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LE CANCER DU SEIN Dr Glod Mihai.

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1 LE CANCER DU SEIN Dr Glod Mihai

2 Le sein est composé : d’une glande mammaire (composée de lobes reliés à des canaux qui se joignent sous le mamelon), de fibres de soutien (ligaments de Cooper) de graisse (tissu adipeux) de nerfs de vaisseaux sanguins et lymphatiques d’une peau, qui recouvre le tout. Le sein est situé au-dessus du muscle pectoral.

3 Definition Le cancer du sein correspond à une multiplication de cellules anormales dans le sein. Il s’agit souvent de cellules d’un lobe ou d’un canal, qui peuvent s’étendre aux ganglions lymphatiques (tels que ceux des aisselles). D’autres sites que les seins peuvent ensuite être atteints au cours de l’évolution de la maladie. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme

4 Facteurs de risque Bien que les causes du cancer du sein ne soient pas connues, les facteurs de risque sont identifiés : certains sont importants, d’autres sont considérés comme mineurs et d’autres sont encore en cours d’évaluation. Dans de nombreux cas, l’unique facteur de risque retrouvé est l’âge. Facteurs de risque les plus importants : âge : le risque de développer un cancer du sein augmente avec l’âge (moins de 1/1000 à 25 ans alors que 1/9 à 85 ans) cancer du sein antérieur (la femme qui a déjà eu un cancer du sein risque particulièrement d’en développer un autre ; elle doit avoir un suivi régulier) antécédents familiaux (les femmes dont la mère ou une sœur ont eu un cancer du sein ont un risque augmenté, surtout si celles-ci ont eu leur cancer avant 50 ans et si elles sont plusieurs à avoir été touchées). biopsie avec un résultat d’hyperplasie atypique (les femmes dont une biopsie du sein révèle une prolifération anormale des cellules sont plus à risque de développer un cancer du sein). Facteurs de risque considérés comme mineurs : puberté ou règles précoces (premières menstruations avant 12 ans) première grossesse tardive (après 35 ans) ou aucune grossesse vécue ménopause tardive (après 55 ans). consommation régulière d’alcool. Facteurs de risque à mieux évaluer : absence d’exercice physique une alimentation riche en gras tabagisme obésité prise d’hormones (par exemple, la pilule contraceptive ne provoque pas un cancer mais elle peut favoriser son développement).

5 Epidémiologie Source : registre du cancer de l'IPNC - 2006.
82 nouveaux cas de cancer du sein ont été dépisté en NC en % des personnes chez qui l'on a dépisté un cancer du sein avait entre 50 et 74 ans.

6 L'incidence du cancer du sein est plus elevée en 2005 ; ce phenomène est probablement lié à une eactivité de dépistage plus importante.

7 Le cancer du sein est dépisté de plus en plus précocément, augmentant les chances de guérison

8 Moyens de dépistage Examen clinique des seins
Il n’existe actuellement aucun moyen de prévenir le cancer du sein. Mais il existe de méthodes pour le dépister. Et plus le dépistage se fait tôt >> plus les chances de guérison sont grandes >> et moins les traitements utilisés seront agressifs. Examen clinique des seins L’examen clinique des seins est un autre moyen de dépistage du cancer du sein. L’examen clinique du sein est recommandé tous les ans. Durant l’examen clinique, le médecin palpe les deux seins ainsi que la région des deux aisselles et des ganglions au-dessus et au-dessous de la clavicule. S'il percevait un nodule, c'est-à-dire une petite boule lui paraissant anormale, ou si différents éléments de votre état incitaient, il vous prescrirait alors une mammographie et/ou une échographie.de santé l'y

9 Symptômes Toute grosseur nouvelle au sein ou à l'aisselle,
toute modification de la forme ou de la taille de votre sein, tout écoulement par le mamelon, tout changement notoire de l'aspect de la peau du sein ou de l'aréole - crevasses, pigmentations doivent être signalées à votre médecin. Ce sont les symptômes visuels les plus répandus qui doivent alerter. Le cancer du sein se présente le plus souvent sous la forme d'une petite boule qui peut être palpée parfois par la patiente elle-même. Cette petite boule peut également être visible sur une mammographie. En fait, dans la plupart des cas il ne s'agira pas d'un cancer mais d'une tumeur bénigne comme par exemple un petit fibrome.

