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Prévalence des infections nosocomiales en psychiatrie en 2006

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Présentation au sujet: "Prévalence des infections nosocomiales en psychiatrie en 2006"— Transcription de la présentation:

1 Prévalence des infections nosocomiales en psychiatrie en 2006
Bonjour, je vous remercie de m’avoir proposée de venir, je vais vous présenter les résultats d’un travail sur la prévalence des IN en psychiatrie en Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un stage d’internat au CCLIN Sud-Ouest. Florence Perret 20 novembre Réseau des Infirmières, Infirmiers et Cadres hygiénistes d'Aquitaine

2 Introduction Peu de données sur les IN en psychiatrie Objectifs
Services souvent exclus des études de prévalence Plus faible exposition aux facteurs de risque “classiques” Objectifs Evaluer la prévalence des IN en psychiatrie en 2006 Identifier les principaux facteurs de risques Dégager la tendance évolutive entre 2001 et 2006 Dans la littérature, il ya peu de données sur les IN en psychiatrie. Les services de psychiatrie sont souvent exclus des études au motif que leurs populations sont différentes de celles des autres services. En effet, la population de psychiatrie est généralement moins exposée aux facteurs de risque classiquement décrits comme la chirurgie ou les procédures invasives. De plus, ces patients sont généralement transférés lorsque leur état clinique le nécéssite, laissant ainsi dans les services de psychiatrie des patients “bien portants”. Pourtant les infections nosocomiales existent en psychiatrie et la virulence de certaines épidémies rapportées dans la littérature nous ont conduit à nous intéresser à cette population. Les objectifs de ce travail étaient: Evaluer la prévalence des IN en psychiatrie en 2006 et leurs caractéristiques Identifier les principaux facteurs de risques dans cette population Dégager la tendance évolutive entre 2001 et 2006

3 Méthodes (1) Utilisation des données des enquêtes nationales de prévalence (ENP) de 2001 et 2006 ENP Proposée par le Raisin 4ème enquête depuis 1990 Tous les ES concernés (sauf HAD, HJ, MDR) Objectif : mesurer un jour donné la prévalence des IN, leurs caractéristiques et traitements Pour cela, nous avons utilisé les données des enquêtes nationales de prévalence (ENP) de 2001 et de 2006 Comme vous le savez, l’enquete nationale de prévalence est proposée par le Raiseau d’alerte d’investigation et de surveillance des IN, le RAISIN. Elle est réalisée environ tous les cinq ans depuis L’enquete de 2006 est la 4ème édition. L’intérêt majeur de cette étude est le grand nombre d’établissements participant et leur diversité car tous les ES sont invités à y participer (En sont exclus uniquement les services d’hospitalisation à domicile, les hôpitaux de jour et les maisons de retraite) L’objectif de l’ENP est de mesurer un jour donné la prévalence des IN, leurs caractéristiques et traitements

4 Méthodes (2) Analyse spécifique de la population hospitalisée dans un service de psychiatrie Comparaison avec le reste de la population Travail sur les IN aquises Comparaison sur cohorte stable Ce travail a été réalisé en analysant spécifiquement les données concernant les patients hospitalisés dans un service de psychiatrie, qu’il s’agisse d’un établissement spécialisé ou non. Ces données ont été comparées avec les données concernant le reste de la population. Nous avons décidé de ne nous intéresser aux infections nosoco acquises et de ne pas considérer les infections importées pour avoir une vision ciblée sur la situation en psychiatrie. Enfin pour comparer les données 2001 et 2006, nous avons travaillé sur une cohorte stable, c’est-à-dire un ensemble d’établissements ayant participé aux deux enquêtes successives en 2001 et en 2006.

5 Résultats : population (1)
2 337 établissements 445 établissements avec au moins un service psy 220 établissements spécialisés 205 établissements non spécialisés patients hospitalisés en psy Les résultats Au total, dans l’enquete nationale de prévalence de 2006, 2337 établissements ont participé soit 80% des établissements de santé français. Parmi eux, 445 établissements présentaient au moins un service de psychiatrie. (220 établissements spécialisés en psy et 205 établissements non spécialisés) patients hospitalisés dans un service de psychiatrie le jour de l’enquête ont été inclus.

6 Résultats : population (2)
PATIENTS SERVICE PSY PATIENTS SERVICE NON PSY p n % Homme 25 695 54.4 42.0 10-3 Age >65 6 778 14.4 61.9 MacCabe 0 44 087 97.0 65.4 MacCabe1 1220 2.7 75 078 25.2 MacCabe 2 151 0.3 28 157 9.5 Immunodepression 445 0.9 33 354 10.8 Chirurgie 378 0.8 75 819 24.4 Cathéter 541 1.2 85 097 27.4 Sonde urinaire 141 33 499 Ce tableau présente les principales caractéristiques des patients hospitalisés en psy et les autres. On peut constater que ces deux populations sont tres différentes.

7 Résultats : prévalence (1)
607 patients de service psy avec IN aquises Prévalence = 1,28 % Disparité Selon le type d’établissement 1,4% dans les établissements spécialisés 0,9% dans les établissements non spécialisés Géographique 0,9% dans le sud-ouest 2,1% dans l’est 607 patients hospitalisés en psychiatrie présentaient une IN le jour de l’enquete soit une prévalence de 1,28%. Il y avait des disparités sur les taux de prévalence selon le type d’établissement ou encore selon la localisation de l’établissement. En effet, la prévalence était plus importante (1,4%) dans les étab spécialisés que dans les établissements non spés (0,9%) Sur le plan géographique, on notait une disparité est-ouest avec une prévalenece à 0.9% à l’ouest contre plus de 2% à l’est.

