plexus coeliaque son atteinte pathologique peu donner de violentes douleurs+++
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Le pancréas est une glande
endocrine qui sécrète: Régularisent le métabolisme du sucre. - l’insuline - le glucagon - la somatostatine
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exocrine qui sécrète : - le suc pancréatique, responsable de la digestion des protéines, des triglycérides et des glucides alimentaires à raison de 3500 ml/24h, composé d’enzymes digestives .
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Le pancréas assure un rôle de tampon :
- déverse des ions bicarbonates et du calcium qui tamponnent l’acide chlorhydrique sécrété par l’estomac.
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3. ETIOLOGIES. Deux étiologies principales:
→ l’obstruction du canal de Wirsung par un calcul biliaire (90%) : migration lithiasique par le cholédoque.
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→ l’alcoolisme : l’alcool est toxique et détruit le parenchyme pancréatique.
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Étiologies rares: → La chirurgie biliaire (pancréatite post-opératoire) → Post-traumatique → hyperlipémie majeure → hyperparathyroïdie → infections virales (oreillons, Echovirus) → anomalies congénitales
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4. DIAGNOSTIC Clinique. Signes fonctionnels :
douleur abdominale aiguë transfixiante. Épigastrique profonde, à type de torsion et à irradiation rétro sternale. Rythmés par le repas Attitude antalgique +++ Vomissements : précoces, répétés et abondants. L’arrêt des matières et des gaz : inconstant. DRAME ABDOMINAL
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Signes généraux État général alarmant, avec état de choc :
Angoisse, pâleur Faciès couvert de sueurs Extrémités froides Collapsus vasculaire (pouls filant, TA effondrée parfois normale!!) Température souvent normale.
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Signes physiques CONTRASTE !!! Abdomen respire normalement
Parfois, ballonnement abdominal épigastrique dû à l’aéro-jéjunie et l’aérocolie transverse (iléus réflexe) Rarement, on note une défense abdominale épigastrique. CONTRASTE !!!
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Biologie. augmentation amylasémie augmentation amylasurie
augmentation lipasémie NFS Ionogramme sanguin Glycémie Bilan hépatique Bilan rénal
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(Score de Ranson) Dans le cadre d’une pancréatite sévère et gravissime
- l’hyper leucocytose - augmentation des LDH - augmentation ASAT - augmentation de l’urée - hypocalcémie - chute des bicarbonates - chute hématocrite - chute de la pression artérielle en oxygène (PaO2)
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5. EXAMENS RADIOLOGIQUES.
Pour déterminer s’il existe un épanchement pleural: • abdomen sans préparation • thorax de face Parfois, lithiase vésiculaire radio opaque. 1 Signe négatif : absence de pneumopéritoine (contre l’UGD. perforé)
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Pour déterminer s’il existe un oedème pancréatique et/ou péri pancréatique, ou des coulées de nécrose inflammatoire: • échographie • Scanner (examen de référence)
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PA. Oedémateuse
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PA. Nécrotico-hémorragique
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6. COMPLICATIONS . Les PAO évoluent favorablement sous ttt médical.
La principale complication est : - la nécrose pancréatique: zone(s) de parenchyme pancréatique non viable(s) focalisée(s) ou diffuse(s). Autres : - surinfection secondaire des foyers de nécrose - Défaillance multi viscérale (état de choc) - abcès et kystes pancréatiques - hémorragie digestive (ulcère de stress)
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7. TRAITEMENT. A. Médical. • Mise au repos du tube digestif par aspiration gastrique • Réanimation : - lutte contre la douleur +++ (APD, xylocaine) - assurer une hémodynamique stable et prévenir l’insuffisance rénale par remplissage - Nutrition par voie parentérale puis entérale par jéjunostomie - Antibiothérapie, antipyrétique - Ventilation assistée si insuffisance respiratoire par oedème lésionnel - prévention d’ulcère de stress (AntiH2)
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B. Chirurgical. • Exploration visuelle, manuelle et radiologique • Traitement des lésions biliaires si elles existent (cholécystectomie) • Traitement des lésions pancréatiques (drainage d‘abcès, nécrosectomie)
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Quand faut-il opérer une pancréatite aigue?
Il est préférable d’attendre le 6ème – 10ème jours si l’état du malade le permet pour que les lésions de nécrose soient bien délimitées.
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