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Le modèle de Black & Litterman
Equilibre et croyances
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Les motivations du modèle de Black-Litterman
La performance limitée des exercices d’optimisation. In 1989 Robert Litterman posa une question to Fischer Black: “Our asset allocation optimizer is extremely sensitive to its inputs. What can we do?”
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Les fondements statistiques
Mixer diverses informations
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Les fondations statistiques
La réponse statistique : Theil and Goldberger (1961) “On Pure and Mixed Statistical Estimation in Econometrics.” Combiner une information a priori avec un échantillon. “mixed estimation”
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Les fondations statistiques
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Les fondations statistiques
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Les fondations statistiques
Exemples de seconde source d’information : La théorie économique Pour Fischer Black, le CAPM décrivait l’état autour duquel devait graviter l’économie réelle.
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Les fondations statistiques
Exemples de seconde source d’information (suite) : Des opinions informées (views) Sur les niveaux des rendements Sur les différences des rendements.
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2 opinions d’analystes financiers :
Exemples de views Un univers de 3 titres 1, 2, 3 2 opinions d’analystes financiers : Le rendement moyen du titre 1 est de 5% Celui du titre 3 de -2% Comment entrer ces opinions dans un modèle économétrique?
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Exemples de views
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Exemples de views
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Dont la matrice P décrit les portefeuilles associées aux views
Exemples de views Dont la matrice P décrit les portefeuilles associées aux views Si l’on a N views et J titres alors P sera une matrice (N,J) Dans l’exemple, P sera alors
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Exemples de views L’équation sera donc :
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Un exemple de views relatives 2 opinions d’analystes financiers :
Exemples de views Un exemple de views relatives 2 opinions d’analystes financiers : Le rendement moyen du titre 2 dépassera celui du titre 3 de 2% Le rendement des valeurs bancaires (par exemple le titre 1) sera inférieur de 2% à celui des valeurs technologiques (les titres 2 et 3 dans notre univers).
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Exemples de views
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Exemples de views L’équation sera donc :
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Les fondations statistiques
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Les fondations statistiques
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Les fondations statistiques
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Les fondations statistiques
Pour le système :
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Les fondations statistiques
Pour le système :
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Les fondations statistiques
Pour le système :
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Le modèle de B & L
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Black & Litterman (1992) Black and Litterman (1992) “Global Portfolio Optimization” use the same formula to combine a prior, “Equilibrium” with an investor’s “Views”
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Le modèle de B&L L’objectif : un cadre permettant de mixer les informations issues des données et les opinions, Notamment pour gérer les erreurs d’estimation
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B & L : un a priori L’ « information » additionnelle de Black & Litterman : l’a priori que l’économie doit graviter autour du CAPM, Donc les rendements des titres doivent être liées à ceux du CAPM
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B & L : un outil L’estimation mixte
Theil and Goldberger (1961) “On Pure and Mixed Statistical Estimation in Econometrics.” Combiner une information a priori avec un échantillon. “mixed estimation”
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La formule de B&L La détermination du rendement espéré:
un scalaire mesurant le poids accordé au rendement d’équilibre P la matrice des opinions (KxJ) définissant les actifs impliqués dans chaque opinion la matrice de covariance des erreurs dans les opinions Q le vecteur des opinions (Kx1)
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La formule de B&L
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B&L Comment calculer les rendemnts du CAPM? Quelles views?
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Les rendements du CAPM Les rendements implicites
Sharpe (1974) « Imputing expected security returns from portfolio composition », Journal of Financial & Quantitative Analysis, June, pp
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Deux approches pour déterminer le rendement implicite
le CAPM le rendement implicite = le rendement théorique défini notamment par le béta l’optimisation inverse (Sharpe (1974))
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L’optimisation inverse
Les conditions marginales (avec actif sans risque) Où est le portefeuille de marché
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L’optimisation inverse (suite)
Le coefficient d’aversion au risque
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Le portefeuille de marché
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Le point de la frontière efficiente dont le ratio de Sharpe est le plus élevé est supposé être le benchmark efficient. Les rendements implicites constituent les valeurs de référence de Black & Litterman.
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Par exemple : les rendements historiques (bruités)
Quelles views ? Par exemple : les rendements historiques (bruités) La contribution de B & L : « ancrer » les données observées à la théorie pour filtrer le bruit.