10 Auto-examen des seins ou auto-palpation
L'auto-examen ne vous dispense pas des autres moyens de dépistage, réalisés par un professionnel de santé. L'auto-examen des seins pour la détection d’une boule n'est pas unanimement reconnu comme une méthode efficace de dépistage du cancer du sein. En effet, il n’existe aucune preuve liant la réduction de la mortalité dû au cancer du sein avec la pratique de l’auto-examen.Par contre, il est important pour la femme de remarquer tout changement concernant ses seins (écoulement, bosse, rougeur, changement de la peau ou du mamelon) et de consulter un médecin en cas d’anomalie. L'auto-palpation devra être répétée par exemple une fois par mois.

11 Mammographie et examens additionnels
La mammographie de dépistage est un examen radiologique : deux radiographies sont prises pour chaque sein (une horizontale et une de côté). Ces radiographies sont réalisées par un spécialiste et ne dure que quelques secondes. Cet examen peut causer un certain inconfort et parfois une douleur car il est nécessaire de comprimer le sein pour obtenir une image de qualité. Cette gêne ne dure que 10 à 15 secondes et ne cause aucun traumatisme, aucune blessure ni rupture de prothèse mammaire

12 Clichés supplémentaires :
Ce sont différents clichés radiologiques qui permettent la clarification de certaines images (nodule, masse, distorsion, asymétrie de densité, microcalcifications) produites par la mammographie de dépistage. Ces clichés radiologiques peuvent être : Incidences supplémentaires : Il s’agit de clichés pris sous d’autres angles que ceux de la mammographie initiale. Agrandissements : Il s’agit de clichés où la zone étudiée est agrandie deux fois afin de mieux voir les petites lésions (ex. : microcalcifications). Compression : Il s’agit de clichés avec une compression sur une zone précise du sein qui permettent de confirmer ou non si l’anomalie détectée à la mammographie de dépistage est réelle ou non.

13 Test de dépistage génétique :
Échographie : L’échographie, qui est une technique d’imagerie indolore utilisant des ultrasons (ondes de fréquence très élevée) permet de distinguer la nature solide ou liquide d’une masse ou d’un nodule. L’image est obtenue à l’aide d’une sonde placée sur le sein. Scanner : c’est un appareil d’imagerie par rayon X qui permet d’étudier le tissu mammaire de manière plus approfondie que la mammographie. Il permet aussi de mieux voir les ganglions de l’aisselle et dans le médiastin (zone entre les poumons). IRM : ou imagerie par résonance magnétique ; cette technique apporte un type d’image différent du scanner. Ici l’image est obtenue par "les mouvements des molécules" au sein des tissus normaux et cancéreux. Ces deux techniques - Scanner et IRM - améliorent considérablement l’imagerie du sein. Test de dépistage génétique : c’est une technique complexe et fastidieuse. Dans les familles où les cancers du sein sont fréquents, notamment chez des femmes jeunes, il permet de déterminer s’il y a des facteurs génétiques forts de cancer du sein qu’on appelle BRCA1 et BCRA2. Ce test coûteux et très long est réservé à la détection des risques héréditaires de cancer du sein