8 Cette carte illustre les disparités géographiques en présentant les taux de prévalence des différentes régions. Les prévalences les plus faibles sont représentées en jaune pales et les plus élevées en rouge foncées.

9 Résultats : prévalence (2)
619 infections chez les patients hospitalisés en psychiatrie 3 principaux sites Peau et tissus mous ORL- Stomato Infections urinaires Au total, 619 IN ont été identifiées chez les patients hospitalisés en psy. Les trois principaux sites de ces infections étaient la peau et les tissus mous, les infections ORL et Stomato et les Infections urinaires

10 PATIENTS SERVICES NON PSY INFECTIONS NOSOCOMIALES
PATIENTS SERVICE PSY N % Peau et tissus mous 150 24.3 ORL-Stomato 131 21.2 Infection urinaire 130 21.1 Pneumopathie 76 12.3 Voies respiratoire 68 11.0 Urologie-Gynécologie 26 4.2 Ophtalmo 17 2.8 Autre 19 3.1 Total 617 100.0 9 32 16 Sur ce tableau, on peut voir le détail des principaux sites d’IN chez les patients de services psy. Après les IN de la peau, orl et urinaires viennent les pneumopathies, les infections des voies respiratoires, les infections de l’appareil uro-génital et les infections ophtalmologiques. Chez les autres patients les principaux sites d’infections sont différents. On trouve en premier les infections urinaires suivies par les pneumopathies et en 3ème positions les infections dermato.

11 Résultats : prélèvements et traitements
Prélèvements réalisés avant traitement antibiotique SERVICE PSY SERVICE NON PSY p n % Peau et T.Mous 69 46.0 951 70.1 <10-3 ORL Stomato 33 25.2 208 43.1 Infection urinaire 125 96.2 4 665 98.7 0.04 Voies repiratoires 15 22.1 499 45.9 Poumon 32 42.1 1 470 61.9 Uro-Gynéco 25 338 86.0 0.24 Ophtalmo 5 29.4 128 48.3 0.13 Total 317 51.4 12 067 81.4 Plus de la moitié des infections nosocomiales en psychiatrie étaient traitées par antibiothérapie. Parmi ces infections, on constate que dans près de la moitié des cas, aucun prélèvement n’avait été réalisé. Parmi les patients hosîtalisés dans les services non psy, plus de 80% des infections traitées avant fait l’objet d’un pvt préalable. La différence est nette pour les infections nosoc de sites variés comme la peau, l’orl, les poumons.

12 Résultats: facteurs de risque
Facteurs de risque “Classiques” Immunodépression, chirurgie, altération de l’état général, dispositif invasif (Sonde urinaire+++) Infection urinaire chez les patients sondés 14,3% chez les patients des services de psychiatrie 6,6% chez les patients non psy Autres facteurs de risque ? Les facteurs de risques recherchés dans l’enp ont tous été retrouvés dans ce travail, ainsi, l’immunodé, la chirurgie, une altération de l’état général, ou encore la présence d’un dispositif invasif étaient des facteurs de risques. La sonde urinaire semblait être un facteur de risque très important chez les patents hospitalisés en psychiatrie. Ainsi, la fréquence d’infection urinaire chez les patients sondés étaient de 14,3% soit plus du double de celle des patients hospitalisés dans d’autres services. D’autres facteur de risque comme l’hygienne, l’incurie, l’incontinence, la capacité d’observance des recommandations etc…. étaient probablement importants à prendre en compte mais nous ne disposions que des variables reueillies pour l’enp.

13 Résultats : tendance évolutive
1.7% in 2001 à 1.4% in 2006 Distribution des principales IN comparable Sur la cohorte stable, on notait une légère baisse de la prévalence des IN (1,7% à 1,4%) et une répartition par site très proche.

14 Discussion Autres études : prévalence variant de 1 à 15%
Différence de méthodologies Services non comparables Différence psy – non psy (Infection sur sonde, Traitements à l’aveugle…) Population différente Mobilité Hygiène Moindre compliance Evenements plus rares Les résultats présentés sont difficilement comparable avec ceux de la littérature. En effet, les taux varient beaucoup selon les publications. Ceci est probablement lié aux différences de méthodo choisies mais aussi aux différentes populations étudiées. La force de l’enquête nationale de prévalence est le très grand nombre d’établissements participants. Ainsi, les données retrouvées dans ce travail ne reflètent pas la situation présente dans un type d’établissement psychiatrique donné (par exemple les établissements à orientation gériatrique) mais bien dans tout le panel d’établissements susceptibles d’avoir des services de psychiatrie. Les différences trouvées entre les populations psy et non psy et notamment les inf urinaire sur sonde ou les ttt à l’aveugle peuvent s’expliquer par les caractéristiques propres aux patients des services psy à savoir, une grande mobilité, une hygiène parfois insuffisante et une compliance moindre. La rareté des IN dans cette population fait aussi probablement que les professionnels sont moins sensibilisés à cette problématique.

15 Merci de votre attention
Ne pas négliger les précautions standard ou complémentaires en psychiatrie! Merci de votre attention Pour conclure, ce travail nous permet de dire que les IN en psychiatrie ne sont pas négligeables et que les précautions standard ou complémentaires doivent y être appliquées même si ces précautions sont certainement plus difficiles à appliquer ici qu ’ailleurs. Je vous remercie de votre attention


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