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SEMUR EN BRIONNAIS (Saône et Loire)
Capitale historique du Brionnais, Le village de Semur-en-Brionnais occupe une butte dominée par les ruines imposantes de l’ancien Château-fort où naquit Hugues en 1024, le grand abbé de Cluny. Le joyau du village, encore entouré par les fortifications médiévales, est la collégiale Saint-Hilaire, l’une des plus importantes églises romanes du département de la Saône-et-Loire. jean-marie clausse (2014)
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Avant l'an Mil, Semur était une châtellerie relevant des comtes de Châlon et qui eût par la suite ses propres barons. Le plus connu a été Saint Hugues abbé de Cluny (de 1049 à 1109), bâtisseur de l'église abbatiale la plus grande de la Chrétienté. L'histoire millénaire du village se lit à travers son riche et abondant patrimoine qui permet aujourd'hui au village de se classer parmi les Sites clunisiens, les Plus beaux villages de France et les Grands sites de Bourgogne.
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Maison des Clercs.
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Le château fut édifié au cours du Xème siècle sur le promontoire de Semur donnant naissance à un bourg castral. Le château abrita les seigneurs de Semur dont est issu en autre Hugues de SEMUR (futur saint Hugues), grand abbé de Cluny fondateur de la IIIème église abbatiale de Cluny mais aussi Dalmas Ier, dit le Grand (tué en 1048). Le château se compose d’un imposant donjon quadrangulaire (10-11ème siècles), de ses deux tours rondes de défense (fin du 12ème siècle) avec entre elles, l’entrée à pont-levis et herse aujourd'hui bouchée. De l'ensemble fortifié qui occupait la totalité du promontoire, il ne subsiste que les restes d'une poterne et, sur une terrasse, une haute tour de plan rectangulaire.
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Pompe à balancier du XIXe alimentant la place en eau.
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Ancien Auditoire de Justice, construit de 1780 à 1788
Ancien Auditoire de Justice, construit de 1780 à Actuel Hôtel de Ville. A droite, le Grenier à sel (17e siècle ) – Vue partielle. Jusqu'à la Révolution française, les habitants devaient payer l'impôt du sel, la gabelle, dans le grenier à sel. Chaque saison, de juin à septembre, les salles abritent des expositions d'artisans d'art.
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Place Saint-Hugues, hôtel de PRECY : cadran solaire fantaisiste, peint sur enduit, lignes chiffrées en bout. Devise : "ULTIMA LATET" "La dernière est cachée"
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Prieuré Saint-Hugues. Construit à partir de 1830 pour abriter un petit séminaire, l'édifice devient une annexe de l'asile départemental en 1905, puis redevient petit séminaire de 1944 à 1968 et, enfin, accueille un noviciat en Les sœurs de la congrégation apostolique de St-Jean occupent depuis les lieux.
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Eglise Collégiale Saint-Hilaire.
À l'est du plateau rocheux s’élève le clocher de la belle église romane Saint Hilaire, classée Monument Historique. L'église est édifiée au cours du 12ème siècle. Elle est donc la dernière église romane construite dans le Brionnais et son architecture s'en ressent en mariant habilement le style roman du Brionnais et celui de la 3ème abbatiale de Cluny, fondé par Saint-Hugues, né en 1024 dans le château de Semur, à quelques pas de l'église. Edifiée tardivement, l'architecture offre également, bien que timidement, quelques éléments de style gothique.
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Le portail nord a reçu un décor végétal et géométrique particulièrement beau. Ses sculptures, pourraient remonter à la première campagne de construction de l’église (vers 1135). Le tympan d’influence orientale, sous une voussure en spirale, présente quatre lobes développant trois fleurons convergents en palmettes. Le linteau présente cinq rosaces enguirlandées. Quatre chapiteaux ont reçu des décors végétaux.
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Maison Beurrier. (16e siècle)
Maison Beurrier. (16e siècle). Demeure de notable représentant le Roi au Bailliage.
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L'intérieur de l'église s'inspire largement de l'abbatiale de Cluny
L'intérieur de l'église s'inspire largement de l'abbatiale de Cluny. On y trouve les grandes arcades brisées, l'alternance colonnes-pilastres et une étonnante tribune ronde, en saillie, comme à Cluny, supportée par un remarquable encorbellement prenant appui sur la clé de voûte de la porte.
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Vierge couronnée et l'enfant Jésus tenant une grappe, symbole de l’Eucharistie. (16e siècle).
Saint Fiacre. Patron des jardiniers Saint Sébastien. (17e siècle). Patron des archers. Saint Jacques le Majeur. (16e siècle). Patron des pèlerins et chevaliers. Christ gisant. 17e siècle. Il vient d’être descendu de la Croix. Les statues en bois polychrome .
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La façade ouest, terminée vers 1180, possède un portail très décoré.
Le tympan représente le Christ Tétramorphe : Christ dans sa Mandorle entouré des quatre évangélistes sous leur forme animal. Le linteau conte la vie de St-Hilaire, évêque de Poitiers ayant consacré sa vie à combattre l'arianisme au IVe siècle.
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L’Agneau Pascal. Agneau couronnant l’archivolte du grand portail du Christ en gloire.
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Sur le tympan, le Christ en Majesté est représenté dans une mandorle, bénissant et portant un livre. Il est entouré de deux anges et des symboles des quatre Evangélistes : (le lion pour saint-Marc, le bœuf pour saint Luc, l'homme pour saint Matthieu et l'aigle pour saint Jean). La tête du Christ fut rajoutée au XIXe siècle lors de la rénovation.
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Le linteau original raconte l’histoire du patron de l’église, l’évêque saint Hilaire de Poitiers. Selon la légende il fut envoyé en Asie Mineure, au Concile de Séleucie de l’an 359, où les pères de l’église eurent rendez-vous pour discuter de l’hérésie arienne. Le linteau retrace cet épisode de la vie de saint Hilaire à travers des scènes qui se lisent de gauche à droite. Hilaire est représenté en route avec sa bible et un sac de pèlerin. Sur toute la partie centrale du linteau on trouve les évêques en concile. Au centre, Hilaire est assis sur un petit tabouret, presque à terre, pour montrer son rang. Un ange thuriféraire vient l’aider du ciel. A droite, une scène affreuse montre la mort du faux pape Léon qui était le président du concile. Il est représenté aux latrines avec un diable saisissant son âme qui sort par sa bouche sous la forme d'un enfant.
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Représentation de la mort de l’anti pape arien Léon.
Assis à l’extrême droite, Léon est torturé par trois démons. Les démons lui arrachent son âme sous la forme d’un enfant sortant de sa bouche. Le démon situé au premier niveau prend la forme d’un centaure, tout comme son compagnon situé au-dessus de lui. Le troisième démon tire la langue. Le chapiteau à droite montre un atlante qui exhibe son phallus et une figure féminine (face intérieure) représentant la Luxure qui est mordue par un serpent complètent la scène de damnation et souligne le caractère satanique des tourments subis par Léon.
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Les poternes des murailles
Les poternes des murailles. Le site conserve quelques portes des murailles. Celle ci permet aujourd'hui d'accéder à une promenade aménagée au pied de l'ancien rempart. Les maisons, plus tard, se sont en partie édifiées directement sur la muraille de la place forte.
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Poterne (13e siècle). Une des portes permettant l’accès à la Ville Haute.
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Le chemin de ronde courait au pied des remparts.
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Porte au Vau. (16e siècle). Porte d’accès au quartier laborieux de la Basse Ville.
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Photos et présentation: jean-marie clausse
(Novembre 2014) Pour en savoir plus : Commentaires & musique – source: Internet
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