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Publié parBeauregard Valette Modifié depuis plus de 9 années
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La Systémique Avant-propos Mai 2005 Y. Roulle
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Pourquoi la systémique ? Le savoir Maîtrise des connaissances Le savoir-faireMaîtrise de la pratique Le savoir-êtreMaîtrise du devenir S’interroger… …sur soi …sur sa pratique (vers où aller) (comment se comporter) La clé est de structurer sa pensée
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Systémique : cadre universel de structuration de la pensée Tout ce qui est de l’ordre du vivant (société, homme, animal, organisme, végétal) comme de l’ordre du matériel (machine) peut être conçu comme système. Chacune de nos activités (apprentissage, travail) peut-être abordée avec l’outil conceptuel que constitue la systémique, d’autant que toutes les pratiques scientifiques et techniques s’en réclament aujourd’hui.
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Exemples de domaines d’application A.C.S.I.Méthode MERISE ProgrammationLois de construction des programmes I.H.M.Méthode Crampes Analyse économique… Pratique comptable… Médecine, biologie, Physique,… …………
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La science occidentale s’est édifiée sur le rationalisme (Aristote) mis en forme dans le Discours de la méthode (Descartes – 1637). Descartes a défini 4 préceptes fondamentaux qu’il jugeait suffisants pour conduire tout travail de recherche : « Le premier est de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connaisse évidemment pour telle, c’est-à-dire d’éviter soigneusement la précipitation et la prévention… Le second de diviser chacune des difficultés que j’examinerais en autant de parcelles qu’il se pourrait et qu’il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième de conduire par ordre mes pensées en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés… Et le dernier de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales que je fusse assuré de ne rien omettre. » A l’origine : le rationalisme
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Jean-Louis Le Moigne met en évidence dans La théorie du système général (1978), l’opposition entre rationalisme et systémique : Préceptes rationalistes… Préceptes systémiques… - d’évidence- de pertinence (par rapport au chercheur) - réductionniste (priorité à l’analyse) - de globalisme (par rapport à l’environnement du système) - causaliste (raisonnement linéaire) - téléologique (recherche du comportement du système) - d’exhaustivité- d’agrégativité (en vue d’une représentation simplificatrice)
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Environnement de la systémique Le structuralisme : - linguistique (De Saussure 1857-1913) : la formation du langage ne se réduit pas à l’histoire de la formation des mots et de la syntaxe, mais résulte d’interactions entre signes et sens, signifiants et signifiés. - anthropologique (Lévi-Strauss né en 1908) : l’existence de schémas conceptuels invariants dans l’activité inconsciente de l’esprit induit le processus d’équilibration des sociétés humaines. - psychologique (Piaget 1896-1980) : l’intelligence est une construction permanente de structures qui s’établissent à travers un processus constant d’équilibration ou d’autorégulation. ► toute activité de l’esprit s’insère dans une structure.
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La cybernétique : - science de la machine (Wiener) : la machine est un système physique qui prend des états successifs et qui possède un véritablement comportement. - science de l’organisation : fondée sur l’étude des organismes (machines comme êtres humains), elle dégage le concept d’organisation qui englobe les aspects structurels, fonctionnels et de communication des systèmes. ► tout système structuré possède une organisation. Environnement de la systémique
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L’information : - théorie quantitative de l’information (Shannon) : s’intéresse à la forme du message ; elle est à l’origine du recours à la numération binaire et à l’algèbre de boole. - L’information, 3 ème dimension universelle à coté de la matière et de l’énergie : l’information, c’est de l’ordre (néguentropie). Elle se structure à 3 niveaux : · niveau technique : forme de sa représentation, · niveau sémantique : signification du message, · niveau de l’efficacité : pouvoir de communication du message. ► toute organisation vit à travers l’information qui la traverse.
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A / Qu’est-ce qu’un système ? « C’est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but. » (Joël de Rosnay)
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Les 4 concepts fondamentaux : 1) L’interaction entre les éléments du système … de cause à effet … temporelle … de rétroaction 2) La totalité Un système est un tout non réductible à ses parties Notion d’émergence Hiérarchie des systèmes 3) L’organisation (Voir B] ) a) Aspect structurel : organigramme b) Aspect fonctionnel : programme L’organisation induit permanence et stabilité. 4) La complexité Différence entre complexité et complication Le degré de complexité d’un système dépend à la fois du nombre de ses éléments et du nombre (et type) de relations qui lient ces éléments entre eux.
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B / Description d’un système. 1) Aspect structurel : 4 composants …. une frontière. des éléments. un réseau de transport et de communication. des réservoirs de stockage 2) Aspect fonctionnel : 4 composants …. des flux : qui circulent dans les réseaux et transitent dans les réservoirs.. des centres de décision : qui règlent le débit des flux Informations Actions
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. des boucles de rétroaction : information des décideurs Rétroaction Entrées Sorties. des délais : réservoirs de temps permettant de procéder aux ajustements dans le temps nécessaires à la bonne marche du système. Les rapports entre système et environnement sont matérialisés par les Entrées-Sorties. B / Description d’un système.
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C / Problématique des systèmes. 1) Rapport avec l’environnement : SYSTEME FERME SYSTEME OUVERT Environnement passif Environnement actif Interactions SYSTEME ENVIRONNEMENT 2) Organisation hiérarchique des systèmes : Un système est un objet complexe formé de composants liés entre eux par des relations. Notion d’émergence : le tout excède la somme des parties, d’où contraintes organisationnelles.
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3) Conservation des systèmes : La stationnarité : stabilité dans un déséquilibre permanent provenant des flux extérieurs grâce à la forme et à l’organisation du système (régulation cybernétique). Principe de l’homéostasie : propre aux êtres vivants (processus autonome d’équilibration). 4) Besoin de variété : Variété d’un système : nombre de configurations ou d’états que le système peut revêtir. Réservoir dans lequel le système puise pour assurer son équilibre et sa marge d’adaptation. Un manque de variété dans une organisation engendre un phénomène de surcouplage (sclérose bureaucratique). C / Problématique des systèmes.
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Marge de variété : elle permet aux systèmes évolués de trouver des solutions adaptées aux défis à relever (réponses adaptées aux perturbations, faculté d’innovation). 5) Nécessité d’un contrôle : Un système doit pouvoir être contrôlé par un niveau supérieur. Variété du système de contrôle >= Variété du système contrôlé C / Problématique des systèmes.
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D / Typologie des systèmes : 4 grandes catégories … 1) systèmes à état : transforment des entrées en sorties (variété faible, régulation extérieure) 2) systèmes à buts : possèdent leur propre finalité (contrôle intégré dans le système) 3) systèmes à apprentissage : possèdent une mémoire (qui enregistre les informations du passé : observations, décisions, résultats) et un supercontrôle (mécanisme de calcul qui permet de prendre une décision en fonction de l’expérience acquise de façon aléatoire).
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Possibilité d’organiser son propre apprentissage et d’atteindre le stade de l’auto organisation en faisant intervenir MEMOIRE et IMAGINATION. 4) systèmes à décideurs multiples : ce sont les organisations et les sociétés dans lesquelles les problèmes se posent en terme de participation, décentralisation, conflits. D / Typologie des systèmes :
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