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Publié parGilbertine Monteil Modifié depuis plus de 11 années
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Education scolaire et int é gration des jeunes issus de l immigration en Europe Dr. Altay A. Man ç o Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations Dr. Altay A. Man ç o Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations
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Questions de base: -L é cole en Europe produit-elle de l int é gration avec les enfants issus de l immigration ? -Quelles sont les conditions pour que l é cole puisse jouer son rôle de mobilisation sociale pour tous ?
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Objectif: Identifier des pistes sociop é dagogiques qui sous- tendent les principes politiques d é galit é et de progr è s social dans l enseignement
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Sources: -Synth è se d anciens travaux personnels de recherche-action dans le domaine de l int é gration scolaire des jeunes issus de l immigration depuis pr è s de 20 ans -Illustration à travers des r é sultats d enquêtes internationales r é centes et de statistiques officielles de divers pays europ é ens
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M é thodes comparatives : La situation de jeunes de diverses origines dans un seul pays : la Belgique francophone La situation dans divers pays europ é ens d une seule communaut é : les Turcs d Europe
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Constats: 1. L enquête PISA 2003 de l OCDE : la situation mondiale Programme of International Student Assessment : « Where immigrant students succeed ? », 2006
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Observation dans 15 pays d é velopp é s de jeunes de 15 ans à travers leurs performances en math é matique et solution de probl è mes de logique Echantillons de 3500 à 35000 é l è ves selon les pays, plus de 100 é coles par pays Trois cat é gories : les immigrants, les jeunes issus de l immigration les autochtones Observation dans 15 pays d é velopp é s de jeunes de 15 ans à travers leurs performances en math é matique et solution de probl è mes de logique Echantillons de 3500 à 35000 é l è ves selon les pays, plus de 100 é coles par pays Trois cat é gories : les immigrants, les jeunes issus de l immigration les autochtones
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-25 % des jeunes immigr é s en situation d analphab é tisme math é matique - 9 % parmi la population « autochtone » -Pas de diff é rences entre le niveau de conscience de l importance des math é matiques -Le volume de l immigration et la r é cence de son installation pas en lien avec les comp é tences. Exemple : Canada -Caract é ristiques personnelles des jeunes issus de l immigration pas en lien absolu avec les r é sultats. Exemple : « le fils de l ambassadeur » -La concentration au sein des mêmes é coles : des enfants é trangers, des enfants de parents faiblement qualifi é s, des enfants en difficult é scolaire corr é l é avec les difficult é s -Les situations les plus é galitaires s observent dans les pays demandeurs d immigration s é lective : USA, CAN, N-Z, AUS -Les diff é rences les plus importantes entre les immigrants et les autochtones s observent dans les pays qui n ont pas une politique d immigration : Belgique - deux ann é es en retard par rapport aux autochtones -Ce qui distingue = la prise en compte syst é matique de l é trang é it é de la langue d enseignement -Toutes les populations d origine é trang è re n ont pas les mêmes probl è mes : Turcs plus de difficult é s -25 % des jeunes immigr é s en situation d analphab é tisme math é matique - 9 % parmi la population « autochtone » -Pas de diff é rences entre le niveau de conscience de l importance des math é matiques -Le volume de l immigration et la r é cence de son installation pas en lien avec les comp é tences. Exemple : Canada -Caract é ristiques personnelles des jeunes issus de l immigration pas en lien absolu avec les r é sultats. Exemple : « le fils de l ambassadeur » -La concentration au sein des mêmes é coles : des enfants é trangers, des enfants de parents faiblement qualifi é s, des enfants en difficult é scolaire corr é l é avec les difficult é s -Les situations les plus é galitaires s observent dans les pays demandeurs d immigration s é lective : USA, CAN, N-Z, AUS -Les diff é rences les plus importantes entre les immigrants et les autochtones s observent dans les pays qui n ont pas une politique d immigration : Belgique - deux ann é es en retard par rapport aux autochtones -Ce qui distingue = la prise en compte syst é matique de l é trang é it é de la langue d enseignement -Toutes les populations d origine é trang è re n ont pas les mêmes probl è mes : Turcs plus de difficult é s
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2. La situation en Belgique francophone L é tude sur la discrimination scolaire en Belgique francophone en 2002 : in é galit é s de r é ussite
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Echantillon de 5000 jeunes fr é quentant l enseignement secondaire
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3. Turcs en Europe à travers les donn é es des instituts de statistique entre 2001 et 2005 : in é galit é s dans l orientation
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PaysPop. turque totale % de natural.% de pers. de - de 18 ans % de pers. n é es dans le pays % de jeun. de 14 à 18 a. dans les lyc é es prof. % de pers. aux é tud. sup. entre 20 et 24 a. % de chôm. turcs au sein des actifs % des trav. indep. au sein des actifs % des femmes adultes actives Allemagne 2 642 000 282638251527730 France 370 000 47312512251837 Pays-Bas 358 846 733725221340 Royaume- Uni 250 000 5027301038 Autriche 200 000 403510171 Belgique 152 000 5825404510251540 Suisse 110 468 273388514545 Su è de 65 000 624535132052 Danemark 56 000 5433151615 Norv è ge 13 504 3231641314368 Islande655492520 Lithuanie40301080 TOTAL (avec les autres pays europ é ens) 4 000 000 372838261526934
