L’espace vert comme support à la course à pied: une expérience esthétique ? Présenté par Amélie Dubé Séminaire-midi du MéSo 13 avril 2007.

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1 L’espace vert comme support à la course à pied: une expérience esthétique ? Présenté par Amélie Dubé Séminaire-midi du MéSo 13 avril 2007

2 Problématique de recherche L’appréciation esthétique est un facteur de motivation chez l’individu qui pratique la course à pied Cependant, l’appréciation esthétique de l’individu est difficilement mesurable en termes quantitatifs

3 Problématique de recherche L’espace vert est à la fois un lieu privilégié pour la course à pied et un symbole de la nature en ville. Cependant, les espaces verts d’une ville ne sont pas identiques. Selon leurs caractéristiques végétales, ils peuvent être plus ou moins ornementaux ou boisés.

4 Quelques espaces verts montréalais.. Parc Jarry Parc Lafontaine Parc du Mont-Royal

5 Problématique de recherche Explorer l’appréciation esthétique de la nature chez le coureur nous entraîne sur les pistes de l’attachement et de la conscience environnementale Le coureur comme sujet d’étude permettra de rendre compte de ces concepts puisque d’une part, il est motivé en partie par ce contact avec la nature et d’autre part, il entre en contact régulièrement avec l’espace vert.

6 Questions et hypothèses Quelle est la relation entre la fréquentation d’un espace vert par le coureur et l’appréciation de l’aménagement paysager et de ses caractéristiques esthétiques ? Cette relation induit-elle un attachement à l’espace vert que le coureur fréquente ? Serait-elle également significative d’une conscience environnementale du coureur ? Trois hypothèses sont avancées…

7 Démarche méthodologique Approche compréhensive plutôt qu’explicative Comparaison de la compréhension des sujets fréquentant différents lieux Dégager les éléments communs et les différences

8 Choix des espaces verts Critère de taille Critère d’accessibilité Nombre de coureurs Critère de diversité végétale

9 Opérationnalisation Temps 1: comprendre l’espace vert –Observation non participative Qui ? Quand ? Où ? –Relevés de terrain La diversité végétale Les parcours effectués

10 Opérationnalisation Temps 2: Comprendre le coureur –Entrevues semi-dirigées auprès de coureurs Les motifs de leur appréciation esthétique L’effet de l’attachement sur leur pratique sportive L’état de leur conscience environnementale –Traitement des données et analyse Verbatim Codage

11 Les résultats attendus Les espaces plus fortement « naturalisés » suscitent une plus grande l’appréciation esthétique chez le coureur, L’attachement à l’espace vert est nuancé selon l’appréciation esthétique du coureur, Le coureur qui fréquente les espaces plus fortement naturalisés possède une plus forte conscience environnementale.

12 Références bibliographiques Références méthodologiques : Chapoulie, J.M (1998) La place de l’observation directe et du travail de terrain dans la recherche en sciences sociales, chapitre 4 dans Poupart J et al, La recherche qualitative, diversité des champs et des pratiques au Québec, Gaétan Morin éditeur, pages155-172 Gentric, M (2006) De l’explicatif (du milieu) au compréhensif (au lieu): une application à la relation client-magasin, dans L’interprétation du discours, sous la dir. De Philippe Robert-demontrand, éd Apogée-Ireimar, pages 17-48 Paillé P et A Mucchielli (2003) L’analyse qualitative en sciences humaines et sociales, Armand Colin, 211 pages Références générales : Stokols D & I Altman (1987) Handbook of environmental psychology, Vol. 1 New York: Wiley. 1654 pages Moser G et K Weiss (2003) Espaces de vie, aspects de la relation homme- environnement, Armand Colin, 396 pages