14 Biopsie : Une biopsie est un prélèvement de tissu du sein qui permet un examen au microscope d'un fragment de la tumeur. Elle permet un diagnostic précis après une analyse pathologique. La biopsie se fait : en radiologie (habituellement), dans le cabinet d’un médecin au bloc opératoire. La biopsie peut être réalisée : à l’aide de l’échographie, si la lésion est une masse : la femme est couchée sur le dos et le radiologiste localise la lésion à l’aide de la sonde et procède à la biopsie. à l’aide de la stéréotaxie, s’il s’agit de microcalcifications : la femme est couchée sur le ventre sur une table spéciale avec un trou pour placer le sein. Le radiologiste localise la lésion à l’aide de radiographies reliées à un ordinateur et procède ensuite à la biopsie. Deux instruments peuvent être utilisés : le trocart : cet instrument est muni d’une petite aiguille ; deux ou trois insertions sont nécessaires pour prélever suffisamment de tissu, le mammotome : cet instrument utilise une aiguille plus grosse ; une seule insertion est nécessaire pour le prélèvement. En radiologie : une anesthésie locale est appliquée. Dans le cabinet du médecin, chirurgien ou autre : sous anesthésie locale à l’aide d’un trocart. Au bloc opératoire : sous anesthésie générale ; ainsi, toute la lésion suspecte peut être enlevée. Quelle que soit la méthode de biopsie, le résultat est disponible environ trois semaines après. Si la biopsie est positive, les dosages des récepteurs des œstrogènes et de la progestérone sur les cellules cancéreuses seront indispensables au médecin pour déterminer le traitement futur

15 Les traitements La chirurgie :
La chirurgie reste le traitement le plus courant mais aujourd'hui, elle est plus efficace et moins mutilante. En général, pour les tumeurs de moins de 3 cm, c’est une tumorectomie qui est pratiquée : seule la tumeur est excisée, le reste du sein est conservé. Cette chirurgie bien localisée est souvent associée à une radiothérapie et parfois à une chimiothérapie préventive. Lorsque la tumeur est plus volumineuse, c’est une mastectomie qui est pratiquée : la totalité de la glande mammaire est coupée mais les muscles pectoraux sont conservés, ce qui permettra une reconstruction mammaire ultérieure. En cas de cancer du sein, l'ablation de ganglions de l'aisselle du côté de la tumeur et leur analyse sont systématiques car la présence de cellules tumorales dans ces ganglions modifie de façon importante le traitement ultérieur. Les mastectomies radicale Haldsted, Patel ou Maden Les mastectomies radicale enlarged

16 La radiothérapie : Les cellules cancéreuses sont détruites par des radiations à haute énergie. Ces radiations sont appliquées sur le sein, si ce dernier n'a pas été enlevé, ou sur la paroi après ablation complète du sein. Le traitement dure en moyenne 5-6 semaines, généralement sans hospitalisation. Des progrès technologiques ont permis d'en améliorer la tolérance. La chimiothérapie : Des médicaments spécifiques (citostatiques), résultats d’une recherche pharmacologique moderne, sont diffusés dans l'organisme pour détruire les cellules cancéreuses. L'hormonothérapie : Ce traitement empêche l’action des hormones nécessaire au développement de la tumeur. Exemple : le Tamoxifène® inhibe la multiplication des cellules cancéreuses hormonodépendantes en bloquant l'action de l'oestradiol qui la stimule. D’autres molécules hormonales sont en cours d’étude et offrent de grands espoirs.

17 Les thérapies ciblées :
Ce sont de nouvelles méthodes en cours de développement : elles impliquent l'utilisation d'un anticorps dirigé contre les cellules cancéreuses. Cette approche est efficace, mais ne peut être utilisée chez toutes les patientes car elle comporte des risques de toxicité. L’anticorps monoclonal est utilisé en particulier en combinaison avec la chimiothérapie. Des études complémentaires de cette combinaison sont en cours dans le monde. Les traitements anti-angiogéniques : Ces traitements nouvellement développées fonctionnent en  bloquant le développement des vaisseaux sanguins qui viennent nourrir la tumeur cancéreuse. Tous ces traitements inquiètent beaucoup les patientes mais il faut se rappeler que le dépistage précoce permet la détection du cancer alors que la tumeur ne fait pas plus de 2 cm, ce qui augmente les chances de guérison et diminue l’agressivité des traitements à appliquer. Il est donc important pour la femme de connaître et de suivre les conseils de dépistage régulier du cancer du sein.


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