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Pas de lien entre l importance de taille de la population immigr é e et les indicateurs de scolarit é Forte pr é sence dans le professionnel = faible pr é sence dans le sup é rieur Pas de lien direct entre la formation et le chômage : –Les pays o ù les taux d acc è s au sup é rieur sont les plus é lev é s connaissant un taux de chômage important parmi la population turque –Les pays o ù l orientation vers le professionnel est le plus affirm é e connaissent de faibles taux de chômage L insertion professionnelle d é pend davantage de l ad é quation é cole-emploi selon les pays et de la valorisation de la formation professionnelle Pas de lien entre l importance de taille de la population immigr é e et les indicateurs de scolarit é Forte pr é sence dans le professionnel = faible pr é sence dans le sup é rieur Pas de lien direct entre la formation et le chômage : –Les pays o ù les taux d acc è s au sup é rieur sont les plus é lev é s connaissant un taux de chômage important parmi la population turque –Les pays o ù l orientation vers le professionnel est le plus affirm é e connaissent de faibles taux de chômage L insertion professionnelle d é pend davantage de l ad é quation é cole-emploi selon les pays et de la valorisation de la formation professionnelle
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Pas de lien entre l int é gration citoyenne (naturalisation) et l acc è s aux é tudes sup é rieures ni le taux de naissance dans le pays = pr é sence d é tudiants é trangers Pas de lien entre l int é gration é conomique (acc è s à la profession ind é pendante) et la scolarit é sup é rieure Importantes diff é rences entre les pays malgr é l unit é de la population de r é f é rence qui a la même histoire migratoire dans ces pays, pas de syst è me id é al : difficult é s et avantages variables selon les lieux = primaut é du syst è me d é ducation dans l explication des succ è s et é checs Pas de lien entre l int é gration citoyenne (naturalisation) et l acc è s aux é tudes sup é rieures ni le taux de naissance dans le pays = pr é sence d é tudiants é trangers Pas de lien entre l int é gration é conomique (acc è s à la profession ind é pendante) et la scolarit é sup é rieure Importantes diff é rences entre les pays malgr é l unit é de la population de r é f é rence qui a la même histoire migratoire dans ces pays, pas de syst è me id é al : difficult é s et avantages variables selon les lieux = primaut é du syst è me d é ducation dans l explication des succ è s et é checs
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Que faire pour am é liorer l impact positif des syst è mes scolaires aupr è s des publics immigr é s dans des soci é t é s socialement in é galitaires et culturellement h é t é rog è nes ?
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Accompagnement sociop é dagogique des publics -Conscientisation sur les syst è mes é ducatifs et leurs failles -Soutien de l image de soi par la proposition des mod è les positifs -Aide au d é veloppement de projets scolaires et professionnels r é alistes et valorisants -Aide au d é veloppement de l esprit d entreprise -Lutte contre les tendances à la concentration communautaire -Conscientisation pour la diversification des comp é tences au sein des communaut é s -Identification et soutien des ressources symboliques des communaut é s immigr é es -Diminution des craintes d assimilation culturelle pr é sentes au sein de ces communaut é s -Conscientisation sur les syst è mes é ducatifs et leurs failles -Soutien de l image de soi par la proposition des mod è les positifs -Aide au d é veloppement de projets scolaires et professionnels r é alistes et valorisants -Aide au d é veloppement de l esprit d entreprise -Lutte contre les tendances à la concentration communautaire -Conscientisation pour la diversification des comp é tences au sein des communaut é s -Identification et soutien des ressources symboliques des communaut é s immigr é es -Diminution des craintes d assimilation culturelle pr é sentes au sein de ces communaut é s
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Actions avec et sur les syst è mes scolaires en lien avec les actions autour des familles -Lutter contre les causes et/ou les effets des concentrations communautaires selon les localit é s -Mettre en œ uvre des actions sp é cifiques pour d é velopper les comp é tences dans les langues de l enseignement (exemple de la Flandre) - « H é t é rog é n é iser » les é coles : publics, personnels, sections, etc. -Identifier les strat é gies de r é ussite des populations issues de l immigration, les faire savoir -Mettre en place des espaces de dialogues et de « frottement » é l è ves/enseignants, enseignants/enseignants, é l è ves/parents, enseignants/autres acteurs, … -Travailler la perception que l é cole a de ses publics et de ses tâches tant en processus de formation continue qu en processus de formation initiale -Identifier les bonnes pratiques, les comp é tences interculturelles et les savoir- faire des acteurs et des syst è mes de l enseignement en pareil contexte et les faire savoir -D é velopper la culture de l é valuation formative et de la r é ussite -Lutter contre les tendances normalisatrices des é coles, apaiser les craintes et le sentiment d invasion des enseignants -Valoriser les langues et les cultures d origine des é l è ves dans les é coles -Lutter contre les causes et/ou les effets des concentrations communautaires selon les localit é s -Mettre en œ uvre des actions sp é cifiques pour d é velopper les comp é tences dans les langues de l enseignement (exemple de la Flandre) - « H é t é rog é n é iser » les é coles : publics, personnels, sections, etc. -Identifier les strat é gies de r é ussite des populations issues de l immigration, les faire savoir -Mettre en place des espaces de dialogues et de « frottement » é l è ves/enseignants, enseignants/enseignants, é l è ves/parents, enseignants/autres acteurs, … -Travailler la perception que l é cole a de ses publics et de ses tâches tant en processus de formation continue qu en processus de formation initiale -Identifier les bonnes pratiques, les comp é tences interculturelles et les savoir- faire des acteurs et des syst è mes de l enseignement en pareil contexte et les faire savoir -D é velopper la culture de l é valuation formative et de la r é ussite -Lutter contre les tendances normalisatrices des é coles, apaiser les craintes et le sentiment d invasion des enseignants -Valoriser les langues et les cultures d origine des é l è ves dans les é coles
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Altay Manço - IRFAM www.irfam.org
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