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Un exemple A partir d’un échantillon initial
Resampling des données pour créer des échantillons artificiels Et comparaison des résultats obtenus en appliquant Markowitz, Black & Litterman, ou en sélectionnant le portefeuille equipondéré.
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nom périodicité début fin observ. capitalisation US LARGE CAP VALUE mensuelle déc-92 sept-07 177 21,74% US MID CAP VALUE 3,02% US SMALL CAP VALUE 1,61% US LARGE CAP GROWTH 18,01% US MID CAP GROWTH US SMALL CAP GROWTH 1,85% EM ASIA 3,19% EM EUROPE EM LATIN AMERICA 2,12% EMU 19,25% JAPAN 15,62% UNITED KINGDOM 10,36%
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Markowitz Eu ratio de Sharpe Er volatilité VAR 5% TE equipondéré 5,47% 0,56 11,51% 15,55% -14,06% 2,53% marché 5,76% 10,29% 13,47% -11,86% 2,43% optimal 9,78% 0,86 14,30% 13,45% -7,83% moyenne 3,10% 0,55 12,23% 18,40% -18,03% 3,58% écart-type 5,28% 0,20 2,80% 5,18% 8,37% 1,84% 5,00% -6,84% 0,17 6,67% 12,75% -32,53% 0,47% 25,00% -1,22% 0,42 11,26% 13,61% -25,17% 1,98% 50,00% 4,65% 0,57 12,73% 17,23% -16,16% 3,61% 75,00% 7,60% 0,70 14,21% 22,10% -10,38% 4,96% 95,00% 9,65% 0,85 16,25% 29,50% -7,90% 6,65%
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BL Eu ratio de Sharpe Er volatilité VAR 5% equipondéré 5,47% 0,56 11,51% 15,55% -14,06% marché 5,76% 10,29% 13,47% -11,86% optimal 9,78% 0,86 14,30% 13,45% -7,83% moyenne 7,30% 0,67 11,59% 13,10% -9,96% écart-type 0,25% 0,02 0,22% 0,28% 0,45% 5,00% 6,95% 0,65 11,16% 12,58% -10,48% 25,00% 7,22% 11,54% 13,01% -10,17% 50,00% 11,64% 13,16% -10,02% 75,00% 7,40% 0,68 11,70% 13,26% -9,80% 95,00% 7,60% 0,70 11,80% 13,39% -9,23%
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Au-delà du problème d’erreurs d’estimation,
La richesse de B & L : sa capacité à intéger n’importe quel type de views.
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Le mécanisme de B&L Évaluation des « rendements du marché » par l’optimisation inverse Prise en compte des opinions : opinion absolue : « l’actif A aura un rendement de x% » opinion relative : « l’actif A sur-performera l’actif B par x points de % »
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Le mécanisme de B&L La nature des opinions
Des intuitions d’investisseurs Des données empiriques (valeurs des rendements moyens récents) Des prévisions économétriques des rendements
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Un exemple (Idzorek)
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Un exemple 3 opinions : Intern’ Developped Equity va avoir un rendement excédentaire de 5.25% (confiance = 25%) Intern’ Bonds vont sur-performer les US Bonds par 25 pts (confiance = 50%) US Large Growth et US Small Growth vont sur-performer US Large Value et US Small par 2% (confiance = 65%)
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Mise en oeuvre
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La matrice de covariance des erreurs des opinions
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La matrice de « participation »
Modélisation uniforme (Satchell & Scowcroft)
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Idzorek
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Variances des « individual portfolio view »
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La solution de He & Litterman (1999)
et ? La solution de He & Litterman (1999) Numériquement :
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Propriété de BL: La déformation du portefeuille induit par la prise en compte des opinions dépend de l’importance relative des sur-performances (selon l’opinion et le rendement implicite) Exemple de l’opinion 3
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Opinon 3 : actifs sur-performants
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Opinon 3 : actifs sur-performants
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Un exemple Mêmes données que précédemment
L’opinion : US Equity sur-performera World Equity par 150 pts Avec une confiance de 75%
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La statistique bayésienne
Les fondements de B&L La statistique bayésienne A priori sur les paramètres + vraissemblances C. Robert La décision bayésienne Les modèles bayésiens de choix de portefeuille Scherer & McDouglas
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